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Tuesday, May 28, 2024

LA POINTE D'UBLE  PEINTE PAR  ALEXANDRE PERRIER

ALEXANDRE PERRIER (1862-1936) La Pointe d'Uble (1963m) France (Alpes)  In L'Uble, Praz de Lys, huile et tempera sur toile,1890,60x73cm, MAH (Musée d'Art et d'Histoire de Genève)

ALEXANDRE PERRIER  (1862-1936)
La Pointe d'Uble (1963m)
France (Alpes)

In L'Uble, Praz de Lys, huile et tempera sur toile,1890,60x73cm, MAH (Musée d'Art et d'Histoire de Genève)


Le relief
La Pointe d'Uble (1963m) est un sommet des Alpes française situé dans le massif du Chablais sur les communes de la Côte-d'Arbroz, Taninges et Mieussy. Située dans la vallée du Giffre, il est possible d'apercevoir depuis son sommet le roc d'Enfer, la pointe de Chalune, la Haute-Pointe, la pointe du Haut-Fleury, la pointe de Marcelly, le Môle, la chaîne des Aravis et le massif du Mont-Blanc.
 
Le peintre
Alexandre Perrier, peintre suisse, se consacre à un petit nombre de sujets, essentiellement des paysages, en particulier des vues de montagne, qu'il reprend inlassablement tout au long de sa vie : des images de Praz de Lys, du Salève vu de Collonges-sous-Salève, du mont Blanc, du Léman depuis Cologny, Mies et Clarens sur Montreux. Contrairement aux Impressionnistes, il ne peint pas en extérieur, mais dans son atelier14 d'après ses souvenirs ainsi que les notes et esquisses dont, au cours de ses longues promenades solitaires, il remplit le petit carnet qu'il a toujours sur lui. Perrier est un contemplatif, qui s'imprègne de la beauté et de l'harmonie du paysage, notamment au lever et au coucher du soleil - « heures plus mystérieuses que les autres » -, puis reproduit dans son tableau ses « visions », c'est-à-dire « toute l'émotion qu'il a ressentie dans cette communion avec les paysages qu'il aime » autrement dit la beauté, la poésie et la sérénité qu'il a éprouvées dans la nature. Il est fasciné par la lumière et c'est la présence de celle-ci « qui fait l'essence du tableau ». Il a d'ailleurs écrit dans ses carnets que son souhait le plus cher est que la personne qui regarde l'un de ses tableaux « emporte cette vision de lumière et d'atmosphère qui fait ma joie quand je me trouve en pleine nature ». Comme l'a dit Adrien Bovy, Perrier « modulait […] l'expression du mystère de la nature et de la vie. Ses tableaux étaient pour lui des poèmes. »
Il a également peint des compositions symboliques et quelques portraits.
En ce qui concerne le style de Perrier, dans la première période de son travail il a utilisé la technique de pointillisme, sans pourtant être, « comme Signac, fidèle à la loi des complémentarités et au mélange optique ». Alors que Perrier avait été considéré comme faisant partie de l'avant-garde de la peinture suisse avec Hodler et Amiet lors de l'exposition de 1902 de la Sécession de Vienne, depuis lors ne cessant « d'adapter ses moyens techniques à la nouveauté de ses sensations », n'imitant personne et étant un « artiste solitaire » dont la production diffère beaucoup de celle des autres peintres, et « ne devant rien à Cézanne, il n'était plus compris ». Dès 1910 environ, Perrier a modifié radicalement son style pictural en évoluant vers un art de plus en plus dépouillé : « matière picturale extrêmement fine et […] émancipation de la couleur par rapport au dessin », adoptant un pinceau plus libre.

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Saturday, May 25, 2024

L' AIGUILLE VERTE  PEINTE PAR  HENRI MATISSE


HENRI MATISSE (1869- 1954) L'Aiguille verte (4122m) France (Alpes)   In Les Aiguilles Vertes à la Croix Javernaz, huile sur toile,



HENRI MATISSE (1869- 1954)
L'Aiguille verte (4122m)
France (Alpes)

 In Les Aiguilles Vertes à la Croix Javernaz, huile sur toile,


La montagne
L'aiguille Verte (4122m) est un sommet du massif du Mont-Blanc, en Haute-Savoie. Elle fait partie des 82 sommets de plus de 4 000 mètres recensés dans les Alpes. Cette vaste montagne, d'accès difficile et longtemps invaincue, s'articule en trois versants :le versant sud, où se développe notamment sa voie d'ascension normale, le couloir Whymper. L'accès se fait par le refuge du couvercle (2 867 mètres). La descente par cette voie est périlleuse et suppose de tenir un horaire serré (redescendre avant que le couloir ne soit trop exposé au soleil) et d'excellentes conditions de neige et de glace ; une ligne de rappel récemment mise en place permet actuellement une descente moins risquée ; le versant Nant-Blanc, qui domine la vallée de Chamonix ; le versant nord ou versant Argentière, où l'on remarque en particulier le couloir Couturier, long toboggan de neige et de glace de plus de mille mètres de hauteur alimenté par les chutes de sérac du glacier de la Verte. En contrebas et entre ces deux versants se situe la station de ski des Grands Montets.


Le peintre

Henri Matisse est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français. Figure majeure du xxe siècle, son influence sur l'art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l'utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs qu'abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme. Célèbre et célébré de son vivant, Matisse aura une influence prépondérante sur la peinture américaine, et en particulier sur l'École de New York, Mark Rothko, Barnett Newman, Motherwell, mais aussi en Allemagne, au travers des élèves de son académie, Marg Moll, Oskar Moll, Hans Purrmann…Il était ami avec Pablo Picasso, qui le considérait comme son grand rival. Cette amitié, mélange d'admiration mutuelle et de rivalité est le sujet du tableau Don Pablo danse un huayno sous le regard étonné de Matisse du peintre péruvien Herman Braun-Vega.
À la première école de New York, emmené par les deux critiques Harold Rosenbe et Clement Greenberg, il convient d'ajouter la seconde école de New York avec des figures comme Frank Stella et le mouvement que Greenberg définit comme la Post-Painterly-Abstraction, le Colorfield Painting (Morris Louis, Helen Frankenthaler, Sam Francis, Jules Olitskix), ou encore le hard edge (Kenneth Noland, Mary Pinchot Meyer…). Mais également les peintres du Pop Art, dont Warhol qui déclare, en 1956 : « Je veux être Matisse», ou Tom Wesselmann, Roy Lichtenstein, qui feront d'amples citations du peintre français. En France, l'influence de Matisse se retrouve chez les peintres de Supports/Surfaces, et dans les textes théoriques du critique Marcelin Pleynet, comme Système de la peinture.
En 2015, une étude menée à l'European Synchrotron Radiation Facility de Grenoble révèle au monde de l'art que le sulfure de cadmium connu aussi comme étant le pigment jaune de cadmium utilisé par Matisse est sujet à un processus d'oxydation lors d'une exposition à la lumière, se transformant alors en sulfate de cadmium très soluble dans l'eau et surtout incolore.

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Tuesday, May 21, 2024

LA GORGE DES MOUTIERS  PAR  GEORGES BRAQUE


GEORGES BRAQUE (1882-1963) La Gorge des Moutiers (210 m) France (Normandie)  In "Varengeville", huile sur toile

GEORGES BRAQUE (1882-1963)
La Gorge des Moutiers (210 m)
France (Normandie)

In Varengeville, huile sur toile

Le relief
La Gorge des Moutiers ((210 m) offre un paysage où la mer et la roche se conjuguent. Accessible par le tracé du GR 21 à marée basse, cette valleuse vous mène vers une belle plage. Vous pouvez alors profiter d'une vue magnifique sur l'église Saint-Valéry, en haut de la falaise blanche.

Le Peintre
Georges Braque, est un peintre, sculpteur et graveur français. D'abord engagé dans le sillage des Fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1907 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de « cubistes », particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque. C'est en étudiant méthodiquement, dès 1906, les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand Nu, il s'oriente, après 1908, vers une rupture avec la vision classique, l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste, qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur. Il invente aussi les sculptures en papier en 1912, toutes disparues, dont il ne subsiste qu'une photographie d'un contre-relief. Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines et, malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence ». Le Cahier de Georges Braque, 1917-1947, publié en 1948, résume sa position. La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies, tels les Ateliers, qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux, dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri-II du musée du Louvre, depuis 1953. Il a aussi créé des sculptures, des vitraux, des dessins de bijoux, mais à partir de 1959, atteint d'un cancer, il ralentit son rythme de travail. Son dernier grand tableau est La Sarcleuse. Deux ans avant sa mort, en 1961, une rétrospective de ses œuvres intitulée L'Atelier de Braque a lieu au musée du Louvre, Braque devient ainsi le premier peintre à être exposé dans ce lieu de son vivant. Homme discret, peu porté sur les relations publiques, Braque était un intellectuel féru de musique et de poésie, ami notamment d'Erik Satie, de René Char, d'Alberto Giacometti. Il s'est éteint le 31 août 1963 à Paris. Des obsèques nationales ont été organisées en son honneur, au cours desquelles André Malraux a prononcé un discours.
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Saturday, May 18, 2024

LE MONT CANIGOU  PAR  EUGÈNE DELACROIX

EUGENE DELACROIX (1798-1863) Le Canigou (2,784m - 9,137 ft) France (Pyrénées)  In Album Pyrénées ,1845 - Carnet de dessins et aquarelles, Musée du Louvre, Paris

 

EUGÈNE DELACROIX (1798-1863)
Le Canigou (2,784m - 9,137 ft)
France (Pyrénées)

In Album Pyrénées, 1845, Carnet de dessins et aquarelles, Musée du Louvre, Paris



La montagne
Le Canigou (2,784m - 9,137 ft) est une montagne située dans les Pyrénées-Orientales (sud de la France), au sud de Prades et au nord de Prats-de-Mollo-la-Preste. Son sommet est un quadripoint entre les territoires de Casteil, Taurinya, Valmanya et Vernet-les-Bains. Sa situation le rend visible depuis les plaines du Roussillon et du Conflent en France, ainsi que depuis l'Empordà en Espagne. En raison de ses flancs acérés et de sa situation spectaculaire à proximité de la côte, le Canigou était considéré jusqu'au XVIIIe siècle comme la plus haute montagne des Pyrénées.Deux fois par an, début février et fin octobre, par beau temps, le Canigou peut être aperçu au coucher du soleil jusqu'à Marseille, à 250 km, par réfraction de la lumière. Ce phénomène fut observé en 1808 par le baron Franz Xaver von Zach de la basilique Notre-Dame de la Garde à Marseille. Toute l'année, on l'observe également, par beau temps, depuis Agde, Port-Camargue et la Montagne Noire.La montagne a une signification symbolique pour le peuple catalan. À son sommet se dresse une croix souvent décorée du drapeau catalan. Chaque année, le 23 juin, la veille de la nuit de la Saint Jean, jour du solstice d'été, a lieu une cérémonie appelée Flama del Canigó (Flamme du Canigou), au cours de laquelle un feu est allumé au sommet de la montagne. Les gens veillent pendant la nuit et prennent les torches allumées sur le feu lors d'un spectaculaire relais de flambeaux pour allumer des feux de joie ailleurs. De nombreux feux de joie sont allumés de cette manière dans toutes les Pyrénées-Orientales, en Catalogne, dans la Communauté valencienne et en théorie dans les îles Baléares.


Le peintre

Ferdinand Victor Eugène Delacroix était un artiste romantique français considéré dès le début de sa carrière comme le chef de file de l'école romantique française. L'utilisation par Delacroix de coups de pinceau expressifs et ses études sur les effets optiques de la couleur ont profondément façonné le travail des impressionnistes, alrors que sa passion pour l'exotisme a inspiré les artistes du mouvement symboliste. Fin lithographe, Delacroix a illustré diverses œuvres (William Shakespeare, Walter Scott et Goethe notamment).
Contrairement au perfectionnisme néoclassique de son principal rival Ingres, Delacroix s'est inspiré de l'art de Rubens et des peintres de la Renaissance vénitienne, en mettant l'accent sur la couleur et le mouvement plutôt que sur la clarté des contours et la forme soigneusement modelée. Le contenu dramatique et romantique caractérise les thèmes centraux de sa maturité et le conduit non pas vers les modèles classiques de l'art grec et romain, mais plutôt vers les voyages en Afrique du Nord à la recherche de l'exotisme. Ami et héritier spirituel de Théodore Géricault, Delacroix s'inspire également de Lord Byron, avec qui il partage une forte identification aux « forces du sublime », et aux actions de la nature, souvent violente.
Cependant, Delacroix n'était enclin ni à la sentimentalité ni à l'emphase, et son romantisme était celui d'un individualiste. Selon les mots de Baudelaire : « Delacroix était passionnément amoureux de la passion, mais froidement déterminé à exprimer sa passion le plus clairement possible ».
En 1832, Delacroix se rend en Espagne et en Afrique du Nord, dans le cadre d'une mission diplomatique au Maroc peu après la conquête de l'Algérie par la France. Il n'y est pas allé pour étudier l'art, mais pour échapper au parisianisme dans l'espoir d'approcher une culture plus primitive. Il a produit plus de 100 peintures et dessins de scènes tirées ou basées sur la vie des peuples d'Afrique du Nord, et a ajouté un nouveau chapitre très personnel à l'intérêt général porté alors à l'orientalisme. Delacroix était fasciné par les gens et les costumes, et le voyage allait éclairer le sujet d'un grand nombre de ses futurs tableaux. Il pensait que les Nord-Africains, dans leurs vêtements et leurs attitudes, fournissaient un équivalent visuel aux peuples de la Rome et de la Grèce classiques : « Les Grecs et les Romains sont ici à ma porte, chez les Arabes qui s'enveloppent dans une couverture blanche et regardent comme Caton ou Brutus..."
Il réussit à dessiner secrètement quelques femmes à Alger, comme dans le tableau Femmes d'Alger dans leur appartement (1834), mais il rencontra généralement des difficultés à trouver des femmes musulmanes prêtes à poser pour lui en raison des règles musulmanes exigeant que les femmes soient couvertes. La peinture des femmes juives d’Afrique du Nord, comme sujets du Mariage juif au Maroc (1837-1841), pose moins de problèmes.
À Tanger, Delacroix réalise de nombreux croquis des gens et de la ville, sujets sur lesquels il reviendra jusqu'à la fin de sa vie. Les animaux, incarnation de la passion romantique, ont été incorporés dans des peintures telles que Chevaux arabes se battant dans une écurie (1860), La Chasse au lion (dont il existe de nombreuses versions, peintes entre 1856 et 1861) et Arabe sellant son cheval (1855). .

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Tuesday, May 14, 2024

DAS SCHIAHORN  PAR  HANS EGGIMANN

HANS EGGIMANN (1872-1929) Schiahorn (2,709 m -8,888 ft) Suisse  In Grand Hotel & Belvedere, Davos, 1905, affiche sur papier

 

HANS EGGIMANN (1872-1929)
Schiahorn (2,709 m -8,888 ft)
Suisse

In Grand Hotel & Belvedere, Davos, 1905, affiche sur papier

 

La montagne
Le Schiahorn (2,709 m -8,888 ft) est une montagne des Alpes du Plessur, surplombant Davos dans le canton des Grisons. Le Schiahorn est situé juste à l'est du col de Strela, où commence la voie normale vers le sommet.

L'artiste
Né à Berne (Suisse,) Hans Eggimann a étudié de 1891 à 1895 à l'Université technique de Dresde et de 1899 à 1901 à l'École Supérieure Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il a été actif dans la construction et l'architecture avant de s'intéresser à la gravure suite à sa rencontre avec Albert Welti, venu à Berne pour travailler sur un grand projet de peinture murale. Eggimann a appris la gravure et l'eau-forte auprès de Welti et, partageant la fascination de son ami pour la fantaisie et la satire, a exécuté des gravures remplies de personnages et de décors surréalistes. Il produisit aussi un certain nombre d'affiche publicitaires pour de grands hôtels de son pays. Une dépression grave et insurmontable a conduit Eggimann à se suicider en se jetant du pont Kirchenfeld à Berne.

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Friday, May 10, 2024

LE MONT LU / 庐山  PEINT PAR  WU GUANZHONG /吴冠中

 

WU GUANZHONG /吴冠中 (1919-2010) Lushan / 庐山 (1,474m- 4,834ft) Chine

WU GUANZHONG /吴冠中 (1919-2010)
Lushan / 庐山 (1,474m- 4,834ft)
Chine

 
Les montagnes
Lushan / 庐山 (1,474m- 4,834ft) égalemen tappelé Le mont Lust une montagne de Chine située à 36 km au sud de la ville de Jiujiang dans le Jiangxi, entre le Chang Jiang et le lac Poyang (鄱陽湖). Renfermant de nombreuses richesses naturelles (flore, faune, géologie), c’est aussi un lieu important pour l'histoire, la religion bouddhiste, la peinture et la poésie. Ces caractéristiques ont valu au parc national du mont Lu son inscription au patrimoine mondial en 1996. Le mont est également le site d'un géoparc de l'Unesco. C'est un haut lieu du tourisme. Comme beaucoup de hauteurs au sud du Chang Jiang, c’est un lieu où l’on se rendait l'été pour échapper à la chaleur. Au cœur de la montagne, dans une zone basse située à 1 167 m d'altitude, le missionnaire anglais John Liddell loua en 1895 un terrain destiné à la construction d'un village de montagne pour loger ses homologues et leurs familles, Guling , où furent bâties un millier de maisons de style occidental. Elles subsistent de nos jours, valant à cette petite ville (actuellement 46,6 km2 et 13 000 habitants) le surnom de « Suisse orientale ». On prétend que Sima Qian s'y rendit en -126. C'est sur le flanc nord que le moine Huiyuan fonda en 402 le premier groupe de prière terre pure, l'un des principaux courants bouddhistes, à l'emplacement de l'actuel temple de Donglin . Le mont Lu resta jusqu'à la révolte des Taiping un haut lieu du bouddhisme, abritant jusqu'à trois cents temples. On y trouve également des temples taoïstes, des églises et des mosquées. Le mont Lu est connu en Chine comme « terre des lettres, mont des poèmes »  De nombreux poètes le visitèrent et le prirent pour thème (plus de quatre mille œuvres).  Ses paysages ont également inspiré d'innombrables peintures. On y a découvert en 2004 une gravure pariétale de l'époque Tang (695) à l’emplacement d'un temple bouddhiste disparu. Sous le « pic des Cinq Vieillards » (Wulaofeng se trouve l'une des quatre grandes académies d'enseignement confucéen, l'Académie de la grotte du cerf blanc (Bailudong Shuyuan). Elle fut ouverte sous les Tang du Sud sous le nom d'Académie du mont Lu à l'emplacement où le poète Li You , surnommé « le sieur au cerf blanc » à cause de l’animal qu'il élevait, s’était retiré pour étudier. En 940 le célèbre néoconfucéen Zhu Xi la fit restaurer et la transforma en un important centre d’études. De notoriété limitée, Li You est parfois remplacé dans les présentations touristiques du mont par le plus célèbre Li Bai. En 1930, le mont Lu devint siège de la capitale estivale du gouvernement de Nankin. En 1937, Tchang Kaï-chek y prononça son appel à la résistance contre le Japon. Mao Zedong s'y rendit pour trois réunions centrales du PCC.
L'artiste
Wu Guanzhong /吴冠中  est un peintre et un théoricien de l'art chinois. Il a travaillé à la modernisation de la peinture chinoise. Wu Guanzhong rencontre Chu Teh-Chun lors de son service militaire, les deux artistes peintres y deviennent amis. Wu Guanzhong devient un artiste très en vue de la fin du 20e siècle. Il est l’un des rares peintres chinois contemporains qui bénéficie d’une audience internationale. En 1992, le British Museum à Londres a présenté, pour la première fois, une rétrospective du peintre de son vivant. En 1991, la France le le promeut officier des Arts et des Lettres. Ses idées sur la modernisation de la peinture chinoise, traitées et publiées dans les magazines d’art, notamment au sujet du Bi Mo (pinceau et encre), ont suscité de nombreux débats entre artistes et critiques d’art chinois. L'article paru dans la revue Meishu (Beaux-arts ) a eu, dès sa parution en 1979, un impact considérable car il portait sur des valeurs formelles alors que celles-ci avaient été condamnées pendant la révolution culturelle. En 1978, de nombreux intellectuels victimes de la révolution culturelle sont réhabilités. L'année 1979 sert aujourd'hui, pour de nombreux analystes et historiens d'art, de point de départ à l'art contemporain chinois, et la position novatrice à ce moment-là de Wu Guanzhong, fut pour beaucoup à cette inversion de tendance. Le travail de Wu Guanzhong est le fruit de deux influences. Celle de sa propre culture, issue en particulier de l’art lettré, et celle de l’impressionnisme, qu’il a notamment découvert en France. Il a fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle dans les domaines de la peinture à l'huile, des lavis, des aquarelles et des croquis. Il aborde ses œuvres sous un angle moderne tout en conservant l’influence de l’esthétique chinoise, fondatrice de sa propre culture.
 Sa première exposition en France a eu lieu à Paris au musée Cernuschi en 1993. Le premier catalogue français de peintures de Wu Guanzhong a été publié aux Éditions de la Différence.

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Monday, May 6, 2024

CAP CANAILLE (2) PEINT PAR PAUL SIGNAC


PAUL SIGNAC (1863-1935) Cap Canaille (368 m) France   In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889,  Gemeentemuseum Den Haag
 
 
PAUL SIGNAC (1863-1935)
Cap Canaille (368 m)
France

 In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889,  Gemeentemuseum Den Haag

A propos de cette toile
Paul Signac, très enthousiasmé par Cassis et ses environs, y a réalisé cinq tableaux (voir l'un des cinq). Signac a décrit ce tableau dans une lettre à Vincent van Gogh : « Blanc, bleu, orange, harmonieusement dispersés dans de jolies ondulations. Tout autour des montagnes aux courbes rythmées. » En réalité ce Cap Lombard n'existe plus sous cette appellation et c'est du Cap Canaille qu'il s'agit.

Le relief
Le cap Canaille (368 m) est situé dans les Bouches-du-Rhône,  département de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en France. Il est inséré dans le Parc national des Calanques. Il se situe sur la commune de Cassis, au nord-ouest de celle de La Ciotat. Sa roche qui tire vers le rouge est composée de calcaires détritiques. S'avançant dans la mer Méditerranée, il est constitué de rivages rocheux et escarpés dominés par l'extrémité occidentale des falaises Soubeyranes. Ces dernières constituent les plus hautes falaises maritimes de France (avant celles d'Étretat et du cap Blanc-Nez avec une altitude maximale de 394 mètres1, ainsi que les quatrièmes plus hautes d'Europe. Une route, la D141 dite « route des Crêtes », relie Cassis à la Ciotat en s'approchant du bord de la falaise ; plusieurs belvédères y sont aménagés.
Son nom est dû à une déformation du provençal Cap Naio, « Cap Naille » en français, mal compris par les topographes français ; à rapprocher de Aïl qui est lié à la notion de sommet (Cap d'Ail, dans les Alpes-Maritimes, à l'ouest de Monaco).


Le peintre
Paul Signac, travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irisation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau7. En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur »le pousse à se rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de la lumière blanche.
Il fait son premier tableau divisionniste en 1886

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Friday, May 3, 2024

HORSESHOE BEND PEINT PAR WILLIAM NICHOLSON


WILLIAM NICHOLSON (1872–1949) Horseshoe Bend, Shirehampton Royaume Uni  In Snow in the Horseshoe,  oil on canvas, 1927, Private Collection
 
WILLIAM NICHOLSON (1872–1949)
Horseshoe Bend, Shirehampton (nd)
Royaume Uni

In Snow in the Horseshoe,  oil on canvas, 1927, Private Collection


Le relief
Horseshoe Bend, Shirehampton est un site biologique d'intérêt scientifique spécial de 11 acres (4,45 hectares) situé à Bristol, en Angleterre, sur la rive nord d'un tronçon inférieur de marée de la rivière Avon, à 3,1 kilomètres en aval. des gorges d'Avon et juste à l'est de Shirehampton.
Le site est constitué d'une falaise boisée et d'un étroit marais salant. Les roches sous-jacentes sont du grès du Dévonien et du calcaire du Carbonifère, recouverts de conglomérat dolomitique du Trias.
La végétation des marais salants, qui s'étend au pied de la falaise, est composée majoritairement d'aster marin (Aster tripolium) et de scurvygrass anglais (Cochlearia anglica). Il existe cependant également deux espèces de plantes vasculaires rares à l'échelle nationale : l'oreille de lièvre mince (Bupleurum tenuissimum) et l'orache à longues tiges (Atriplex longipes).


Le peintre
William Nicholson est un peintre graveur et illustrateur britannique entre autres de livres pour enfants. William Nicholson reçut d'abord l'enseignement du peintre paysagiste anglais William Cubley (1816-1896) avant d'intégrer l'école d'art de Hubert von Herkomer où il rencontra Mabel Pryde (1871-1918), qu'il épousa quelque temps plus tard et qui devint également peintre. Elle donna naissance à Ben Nicholson, l'un des maîtres de l'art abstrait à ses débuts et à trois autres enfants : Antony, Anne Mary  qui épousa le poète Robert Graves et enfin, Christopher qui devint designer. Durant l'automne 1891, William Nicholson est à Paris, pour suivre les cours de l'Académie Julian, avant de s'en retourner vivre à Newark. En 1894, il ouvre un atelier avec l'artiste James Pryde, le frère de sa future épouse : tous deux signent leurs travaux « J. W. Beggarstaffs » et produisent pendant sept années une importante quantité d'affiches très marquées par le style Art nouveau mais qui s'en distinguent nettement par une utilisation novatrice des traits et des aplats.
Entre 1898 et 1900, plusieurs ouvrages de Nicholson paraîtront chez des éditeurs français et Jules Chéret reproduit six des affiches du duo dans sa revue Les Maîtres de l'affiche (1895-1900). En avril 1905, il expose à la galerie Barbazanges.
En 1919, William se remarie avec Édith Stuart-Wortley, également peintre. Ils eurent une fille, Liza. Les premiers livres pour enfants de William Nicholson datent de cette époque.En 1928, il remporte la médaille d'or catégorie « arts graphiques » dans le cadre des compétitions artistiques lors des Jeux olympiques d'Amsterdam.

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Tuesday, April 30, 2024

LA MONTAGNE SAINTE VICTOIRE PEINTE PAR PABLO PICASSO

PABLO PICASSO (1881-1973) Montagne Sainte Victoire / Mont Venturi (1011m) France (Provence Alpes Côte d'Azur)    In Le Village de Vauvenargues, 29–30 Avril 1959, Collection privée

PABLO PICASSO (1881-1973)
Montagne Sainte Victoire / Mont Venturi (1011m)
France (Provence Alpes Côte d'Azur) 

 In Le Village de Vauvenargues, 29–30 Avril 1959, Collection privée



La montagne
La montagne Sainte-Victoire, en provençal Mont Venturi est un massif calcaire du sud de la France, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située à l'est d'Aix-en-Provence, elle a connu une notoriété internationale en partie grâce aux 87 œuvres du peintre Paul Cézanne dont elle est le sujet. Elle accueille de nombreux randonneurs, grimpeurs et amoureux de la nature, et elle est un élément majeur du paysage aixois. Le massif de la Sainte-Victoire s'étend sur 18 kilomètres de long et sur 5 kilomètres de large, suivant une stricte orientation ouest-est. Il se situe principalement dans le département des Bouches-du-Rhône et en partie dans celui du Var, et, avec ses abords, sur les communes de Puyloubier, Saint-Antonin-sur-Bayon, Rousset, Châteauneuf-le-Rouge, Beaurecueil, Le Tholonet, Vauvenargues, Saint-Marc-Jaumegarde, Pourrières, Artigues et Rians. Les D 10 et D 17 (Route Cézanne) sont les principales routes qui permettent de longer le massif. Sur le versant septentrional, la D10 franchit le col de Claps (530 m) et le col des Portes (631 m). Sur le versant méridional, la D 17 chemine sur le plateau du Cengle et franchit le collet Blanc du Subéroque (505 m). Le massif culmine au pic des Mouches (1 011 m pour l'IGN), près de l'extrémité est de la chaîne, et non pas à la Croix de Provence (946 m pour l'IGN) proche de l'extrémité ouest et visible d'Aix. Le pic des Mouches est l'un des plus hauts sommets du département des Bouches-du-Rhône, après le pic de Bertagne qui atteint l'altitude de 1 042 mètres et qui se situe sur le massif de la Sainte-Baume.

Le peintre
Pablo Ruiz Picasso,  est un peintre, dessinateur, sculpteur et graveur espagnol ayant passé l'essentiel de sa vie en France. Artiste utilisant tous les supports pour son travail, il est considéré comme l'un des fondateurs du cubisme avec Georges Braque et un compagnon d'art du surréalisme. Il est l'un des plus importants artistes du xxe siècle, tant par ses apports techniques et formels que par ses prises de positions politiques. Il a produit près de 50 000 œuvres dont 1 885 tableaux, 1 228 sculptures, 2 880 céramiques, 7 089 dessins, 342 tapisseries, 150 carnets de croquis et 30 000 estampes (gravures, lithographies, etc.) Picasso vécut à Vauvenargues dans le château qu'il y avait acquis, entre 1958 et 1961.

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Friday, April 26, 2024

LE MONT HOFFMANN PEINT PAR THOMAS COLE

THOMAS COLE (1801-1848) Mont Hoffmann (3,307 m) Etats Unis d'Amérique (Californie)  In View of Schroon Mountain, Essex County, New York, After a Storm , oil on board, 1898, 160 cm x 99 cm, Cleveland Museum of Art


THOMAS COLE (1801-1848)
Mont Hoffmann (3,307 m)
Etats Unis d'Amérique (Californie)

In View of Schroon Mountain, Essex County, New York, After a Storm , oil on board, 1898,
 160 cm x 99 cm, Cleveland Museum of Art


A propos de ce tableau

Grand défenseur de la nature sauvage américaine, Cole a déclaré : « Nous sommes toujours ici dans l' Eden » dans son Essai sur le paysage américain, publié deux ans avant de peindre cette vue des Adirondacks. L'artiste a esquissé la scène au début de l'été, mais lorsqu'il a créé le tableau dans son atelier, il l'a rendu avec l'éclat spectaculaire de couleurs automnales. Un tel choix avait probablement des connotations nationalistes ; il a un jour proclamé que l'automne était « une saison où la forêt américaine surpasse le monde entier en beauté ». Cole a inclus deux autochtones dans le feuillage du premier plan droit du tableau. À cette époque, les Adirondacks étaient encore le foyer de nombreux Amérindiens longtemps après que la plupart aient été expulsés de force des terres à l'est du fleuve Mississippi. Tout en continuant à vivre, chasser et pêcher dans la région, ces peuples algonquins et iroquois ont été contraints d'adapter considérablement leur existence au milieu de la colonisation et des industries forestières, minières et touristiques qui en découlèrent.

La montagne
Le mont Hoffmann (3,307m ) est un sommet de la Sierra Nevada, aux États-Unis.- dans le comté de Mariposa, en Californie, au sein de la Yosemite Wilderness, dans le parc national de Yosemite. Dans Un été dans la Sierra, paru en 1911, John Muir indique avoir randonné jusqu'au sommet du « mont Hoffman » le 26 juillet 1869-. Thomas Cole le surnomme Schrroon Mountain dans ce tableau. 

Le peintre
Thomas Cole, est un artiste américain, considéré comme le fondateur de la Hudson River School, école de peinture qui s'épanouit aux États-Unis dans la seconde moitié du A9e siècle. Les œuvres de Cole et ses amis se caractérisent par leur rendu réaliste et minutieux des paysages américains, notamment des régions sauvages, et témoignent à la fois de l'influence du romantisme et du naturalisme.  Cole fut avant tout paysagiste, il se consacre également à la peinture allégorique. La plus célèbre de ces allégories est un ensemble de cinq toiles, Le Cours de l'Empire (ou Destin des Empires), qui retrace l'évolution d'un même lieu de l'état sauvage à la naissance de la civilisation, son développement son déclin et sa mort. Cole a été inspiré par la lecture de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon, publié entre 1776 et 1778. L'œuvre se trouve dans la collection de la Société d'Histoire de New York.  En 1827, Cole ouvre un studio dans une ferme à Cedar Grove dans la ville de Catskill, état de New-York. Il exécutera une grande partie de son œuvre dans ce lieu. En 1828, Cooper lui commande un paysage inspiré de ses romans, « sans les feuilles d’automne » du Paysage avec une scène du Dernier des Mohicans dont il juge l'effet trop voyant. Entre 1829 et 1832, il effectue un premier séjour en Europe, visitant notamment Londres, Paris et l'Italie. À Londres, il est attiré par les œuvres des paysagistes Turner et Constable. À Paris, il découvre les paysages classiques du 17e siècle et sera influencé par les œuvres de Claude Lorrain. En 1836, Cole épouse Maria Bartow, une des nièces de son propriétaire, faisant de Catskill son lieu de résidence principal. La jeune femme avait alors 23 ans et lui 35. Cole, qui s'intéressait également à l'architecture à une époque où cette profession était moins réglementée qu'aujourd'hui, participe au concours organisé en 1838 pour la construction du siège de l'exécutif à Columbus. Son projet obtint la troisième place et le monument final est une synthèse entre les projets des trois premiers lauréats. Le premier fils du couple, Theodore Alexander Cole, est né le 1er janvier de cette même année. L'année suivante naît Mary Bartow Cole, le 23 septembre 1839. Cole effectue alors un second séjour européen, d-e 1841 à 1842, accumulant les dessins et les esquisses dont il tirera les tableaux peints plus tard dans son studio de Catskill. Il exerce une influence significative sur ses pairs, notamment sur Asher Brown Durand, Jasper Francis Cropsey et Frederic Edwin Church. Ce dernier fut d'ailleurs son élève de 1844 à 1846. 

