
EUGÈNE GIRARDET (1853-1907)
Dunes de Bou Saada (1330 m)
Algérie
In Caravane dans les dunes de Bu S‘ādah, Musée des beaux-arts d'Alger
Les dunes
Bou Saâda, Bou Saada ou Boussada (بوسعادة,) est une commune de la wilaya de M'Sila, située à 241 km au sud-est d'Alger. Bou Saâda est aussi surnommée « cité du bonheur », ou encore « porte du désert » étant l'oasis la plus proche du littoral algérien. Les communes d'El Hamel et de Oultem dépendent de la daïra de Bou Saâda. La ville abrite plusieurs monuments et sites historiques : la vieille médina, le tombeau du peintre Nasreddine Dinet, le vieux Ksar, le fort Cavaignac, le moulin Ferrero, le Souk de l'artisanat et la Zaouia d'El Hamel, des mausolées où reposent Mohammed Ben Belgacem, fondateur de la Zaouia Rahmaniya et sa fille Lalla Zineb qui dirigea la Zaouia au 19e siècle.
Bou-Saâda est située au sud-ouest du Hodna dans les Hauts Plateaux, au pied des monts des Ouled Naïl de l'Atlas saharien. Elle est distante de la capitale Alger de 250 km par les gorges de Lakhdaria et de 237 km par les monts de Tablat.
Le peintre
Eugène Alexis Girardet, est un peintre orientaliste français. Issu d'une famille suisse huguenote, Eugène Girardet est le fils du graveur Paul Girardet (1821-1893), et le frère des peintres Jules Girardet et Léon Girardet. Il étudie à l’École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme(1824-1904). Gérôme l’incite à visiter l’Afrique du Nord dès 1874, notamment le Maroc, mais aussi la Tunisie ou encore l’Espagne. Il effectue huit séjours en Algérie à partir de 1879, essentiellement dans le Sud aux alentours des oasis de Biskra, Bou Saâda et El Kantara où il rencontre Étienne Dinet. En 1898, il se rend en Égypte et en Palestine. Il représente des scènes de la vie nomade ou du désert. Son œuvre est influencée par la lumière et l’atmosphère de l’Orient[4].
Il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts, au Salon de la Société des peintres orientalistes français, au Salon de Paris, à l’Exposition universelle de 1900 et à l’Exposition coloniale de Marseille (1906). Eugène Girardet meurt en 1907 à Paris et est enterré au cimetière du Père-Lachaise (36e division)
Ses œuvres sont conservées à Paris au musée d’Orsay, au musée des beaux-arts de Dijon, au musée des beaux-arts de Nantes, au musée des beaux-arts de Troyes, à Bayonne au musée Bonnat-Helleu, à New York au musée d'art Daheshet au musée des beaux-arts d'Alger.
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2025 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau