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Thursday, February 29, 2024

CAPE NORTH  PEINT PAR JOSEPH SYDNEY HALLAM


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953) Cape North (532m) Canada (Nouvelle-Ecosse)  In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953)
Cape North (532m)
Canada (Nouvelle-Ecosse)

In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

Le relief
Cape North (532m) est un promontoire situé à l'extrémité nord-est de l'île du Cap-Breton situé dans le comté de Victoria, Nouvelle-Écosse, Canada. Cape North contient les reliefs de Pollett's Cove Wilkie Sugar Loaf et Aspy Fault ainsi que les zones non constituées en société de South Harbor et Dingwall. Les Miꞌkmaq l'appelaient Uktutuncok, ce qui signifie « la plus haute montagne ». On prétend que le Cap Nord a été la « prema tiersa vista » (première terre vue) par l'explorateur John Cabot. Malgré la polémique toujours en cours, l'événement est commémoré par le parc provincial Cabots Landing . Le phare de Cape North a été construit en 1874 avec une balis anti brouillard ajoutée en 1906. Il a été supprimé en 1989 et remplacé par une balise électronique en 2010.

Le peintre
Joseph Sydney Hallam est né à Manchester, en Angleterre, et a déménagé au Canada avec sa famille à l'âge de 12 ans. J.S. Hallam a étudié l'art à la Hamilton Technical School, à la Toronto Central Technical School et à l'Ontario College of Art, sous l'enseignement de J.W. Beatty.
En 1921, il travaille pour l'imprimerie torontoise Sampson-Matthews Ltd. Cette collaboration perdura pendant des années et plusieurs J.S. Les peintures Hallam ont été reproduites sous forme de sérigraphies par Sampson-Matthews entre 1942 et 1953.
Les peintures qu'il a réalisées représentant des sites et des villages historiques canadiens ont été exposées à l'Exposition nationale canadienne et reproduites dans le magazine Canadian Homes and Gardens.
Dans les années 1930, l’artiste travaille l’aquarelle et est membre de la Société canadienne des aquarellistes. Il était également membre de la Société des artistes de l'Ontario (en tant que président en 1948) et du prestigieux Arts and Letters Club de Toronto.
J.S. Hallam fut également un collègue de Franklin Carmichael, membre du Groupe des Sept, chez Sampson-Matthews.
J.S. Hallam se considérait avant tout comme un illustrateur publicitaire et a laissé sa marque dans ce domaine. Au cours des années 1940, en plus de travailler à Sampson-Matthews, il enseigne le soir à l'Ontario College of Art. Il devient membre associé de l'Académie royale canadienne en 1943 et membre à part entière en 1950.
J.S. Les peintures de Hallam représentent souvent des scènes simples, montrant des ports en Nouvelle-Écosse, des fermes au Québec, des routes secondaires en Ontario, des gens nageant sous de petites chutes, des églises, des lacs et des bois d’automne.
J.S. Hallam est décédé en 1953 à l'âge de 55 ans.
Œuvres de J.S. Hallam sont détenus par le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de l'Ontario, l'Art Museum of London, en Ontario, la reine Elizabeth II et d'autres prestigieuses collections privées.
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2011-2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau

Saturday, January 20, 2024

ARCO NATURALE DE CAPRI   PEINT PAR   WILLIAM STANLEY HASELTINE

WILLIAM STANLEY HASELTINE (1835-1900) Arco Naturale (18m) Italie (Capri)  In Natural Arch at Capri (1871) Huiles sur toile, 86.4 x 139.7 cm. National Gallery of Art, Washington DC

 

WILLIAM STANLEY HASELTINE (1835-1900)
Arco Naturale (18m)
Italie (Capri)

In Natural Arch at Capri (1871) Huile sur toile, 86.4 x 139.7 cm,National Gallery of Arts, Washington DC

Le relief
L'Arco naturale (18m) désigne une formation rocheuse en forme d'arche présente dans la partie sud-est de l'île de Capri dans la baie de Naples. Creusée naturellement par l'érosion, elle a une largeur de 12 mètres de large sur une hauteur de 18 mètres par rapport au sol. Surplombant le bord de mer, son ouverture semi-circulaire encadre un panorama de légende.  Depuis Capri, le site est accessible exclusivement au moyen d'itinéraires pédestres : le premier et le plus court emprunte, au niveau de l'église San Michele, la via Matermania et via de l'Arco Naturale. Le second itinéraire fait une boucle par la via Tragara, passe par le belvedere di Tragara, domine les faraglioni, puis serpente par la via Pizzolungo, jalonnée par la villa Malaparte et la Grotta di Matromania, jusqu'à l'Arco.

