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Sunday, March 31, 2024

LES GRANDS MULETS  PEINTS PAR   EUGÊNE VIOLLET-LE-DUC


EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC  (1814-1879) Les Grands Mulets (refuge à3051m) France (Haute-Savoie)  In " La jonction au dessus des Grands Mulets " 1869, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Charenton-le-Pont, France

EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC  (1814-1879)
Les Grands Mulets (refuge à 3051m)
France (Haute-Savoie)

In " La jonction au-dessus des Grands Mulets " 1869, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Charenton-le-Pont, France
 
Le relief
Les Grands Mulets (3051m) est un refuge situé dans le Massif du Mont-Blanc en France, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé sur une des voies d'accès du Mont Blanc, très prisée par les skieurs, dans un univers glacier de haute montagne, il appartient au Club alpin français. Ce refuge est équipé du gaz, de couvertures et du nécessaire de cuisine. Le refuge actuel a été construit en 1960 et inauguré le 7 août, il remplace le précédent refuge construit en 1896. Le premier refuge des Grands Mulets, l'un des précurseurs de ce type, fut construit en 1853 avec une charpente en bois transportée à dos d'hommes et de mulets. 
 
 L'artiste
Eugène Viollet-le-Duc est un architecte français. Aujourd'hui, il est surtout connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales, édifices religieux et châteaux dont Notre-Dame de Paris, Pierrefonds, Carcassonne, le mont Saint-Michel et le château de Roquetaillade. Mais Viollet-le-Duc est aussi historien, théoricien, pédagogue, dessinateur, professeur, écrivain, décorateur, archéologue, alpiniste...
Il écrit plus de cent ouvrages dont certains auront un succès international et sont toujours publiés aujourd'hui : le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIVe siècle, Entretiens sur l'architecture et son Histoire d'une Maison.
Ses ouvrages sont toujours accompagnés d'une dense iconographie pédagogique permettant ainsi la compréhension de ses livres, ce qui explique, entre autres, son succès à l'étranger.
Son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIVe siècle contient plus de 3 700 dessins et reste aujourd'hui la plus grande base de données iconographiques existante sur le Moyen Âge. Ce livre aura une influence sur l'Arts and Crafts et le style Victorien en Grande-Bretagne, mais aussi sur tous les mouvements du renouveau gothique en Europe. Ses dessins et ses idées seront repris et copiés par de nombreux architectes, tels William Burges, Anton Gaudi, Hector Guimard... On retrouve l’influence des dessins du Dictionnaire directement dans l’esthétisme des œuvres Arts and Crafts de Edward Burne-Jones, Dante Gabriel Rossetti et William Morris à l’Exposition Universelle de Londres en 1862.
Il pose les bases de l'architecture moderne par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme. Son livre Entretiens sur l'architecture est considéré « comme fondateur de l'architecture moderne ». Ce livre préconisera aussi l’utilisation de matériaux modernes en architecture comme le fer, ce qui influencera la construction du premier gratte-ciel à Chicago (1885) par Le Baron Jenney, qui dira de Viollet le Duc « ses recherches et ses trouvailles dépassent tout ce qu’un autre auteur a pu écrire ». De son côté Frank Lloyd Wright affirmera que « les Entretiens était le seul livre sensé sur l'architecture au monde .
Il est aussi considéré aujourd'hui comme le théoricien incontesté de l'Art Nouveau et en sera avec presque trente ans d'avance le premier protagoniste.

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Thursday, March 28, 2024

LE MONT BLANC  PEINT PAR  CHARLES-HENRI CONTENCIN

CHARLES-HENRI CONTENCIN (1898-1955) Le Mont Blanc (4805,59m) France - Italie  In "Le Mont Blanc vu de La Route de Saint-Gervais à Megève, France" huile sur toile 46 x 55cm ,Courtesy John Mitchell Gallery, London
 
CHARLES-HENRI CONTENCIN (1898-1955)
Le Mont Blanc (4805,59m)
France - Italie

In "Le Mont Blanc vu de La Route de Saint-Gervais à Megève, France" huile sur toile 46 x 55cm ,Courtesy John Mitchell Gallery, London


La montagne
Le mont Blanc  (4805,59m) en italien : Monte Bianco, dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l'Elbrouz (5 643 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d'Aoste (en Italie) ; cette frontière est l'objet d'un litige historique entre les deux pays. Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l'évolution de celle-ci, des géomètres experts font l'ascension périodiquement. La dernière mesure connue, en 2023, est de 4805,59m. Le seuil de surfréquentation du mont Blanc est atteint, avec 300 à 400 départs par jour en été. Lors du sommet du Conseil national de la montagne qui s'est tenu à Sallanches, fin août 2006, il a été estimé que 25 000 à 30 000 personnes se sont lancées en 2005 à la conquête du mont Blanc. Avec l'ouverture des nouveaux marchés (Russie, Chine, Inde), ce sont 50 000 à 100 000 personnes qui pourraient demain tenter l'aventure, le chiffre de 200 000 ayant même été avancé. Ces perspectives sont cauchemardesques pour les défenseurs du site et pour certains responsables politiques de la vallée, comme le maire de Saint-Gervais-les-Bains, commune sur laquelle se situe le mont Blanc. Lors de l'été 2003, avec la sécheresse et une fréquentation accrue du site, plusieurs dizaines de tonnes de détritus et déchets divers ont été laissées par les alpinistes qui campaient dans le secteur du refuge du Goûter. L'association Pro-mont Blanc a édité en 2002 le livre Le versant noir du mont Blanc qui expose les problèmes actuels et futurs qui se posent pour conserver le site en l'état.

 
Le peintre
Charles-Henri Contencin, est un peintre de montagne français. Élevé par sa grand-mère dans l'Oberland bernois jusqu'à l'âge de 10-12 ans, il demeure toute sa vie un passionné de montagne. Il fait la grande guerre dans l'infanterie et il reçoit la Croix de Guerre. Il travaille ensuite dans un cabinet d'architecte puis à la Compagnie des chemins de fer du Nord et enfin à la SNCF où il sera responsable des ouvrages d'art. Doué pour le dessin, industriel et artistique, il a suivi des cours de dessin à l'école ABC de dessin de Paris3. En plus de ses dessins professionnels il est également auteur d'affiches et de prospectus publicitaires pour les chemins de fer sous le pseudonyme de « Charles-Henri ». Il est surtout connu pour sa peinture de montagne et laisse, en la matière, une œuvre importante. Il est entré à la SPM en 1929, en a été secrétaire général de 1950 à 1953, puis président de 1954 à 1955. Il a exposé régulièrement au Salon des artistes français. Il a également exposé au Salon des indépendants, de 1927 à 1938, notamment des tableaux représentant des paysages de Haute-Savoie et du Midi, au Salon de l'école française en 1932 : Neige à Chamonix et Argentière (vallée de Chamonix) et au Salon d'hiver de 1945 à 1950. Sa palette est caractéristique et il apprécie tout particulièrement les effets de lever ou de coucher de soleil sur la neige ou les glaciers.

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Monday, March 25, 2024

FUJIYAMA / 富士山    PHOTOGRAPHIÉ PAR  KOYO OKADA / 岡田紅陽


KOYO OKADA (1895-1972) // 岡田紅陽 Fujiyama / 富士山 (3, 776 m) Japon   In "Mount Fuji mist and bamboos", 1950, photo
 
KOYO OKADA (1895-1972) // 岡田紅陽
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m)
Japon

 In Mount Fuji mist and bamboos, 1950, photo

 
Le photographe
Kōyō Okada (岡 田紅陽) est un photographe japonais, lauréat de l'édition 1954 du Japan Photography Society Award. Koyo Okada a consacré toute sa vie à photographier le mont Fuji.
Il photographiait le Mont Fuji, vêtu d'un kimono provenant de son hôtel de style japonais préféré, et ses voisins l'appelaient « Koyo-san » . Il est né à Uonuma, dans la préfecture de Nigata, et son arrière-grand-père, son grand-père et son père étaient artistes. Il s'est intéressé à la  photos lorsqu'il était à l'université Waseda et il a siasi le mont Fuji vu du village d'Oshino à l'âge de 21 ans. Depuis lors, une relation de plus de 50 ans avec le Mont Fuji a commencé.