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Monday, April 22, 2024

LE GLACIER DAVIDSON PEINT PAR THOMAS HILL



THOMAS HILL (1829-1908) Le Glacier Davidson (7, 4 km) Etats Unis d'Amérique (Alaska)  In The Davidson Glacier, oil on board 1888, The Gilcrease Museum, Tulsa, Oklahoma

THOMAS HILL (1829-1908)
Le Glacier Davidson (7, 4 km)
Etats Unis d'Amérique (Alaska)

In The Davidson Glacier, oil on board 1888, The Gilcrease Museum, Tulsa, Oklahoma

Le peintre
Thomas Hill est un peintre américain du 19e siècle, qui réalisa de nombreux tableaux du paysage californien, en particulier de la Vallée de Yosemite, ainsi que des Montagnes Blanches (New Hampshire).Hill est un peintre proche de l'Hudson River School. Il resta très attaché à la peinture des Montagnes Blanches durant toute sa carrière ; on le voit à travers des tableaux comme Le Mont Lafayette en hiver. Hill acquit la technique de la peinture en plein air ; ces peintures, faites sur le terrain, servaient d'esquisses à des tableaux plus grands. L'arrivée en Californie en 1861 lui donna de nouveaux matériaux pour sa peinture. Il appréciait les vues et les paysages monumentaux, à l'instar de Yosemite. Durant sa vie, ses peintures furent populaires en Californie et pouvaient s'élever à 10 000 US$. Ses plus réussies sont celles du Great Canon of the Sierra, de Yosemite, des Vernal Falls et de Yosemite Valley. Sa Vue de la Vallée de Yosemite de 1865 fut choisie comme arrière-plan de la table principale lors du repas inaugural de l'Investiture de Barack Obama en 2009, pour commémorer la signature en 1864 par Abraham Lincoln du Yosemite Grant. Mais The Last Spike (1881) est son tableau le plus connu ; il représente la cérémonie de jonction à Promontory Summit entre les chemins de fer de l'Union Pacific Railroad et la Central Pacific Railroad, constituant ainsi le premier chemin de fer transcontinental des États-Unis. Il est exposé au California State Railroad Museum de Sacramento.

Le glacier
Le glacier Davidson est un glacier d'Alaska aux États-Unis situé dans le borough de Haines. Long de 7,4 km, il s'étend depuis le chaînon Chilkat (chaîne Saint-Élie) jusqu'à 42 km de Skagway. Son nom lui a été donné en 1867 par l'United States Geological Survey en l'honneur de George Davidson (1825-1911). Il représente actuellement une importante destination touristique des environs de Haines.

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Thursday, April 18, 2024

SIDONIA MENSAE / LE VISAGE DE MARS VU PAR NASA MARS GLOBAL SURVEYOR

MARS GLOBAL SURVEYOR (1996-2007) Sidonia Mensae nd) Planete Mars

MARS GLOBAL SURVEYOR (1996-2007)
Sidonia Mensae nd)
Planète Mars 


Le relief
Cydonia Mensae, connu aussi sous le nom de "Le Visage de Mars" est un relief martien situé dans le quadrangle de Mare Acidalium. Il est à l'origine d'un exemple de paréidolie. Le 25 juillet 1976, au cours de sa 35e orbite, l'orbiteur Viking 1 survole Mars autour du 41° de latitude nord. C'est lors de ce passage qu'est pris le fameux cliché du « visage de Mars ». Si les scientifiques y voient un banal jeu d'ombres et lumière sur le relief, à l'époque, certains passionnés de vie extraterrestre ont cru y déceler une structure artificielle. Depuis, de nouvelles photos du visage prises par la sonde Mars Global Surveyor avec une résolution bien supérieure ont montré qu'il s'agit d'une colline érodée. Dans la zone de Cydonia à proximité du « visage », un peu plus au sud-ouest, il y a une autre colline ressemblant à une pyramide à cinq faces, mise en évidence par Vincent DiPietro et Gregory Molenaar et nommée en conséquence D&M. Les spéculations autour de ce « visage » atteignent un tel niveau que la NASA en fait une des cibles prioritaires de son nouvel orbiteur, Mars Global Surveyor. Jim Garvin, chef scientifique du programme d'exploration de Mars de la NASA, déclare « nous avons photographié le « visage » dès que nous avons pu en avoir un bon aperçub ». Ainsi, le 5 avril 1998, soit 22 ans après les images prises par Viking 1, Mars Global Surveyor photographie la région avec une résolution dix fois supérieure à celle de Viking 1, grâce son imageur Mars Orbiter Camera. Comme attendu, le cliché ne dévoile qu'un massif montagneux classique et aucun signe d'un éventuel visage. 


La mission
Mars Global Surveyor (MGS) également désignée par son sigle MGS, est une mission spatiale développée par le centre JPL de la NASA qui a étudié de 1997 à 2006 l'atmosphère et la surface de la planète Mars en circulant sur une orbite héliosynchrone autour de celle-ci. La sonde spatiale devait répondre aux nombreuses interrogations soulevées par les données collectées dans le cadre du programme Viking lancé 20 ans auparavant portant sur l'histoire de la planète, la structure de sa surface et de son atmosphère ainsi que sur les processus dynamiques encore à l’œuvre. L'agence spatiale américaine lance la conception de Mars Global Surveyor en 1994 à la suite de l'échec de la mission martienne Mars Observer. MGS reprend les principaux objectifs de celle-ci, mais, afin de limiter son coût, la sonde spatiale réutilise les instruments et les équipements développés pour Mars Observer. Elle est construite et testée en un temps record puis lancée en novembre 1996. Pour se placer sur son orbite de travail autour de Mars, la sonde spatiale inaugure le recours à l'aérofreinage qui permet de réduire la quantité d'ergols transportée et donc d'abaisser les coûts. Le déploiement incomplet d'un panneau solaire rallonge la phase d'aérofreinage qui s'achève en février 1999, soit 15 mois après la date prévue. La phase de recueil des données scientifiques débute alors et se prolonge jusqu'en octobre 2006 établissant un nouveau record de longévité. Les découvertes réalisées grâce à la mission et les images spectaculaires prises par la caméra contribuent à renouveler l'intérêt des scientifiques mais également du grand public pour la planète Mars. L'altimètre laser de MGS dresse la première carte topographique de la planète mettant en évidence les différences spectaculaires entre les hémisphères nord et sud. Le spectromètre infrarouge TES découvre des régions où abonde l'hématite grise qui pourrait signaler la présence d'eau dans le passé et qui, à ce titre, fera l'objet d'investigations poussées par les missions spatiales suivantes. Le magnétomètre détecte un magnétisme rémanent présent dans la croute de certaines régions qui constitue sans doute le vestige d'un champ magnétique qui s'est éteint il y a 4 milliards d'années. Enfin, la caméra MOC fournit des images haute définition qui démontrent la complexité des paysages martiens, permettent de découvrir de nombreuses formations originales comme les traînées noires, les ravines associées potentiellement à la présence d'eau dans un passé lointain ou non, et plus généralement contribuent à reconstituer l'histoire de la planète. 

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Sunday, April 14, 2024

LE PIC ALEXANDRA PHOTOGRAPHIÉ PAR VITTORIO SELLA EN 1906

VITTORIO SELLA (1859-1943) Alexandra Peak / Mount Stanley (5, 091m) Congo - Uganda border  In Alexandra peak , western glacier, photographie à la chambre, 1906

VITTORIO SELLA (1859-1943)
Alexandra Peak / Mount Stanley (5, 091m)
Congo - Uganda border

In Alexandra peak , western glacier, photographie à la chambre, 1906


Le photographe
Vittorio Sella est un alpiniste et photographe italien qui a hérité sa passion pour la montagne de son oncle, Quintino Sella, fondateur du Club Alpin Italien. Il accomplit de nombreuses ascensions remarquables dans les Alpes, le premier hivernage au Cervin et au Mont Rose (1882) et la première traversée hivernale du
Mont Blanc (1888) et des Rouies (1900).
Il participe à diverses expéditions hors d'Italie :
- Trois dans le Caucase en 1889, 1890 et 1896 où un sommet porte encore son nom ;
- L'ascension du Mont Saint Elias en Alaska en 1897 ;
- Sikkim et Népal en 1899 ;
- Gravit le mont Stanley en Ouganda en 1906 lors d'une expédition dans le Rwenzori ;
- Reconnaissance au K2 en 1909 ;
- Au Maroc en 1925.
Lors d'expéditions en Alaska, en Ouganda et au Karakoram, il accompagne le duc des Abruzzes, le prince Luigi Amedeo di Savoia.
Sella continue la pratique de l'escalade jusqu'à ses vieux jours, complétant sa dernière tentative sur le Cervin à l'âge de 76 ans ; une ascension dont il a dû interrompre la montée suite à un accident dans lequel l'un de ses guides s'est blessé. Il mourut dans sa ville natale pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa collection photographique est désormais gérée par la Fondation Sella.
Ses photos de montagne sont encore aujourd'hui considérées comme parmi les plus belles jamais réalisées.
Jim Curran estime que « Sella reste probablement le plus grand photographe de montagne. Son nom est synonyme de perfection technique et de raffinement esthétique. »
La qualité des images de Vittorio Sella s'explique en partie par l'utilisation d'une caméra de visualisation 30 × 40 cm, malgré la difficulté de transport d'un tel appareil, à la fois lourd et fragile dans des endroits inaccessibles ; pour pouvoir le transporter en toute sécurité, il a dû fabriquer des pièces spéciales pouvant être rangées dans des sacoches. Ses photographies ont été largement diffusées, soit dans la presse, soit dans les galeries, et ont été unanimement saluées ; Ansel Adams, qui a pu en admirer trente et un lors d'une exposition organisée au Sella American Sierra Club, a déclaré qu'ils lui avaient inspiré « un sentiment d'émerveillement religieux ». Beaucoup de ses clichés ont été pris en montagne pour la toute première fois dans l'Histoire, ce qui leur confère une grande valeur artistique, historique mais aussi scientifique ; par exemple, on pourrait mesurer le déclin des glaciers du Rwenzori en Afrique centrale.