Le peintre
William Stanley Haseltine, est un peintre paysagiste et dessinateur américain, à la fois associé à l'Hudson River School, à l'école de peinture de Düsseldorf et au luminisme. Il fait partie de ses peintres grands voyageurs du 19e siècle qui écumèrent une grande partie de l'Europe mais aussi des Etats-Unis. En 1858, il retourne à Philadelphie et, à la fin de l'année 1859, il s'installe à New York dans le Tenth Street Studio Building . Il y côtoie notamment les peintres Frederic Edwin Church, Albert Bierstadt et Worthington Whittredge. Il peint alors des paysages de la Nouvelle-Angleterre, dont les bords de mer de Narragansett, Nahant et de l'île des Monts Déserts. En 1860, il devient membre de l'Académie américaine de design. Il s'installe à Rome ou il réalise des paysages de la ville éternelle et de la campagne romaine,  de Sicile, de l'île de Capri et de Campanie et d'autres régions d'Italie (le lac Majeur,  Porto Venere, Venise ...). Dans les années 1880 et 1890, il voyage en France, en Belgique et aux Pays-Bas, en Bavière et dans le comté de Tyrol où il continue à dessiner et peindre. En 1874, il loue un studio dans le palais Altieri. Dans ses dernières années, il retourne de manière épisodique aux États-Unis, réalisant un dernier voyage vers la côte ouest en 1899.

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2024 - Wandering Vertexes ....
Gravir les montagnes en peinture
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Thursday, January 11, 2024

LE BAOU DE SAINT JEANNET  PEINT PAR   RAOUL DUFY



RAOUL DUFY (1877-1953) Le Baou de Saint-Jeannet (802m) France (Provence)  In The Baou de Saint-Jeannet (1923) huile sur toile, 64.5 x 80.6 cm. The Tate Gallery, London
 
RAOUL DUFY (1877-1953)
Le Baou de Saint-Jeannet (802 m)
France (Provence Alpes Côte d'Azur) 
 

In The Baou de Saint-Jeannet (1923) huile sur toile, 64.5 x 80.6 cm. The Tate Gallery, London

 

La montagne
Le Baou de Saint-Jeannet (802m) est une montagne ce qui signifie d'ailleurs localement le nom baou. Il est situé dans les Préalpes de Grasse, sur le territoire de la commune de Saint-Jeannet, dans le département des Alpes-Maritimes. Le Baou a la particularité d'être visible depuis une très large portion de la zone côtière de la région niçoise, et de présenter des falaises calcaires abruptes et largement reconnaissables, ce qui en fait un point de repère visuel typique de la région. C'est un lieu réputé pour la randonnée et pour l'escalade rocheuse, où de grands noms de ce sport se sont succédé. Ce territoire occupé par l'homme dès le Paléolithique, accrochant le regard, a par la suite inspiré de nombreux peintres, dès le 17e siècle. Le Baou est un site d'escalade renommé, avec 470 voies réparties sur 17 secteurs. Les cotations des voies vont du 3a au 8a+. L'escalade sur le Baou a commencé à se populariser durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, l'accès aux vallées du massif du Mercantour étant fermé, les alpinistes de la région niçoise s’entraînent sur le Baou. Il dispose de plusieurs secteurs équipés de voies de type « couenne », comme celui des Sources, de la Cagnes, ou encore les différents Ressaut. De plus, le baou est réputé pour toutes les grandes voies que l'on trouve sur la Grande Falaise. Ces grandes voies possèdent des équipements anciens, de type terrain d'aventure, donc à compléter par la cordée. On peut pratiquer de l'escalade sur de la fissure-dièdre, de la dalle, des colonnettes, et le Baou dispose de murs verticaux, tout comme de dévers, surplombs et même des toits. Au 21e siècle des voies d'ampleur continuent d'être ouvertes au baou, comme par exemple Petit toi mystérieux, ouverte en 2017 par Thomas Arfi, Stéphane Benoist et Benjamin Guigonnet. Une partie du secteur des Sources est sous surveillance depuis 2022 à la suite de l'effondrement d'un rocher d'une centaine de tonnes.