La montagne
Le légendaire mont Fuji ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu et est le plus haut sommet du Japon à 3 776,24 m (12 389 pieds). Plusieurs noms lui sont attribués : « Fuji-san », « Fujiyama » ou, de manière redondante, « Mont Fujiyama ». Habituellement, les japonais appellent la montagne « Fuji-san ». Les autres noms japonais du Mont Fuji, sont devenus obsolètes comme : Fuji-no-Yama (ふじの山 - La Montagne du Fuji), Fuji-no-Takane (ふじの高嶺 - Le Haut Sommet du Fuji), Fuyō-hō ( 芙蓉峰 - Le Pic du Lotus), et Fugaku (富岳/富嶽), créés en combinant le premier caractère de 富士, Fuji, et 岳, montagne.
Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-1708. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et est fréquemment représenté dans les œuvres d'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les grimpeurs.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon (三霊山) avec le mont Tate et le mont Haku. C'est également un lieu spécial d'une beauté pittoresque et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji « a inspiré les artistes et les poètes et fait l'objet de pèlerinage depuis des siècles ». L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le Grotte Hitoana, chutes Shiraito et pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu.

Friday, March 22, 2024

NĀ PALI   PEINTES PAR    DAVID HOWARD HITCHCOCK 




DAVID HOWARD HITCHCOCK (1861-1943) Nā Pali (1219m) Etats-Unis (Hawaï)  In Nā Pali Coast, oil on board, Honolulu Academy of Art
 
 
DAVID HOWARD HITCHCOCK (1861-1943)
Nā Pali (1219m)
Etats-Unis (Hawaï)

In Nā Pali Coast, oil on board, Honolulu Academy of Art


Les collines
Le parc d'État de la côte de Nā Pali est un Parc d'État hawaïen situé au centre nord - ouest de Kauaiʻ, la plus ancienne île hawaïenne habitée. La côte de Nā Pali elle-même s'étend au sud-ouest à partir de la plage de Ke ʻe et s'étend jusqu'au parc d'État de Polihale. Les na pali (hautes falaises) le long du littoral s'élèvent jusqu'à 1219 mètres au-dessus de l'océan Pacifique, comptant parmi les plus hautes de la planète. Le parc d'État a été créé pour protéger la vallée de Kalalau.

L'artiste
David Howard Hitchcock, né à Hilo dans l'archipel d'Hawaï et mort à Honolulu, est un peintre américain. Il étudia à Paris et retourna à Hawaï en 1893, où il continua ses études avec Jules Tavernier. Durant ses voyages dans les années 1900, Hitchcock explora les régions volcaniques des îles Hawaï, et en juillet 1907 il fit sa première visite de l'île de Kaui, où il peint le Canyon de Waima. Il visita et peint l'île de Maui en 1915 et 1916. Il fut le membre précurseur de la Volcano School d'Hawaiï, et ses peintures les plus importantes datent d'une période étalée entre 1905 et 1930. Hitchcock peint plusieurs peintures murales à Honolulu et exécuta des vues spectaculaires de Hawaii pour la vaisselle de l'Inter-Island Steam Navigation Company. Durant la fin des années 1920, après son voyage à New York, il appliqua le style impressionniste. En 1894, Hitchcock devint un des fondateurs de la Kilohana Art League. En 1927, il exposa plusieurs peintures à l'inauguration de la Honolulu Academy of Arts, où il eut une rétrospective en 1936. Ses peintures furent exposées à la Alaska-Yukon-Pacific Exposition à Seattle en 1909 (où il fut primé) et à la Panama-Pacific International Exposition à San Francisco en 1915. En 1939 il exposa à la Exposition internationale du Golden Gate à San Francisco et à l'Exposition Universelle de New York 1939-1940. Hitchcock mourut à Honolulu le 1er janvier 1943.
Plusieurs des peintures d'Hitchcock sont généralement visibles à la Honolulu Academy of Art.

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Tuesday, March 19, 2024

CASTLE HILL PEAK   PEINT PAR   AUSTEN DEANS



AUSTEN DEANS (1915-2011) Castle Hill Peak(1,996m) Nouvelle Zélande  In "Camp in the Kowai", 1952. Oil on canvas. Christchurch Art Gallery/Te Puna o Waiwhetū,

 

AUSTEN DEANS (1915-2011)
Castle Hill Peak (1,996m)
Nouvelle Zélande

In "Camp in the Kowai", 1952. Oil on canvas. Christchurch Art Gallery/Te Puna o Waiwhetū, 

 

Le peintre
Alister Austen Deans était un peintre néo-zélandais, connu pour ses paysages et pour son travail d' artiste de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale. Né à Christchurch dans une famille d'agriculteurs bien connue, Deans s'est intéressé à l'art dès l'adolescence. Il a étudié les beaux-arts à la Canterbury College School of Art avant de retourner travailler dans la ferme familiale. Il s'est porté volontaire pour le 2e corps expéditionnaire néo-zélandais au début de la Seconde Guerre mondiale et a été affecté au 20e bataillon. En 1941, il est nommé assistant artiste de guerre, sous la direction de Peter McIntyre. Cependant, il a été blessé lors de la bataille de Crète et est devenu prisonnier de guerre. Autorisé à peindre pendant sa captivité, son travail était un témoignage utile de la vie d'un prisonnier de guerre. Après la guerre, il étudie la peinture à Sir John Cass Technical Institute en Angleterre avant de s'installer à Canterbury. Il fut un peintre prolifique de la région des collines de Canterbury. Il a été fait Officier de l'Ordre de l'Empire britannique en 1995. Au cours de sa carrière de peintre.

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Saturday, March 16, 2024

MONT KYFFIN  DÉSSINÉ PAR  EDWARD ADRIAN WILSON

EDWARD ADRIAN WILSON (1872-1912) Mont Kyffin (1, 670m -5, 480ft) Antarctique (Nouvelle-Zélande)

EDWARD ADRIAN WILSON (1872-1912)
Mont Kyffin (1, 670m -5, 480ft)
Antarctique (Nouvelle-Zélande)

L'artiste
Edward Adrian Wilson, surnommé « Oncle Bill » était un médecin anglais, explorateur polaire, historien naturel, peintre et ornithologue. Wilson a participé à deux expéditions britanniques en Antarctique, la Discovery Expedition (1901-1904) et la tragique expédition Terra Nova (1907-1912), toutes deux sous la direction de Scott.
Le Dr Edward A. Wilson est - considéré comme l’un des meilleurs artistes ayant jamais travaillé en Antarctique. Naviguant avec le capitaine Scott à bord du « Discovery » (1901-1904), il est devenu le dernier d'une longue tradition d'« artistes d'exploration » d'une époque où le crayon et l'aquarelle étaient les principales méthodes permettant de produire des enregistrements scientifiques précis de nouvelles terres et d'espèces animalières. Il a combiné des techniques scientifiques, topographiques et paysagères pour produire des images précises et magnifiques du dernier continent inconnu. La force de son œuvre fut telle qu’elle contribua également à fonder la tradition de la peinture animalière moderne. Wilson a notamment capturé sur papier l’essence du vol et du mouvement des oiseaux marins de l’océan Austral.
De retour avec le capitaine Scott à bord du « Terra Nova » (1910-1913) en tant que chef du personnel scientifique, il a continué à decrire le continent et sa faune avec une habileté extraordinaire. Choisi pour accompagner le capitaine Scott au pôle Sud, ses derniers dessins sont issus de l'un des voyages épiques les plus célèbres de l'histoire de l'exploration. Parallèlement à son travail scientifique, le crayon de Wilson a capturé la découverte de la tente de Roald Amundsen au pôle Sud par le capitaine Scott. Wilson mourut, avec les autres membres du British Pole Party, pendant le voyage de retour, en mars 1912. Les dessins et les peintures furent créés au prix d'un travail personnel considérable dans les conditions glaciales dans lesquelles Wilson travaillait. Il souffrait souvent gravement du froid lorsqu'il dessinait, ainsi que de la cécité des neiges ou de coups de soleil aux yeux. Ils constituent un remarquable témoignage de l’une des grandes figures de l’époque héroïque de l’exploration de l’Antarctique. Le livre a été produit en complément des « Carnets de la nature d'Edward Wilson » par deux des petits-neveux de Wilson, pour marquer le centenaire de sa mort.

 
La montagne

Le mont Kyffin (1, 670m -5, 480ft) est un relief brun rougeâtre avec un éperon en pente s'étendant sur4 milles marins au nord, à l'extrême nord de la chaîne du Commonwealth, se projetant du côté Est de Beardmore. Un glacier s'éleve précipitamment au-dessus de lui. Découvert par l'expédition antarctique britannique, 1907-1909 et nommé en l'honneur d'Evan Kyffin-Thomas, l'un des propriétaires du Register, compagnon de voyage de Shackleton lors du voyage depuis l'Angleterre. La chaîne du Commonwealth est une chaîne de montagnes escarpées orientées nord-sud, longue de 60 milles marins (110 km; 69 mi), située dans les montagnes Queen Maud sur la côte Dufek du continent Antarctique. 

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Tuesday, March 12, 2024

PICO DE MARIA COMPRIDA PEINT PAR AGOSTINHO JOSE DA MOTA

AGOSTINHO JOSE DA MOTA (1824-1878) Pico de Maria Comprida (1926 me Brésil   In Paisagem do Rio de Janeiro, huile sur toile, 130 x 79cm

AGOSTINHO JOSE DA MOTA (1824-1878)
Pico de Maria Comprida (1,926 m)
Brésil

 In Paisagem do Rio de Janeiro, huile sur toile, 130 x 79cm

 
La montagne

Le Pico da Maria Comprida (1,926m) est connu parmi les grimpeurs brésiliens pour abriter la voie d'escalade Maria Nebulosa , qui fut également la première voie du pays avec plus de 1000 mètres de longueur. Avec la nouvelle zone de protection, les habitants de la région et les alpinistes prévoient d'explorer ces attractions de manière durable et de promouvoir ainsi l'écotourisme et le tourisme rural dans la région.

Le peintre
Agostinho José da Mota était peintre, dessinateur et professeur brésilien. Ainsi, en 1837, il s'inscrit à l'Académie Impériale des Beaux-Arts. Il fut un brillant élève et, pour ses mérites et ses compétences démontrés, il reçut le prix d'un voyage en Europe en 1850. De retour au Brésil, en 1856, il est l'un des fondateurs de la Société de propagation des beaux-arts de Rio de Janeiro. Deux ans plus tard, il peint les portraits du couple impérial - Dom Pedro II (1825 - 1891) et Dona Teresa Cristina (1822 - 1889). La majeure partie de la production artistique d'Agostinho de Motta est constituée de paysages et de natures mortes. Sa représentation du paysage brésilien est parmi les meilleures qui impriment les valeurs et les normes de l'Académie Impériale des Beaux-Arts (AIBA), dans laquelle il a étudié et a ensuite été professeur, tant dans la formation de l'idée d'image nationale que comme dans la formation de l’image de l’empire. Agostinho Mota l'a fait pour ses œuvres artistiques, comme le portrait du couple impérial et les archives de la scène de l'époque.Les paysages d'Agostinho Motta sont les œuvres les plus célèbres de l'artiste. Ils se distinguent par la précision topographique, par le registre exact des dimensions des scénarios et par la compétence avec laquelle ils capturent les transpositions entre les différentes couleurs qui constituent ses extérieurs travaillés. Les scénarios choisis par l'artiste démontrent la dimension marquée de l'identité nationale qu'Agostinho Mota entendait représenter dans ses peintures, comme le Paysage de Rio de Janeiro, ci dessus influencé par les canons de l'AIBA.

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Saturday, March 9, 2024

LA SNIEJKA (LA NEIGEUSE)  PEINTE PAR CASPAR DAVID FRIEDRICH

CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840) La Sniejka.(1603m) Pologne-Tchéquie  In Das Riesengebirge landscape with Rising Fog, 1820


CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840)
La Sniejka (1603m)
Pologne-Tchéquie

In Paysage du Riesengebirge avec brumes, 1820, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
 

La montagne
La Sniejka (1603m), « la neigeuse », en tchèque) est la plus haute montagne des monts des Géants (Riesengebirge).  Elle est traversée en son sommet par la frontière entre la Pologne et la Tchéquie. On peut y accéder par un télésiège depuis la ville tchèque de Pec pod Sněžkou. Son point culminant est aussi celui de la Tchéquie. Le sommet a une superficie plane importante, de plus de 120 000 mètres carrés ce qui a permis d'y construire plusieurs bâtiments. La  Sniejka est le point de départ ou le but de nombreux chemin de randonnée pédestre, dont le chemin de l'Amitié tchéco-polonaise, cyclistes et de ski de fond.Le bâtiment le plus ancien est la chapelle Saint-Laurent, haute de 14 mètres et située du côté polonais. Les travaux de construction ont commencé en 1653 mais durent être interrompus à cause d'un litige territorial entre le comte de Schaffgotsch et le comte Czernin, ce dernier revendiquant la propriété du sommet de la montagne. Finalement, la chapelle fut construite entre 1665 et 1681. Depuis quelques années, une messe rassemblant hommes d'église tchèques et polonais y est célébrée le 10 août à l'intention des victimes d'accidents de montagne ainsi que des secouristes. La Sniejka se situe au niveau du jet stream ce qui lui donne son climat perturbé avec des rafales de vent pouvant être très violentes (345,6 km/h le 9 mars 1990). Le climat est polaire alpin proche d'un climat subpolaire (les moyennes de juillet et d'août sont proches des 10 °C).

Le peintre
Caspar David Friedrich, est un  peintre et dessinateur allemand, considéré comme l'artiste le plus important et influent de la peinture romantique allemande du 19e siècle, est particulièrement connu pour deux de ses tableaux: Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818) et La Mer de glace (1823-1824). En 1834, lors de la visite de l'atelier de Friedrich, le sculpteur David d'Angers a un mot célèbre pour définir l'art de Friedrich : « Cet homme a découvert la tragédie du paysage. »
D'après les propres écrits de Friedrich, tous les éléments de la composition ont une signification symbolique. Les montagnes sont des allégories de la foi ; les rayons du soleil couchant symbolisent la fin du monde préchrétien et les sapins représentent l'espoir. Les tonalités souvent froides, l'exposition claire et les contours contrastés des tableaux de Friedrich mettent en relief l'aspect mélancolique, les sentiments de solitude et d'impuissance de l'homme face aux forces de la nature, que le peintre a voulu exprimer tout au long de son œuvre. En 1820, Friedrich reçoit le grand-duc Nicolas (1779-1845), futur empereur de Russie, dans son atelier à Dresde. Celui-ci lui achète quelques tableaux mélancoliques pour sa résidence d'été à Peterhof, et lui commande un tableau devant représenter un paysage nordique dans son « effroyable beauté ». Ce tableau, Le Naufrage de l'Espoir (1820), aujourd'hui disparu, a longtemps été confondu avec un tableau de 1823/24, La Mer de glace. Ce tableau qui dépeint le naufrage d'un bateau écrasé par des blocs de glace renoue avec le thème de la mort et de la Nature toute-puissante.

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Wednesday, March 6, 2024

FJORD D'OSLO / ÎLE DE JELØYA  PEINTE PAR  EDVARD MUNCH


EDVARD MUNCH (1863-1944) Fjord D'oslo / Ile de Jeløya (140m) Norvège  In " The Island ", huile sur toile, 1900, Collection privée

EDVARD MUNCH (1863-1944)
Fjord D'oslo / Ile de Jeløya (140m)
Norvège

In " The Island ", huile sur toile, 1900, Collection privée


A propos de ce tableau

L'ile de Jeløya a l'extrémité du Fjord d'Oslo est connue pour avoir été une des sources d'inspiration principales des paysages peints par Edvard Munch.

Le relief
Le fjord d'Oslo est un fjord du Sud de la Norvège, débouchant au large sur le détroit de Skagerrak, et au fond duquel se trouve la capitale du pays : Oslo. Il mesure 17 kilomètres de long pour un kilomètre de large au passage le plus étroit au niveau de la ville de Drøbak. Géologiquement, il correspond au rift d'Oslo. L'ile de Jeløya était en fait une péninsule du fjord d'Oslo, mais elle a été séparée du continent en 1855 par le canal de Moss-, un canal de 20 mètres de large construit à travers l' isthme bas. Le pont-canal -constitue le lien entre Jeløya et le continent à Moss. Avec 19 km2 , Jeløya (140m) est la plus grande île du fjord d'Oslo. Géologiquement, Jeløya est en grande partie constituée d'un jeune type de roche de lave de la période Permienne  D'autres îles du fjord d'Oslo formées au cours de la même période comprennent Revlingen, Eldøya  Missingene et Søsterøyene. Du grès Ringerike se trouve dans certaines parties de Jeløya et des céphalaspides fossiles ont été trouvés. La plus grande moraine norvégienne de la période glaciaire traverse Jeløya, va à l'est de Moss et Rygge et continue à travers la Suède jusqu'en Finlande. Jeløya est un site sur lequel beaucoup de manisons de campagne et de fermes sont intallées, notamment Grønli gård et Kubberød gård. Grimsrød gård a hébergé Edvard Munch pendant plusieurs années. Roed gård a été créé en tant que centre artistique et culturel combiné. Alby gård abrite l'une des galeries d'art les plus connues de Norvège, la Galleri F 15.

Le peintre
Edvard Munch, prononcé est un peintre et graveur expressionniste norvégien. Edvard Munch peut, a posteriori, être considéré après l'exposition berlinoise de 1892, comme le pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne. Il est très tôt réputé pour son appartenance à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en Europe centrale. L'importance de son œuvre est aujourd'hui reconnue en Europe et dans le monde. Les œuvres de Munch les plus connues sont celles conçues au début des années 1890, notamment Le Cri. Son œuvre ne connaît véritablement le succès dans les pays nordiques qu'à partir de 1909, grâce à la grande exposition rétrospective organisée par son ami Jappe Nilssen et par Jens Thiis, directeur de la galerie nationale d'Oslo. Le peintre absent est momentanément convalescent dans une clinique privée de Copenhague, après y être entré en état de dépression nerveuse, victime de troubles graves du comportement, physiques et nerveux, en 1908.  Ses techniques de prédilection sont essentiellement la peinture et la tempera sur carton. Il est aussi un pionnier de l'art accessible à tous, un art dévoilé, montré et non caché, dans les rues et les espaces publics, dans les divers lieux de nature.Edvard Munch a toujours été captivé par les paysages de rivage du fjord d'Oslo (ci-dessus), qu'il a découverts dans sa jeunesse par des chemins de terre, puis jeune artiste depuis la mer grâce à Hans Jaeger, capitaine affréteur de petits navires d'excursion et de cabotage de loisir. Quelques-unes de ses contrées sont devenues des lieux emblématiques de sa vie.

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Sunday, March 3, 2024

MONT KATAHDIN  PEINT PAR   MARSDEN HARTLEY

 
 
 
 
 
MARSDEN HARTLEY (1877-1943) Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft) United States of America (Maine)  In Mt. Katahdin Oil on fiberboard, 55.9 x 71.1 cm. (1941) Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC

MARSDEN HARTLEY (1877-1943)
Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft)
United States of America (Maine)

In Mt. Katahdin Oil on fiberboard, 55.9 x 71.1 cm. (1941) Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC


La montagne
Le Mont Katahdin (1,605 m) est la plus haute montagne de l'État du Maine et le terminus nord du sentier des Appalaches. La montagne, située à un mile au-dessus du niveau de la mer, domine les lacs et les forêts du Maine. Nommé Katahdin par les Indiens Penobscot, ce qui signifie « la plus grande montagne », Katahdin est la pièce maîtresse du parc d'État de Baxter. Le nom officiel est "Mont Katahdin", comme l'a décidé le Conseil américain des noms géographiques en 1893. Parmi certains Amérindiens, Katahdin était considéré comme la demeure du dieu de la tempête Pamola, et donc une zone à éviter.
Il était connu des Amérindiens de la région et des Européens au moins depuis 1689. Il a inspiré des randonnées, des escalades, des récits, des peintures et même une sonate pour piano. La zone autour du sommet fut protégée par le gouverneur Percival Baxter à partir des années 1930. Katahdin est situé à proximité de la Hundred-Mile Wilderness.
La première ascension enregistrée du « Catahdin » a été réalisée par les géomètres du Massachusetts Zackery Adley et Charles Turner, Jr. en août 1804. Dans les années 1840, Henry David Thoreau gravit Katahdin, qu'il écrivait « Ktaadn » ; son ascension est enregistrée dans un chapitre bien connu de The Maine Woods. Quelques années plus tard, Theodore Winthrop a écrit sur l'ascension qu'il fit dans Life in the Open Air. Les peintres Frederic Edwin Church et Marsden Hartley ont souvent peint des paysages de Katahdin.

Le peintre
Marsden Hartley était un peintre, poète et essayiste moderniste américain.
Hartley a commencé sa formation artistique au Cleveland Institute of Art après que sa famille ait déménagé à Cleveland, Ohio, en 1892. En 1898, à 22 ans, il s'installe à New York pour étudier la peinture à la New York School of Art sous la direction de William Merritt Chase, puis fréquente la National Academy of Design. Hartley était un grand admirateur d'Albert Pinkham Ryder et visitait son studio de Greenwich Village aussi souvent que possible. Son amitié avec Ryder, ainsi que les écrits de Walt Whitman et des transcendantalistes américains Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson, ont largement inscliné Hartley à considérer l'art comme une quête spirituelle. Hartley voyage pour la première fois en Europe en avril 1912 et fait la connaissance du cercle d'écrivains et d'artistes d'avant-garde de Gertrude Stein à Paris. Stein, avec Hart Crane et Sherwood Anderson, encouragéèrent Hartley à écrire ainsi qu'à peindre. En 1913, Hartley s'installe à Berlin, où il continue à peindre et se lie d'amitié avec les peintres Vassily Kandinsky et Franz Marc. Il collectionnait également l'art populaire bavarois. Son travail durant cette période était une combinaison d’abstraction et d’expressionnisme allemand, alimenté par sa marque personnelle de mysticisme. À Berlin, Hartley développa une relation étroite avec un lieutenant prussien, Karl von Freyburg. Les références à Freyburg sont un motif récurrent dans l'œuvre de Hartley, notamment dans Portrait d'un officier allemand (1914). La mort de Freyburg pendant la guerre a durement frappé Hartley. Hartley retourna aux États-Unis au début de 1916 mais Il vécut de nouveau en Europe entre 1921 et 1930, avant de retourner définitivement aux États-Unis. Il peignit alors dans tout le pays, au Massachusetts, au Nouveau-Mexique, en Californie et à New York. Il retourna dans le Maine en 1937, après avoir déclaré vouloir devenir « le peintre du Maine » et dépeindre la vie américaine locale. Il s'alignait ainsi sur le mouvement régionaliste, un groupe d'artistes actifs du début au milieu du 20e siècle qui tentaient de représenter un « art américain » distinct. Il continua à peindre dans le Maine, principalement des scènes autour de Lovell, jusqu'à sa mort à Ellsworth en 1943. La plupart de ses peintures de montagnes du Maine font aujourd'hui partie des collections du MET. 

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Thursday, February 29, 2024

CAPE NORTH  PEINT PAR JOSEPH SYDNEY HALLAM


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953) Cape North (532m) Canada (Nouvelle-Ecosse)  In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953)
Cape North (532m)
Canada (Nouvelle-Ecosse)

In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

Le relief
Cape North (532m) est un promontoire situé à l'extrémité nord-est de l'île du Cap-Breton situé dans le comté de Victoria, Nouvelle-Écosse, Canada. Cape North contient les reliefs de Pollett's Cove Wilkie Sugar Loaf et Aspy Fault ainsi que les zones non constituées en société de South Harbor et Dingwall. Les Miꞌkmaq l'appelaient Uktutuncok, ce qui signifie « la plus haute montagne ». On prétend que le Cap Nord a été la « prema tiersa vista » (première terre vue) par l'explorateur John Cabot. Malgré la polémique toujours en cours, l'événement est commémoré par le parc provincial Cabots Landing . Le phare de Cape North a été construit en 1874 avec une balis anti brouillard ajoutée en 1906. Il a été supprimé en 1989 et remplacé par une balise électronique en 2010.

Le peintre
Joseph Sydney Hallam est né à Manchester, en Angleterre, et a déménagé au Canada avec sa famille à l'âge de 12 ans. J.S. Hallam a étudié l'art à la Hamilton Technical School, à la Toronto Central Technical School et à l'Ontario College of Art, sous l'enseignement de J.W. Beatty.
En 1921, il travaille pour l'imprimerie torontoise Sampson-Matthews Ltd. Cette collaboration perdura pendant des années et plusieurs J.S. Les peintures Hallam ont été reproduites sous forme de sérigraphies par Sampson-Matthews entre 1942 et 1953.
Les peintures qu'il a réalisées représentant des sites et des villages historiques canadiens ont été exposées à l'Exposition nationale canadienne et reproduites dans le magazine Canadian Homes and Gardens.
Dans les années 1930, l’artiste travaille l’aquarelle et est membre de la Société canadienne des aquarellistes. Il était également membre de la Société des artistes de l'Ontario (en tant que président en 1948) et du prestigieux Arts and Letters Club de Toronto.
J.S. Hallam fut également un collègue de Franklin Carmichael, membre du Groupe des Sept, chez Sampson-Matthews.
J.S. Hallam se considérait avant tout comme un illustrateur publicitaire et a laissé sa marque dans ce domaine. Au cours des années 1940, en plus de travailler à Sampson-Matthews, il enseigne le soir à l'Ontario College of Art. Il devient membre associé de l'Académie royale canadienne en 1943 et membre à part entière en 1950.
J.S. Les peintures de Hallam représentent souvent des scènes simples, montrant des ports en Nouvelle-Écosse, des fermes au Québec, des routes secondaires en Ontario, des gens nageant sous de petites chutes, des églises, des lacs et des bois d’automne.
J.S. Hallam est décédé en 1953 à l'âge de 55 ans.
Œuvres de J.S. Hallam sont détenus par le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de l'Ontario, l'Art Museum of London, en Ontario, la reine Elizabeth II et d'autres prestigieuses collections privées.
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Monday, February 26, 2024

DJEBEL SAGHRO   PEINT PAR  HENRY OSSAWA TANNER



HENRY OSSAWA TANNER (1859-1937) Djebel Saghro (2,712m) Maroc  In The Good Shepherd (Atlas Mountains, Morocco) (c. 1930) Oil on fiberboard, 75.8 x 91.3 cm. Smithsonian American Art Museum, Washington DC (Gift of Mr. & Mrs. Norman Robbins)

HENRY OSSAWA TANNER (1859-1937)
Djebel Saghro (2,712m)
Maroc

In The Good Shepherd (Atlas Mountains, Morocco) (c. 1930) Oil on fiberboard, 75.8 x 91.3 cm. Smithsonian American Art Museum, Washington DC (Gift of Mr. & Mrs. Norman Robbins)

 

La montagne
Le djebel Saghro (2,712m) appelée en berbère : Adrar Saghru est une montagne du Sud marocain qui  se situe à l'est de Ouarzazate, à 70 km au sud du Haut Atlas central, dominant les vallées du Drâa à l'ouest et au sud, et celle du Dadès au nord. Il constitue la partie orientale de l'Anti-Atlas. Son histoire géologique est très ancienne avec une alternance de phases volcaniques, de sédimentation puis d'érosion. Les premiers reliefs volcaniques sont constitués de trachytes et de rhyolites. Leur érosion a formé des conglomérats et des grès. Il y a eu ensuite des périodes de sédimentation continentale, puis marine (gisements de trilobites). Le soulèvement de la période hercynienne donne la forme générale du massif. Plusieurs épisodes tectoniques avec issue de roches magmatiques (dolérites), puis volcaniques au Tertiaire  avec libération de phonolithes se prolongent jusqu'à l'orée du Quaternaire. L'érosion complète la morphologie actuelle du massif. Des mines sont exploitées sur le versant nord à Tiouit (or, argent). Les villages, peu nombreux, se réduisent à quelques petites maisons entourées d’un bouquet de palmiers ou d’amandiers. Les nomades de la tribu des Ait Atta y font paître leurs troupeaux de chèvres et de moutons en attendant la transhumance vers le Haut Atlas comme dépeint dans cettet oile d'Henry Taner, Le Berger de Dieu.  


Le peintre
Henry Ossawa Tanner est un peintre afro-américain qui atteignit la renommée internationale pour ses peintures de paysages et d'inspiration religieuse. Henry Ossawa Tanner1 est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie.  En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. Dès 1876, il se met à dessiner des paysages et des animaux vus au zoo de Philadelphie. De 1879 à 1885, il suit des études à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et a pour professeur Thomas Eakins6 Thomas Hovenden et William Merritt Chase. Henry Ossawa Tanner ouvre son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie. En 1888, il s'installe à Atlanta où il ouvre un studio de photographie et parallèlement, enseigne le dessin à l'Université Clark. Une exposition de ses œuvres organisée par l'évêque méthodiste Joseph Crane Hartzell et son épouse lui permet de recueillir suffisamment d'argent pour fuir les États-Unis dont le racisme ambiant le décourage. En 1891, Henry Ossawa Tanner voyage en France, où il s'installera, il s'inscrit à l'Académie Julian où il étudie la peinture avec Jean-Joseph Benjamin Constant et Jean-Paul Laurens puis rejoint l’American Art Students Club de Paris. Il arrive à Étaples en 1900, là où se trouve la colonie artistique d'Étaples, sur les conseils de son ami Paul Dessart. Tout en vivant en Normandie, il garde un studio rue de Fleurus à Paris. En 1912, il voyage au Maroc en compagnie d'Hilda Rix Nicholas et d'Annie L. Simpson. En 1897, Henry Ossawa Tanner sort de l'ombre lorsque le gouvernement français achète sa peinture "The Raising of Lazarus" exposée au Salon de Paris. Grâce à ses peintures d'inspiration religieuse, il atteint une réputation internationale. En 1927, il sera le premier afro-américain à être élu membre de l'Académie américaine des beaux-arts.

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Friday, February 23, 2024

LES CATSKILLS  PEINTES PAR  HERMANN HERZOG

HERMANN HERZOG (1832-1932) Catskill mountains (1,274m) United States of America (New York State)  In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

HERMANN HERZOG (1832-1932)
Catskill mountains (1,274m)
United States of America (New York State)

In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

 La montagne
Les Catskill Mountains ou simplement les Catskills, sont une région de reliefs de l'État de New York, située au nord de la ville de New York et au sud d'Albany. En dépit de leur nom, les Catskills ne sont pas des montagnes au sens géologique du terme, mais plutôt un plateau érodé, constitué de plateaux et de collines ayant subi une érosion intense.
Elles constituent le prolongement vers l'est, ainsi que les plus hauts sommets, du plateau des Allegheny. Elles sont parfois considérées comme une partie de la chaîne des Appalaches, même si les deux chaînes ne sont pas géologiquement liées. Les Catskills sont situées à l'ouest du fleuve Hudson (Hudson River) et traversent cinq comtés : l'Ulster, le Greene, le Sullivan, le Delaware et le Schoharie.

Le peintre
Hermann Ottomar Herzog est un peintre paysagiste allemand qui a vecu aux EtatsUnis. Il s'inscrit à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1849, où il se forme auprès de Johann Wilhelm Schirmer. Plus tard, il fait plusieurs voyages d'études en Norvège, en Suisse, en Italie et dans les Pyrénées et peint de nombreux paysages de montagne, en particulier de la Norvège, avec une maîtrise du dessin et une couleur attrayante, sans être si poétique. En 1869, il voyage en Amérique du Nord et s'arrête particulièrement dans le Yosemite. Il vit jusqu'à sa mort à Philadelphie.On rattache son œuvre à l'école américaine de peinture dite " Hudson River School". Peintre très prolifique, Herzog a peint presque un millier de tableaux.

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Tuesday, February 20, 2024

MONT ZEIL / URLATHERRKE  PEINT PAR  ALBERT NAMATJIRA

ALBERT NAMATJIRA (1902-1959) Mount Zeil / Urlatherrke  (1,531 m - 5,023 ft) Australie  In Mount Zeil, watercolor on paper, 1945, Menzies International Fine Art & Sculpture

ALBERT NAMATJIRA (1902-1959)
Mount Zeil / Urlatherrke  (1,531 m - 5,023 ft)
Australie

In Mount Zeil, watercolor on paper, 1945, Menzies International Fine Art & Sculpture

La montagne
Le mont Zeil/ Urlatherrke (1 531 m) est une montagne du Territoire du Nord de l'Australie située dans la localité du mont Zeil , dans l'ouest des MacDonnell Ranges. C'est le plus haut sommet du Territoire du Nord et le plus haut sommet du continent australien à l'ouest de la Great Dividing Range. Le nom du mont Zeil dans la langue occidentale d'Arrernte est Urlatherrke, en référence aux chenilles Yeperenye. On pense que le mont Zeil a été nommé pendant ou après l'expédition d'Ernest Giles en 1872, probablement en l'honneur du comte Zeil, qui s'était distingué par des explorations géographiques au Spitzberg ; une note de bas de page dans le journal publié de Giles implique que la nomination a été initiée par son bienfaiteur, le baron Ferdinand von Mueller.
Les MacDonnell Ranges, une chaîne de montagnes sont situées dans le Territoire du Nord et couvrent 3 929 444 hectares . La chaîne est une série de montagnes longues de 644 km (400 mi) situées au centre de l'Australie et constituées de crêtes parallèles s'étendant à l'est et à l'ouest d'Alice Springs. La chaîne de montagnes contient de nombreuses brèches et gorges spectaculaires ainsi que des zones d'importance autochtone. Les chaînes ont été nommées en l'honneur de Sir Richard MacDonnell (le gouverneur de l'Australie du Sud à l'époque) par John McDouall Stuart, dont l'expédition de 1860 les a atteint en avril de la même année. L'expédition Horn a étudié les chaînes dans le cadre de l'expédition scientifique en Australie centrale. Parmi les autres explorateurs de la chaîne figuraient David Lindsay et John Ross. Les sources des rivières Todd, Finke et Sandover se forment dans les chaînes MacDonnell. La chaîne est traversée par l'Australian Overland Telegraph Line et la Stuart Highway. Faisant partie de l'écorégion de broussailles xériques des Central Ranges, composée de prairies sèches et broussailleuses, les chaînes abritent un grand nombre d'espèces endémiques, dont la rainette centrale. Cela est principalement dû aux microclimats que l’on trouve autour des piscines rocheuses froides.
Les chaînes MacDonnell étaient souvent représentées dans les peintures d'Albert Namatjira.

Le peintre
Albert Namatjira, né Elea Namatjira, était un artiste aborigène de langue occidentale originaire des MacDonnell Ranges en Australie centrale. Pionnier de l'art australien aborigène contemporain, il fu tl'Australien indigène le plus célèbre de sa génération.
Né et élevé à la mission luthérienne d'Hermannsburg près d'Alice Springs, Namatjira s'est intéressé à l'art dès son plus jeune âge, mais ce n'est qu'en 1934 (32 ans), sous la tutelle de Rex Battarbee, qu'il a commencé à peindre sérieusement. Les aquarelles de l'arrière-pays richement détaillées et influencées par l'art occidental de Namatjira s'écartent considérablement des dessins abstraits et des symboles de l'art aborigène traditionnel et inspirent l'Ecole de peinture d'Hermannsburg. Son nom est très célèbre en Australie et des reproductions de ses œuvres sont accrochées dans de nombreuses maisons à travers le pays. Il est  considéré comme le modèle aborigène de celui qui a réussi dans la société dominante.
Bien qu'il ne soit pas le premier artiste aborigène à travailler dans un style européen, Albert Namatjira est certainement le plus célèbre. Ses arbres troncs blancs lumineux, ses gorges remplies de palmiers et ses chaînes de montagnes rouges virant au violet sous la lumière  crépusculaire sont devenues caractéristiques de l'école d'Hermannsburg. La mission Hermannsburg avait été établie par des missionnaires luthériens en 1877 sur les rives de la rivière Finke, à l'ouest de Mparntwe (Alice Springs).  

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Friday, February 16, 2024

VOLCÀN SAN JOSÉ   PHOTOGRAPHIÉ PAR   ROBERT GERSTMANN


ROBERT GERSTMANN (1896-1960) Volcán San José (5,856m) Chili - Argentine  Photographié en 1932 à bord d'un aéroplane


ROBERT GERSTMANN (1896-1960)
Volcán San José (5,856m)
Chili - Argentine

Photographié en 1932 à bord d'un aéroplane

 Le volcan
Le San José (5 856 mètres) est un volcan des Andes centrales d'Argentine (province de Mendoza, Tunuyán) et du Chili (Région métropolitaine de Santiago).
Il est situé à 40 kilomètres au sud du volcan Tupungato, à quelque 80 kilomètres à l'est-sud-est de Santiago du Chili, et à 80 kilomètres à l'ouest de la ville argentine de San Carlos.
Son altitude est de (sommet sud-oriental) et 5 820 mètres (sommet sud-occidental).
Le volcan comporte plusieurs sommets secondaires. La première ascension du sommet nord du San José date de l'année 1920 (5 740 mètres). C'est en 1931, qu'Otto Pfnninger et Sebastián Krückel surmontèrent le sommet principal (sommet sud-est). Ils furent surpris de découvrir l'importance du cratère et des glaciers qui occupaient l'intérieur de ce dernier.
À 3 130 mètres d'altitude se trouve le refuge refugio Plantat, qui fut édifié en par Enrique Plantat en 1937, utilisant les plans d'un refuge déjà existant dans les Alpes. Au début, il était pourvu d'eau potable et de chauffage ainsi que d'autres commodités, mais il s'est dégradé faute d'entretien.
Lorsqu'on aborde le volcan du côté chilien, près de la localité de San Gabriel, il surprend par son énorme taille et contribue à impressionner les touristes.

Le photographe
Robert Gerstmann fut un photographe très connu en Amérique du Sud. Gerstmann était un ingénieur électricien né à Vienne qui, dans sa jeunesse, développa un intérêt pour la photographie. En 1924, il immigre au Chili et de là se rend en Bolivie, où il réalise quelque 5 000 photographies, dont une sélection apparaît sous forme de photogravures dans son Bolivie, 150 Grabados en Cobre (1928), réédité en 1996 par la Fundación Quipus en La Paz. Gerstmann a parcouru de longues distances, photographiant l'altiplano de La Paz au sud jusqu'à la frontière argentine, à l'ouest jusqu'à la frontière chilienne et à l'est jusqu'aux Yungas, Cochabamba, Santa Cruz et les basses terres le long des Ríos Beni et Mamoré. Seuls Tarija et le Chaco ont échappé à son objectif. Cinq de ses photographies illustrent le magazine National Geographic "The Heart of Aymara Land" de Stewart E. McMillan (février 1927), et plusieurs apparaissent dans Bolivia (Guía Sinóptica) 1929 de Gustavo-Adolfo Otero. Gerstmann s'installe à Santiago en 1929. Il publie d'autres photos. albums, dont Chili : 280 grabados en cobre (1932), Colombie : 200 grabados en cobre (1951) et Chili en 110 cuadros (1960 ?), et s'est essayé au cinéma en Bolivie. On pense qu'il est mort à Santiago ca. 1960. Plusieurs milliers de ses plaques de verre se trouveraient dans une université d'Antofagasta.

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Tuesday, February 13, 2024

L'ÉRUPTION DE L'ASAMA  GRAVÉE PAR  J.C. STAD


 

JOSEPH CONSTANTINE STADLER (1755-1928) Le mont Asama / 浅間山 (2,508m) Japon (Honshu)   In Asama yama, Le tremblement de terre et l'éruption d'Août1783 gravée par Joseph Constantine Stadler pour le livre Illustrations of Japan (1822) d'Isaac Titsingh,  Oxford, Bodleian Library.

JOSEPH CONSTANTINE STADLER (1755-1928)
Le mont Asama / 浅間山 (2,508m)
Japon (Honshu)

In Asama yama, Le tremblement de terre et l'éruption d'Août1783 gravée par Joseph Constantine Stadler pour le livre Illustrations of Japan (1822) d'Isaac Titsingh,  Oxford, Bodleian Library.

 

Le volcan
Le mont Asama / 浅間山 (2,508m),  est un stratovolcan japonais se trouvant au centre de l’île de Honshū, à environ 140 km de Tokyo. C’est l’un des volcans les plus actifs du Japon. Ses plus violentes éruptions, aux temps historiques, datent de 1108 et 1783 (illustration ci dessus). Sa dernière éruption remonte à août 2019.
En 1108 , une puissante éruption plinienne souffle une partie de l'édifice volcanique. Les rougeoiements émis lors de cette éruption ont été visibles jusqu'à Kyoto, ville située à près de 300 km de distance. À partir du 9 mai 1783 commence une série d'éruptions dont la plus puissante a lieu du 3 au 5 août. Survenant après une année de mauvaise récolte, elle aggrave la famine de l'ère Tenmei. Les éruptions durent 4 mois et engendrent un lahar, une coulée boueuse de débris de roches volcaniques, qui dévaste les villages alentour.
Une série d'éruptions se produit en 2004, avec une activité maximale au mois de septembre ayant produit de nombreuses projections, bombes, scories et cendres (ces dernières retomberont jusqu'à une distance de 250 km).
L'écrivaine franco-belge Amélie Nothomb raconte une singulière marche sur le mont Asama dans sa nouvelle Les Myrtilles.
Le roman de l'écrivain japonais Natsuki Ikezawa intitulé Les Singes bleus met en scène une volcanologue attachée à la station de recherche du mont Asama.

L'artiste
Joseph Constantine Stadler  est un peintre et graveur allemand.sepcialisé dans les eaux fortes et les aquatinte. Il travailla en Angleterre de 1780 à 1812 et fut édité par John Boydell. À sa mort, il vivait à Londres dans le quartier de Knightsbridge.

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Saturday, February 10, 2024

LE PIC DU MIDI D'OSSAU  PAR   R.A. DROUOT

 
R.A. DROUOT (1922?-2005?) Le Pic du Midi d'Ossau (2,884m) France (Pyrénées)
 
R.A. DROUOT (1922?-2005?)
Le Pic du Midi d'Ossau (2,884m)
France (Basse-Pyrénées)

La montagne
Le pic du Midi d'Ossau (2 884 m) est une montagne située dans l'ouest des Pyrénées françaises, dans la partie béarnaise du département des Pyrénées-Atlantiques. Il est le sommet emblématique de la vallée d'Ossau — qui lui donne son nom — et dont la racine pré-indo-européenne* oss/*ors ferait référence aux cours d'eau. Le pic du Midi d'Ossau est l'un des vestiges d'un ancien volcan, le volcan d'Ossau, formé il y a 278 millions d'années, à la fin de l'orogenèse varisque. L'effondrement du toit du volcan entraîne la création d'une caldeira qui, avec la formation de la chaîne des Pyrénées il y a 40 millions d'années, se soulève et permet la constitution du sommet actuel. La première ascension de l'Ossau se déroule à la fin du xviiie siècle, probablement par plusieurs bergers béarnais le 19 août 1790 sur instruction du géodésien Louis-Philippe-Reinhard Junker. Cette ascension est évoquée par Guillaume Delfau dans son récit Voyage au pic du Midi de Pau, un sommet qu'il gravit le 3 octobre 1796 avec son guide aspois Mathieu. Des pyrénéistes comme Henri Brulle, Robert Ollivier, Henry Russell, Roger de Monts ou les frères Jean et Pierre Ravier explorent progressivement le pic entre la fin du xixe siècle et la première moitié du xxe siècle. Situé dans la zone cœur du parc national des Pyrénées, l'Ossau est aujourd'hui un terrain de jeu pour les adeptes de la randonnée et de l'escalade. Sa forme caractéristique et son isolement — il est parfaitement aligné dans l'axe de la vallée d'Ossau et entouré de sommets nettement plus bas — rendent le pic particulièrement visible et reconnaissable depuis les plaines d'Aquitaine. Les Béarnais vouent un attachement particulier au pic, qu'ils surnomment familièrement Jean-Pierre. L'Ossau est également la source de diverses légendes, dont l'une en lien avec la figure mythique de Jean de l'Ours. La notoriété du pic fait de ce sommet un emblème géographique utilisé dans les arts graphiques et la communication territoriale.