La montagne
Le pic Alexandra (5 091 m) fait partie du mont Stanley situé dans la chaîne du Rwenzori, la plus haute montagne de la République démocratique du Congo et de l'Ouganda, et la troisième plus haute d'Afrique, après le mont Kilimandjaro (5 895 m). et le mont Kenya (5 199 m).
Le mont Stanley se compose de deux sommets jumeaux et de plusieurs sommets inférieurs qui sont :
Pic Margherita (5 109 m), Pic Alexandra (5 091 m), Pic Albert (5 087 m), Pic Savoia (4 977 m - 16 330 pieds), Pic Ellena (4 968 m - 16 300 pieds), Elizabeth Peak (4 929 m), Phillip Peak (4 920 m), Moebius Peak (4 916 m) et Great Tooth (4 603 m).
Le pic et plusieurs autres sommets environnants sont suffisamment hauts pour supporter des glaciers. Le mont Stanley doit son nom au journaliste et explorateur Sir Henry Morton Stanley. Il fait partie du parc national des Monts Rwenzori, un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le mont Stanley a été escaladé pour la première fois en 1906 par le prince Luigi Amedeo di Savoia, duc des Abruzzes (1873-1933), J. Petigax, C. Ollier et J. Brocherel. Il est également connu pour ses explorations de l'Arctique et pour ses expéditions d'alpinisme, notamment au Mont Saint Elias (Alaska-Yukon) et au K2 (Pakistan-Chine). Margherita Peak doit son nom à la reine Margherita d'Italie, cousine du prince.

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Wednesday, April 10, 2024

LE MONT SINAÏ/ JABAL MUSA PEINT PAR DAVID ROBERTS

 

DAVID ROBERTS ( 1796-1864) Mont Sinaï / Jabal Musa (2,285 m) Egypte  In " Ascent of the Lower Range of Sinai, February 18th 1839"  1849

DAVID ROBERTS ( 1796-1864)
Mont Sinaï / Jabal Musa (2,285 m)
Egypte

In " Ascent of the Lower Range of Sinai, February 18th 1839" , Lithographie de Louis Hague, 1849

La montagne
Le mont Sinaï (2 285 m  ou Jabal Mūsā ou Gabal Mūsā (en arabe : "Montagne de Moïse" ou "Mont Moïse"), également connu sous le nom de Mont Horeb ou Jebel Musa (une montagne du même nom au Maroc), est une montagne dans la péninsule du Sinaï en Égypte. Elle est considérée comme l'emplacement le plus probable du mont Sinaï ,la montagne sacrée décrite dans la Bible. Ce dernier est mentionné à plusieurs reprises dans le Livre de l'Exode (et d'autres livres de la Bible) ainsi que dans le Coran. Selon la tradition juive, chrétienne et islamique, le mont Sinaï est le lieu où Moïse a reçu les Dix Commandements, les Tables de la Loi.
Le mont Sinaï est une montagne modérément élevée près de la ville de Saint Katherine dans la région du Sinaï. Il est situé juste à côté du mont Katherine (2 629 m - 8 625 pieds), le plus haut sommet d'Égypte.
Les roches du mont Sinaï se sont formées à la fin de l'évolution du bouclier arabo-nubien (ANS). Le mont Sinaï présente un complexe annulaire composé de granites alcalins pénétrés dans divers types de roches, y compris des roches volcaniques. Les granites varient en composition du syénogranite au granit de feldspath alcalin. Les roches volcaniques sont alcalines à hyperalcalines et elles sont représentées par des coulées et des éruptions subaériennes et du porphyre subvolcanique. En général, la nature des roches exposées du mont Sinaï indique qu'elles proviennent de profondeurs différentes.
Il y a deux routes principales vers le sommet. La route la plus longue et la moins profonde, Siket El Bashait, prend environ 2, heures et demi à pied, bien que des chameaux puissent être utilisés. La route la plus raide et la plus directe (Siket Sayidna Musa) monte les 3 750 "marches de pénitence" dans le ravin derrière le monastère.
Le sommet de la montagne comporte une mosquée qui est encore utilisée par les musulmans. Il possède également une chapelle orthodoxe grecque, construite en 1934 sur les ruines d'une église du 16e siècle, qui n'est pas ouverte au public. La chapelle renferme le rocher qui est considéré comme l'endroit où furent remise à Moïse, les Tables de la Loi. Au sommet se trouve également la "Grotte de Moïse", où Moïse aurait attendu avant de recevoir les Dix Commandements. 

Le peintre
Son travail commence à être connu et apprécié. En 1824, il rencontre Charles Dickens qui le prend en sympathie et l’introduit dans le monde. Il fait la connaissance de William Turner qui lui conseille de voyager : « c’est à l’étranger qu’on apprend la peinture ». La peinture l’attire et il commence ses voyages
Il quitte Londres en août 1838, traverse la France, embarque à Marseille et parvient à Alexandrie, après une escale à Malte le 24 septembre. Il se rend immédiatement au Caire et il loue un bateau avec douze hommes d’équipage pour remonter le Nil. Il parvient à l’extrême Sud de son voyage, à Abou Simbel, en Nubie le 8 novembre. À l’aller comme au retour, il fait une grande quantité de dessins et d’aquarelles des grands sites égyptiens. La grande surprise vient de la taille gigantesque des monuments. Il ne manque pas de dessiner des personnages devant pour montrer l'échelle. Il note dans son journal « Nous sommes un peuple de nains visitant une nation de géants ». Certains temples sont encore ensablés quand il les dessine. L’ensablement était une méthode de construction. N’ayant pas de moyens de levage, on construisait des rampes de sable, pour monter les pierres sur des rondins, jusqu’à les poser sur les pierres précédentes. À la fin de la construction, on désensablait le temple et il apparaissait alors dans sa taille impressionnante. Le temple d’Edfou est un exemple de cet ensablement. Les vents de sable, depuis l’Antiquité ont aussi une part de responsabilité dans cet ensablement, l’extérieur du temple d’Abou Simbel en est un autre exemple.
Il revient au Caire le 21 décembre avec plus de cent dessins et aquarelles, et séjourne là jusqu’à son départ en Terre Sainte. Introduit dans le milieu arabe, il fait de nombreux croquis et aquarelles au Caire, y compris dans les mosquées.
Il écrit : « Je suis le premier artiste, du moins anglais, à être venu ici. Les travaux des Français ne donnent pas l’impression de ces vestiges admirables comme je le sais maintenant »
Avec deux compagnons anglais, il part pour la Terre Sainte le 7 février 1839. Ils sont accompagnés de cinq serviteurs armés. Ils portent tous un costume local et sont portés par des chameaux. Ils vont jusqu’à Baalbek, mais il tombe malade et décide le 8 mai de repartir pour Beyrouth, puis de gagner Alexandrie et revenir en Angleterre
Il arrive à Londres, après deux escales, à Malte et Gibraltar, le 21 juillet 1839. Il montre ses œuvres originales, en obtient un grand succès et il est élu membre de la Royal Academy (RA) le 10 février 1841.
Il se met ensuite au travail avec Louis Haghe pour son grand œuvre, un recueil de 247 lithographies, gravées par son ami Louis Hague, d’après ses croquis et aquarelles. Louis Hague est le fils d’un architecte et il a appris la gravure. Mais l’influence de son père est notable, les lithographies doivent beaucoup aux rendus des dessins d’architecture. Le trait a beaucoup d’importance et les œuvres ressemblent à des gravures aquarellées. 
 
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Sunday, April 7, 2024

JEBEL AÏSSA  PEINT PAR  AZOUAOU MAMMERI

AZOUAOU MAMMERI (1890-1954) Jebel Aïssa (2,236 m- 7,336ft) Algérie  In Le Bouvier Et Son Troupeau, Musée national des Beaux Arts d'Alger, Belouizdad

AZOUAOU MAMMERI (1890-1954)
Jebel Aïssa (2,236 m- 7,336ft)
Algérie

In Le Bouvier Et Son Troupeau, Musée national des Beaux Arts d'Alger, Belouizdad

La montagne
Jebel Aïssa (2 236 m) en arabe جبل عيسى‎ ou Mont Issa est une montagne située à l'ouest de l'Algérie,  la 4ème plus haute du pays. Elle fait partie de la chaîne des Ksour de l'Atlas saharien, au sein du plus grand système montagneux de l'Atlas. Le Jebel Aïssa est situé dans la province du Naâma et constitue l'un des principaux sommets des montagnes de l'Atlas saharien.
Le parc national de Jebel Aissa est une zone protégée au sein de la montagne depuis 2003.
La chaîne des Ksour (جبال القصور‎) ou Jebel Ksour, s'étendant sur les provinces de Béchar et d'El Bayadh, c'est la chaîne la plus occidentale de l'Atlas saharien, avec la chaîne de l'Amour plus à l'est.
L'art néolithique, sous forme de pierres gravées représentant des chevaux, des éléphants et d'autres animaux, se retrouve dans différentes grottes et parois à travers le massif (comme à Thyout).

Le peintre
Azouaou Mammeri (en kabyle: Azwaw At Mɛemmer,),  est un peintre algérien.Issu de la tribu des Aït Yenni, il est le plus illustre représentant de la famille Mammeri qui, depuis les débuts de la présence française en Kabylie a fourni de nombreux Amin-El-Oumena et des caïds à l'administration. Il appartient à la même famille que l'écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri. Son petit-fils Azwaw Mammeri (1954-2021), qui signe « Azwaw », est également peintre.
De 1906 à 1909 il suit les cours de l'École Normale d'Alger (Bouzaréah) et part visiter la France avec un groupe d'élèves.
Il est nommé instituteur en octobre 1909 à Toudja, près de Béjaia. Il y fait la connaissance d'Édouard Herzig qui le conseille à ses débuts de peintre.
En 1913 il est nommé à Gouraya entre Cherchell et Ténès et y est remarqué par Léon Carré qui lui fait partager durant huit mois son savoir pictural.
En 1916 il se rend à Fès auprès de son cousin précepteur du prince Mohamed (futur Mohamed V) fils du Sultan Moulay Youssef, et il est successivement professeur à Fès et Rabat, puis professeur de dessin d'ornement au collège musulman de Rabat.
En 1921 Léonce Bénédite acquiert pour le Musée du Luxembourg ses deux premières toiles exposées. Revenu en Algérie en 1922, rappelé comme caid du douar des Beni-Yenni, Azouaou Mammeri obtient en 1922 du Gouvernement général d'Algérie une bourse d'études pour l'Espagne dont il ramène en 1924 de nombreuses toiles peintes à Cordoue, Grenade, Séville ou Tolède. Il retourne au Maroc en 1927, et occupe les postes de professeur de dessin à Fez, d'inspecteur régional des arts indigènes à Rabat en 1928, et le 1er janvier 1929 est nommé inspecteur des arts marocains à Marrakech poste qu'il conservera jusqu'en 1948. Il fonde après sa retraite un musée des Arts indigènes à Dar Si Said (Marrakech), une école et des orchestres de musique andalouse et de chants berbères, disposant d'une émission hebdomadaire sur Radio Rabat.
Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1950.
Il sera également illustrateur pour Jérôme Tharaud (Marrakech ou les seigneurs de l'Atlas, 1920), et Thérèse Gadola (La féerie marocaine).
Azouaou Mammeri est représenté à l'exposition des « Peintres algériens » organisée en 1963 à Alger pour les « Fêtes du 1er novembre » .


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Thursday, April 4, 2024

LES FALAISES DE DIEPPE  VUES PAR  CLAUDE MONET

CLAUDE MONET (1840-1926) Les Falaise de Dieppe (nd) France  In La Falaise de Dieppe, huile sur toile, 1882,Kunsthaus, Zurich
 
 
CLAUDE MONET (1840-1926)
Les Falaise de Dieppe (nd)
France

In La Falaise de Dieppe, huile sur toile, 1882,Kunsthaus, Zurich


Le peintre
Oscar-Claude Monet, plus connu sous le nom de Claude Monet, était l'un des fondateurs de la peinture impressionniste française et de la peinture de paysage en plein air. Le terme « impressionnisme » est dérivé du titre de son tableau « Impression, soleil levant », qui fut exposé en 1874 dans la première des expositions indépendantes montées par Monet et ses associés en alternative au Salon de Paris.
L'ambition de Monet de documenter la campagne française l'a amené à adopter une méthode consistant à peindre plusieurs fois la même scène afin de capturer le changement de lumière et le passage des saisons exactement comme l'artiste japonais Hokusai (1760-1849) l'a fait avec ses 36 vues. du mont Fuji.
Monet a été volontiers qualifié de "moteur de l'impressionnisme". La compréhension des effets de la lumière sur la couleur des objets et des effets de la juxtaposition des couleurs entre elles était cruciale pour l'art des peintres impressionnistes. La longue carrière de peintre de Monet s'est déroulée dans la poursuite de cet objectif...
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Sunday, March 31, 2024

LES GRANDS MULETS  PEINTS PAR   EUGÊNE VIOLLET-LE-DUC


EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC  (1814-1879) Les Grands Mulets (refuge à3051m) France (Haute-Savoie)  In " La jonction au dessus des Grands Mulets " 1869, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Charenton-le-Pont, France

EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC  (1814-1879)
Les Grands Mulets (refuge à 3051m)
France (Haute-Savoie)

In " La jonction au-dessus des Grands Mulets " 1869, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Charenton-le-Pont, France
 
Le relief
Les Grands Mulets (3051m) est un refuge situé dans le Massif du Mont-Blanc en France, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé sur une des voies d'accès du Mont Blanc, très prisée par les skieurs, dans un univers glacier de haute montagne, il appartient au Club alpin français. Ce refuge est équipé du gaz, de couvertures et du nécessaire de cuisine. Le refuge actuel a été construit en 1960 et inauguré le 7 août, il remplace le précédent refuge construit en 1896. Le premier refuge des Grands Mulets, l'un des précurseurs de ce type, fut construit en 1853 avec une charpente en bois transportée à dos d'hommes et de mulets. 
 
 L'artiste
Eugène Viollet-le-Duc est un architecte français. Aujourd'hui, il est surtout connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales, édifices religieux et châteaux dont Notre-Dame de Paris, Pierrefonds, Carcassonne, le mont Saint-Michel et le château de Roquetaillade. Mais Viollet-le-Duc est aussi historien, théoricien, pédagogue, dessinateur, professeur, écrivain, décorateur, archéologue, alpiniste...
Il écrit plus de cent ouvrages dont certains auront un succès international et sont toujours publiés aujourd'hui : le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIVe siècle, Entretiens sur l'architecture et son Histoire d'une Maison.
Ses ouvrages sont toujours accompagnés d'une dense iconographie pédagogique permettant ainsi la compréhension de ses livres, ce qui explique, entre autres, son succès à l'étranger.
Son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIVe siècle contient plus de 3 700 dessins et reste aujourd'hui la plus grande base de données iconographiques existante sur le Moyen Âge. Ce livre aura une influence sur l'Arts and Crafts et le style Victorien en Grande-Bretagne, mais aussi sur tous les mouvements du renouveau gothique en Europe. Ses dessins et ses idées seront repris et copiés par de nombreux architectes, tels William Burges, Anton Gaudi, Hector Guimard... On retrouve l’influence des dessins du Dictionnaire directement dans l’esthétisme des œuvres Arts and Crafts de Edward Burne-Jones, Dante Gabriel Rossetti et William Morris à l’Exposition Universelle de Londres en 1862.
Il pose les bases de l'architecture moderne par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme. Son livre Entretiens sur l'architecture est considéré « comme fondateur de l'architecture moderne ». Ce livre préconisera aussi l’utilisation de matériaux modernes en architecture comme le fer, ce qui influencera la construction du premier gratte-ciel à Chicago (1885) par Le Baron Jenney, qui dira de Viollet le Duc « ses recherches et ses trouvailles dépassent tout ce qu’un autre auteur a pu écrire ». De son côté Frank Lloyd Wright affirmera que « les Entretiens était le seul livre sensé sur l'architecture au monde .
Il est aussi considéré aujourd'hui comme le théoricien incontesté de l'Art Nouveau et en sera avec presque trente ans d'avance le premier protagoniste.