Le peintre
Raoul Ernest Joseph Dufy,  est un peintre, dessinateur, graveur, illustrateur de livres, céramiste, créateur de tissus, de tapisseries et de mobilier, décorateur d'intérieur, d'espaces publics et de théâtre français. L'œuvre de Dufy compte environ3 000 toiles, 6 000 grandes aquarelles, 6 000 dessins, des bois gravés, des lithographies, des tapisseries, des tissus…
1913 est l’année charnière et La grande baigneuse aux formes massives est un adieu au cubisme. À l’arrière-plan de son corps massif, traité comme une articulation de parties cylindriques, s'étage un paysage réduit aux volumes mais dont les nombreuses maisons constituent une préfiguration des vues de Vence.
Dans Le Jardin abandonné (1913), le style propre de Raoul Dufy est presque mis en place : couleurs vives déterminant des zones relativement arbitraires auxquelles se surajoutent les dessins des divers éléments.
Dufy se rend compte que, pour l’œil, les couleurs n’appartiennent pas indéfectiblement à une chose : ce ne sont pas des qualités qui n’auraient pas d’existence hors une substance. Elles ont leur vie propre, débordent les objets, et cela surtout dans l’expérience de la perception du mouvement. D’où l’usage de ce que Pierre Cabanne appelle « les flaques de couleurs juxtaposées ». La dissociation entre la couleur et le dessin est parfois très poussée, et Dufy installe souvent les objets réduits à un contour sur trois ou quatre larges plages colorées.
L’aquarelle, la gouache, qui prennent de plus en plus d’importance après 1930, lui offrent davantage de possibilités pour poursuivre cette expérience. Les « flaques » du fond sont étendues sur un papier préalablement mouillé et tendu sur une planche à dessin. Quand elles sont sèches, il dessine au pinceau fin les divers objets du motif. Le Bel Été (1940) en est un remarquable exemple. Cette technique demande une très grande assurance, acquise par l’incessante pratique du dessin.
La joie de vivre et de dévoiler la vie soutient chaque tableau, chaque gouache, chaque dessin. Dufy promène un regard émerveillé sur le monde et nous invite à une fête qui n’a rien de superficiel et de mondain. « Si je pouvais exprimer toute la joie qui est en moi ! » disait-il. Il y est largement parvenu, et peu d’œuvres sont une telle invitation à cheminer vers un horizon de bonheur.

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2024 - 13e année de publication -  Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau


Saturday, January 6, 2024

LE BEC DE L'AIGLE   PEINT PAR   ROGER FRY

Roger Fry ( 1866-1934) Le Bec de L'aigle (155m) France (Provence Alpes Cote d'Azur)

ROGER FRY (1866-1934)
Le Bec de l'Aigle (155m)
France (Provence Alpes Côte d'Azur)

In Le Bec de L'aigle - La Ciotat, huile sur toile, The Courtauld Institute, London

Le Cap
Le Bec de l'Aigle est un sommet  situé en Provence, au-dessus de La Ciotat, à l'extrémité méridionale des falaises Soubeyranes. Il forme un cap, appelé cap de l'Aigle, délimitant l'extrémité occidentale de la baie de la Ciotat, culminant à 155 mètres d'altitude et qui se prolonge en mer par l'île Verte. L’éperon minéral s’élance vers la Méditerranée et exhibe une roche brune à gros galets que les géologues appellent « poudingue ». Cette roche s’est formée il y a environ 90 millions d’années. Elle témoigne d’un continent disparu, lointain cousin de la Corse et de la Sardaigne. À cette période reculée, la région de La Ciotat se situe sur les bords d’un continent faisant face à la Provence et a priori solidaire de la Corse et de la Sardaigne. Ce continent s’érodait et les sables, graviers et galets transportés par les fleuves, se sont accumulés dans des deltas au pied de cette terre émergée. L’un d’eux constitue aujourd’hui le poudingue du Bec de l’Aigle. La disparition de cette « Atlantide » séparée de la Provence par une petite mer intérieure, est liée à la naissance de la mer Méditerranée qui découle de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de la Corse. Le poudingue est ici un assemblage de galets arrondis composés de quartz, de grès, de schiste, de granite ou de calcaire, le tout cimenté naturellement.Le poudingue est ici un assemblage de galets arrondis composés de quartz, de grès, de schiste, de granite ou de calcaire, le tout cimenté naturellement.
Situé en bordure de ville, le parc du Mugel et le chantier naval de La Ciotat se trouvent à ses pieds.

