google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 GRAVIR LES MONTAGNES... EN PEINTURE: GEORGES BRAQUE (1882-1963)
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Tuesday, May 21, 2024

LA GORGE DES MOUTIERS  PAR  GEORGES BRAQUE


GEORGES BRAQUE (1882-1963) La Gorge des Moutiers (210 m) France (Normandie)  In "Varengeville", huile sur toile

GEORGES BRAQUE (1882-1963)
La Gorge des Moutiers (210 m)
France (Normandie)

In Varengeville, huile sur toile

Le relief
La Gorge des Moutiers ((210 m) offre un paysage où la mer et la roche se conjuguent. Accessible par le tracé du GR 21 à marée basse, cette valleuse vous mène vers une belle plage. Vous pouvez alors profiter d'une vue magnifique sur l'église Saint-Valéry, en haut de la falaise blanche.

Le Peintre
Georges Braque, est un peintre, sculpteur et graveur français. D'abord engagé dans le sillage des Fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1907 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de « cubistes », particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque. C'est en étudiant méthodiquement, dès 1906, les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand Nu, il s'oriente, après 1908, vers une rupture avec la vision classique, l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste, qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur. Il invente aussi les sculptures en papier en 1912, toutes disparues, dont il ne subsiste qu'une photographie d'un contre-relief. Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines et, malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence ». Le Cahier de Georges Braque, 1917-1947, publié en 1948, résume sa position. La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies, tels les Ateliers, qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux, dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri-II du musée du Louvre, depuis 1953. Il a aussi créé des sculptures, des vitraux, des dessins de bijoux, mais à partir de 1959, atteint d'un cancer, il ralentit son rythme de travail. Son dernier grand tableau est La Sarcleuse. Deux ans avant sa mort, en 1961, une rétrospective de ses œuvres intitulée L'Atelier de Braque a lieu au musée du Louvre, Braque devient ainsi le premier peintre à être exposé dans ce lieu de son vivant. Homme discret, peu porté sur les relations publiques, Braque était un intellectuel féru de musique et de poésie, ami notamment d'Erik Satie, de René Char, d'Alberto Giacometti. Il s'est éteint le 31 août 1963 à Paris. Des obsèques nationales ont été organisées en son honneur, au cours desquelles André Malraux a prononcé un discours.
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2024 - Gravir les montagnes en peinture...


Friday, January 26, 2024

LES FALAISES SOUBEYRANES   PEINTES PAR  GEORGES BRAQUE

GEORGES BRAQUE (1882-1963) Falaises Soubeyranes (394m) France  In Montagnes à la Ciotat, 1907, Centre Georges Pompidou

 

GEORGES BRAQUE (1882-1963)
Falaises Soubeyranes (394m)
France

In Montagnes à la Ciotat, 1907, Centre Georges Pompidou

Le relief
Les Falaises Soubeyranes (394m) (du provençal sobeiranas, « souveraines ») se situent sur le littoral méditerranéen des Bouches-du-Rhône, entre Cassis et La Ciotat. Elles sont intégrées dans le parc national des Calanques.
Elles sont formées par le tombant à la mer, sur un peu plus de 4 kilomètres, du plateau de Soubeyran ou massif de la Canaille. Au nord, la façade s'avançant vers l'ouest constitue le Cap Canaille (altitude maximum 363 mètres sur la commune de Cassis), l'extrémité sud étant matérialisée par le sémaphore du Bec de l'Aigle, à 313 mètres d'altitude.
Le point le plus élevé des falaises, à 394 mètres, est situé sur la commune de La Ciotat, au sud-ouest du Bau Rous (328 mètres), sommet isolé en retrait de la ligne de crête. Il constitue ainsi la plus haute falaise maritime de France.
Au nord des Falaises Soubeyranes proprement dites, au-delà du Pas de la Colle (littéralement col de la colline), qui s'abaisse à 214 mètres, d'autres falaises rocheuses prolongent ce relief au-dessus du vallon de Cassis : le Baou de la Saoupe (342 mètres) et la Couronne de Charlemagne (329 mètres). Au sud, la ligne de crête s'abaisse en s'éloignant du bord de mer, mais le relief de la côte reste abrupt, notamment autour de la calanque de Figuerolles, et sur la presqu'île du Bec de l'Aigle. Sculptée par l'érosion éolienne, la falaise est constituée de calcaire, de grès et de poudingue, cette grande variété de couches de roches et la présence de fossiles font de l'endroit un haut-lieu de la minéralogie.