L'artiste
R.A. Drouot (1922-2005? ) dates données sous réserve de vérification. Il existe peu ou pas de renseignements biographiques sur cet artiste dont on sait qu'il fut affichiste régionaliste avec pour sujet principal les montagnes des Pyrénées et les moyens de transports qui y mènent. Il fut actif principalement dans les années 1950-1960, signait " r.a.drouot "en lettres minuscules et travaillait beaucoup pour l'imprimeur Publi-Pyrenées, disparu aujourd'hui. La mise en vente de ses affiches est régulière dans les salles de vente françaises aussi bien  qu'étrangères. Tout renseignement sur sa vie est le bienvenu.


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Wednesday, February 7, 2024

BEN HOPE / BEINN HÒB   PEINT PAR   MAXIME MAUFRA

MAXIME MAUFRA (1861-1918) Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m) Royaume-Uni (Ecosse)  In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée

MAXIME MAUFRA (1861-1918)
Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m)
Royaume-Uni (Ecosse)

In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée


La montagne
Ben Hope /Beinn Hòb  (927 m) est une montagne du nord de l'Écosse. C'est le sommet le plus au nord, seul dans la Flow Country (une région de landes couvertes de tourbe) au sud-est du Loch Hope à Sutherland. La montagne forme un cône à peu près triangulaire, avec un grand rocher à l'ouest et deux épaulements inférieurs au sud et au nord-est. Les fleurs alpines sont abondantes en saison, même si le sol est très rocheux. La route principale vers le sommet commence à Strathmore, à l'ouest de la montagne, où se trouve un parking sur une petite route. L'itinéraire longe le brûlis d'Allt-na-caillich qui descend à travers une brèche dans les rochers orientés à l'ouest. Le parcours est raide, mais bien balisé avec des cairns occasionnels et non exposé. L'approche par l'est est moins souvent utilisée car il y a une vaste étendue de landes couvertes de bruyères sans route. L'approche par le nord n'est pas possible pour les marcheurs, car il n'y a pas de chemin entre les rochers. La vue depuis le sommet englobe le Pentland Firth, le Loch Eriboll et les montagnes voisines d'Arkle et Foinaven. Les îles Orcades sont visibles par temps clair.

Le peintre
Maxime Maufra est un peintre, graveur et lithographe français postimpressionniste. Il s’initie à la peinture avec Charles Leduc et son frère Alfred Leduc à Nantes, en reproduisant des paysages des bords de Loire, mais son père qui a décidé d'en faire un homme d'affaires, lui fait faire un séjour linguistique en Angleterre à Liverpool. Là, il découvre ce qu'est réellement la peinture, notamment celle de Turner. Il visite le Pays de Galles et l’Écosse, dont les paysages lui seront une source d'inspiration. Il revient en France en 1884, il mène de front son activité professionnelle et ses travaux picturaux. Il est alors initié à l’impressionnisme par Charles Le Roux.
En 1886, il est remarqué par Octave Mirbeau, lors d'une exposition au Salon de Paris. Cette même année il participe à l'Exposition des beaux-arts de Nantes qui se tient tous les trois ans et à laquelle sont conviés les peintres déjà consacrés et ayant participé au Salon parisien, dont Eugène Boudin, Léon Bonnat, Pierre Puvis de Chavannes, Jules-Élie Delaunay, Émile Dezaunay, avec lequel il va lier une grande amitié, Jean-Léon Gérôme, Henry Moret, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Georges Seurat ou Alfred Sisley. Dans les années 1880, il parcourt ensuite la Normandie et la Bretagne pour peindre des marines et des paysages et s'installe à Paris en 1892, revenant chaque année en Bretagne. C'est lors d'un séjour à Pont-Aven en 1890 qu'il rencontre Paul Gauguin et Paul Sérusier (1864-1927).  Il est alors fortement influencé par le synthétisme, style inventé par Émile Bernard (1868-1941) et développé par Gauguin, qui traduit les formes en aplats colorés disposés selon un motif décoratif.  Il décide alors de se consacrer pleinement à la peinture et s'installe à Pont-Aven. Il fréquente, en 1891 et 1892, l'auberge de Marie Henry au Pouldu en compagnie de Charles Filiger. Il retrouve Gauguin quelques années plus tard à Paris en 1893. C’est l’occasion d’encouragements et de soutien réciproques entre ces deux artistes qui se respectent. Il témoigne néanmoins d'une pointe de scepticisme signalant son indépendance de caractère : « Je restais trois mois dans ce pays breton de Pont-Aven où je n’entendais parler que vert Véronèse pur, chrome, etc., théories de couleurs plus ou moins absurdes. Je préfère la coloration vive, mais on peut peindre avec du noir… Le tout est d’être peintre, et quoique ce mot déplaise à certains, il faut d’abord s’exprimer en cette langue. »
En 1892, Maufra fréquente avec son ami Émile Dezaunay, l'atelier d'Eugène Delâtre où ils réalisent leurs premières gravures, influencés par Paul Gauguin. Il est le premier à s'installer au Bateau-Lavoir à Montmartre en 1893, et son atelier est fréquenté par ses amis Dezaunay, Aristide Briand, ainsi que le poète Victor-Émile Michelet. En 1892 il expose une monographie de son œuvre à la deuxième exposition des peintres impressionnistes et symbolistes au Le Barc de Boutteville (Paris),
Il expose ensuite à la galerie Durand-Ruel qui sera son marchand jusqu'à la mort de l'artiste, et organisera de nombreuses expositions de ses œuvres.
Au printemps 1894, ils se fréquentent à nouveau avec Gauguin en Bretagne au Pouldu, puis Maufra part à la découverte du Trégor finistérien. Il finit par approfondir sa propre voie en abordant les paysages avec une prédilection pour les marines de Bretagne. Il a également visité la région du Dauphiné et les environs du Havre.
Après un voyage en Écosse à l'été 1895, il épouse à Londres Céline Le Floc'h, dont il avait fait la connaissance à Pont-Aven.
Écrivant à un ami en 1897, il déclara : « Je cherche les grands horizons, les cieux !... Je voudrais que les paysages soient classiques, simples et immenses »
En 1903, il est cofondateur avec  du Salon d'automne au Petit Palais et il expose en 1904.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1906 et peintre de la Marine en 1916.
Militant régionaliste, Maxime Maufra est l'un des animateurs de la section « beaux-arts » de l’Union régionaliste bretonne.
Il meurt d'une crise cardiaque le 23 mai 1918 au Pont à Poncé, où il avait planté son chevalet.

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2024 - Wandering Vertexes / Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau


Sunday, February 4, 2024

EVEREST/ CHOMOLUNGMA / SAGARMATHA  PEINT PAR  NICHOLAS ROERICH

NICHOLAS ROERICH (1874-1947) Mont Everest / Sagarmatha /Chomolungma (8,848 m - 29,029ft)    Frontière Népal - Chine  In "Remember” from " Country series-Hymalaya", 1924, huile sur toile, Roerich Museum, NewYork

 
NICHOLAS ROERICH (1874-1947)
Mont Everest / Sagarmatha /Chomolungma (8,848 m - 29,029ft) 
  Frontière Népal - Chine

In "Remember” from " Country series-Hymalaya", 1924, huile sur toile, Roerich Museum, NewYork

 

La montagne
L'Everest //Chomolungma/Sagarmāthā (8,848 m - 29,029ft), à droite dans ce tableau, est une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal (province de Koshi) et la Chine (région autonome du Tibet).Il est aperçu par des Européens pour la première fois en 1847 puis, après quelques années d'observations et de calculs, il est identifié comme le plus haut sommet du monde. Son altitude est établie à 8 849 mètres. Cette caractéristique lui vaut d'être baptisé de son nom actuel par les Occidentaux en 1865 en l'honneur de George Everest, arpenteur général des Indes orientales de 1830 à 1843, et, dès les années 1920, de susciter l'intérêt des alpinistes qui se lancent à l'assaut de ses faces. Plusieurs expéditions, en particulier britanniques, se succèdent depuis le versant nord au Tibet. Toutefois, les conditions météorologiques extrêmes font leurs premières victimes, parmi lesquelles George Mallory et Andrew Irvine, en 1924, dont on ne saura probablement jamais avec certitude s'ils ont atteint le sommet. En 1950, le Népal autorise l'accès à la montagne depuis le sud offrant des possibilités d'ascension par l'arête Sud-Est, moins périlleuse. Finalement, trois ans plus tard, Edmund Hillary et Tensing Norgay deviennent les premiers hommes à atteindre le sommet de l'Everest. Dès lors, les exploits en tous genres s'enchaînent, alimentant les fantasmes populaires ; mais, en 1996, une série d'accidents mortels vient rappeler les dangers liés à la montagne, portant de nos jours à plus de 200 le nombre de victimes. Pourtant, le tourisme de masse se généralise, fragilisant ce milieu naturel malgré les créations du parc national de Sagarmatha en 1976 et de la réserve naturelle du Qomolangma en 1988. Ainsi, plus de 14 000 alpinistes ont tenté l'ascension depuis 1922 et plus de 4 000 l'ont réussie, bien aidés, pour la majorité d'entre eux, par les porteurs sherpas et l'utilisation de bouteilles d'oxygène.
La plupart des tentatives d'scension sont effectuées aux mois d'avril et mai avant la mousson d'été. À ce moment de l'année, un changement du courant-jet réduit les vitesses moyennes de vent en haute altitude. D'autres tentatives sont réalisées après la mousson aux mois de septembre et octobre mais la neige tombée pendant la mousson et des conditions météorologiques plus instables rendent l'ascension plus difficile.
Les pionniers laissent désormais la place à la génération du business lucratif. Des dizaines d'opérateurs proposent des expéditions jusqu'au sommet moyennant des sommes pouvant approcher les 50 000 à 70 000 dollars. Ces expéditions commerciales devenues la norme durent environ deux mois, transformant les camps de base en véritables villes éphémères. La démocratisation des technologies permettant une acclimatation à domicile, grâce notamment à des tentes hypoxiques, tend à réduire cette durée.
Point de passage obligé de l'itinéraire classique vers le sommet, le col Sud est devenu une véritable décharge. Peu respectueuses de l'environnement, contrairement  à ce que l'on pourrait penser, les expéditions y abandonnent matériel et déchets qui réapparaissent à la fonte des plaques de neige. Mandatée par le gouvernement népalais et l'UNESCO, une équipe dirigée par l'alpiniste Pierre Royer a entrepris un grand nettoyage au printemps 1993. Au mois de mai, l'expédition, avec une vingtaine de Sherpas, a redescendu huit tonnes de déchets (bouteilles d'oxygène, plastiques, verres, toiles, etc. Le gouvernement népalais essaye de lutter contre cette pollution : chaque expédition est désormais tenue de prouver qu'elle n'a pas abandonné son matériel, sous peine de perdre une caution de 4 000 dollars. En mars 2014, il annonce qu'à partir du mois suivant, tout alpiniste doit redescendre huit kilogrammes de déchets en plus de son propre matériel, sous peine de poursuites. Le tourisme de masse est  le danger qui guette désormais l'Everest surnommé, Le Toit du Monde.

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Thursday, February 1, 2024

ORTLES/ORTLER   PEINT PAR   JOHN MARIN

JOHN MARIN (1870-1953) Ortles /Ortler (3,905 m) Italie (Sud Tyrol)  In The Tyrol (1910), aquarelle sur papier , 17 3/4 x 15 1/8 in. Colby College Museum of Art, Waterville ME (Donation John Marin, Jr. & Norma B. Marin)

JOHN MARIN (1870-1953)
Ortles /Ortler (3,905 m)
Italie (Sud Tyrol)

In The Tyrol (1910), aquarelle sur papier , 17 3/4 x 15 1/8 in. Colby College Museum of Art, Waterville ME (Donation John Marin, Jr. & Norma B. Marin)

 
La montagne
Ortles (en italien) ou Ortler (en allemand) est un sommet des Alpes, à 3 905 m, point culminant du massif de l'Ortles, en Italie (Trentin-Haut-Adige). C'était également, jusqu'en 1919, le point le plus élevé de l'Autriche-Hongrie. Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée austro-hongroise installe la position la plus élevée de la guerre sur la montagne, équipée de plusieurs pièces d'artillerie. Tous les itinéraires vers le sommet sont des circuits de haute altitude exigeants. Il est recouvert sur la face nord-ouest par un glacier. La face nord de la montagne est considérée comme la plus grande paroi de glace des Alpes orientales, bien que de plus en plus de roches émergent à cause de la fonte des glaciers. La légende de la "chasse fantastique", connue sous le nom de "Wilde Fahr " dont le point de départ était sur l'Ortles, vient de la religion germanique. Dans ce mythe l'Ortles est associé au royaume des morts. Une légende postérieure est plus connue, dans laquelle l'Ortles apparaît comme un géant. Celui-ci est vaincu par le nain Stelvio et moqué dans un poème (« Oh, géant Ortler, comme tu es petit ») puis se fige dans la glace et la neige32. Selon une autre légende, un ours se serait échappé de ses chasseurs par le Hintergrat jusqu'à Trafoi en 1881. Le Bärenloch, un bassin glaciaire sous le Tschierfeck, est également associé à un ours dans l'Ortles : on dit qu'il doit son nom à la découverte d'un squelette d'ours à cet endroit.


Le peintre
John Marin est un peintre aquarelliste, dessinateur et graveur. Il est particulièrement connu pour ses aquarelles expressionnistes de paysages marins du Maine et ses vues de Manhattan. Il est considéré comme un pionnier de l'art moderne américain. Marin, qui était ambidextre, a commencé à dessiner à sept ans et à peindre à seize ans. Il étudie d'abord l'ingénierie mécanique pendant dix-huit mois à partir de 1886 à l' Institut de technologie Stevens et commence sa carrière professionnelle dans le domaine de l'architecture1. De 1890 à 1892, il travaille comme dessinateur pour quatre architectes et de 1892 à 1897, il dirige sa propre entreprise et conçoit six résidences à Union City (New Jersey).
Puis, à vingt huit ans, décidant de faire carrière dans les beaux-arts, il étudie de 1899 à 1901 à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et à l'Art Students League of New York. Parmi ses professeurs se trouvaient  William Merritt Chase. En 1905, il se rend en Europe, sa famille étant originaire de France, il vit à Paris de 1905 à 1909, fréquentant les académies et rencontrant des artistes. Pendant cette période, il voyage en Hollande, en Belgique, en Italie, en Autriche et en Angleterre. Il travaille principalement comme graveur, eaux-fortes inspirées de Paris4dans la tradition de James Abbott McNeill Whistler, mais exécute également un certain nombre d'aquarelles et de pastels. En 1907, il expose au Salon d'Automne. Il retourne à New York en 1909 pour sa première exposition personnelle à la Galerie 291 d'Alfred Stieglitz, rencontré grace au photographe Edward Steichen. Puis il s'installe définitivement aux États-Unis et participe en 1913, à l'Armory Show, et expose dans toutes les manifestations artistiques importantes organisées par la jeune école américaine, et régulièrement à la Fondation Carnegie à Pittsburgh. John Marin assimile les tendances du moment : impressionnisme, cubisme, fauvisme, expressionnisme, ainsi que des notions propres à l'art du paysage en Extrême-Orient, mais il reste indépendant et développe son propre style dans une forme d'expressionnisme personnelle, avec des explosions semi-abstraites de lignes, de formes et de couleurs animant des scènes avec une énergie unique. En laissant toutes les questions financières entre les mains de Stieglitz, Marin jouit d'une liberté absolue pour poursuivre son travail. Au cours des années suivantes, Marin peint quelques-unes des œuvres les plus importantes de sa carrière, inspirées par la ville de New York. Ses sujets sont les monuments architecturaux de la ville et les forces structurelles de base qui semblaient s'y trouver. Cependant, en 1914, il prit une nouvelle direction, s'éloignant de la ville et se tournant vers la nature, c'est l'année où il découvre le Maine1. Ainsi, il vit à Brooklyn, puis à Cliffside, dans le New Jersey, de 1916 à 1953, passant les étés dans les Berkshires, les Adirondacks, le Delaware, mais surtout sur la côte du Maine, à Small Point ou Deer Island dans la Baie de Penobscot et de 1933 à 1953 au cap Split. À l'exception des étés 1929 et 1930, qu'il passe à Taos, invité par Mabel Dodge Luhan, où il réalise une centaine d'aquarelles du Nouveau-Mexique. En 1936, une rétrospective est organisée par le Museum of Modern Art et en 1950 à la Biennale de Venise.

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