google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 GRAVIR LES MONTAGNES... EN PEINTURE: LA POINTE D'UBLE  PEINTE PAR  ALEXANDRE PERRIER

Tuesday, May 28, 2024

LA POINTE D'UBLE  PEINTE PAR  ALEXANDRE PERRIER

ALEXANDRE PERRIER (1862-1936) La Pointe d'Uble (1963m) France (Alpes)  In L'Uble, Praz de Lys, huile et tempera sur toile,1890,60x73cm, MAH (Musée d'Art et d'Histoire de Genève)

ALEXANDRE PERRIER  (1862-1936)
La Pointe d'Uble (1963m)
France (Alpes)

In L'Uble, Praz de Lys, huile et tempera sur toile,1890,60x73cm, MAH (Musée d'Art et d'Histoire de Genève)


Le relief
La Pointe d'Uble (1963m) est un sommet des Alpes française situé dans le massif du Chablais sur les communes de la Côte-d'Arbroz, Taninges et Mieussy. Située dans la vallée du Giffre, il est possible d'apercevoir depuis son sommet le roc d'Enfer, la pointe de Chalune, la Haute-Pointe, la pointe du Haut-Fleury, la pointe de Marcelly, le Môle, la chaîne des Aravis et le massif du Mont-Blanc.
 
Le peintre
Alexandre Perrier, peintre suisse, se consacre à un petit nombre de sujets, essentiellement des paysages, en particulier des vues de montagne, qu'il reprend inlassablement tout au long de sa vie : des images de Praz de Lys, du Salève vu de Collonges-sous-Salève, du mont Blanc, du Léman depuis Cologny, Mies et Clarens sur Montreux. Contrairement aux Impressionnistes, il ne peint pas en extérieur, mais dans son atelier14 d'après ses souvenirs ainsi que les notes et esquisses dont, au cours de ses longues promenades solitaires, il remplit le petit carnet qu'il a toujours sur lui. Perrier est un contemplatif, qui s'imprègne de la beauté et de l'harmonie du paysage, notamment au lever et au coucher du soleil - « heures plus mystérieuses que les autres » -, puis reproduit dans son tableau ses « visions », c'est-à-dire « toute l'émotion qu'il a ressentie dans cette communion avec les paysages qu'il aime » autrement dit la beauté, la poésie et la sérénité qu'il a éprouvées dans la nature. Il est fasciné par la lumière et c'est la présence de celle-ci « qui fait l'essence du tableau ». Il a d'ailleurs écrit dans ses carnets que son souhait le plus cher est que la personne qui regarde l'un de ses tableaux « emporte cette vision de lumière et d'atmosphère qui fait ma joie quand je me trouve en pleine nature ». Comme l'a dit Adrien Bovy, Perrier « modulait […] l'expression du mystère de la nature et de la vie. Ses tableaux étaient pour lui des poèmes. »
Il a également peint des compositions symboliques et quelques portraits.
En ce qui concerne le style de Perrier, dans la première période de son travail il a utilisé la technique de pointillisme, sans pourtant être, « comme Signac, fidèle à la loi des complémentarités et au mélange optique ». Alors que Perrier avait été considéré comme faisant partie de l'avant-garde de la peinture suisse avec Hodler et Amiet lors de l'exposition de 1902 de la Sécession de Vienne, depuis lors ne cessant « d'adapter ses moyens techniques à la nouveauté de ses sensations », n'imitant personne et étant un « artiste solitaire » dont la production diffère beaucoup de celle des autres peintres, et « ne devant rien à Cézanne, il n'était plus compris ». Dès 1910 environ, Perrier a modifié radicalement son style pictural en évoluant vers un art de plus en plus dépouillé : « matière picturale extrêmement fine et […] émancipation de la couleur par rapport au dessin », adoptant un pinceau plus libre.

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2024 - Gravir les montagnes en peinture...

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