L'artiste
Georges Braque,  est un peintre, sculpteur et graveur français.
D'abord engagé dans le sillage des fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1907 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de « cubistes », particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque. Cette simplification est censée être la marque du cubisme, dont l'origine reste controversée
C'est en étudiant méthodiquement, dès 1906, les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand Nu, il s'oriente, après 1908, vers une rupture avec la vision classique, l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste, qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur. Il invente aussi les sculptures en papier en 1912, toutes disparues, dont il ne subsiste qu'une photographie d'un contre-relief.
Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines et, malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence ». Le Cahier de Georges Braque, 1917-1947, publié en 1948, résume sa position.
La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies, tels les Ateliers, qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux, dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri-II du musée du Louvre, depuis 1953. Il a aussi créé des sculptures, des vitraux, des dessins de bijoux, mais à partir de 1959, atteint d'un cancer, il ralentit son rythme de travail. Son dernier grand tableau est La Sarcleuse.
Deux ans avant sa mort, en 1961, une rétrospective de ses œuvres intitulée L'Atelier de Braque a lieu au musée du Louvre, Braque devient ainsi le premier peintre à être exposé dans ce lieu de son vivant.
Homme discret, peu porté sur les relations publiques, Braque était un intellectuel féru de musique et de poésie, ami notamment d'Erik Satie, de René Char, d'Alberto Giacometti. Il s'est éteint le 31 août 1963 à Paris. Des obsèques nationales ont été organisées en son honneur, au cours desquelles André Malraux a prononcé un discours.

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2024 - Wandering Vertexes ....
Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau 

 

Wednesday, November 11, 2020

THE FALAISES D'ETRETAT PAINTED BY GEORGES BRAQUE

https://wanderingvertexes.blogspot.com/2020/11/the-falaises-detretat-painted-by.html
 

GEORGES BRAQUE (1882-1963)
The Falaises d'Etretat (70 to 90 m - 230 to 300 ft)
France (Normandie)

 In Les Falaises d'Etretat, 1930, oil on canvas

The cliffs 
The Falaise d'Etretat (Etretat Chalk Complex), as it is known, consists of a complex stratigraphy of Turonian and Coniacian chalks. Some of the cliffs are as high as 90 metres (300 ft).  Etretat is best known for its chalk cliffs, including three natural arches and a pointed formation called L'Aiguille (the Needle), which rises 70 m- 230 ft above the sea.  L'arche et L'aiguille  (The Ark and the Needle) above.  An underground river, then marine erosion formed a natural arch and a estimated 55 meter to 70 meters  high needle, relic piece of the cliff. Maurice Leblanc describes it in these terms in his novel The Hollow Needle (1909) "An enormous roach, more than eighty meters high, colossal obelisk, plumb on its granite base"  At his time, the site already attracted many tourists among them "lupinophiles" admirers of Arsene Lupine: American students came for the key to the cave, where the "gentleman burglar" had found the treasure of kings of France. 


The Painter
Georges Braque (1882-1963) was a major 20th-century French painter, collagist, draughtsman, printmaker and sculptor. His most important contributions to the history of art were in his alliance with Fauvism from 1905, and the role he played in the development of Cubism. Braque's work between 1908 and 1912 is closely associated with that of his colleague Pablo Picasso. Their respective Cubist works were indistinguishable for many years, yet the quiet nature of Braque was partially eclipsed by the fame and  notoriety of Picasso. Braque believed that an artist experienced beauty "… in terms of volume, of line, of mass, of weight, and through that beauty [he] interpret[s] [his] subjective impression".   He described "objects shattered into fragments... [as] a way of getting closest to the object...Fragmentation helped me to establish space and movement in space”. He adopted a monochromatic and neutral color palette in the belief that such a palette would emphasize the subject matter.  Although Braque began his career painting landscapes, during 1908 he, alongside Picasso, discovered the advantages of painting still lifes instead. Braque explained that he “... began to concentrate on still lifes, because in the still-life you have a tactile, I might almost say a manual space... This answered to the hankering I have always had to touch things and not merely see them... In tactile space you measure the distance separating you from the object, whereas in visual space you measure the distance separating things from each other. This is what led me, long ago, from landscape to still-life”  A still life was also more accessible, in relation to perspective, than landscape, and permitted the artist to see the multiple perspectives of the object. Braque's early interest in still lifes revived during the 1930s.
During the period between the wars, Braque exhibited a freer, more relaxed style of Cubism, intensifying his color use and a looser rendering of objects. However, he still remained committed to the cubist method of simultaneous perspective and fragmentation. In contrast to Picasso, who continuously reinvented his style of painting, producing both representational and cubist images, and incorporating surrealist ideas into his work, Braque continued in the Cubist style, producing luminous, other-worldly still life and figure compositions. By the time of his death in 1963, he was regarded as one of the elder statesmen of the School of Paris, and of modern art.