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2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau

Thursday, March 28, 2024

LE MONT BLANC  PEINT PAR  CHARLES-HENRI CONTENCIN

CHARLES-HENRI CONTENCIN (1898-1955) Le Mont Blanc (4805,59m) France - Italie  In "Le Mont Blanc vu de La Route de Saint-Gervais à Megève, France" huile sur toile 46 x 55cm ,Courtesy John Mitchell Gallery, London
 
CHARLES-HENRI CONTENCIN (1898-1955)
Le Mont Blanc (4805,59m)
France - Italie

In "Le Mont Blanc vu de La Route de Saint-Gervais à Megève, France" huile sur toile 46 x 55cm ,Courtesy John Mitchell Gallery, London


La montagne
Le mont Blanc  (4805,59m) en italien : Monte Bianco, dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l'Elbrouz (5 643 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d'Aoste (en Italie) ; cette frontière est l'objet d'un litige historique entre les deux pays. Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l'évolution de celle-ci, des géomètres experts font l'ascension périodiquement. La dernière mesure connue, en 2023, est de 4805,59m. Le seuil de surfréquentation du mont Blanc est atteint, avec 300 à 400 départs par jour en été. Lors du sommet du Conseil national de la montagne qui s'est tenu à Sallanches, fin août 2006, il a été estimé que 25 000 à 30 000 personnes se sont lancées en 2005 à la conquête du mont Blanc. Avec l'ouverture des nouveaux marchés (Russie, Chine, Inde), ce sont 50 000 à 100 000 personnes qui pourraient demain tenter l'aventure, le chiffre de 200 000 ayant même été avancé. Ces perspectives sont cauchemardesques pour les défenseurs du site et pour certains responsables politiques de la vallée, comme le maire de Saint-Gervais-les-Bains, commune sur laquelle se situe le mont Blanc. Lors de l'été 2003, avec la sécheresse et une fréquentation accrue du site, plusieurs dizaines de tonnes de détritus et déchets divers ont été laissées par les alpinistes qui campaient dans le secteur du refuge du Goûter. L'association Pro-mont Blanc a édité en 2002 le livre Le versant noir du mont Blanc qui expose les problèmes actuels et futurs qui se posent pour conserver le site en l'état.

 
Le peintre
Charles-Henri Contencin, est un peintre de montagne français. Élevé par sa grand-mère dans l'Oberland bernois jusqu'à l'âge de 10-12 ans, il demeure toute sa vie un passionné de montagne. Il fait la grande guerre dans l'infanterie et il reçoit la Croix de Guerre. Il travaille ensuite dans un cabinet d'architecte puis à la Compagnie des chemins de fer du Nord et enfin à la SNCF où il sera responsable des ouvrages d'art. Doué pour le dessin, industriel et artistique, il a suivi des cours de dessin à l'école ABC de dessin de Paris3. En plus de ses dessins professionnels il est également auteur d'affiches et de prospectus publicitaires pour les chemins de fer sous le pseudonyme de « Charles-Henri ». Il est surtout connu pour sa peinture de montagne et laisse, en la matière, une œuvre importante. Il est entré à la SPM en 1929, en a été secrétaire général de 1950 à 1953, puis président de 1954 à 1955. Il a exposé régulièrement au Salon des artistes français. Il a également exposé au Salon des indépendants, de 1927 à 1938, notamment des tableaux représentant des paysages de Haute-Savoie et du Midi, au Salon de l'école française en 1932 : Neige à Chamonix et Argentière (vallée de Chamonix) et au Salon d'hiver de 1945 à 1950. Sa palette est caractéristique et il apprécie tout particulièrement les effets de lever ou de coucher de soleil sur la neige ou les glaciers.

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2024 - Gravir les montagnes en peinture
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Monday, March 25, 2024

FUJIYAMA / 富士山    PHOTOGRAPHIÉ PAR  KOYO OKADA / 岡田紅陽


KOYO OKADA (1895-1972) // 岡田紅陽 Fujiyama / 富士山 (3, 776 m) Japon   In "Mount Fuji mist and bamboos", 1950, photo
 
KOYO OKADA (1895-1972) // 岡田紅陽
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m)
Japon

 In Mount Fuji mist and bamboos, 1950, photo

 
Le photographe
Kōyō Okada (岡 田紅陽) est un photographe japonais, lauréat de l'édition 1954 du Japan Photography Society Award. Koyo Okada a consacré toute sa vie à photographier le mont Fuji.
Il photographiait le Mont Fuji, vêtu d'un kimono provenant de son hôtel de style japonais préféré, et ses voisins l'appelaient « Koyo-san » . Il est né à Uonuma, dans la préfecture de Nigata, et son arrière-grand-père, son grand-père et son père étaient artistes. Il s'est intéressé à la  photos lorsqu'il était à l'université Waseda et il a siasi le mont Fuji vu du village d'Oshino à l'âge de 21 ans. Depuis lors, une relation de plus de 50 ans avec le Mont Fuji a commencé.

La montagne
Le légendaire mont Fuji ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu et est le plus haut sommet du Japon à 3 776,24 m (12 389 pieds). Plusieurs noms lui sont attribués : « Fuji-san », « Fujiyama » ou, de manière redondante, « Mont Fujiyama ». Habituellement, les japonais appellent la montagne « Fuji-san ». Les autres noms japonais du Mont Fuji, sont devenus obsolètes comme : Fuji-no-Yama (ふじの山 - La Montagne du Fuji), Fuji-no-Takane (ふじの高嶺 - Le Haut Sommet du Fuji), Fuyō-hō ( 芙蓉峰 - Le Pic du Lotus), et Fugaku (富岳/富嶽), créés en combinant le premier caractère de 富士, Fuji, et 岳, montagne.
Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-1708. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et est fréquemment représenté dans les œuvres d'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les grimpeurs.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon (三霊山) avec le mont Tate et le mont Haku. C'est également un lieu spécial d'une beauté pittoresque et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji « a inspiré les artistes et les poètes et fait l'objet de pèlerinage depuis des siècles ». L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le Grotte Hitoana, chutes Shiraito et pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu.

Friday, March 22, 2024

NĀ PALI   PEINTES PAR    DAVID HOWARD HITCHCOCK 




DAVID HOWARD HITCHCOCK (1861-1943) Nā Pali (1219m) Etats-Unis (Hawaï)  In Nā Pali Coast, oil on board, Honolulu Academy of Art
 
 
DAVID HOWARD HITCHCOCK (1861-1943)
Nā Pali (1219m)
Etats-Unis (Hawaï)

In Nā Pali Coast, oil on board, Honolulu Academy of Art


Les collines
Le parc d'État de la côte de Nā Pali est un Parc d'État hawaïen situé au centre nord - ouest de Kauaiʻ, la plus ancienne île hawaïenne habitée. La côte de Nā Pali elle-même s'étend au sud-ouest à partir de la plage de Ke ʻe et s'étend jusqu'au parc d'État de Polihale. Les na pali (hautes falaises) le long du littoral s'élèvent jusqu'à 1219 mètres au-dessus de l'océan Pacifique, comptant parmi les plus hautes de la planète. Le parc d'État a été créé pour protéger la vallée de Kalalau.

L'artiste
David Howard Hitchcock, né à Hilo dans l'archipel d'Hawaï et mort à Honolulu, est un peintre américain. Il étudia à Paris et retourna à Hawaï en 1893, où il continua ses études avec Jules Tavernier. Durant ses voyages dans les années 1900, Hitchcock explora les régions volcaniques des îles Hawaï, et en juillet 1907 il fit sa première visite de l'île de Kaui, où il peint le Canyon de Waima. Il visita et peint l'île de Maui en 1915 et 1916. Il fut le membre précurseur de la Volcano School d'Hawaiï, et ses peintures les plus importantes datent d'une période étalée entre 1905 et 1930. Hitchcock peint plusieurs peintures murales à Honolulu et exécuta des vues spectaculaires de Hawaii pour la vaisselle de l'Inter-Island Steam Navigation Company. Durant la fin des années 1920, après son voyage à New York, il appliqua le style impressionniste. En 1894, Hitchcock devint un des fondateurs de la Kilohana Art League. En 1927, il exposa plusieurs peintures à l'inauguration de la Honolulu Academy of Arts, où il eut une rétrospective en 1936. Ses peintures furent exposées à la Alaska-Yukon-Pacific Exposition à Seattle en 1909 (où il fut primé) et à la Panama-Pacific International Exposition à San Francisco en 1915. En 1939 il exposa à la Exposition internationale du Golden Gate à San Francisco et à l'Exposition Universelle de New York 1939-1940. Hitchcock mourut à Honolulu le 1er janvier 1943.
Plusieurs des peintures d'Hitchcock sont généralement visibles à la Honolulu Academy of Art.

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