Le peintre
Roger Eliot Fry est un critique et théoricien de l'art britannique, particulièrement actif dans les premières décennies du 20eiècle. Également peintre, il appartenait au Bloomsbury Group.L'historien de l'art Kenneth Clark voyait en lui le successeur de John Ruskin ; Virginia Woolf publia sa biographie en 1940. Il publie ses premiers articles dans des revues relativement confidentielles comme The Dome. Dans les années 1900, Roger Fry commence à enseigner l'histoire de l'art à la Slade School of Fine Art de University College à Londres. Il collabore à l’Athenaeum à partir de 1901 et participe en 1903 à la fondation du Burlington Magazine avec Bernard Berenson et Herbert Horne.
De 1906 à 1910, il passe quatre ans aux États-Unis, où il travaille au Metropolitan Museum of Art de New York comme conservateur du département des peintures. C'est lors de ce séjour qu'il découvre l'œuvre de Cézanne et se désintéresse peu à peu des primitifs italiens, au profit des peintres français de la fin du 19e siècle. De retour en Angleterre, il organise aux Grafton Galleries de Londres, en 1910, une exposition Manet et les postimpressionnistes, terme dont il est l'auteur. Celle-ci exerce une influence considérable sur le goût du public, tout en étant fraîchement accueillie par la critique. Fry organise alors, en 1912, une seconde exposition d'art post-impressionniste. Il reçoit le soutien financier de Lady Ottoline Morrell, avec qui il a une liaison éphémère.
En 1913, il fonde avec Vanessa Bell et Duncan Grant les Omega Workshops, un atelier d'art et d'artisanat situé à Fitzroy Square (Londres).
Deux de ses essais, Vision and Design (1920) et Transformations (1926), contribuent également à faire découvrir la peinture française contemporaine.
En 1932, Roger Fry apporte son soutien à l'Institut Courtauld de Londres pour en faire le premier centre britannique d'étude de l'histoire de l'art.
En 1933, il occupe la chaire Slade pour l'enseignement des beaux-arts à l'université de Cambridge, poste qu'il avait vivement souhaité.

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2024 - 13e année de publication -  Gravir les montagnes en peinture
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Monday, November 13, 2023

DJEBEL ABIODH &  KSAR BENI BARKA   PHOTOGRAPHIÉS PAR  LEO WEHRLI

LEO WEHRLI (1870–1954) Djebel Abiodh & Ksar Beni Barka (300m env.) Tunisie   In Ksar Beni Barka von Norden, autochrome 1923, Tunisia


LEO WEHRLI (1870–1954)
Djebel Abiodh & Ksar Beni Barka (300m env.)
Tunisie

 In Ksar Beni Barka von Norden, autochrome 1923, Tunisia

 

Le photographe
Leo Wehrli était un géologue, professeur et explorateur suisse. Après des études de musique, de botanique, de chimie, de minéralogie, de pétrographie et de géologie à Berlin et à Zurich. Immédiatement après avoir terminé sa thèse, il part pour l'Argentine avec le célèbre Carl Emanuel Burckhardt en 1896. Accrédité par le Musée de La Plata et le gouvernement argentin, il explore les Andes qu'il traverse au moins cinq fois au cours d'un séjour de deux ans. Ses travaux furent plus particulièrement orientés sur la délimitation de la frontière entre l'Argentine et le Chili après l'accord signé entre ces deux pays en 1881 et sur la détermination de la propriété des sommets des montagnes, des lignes de crêtes et des versants des bassins.
Après son retour en Suisse, il travaille entre 1900 et 1935 comme professeur puis chargé de cours au Geol. Centralblatt à Berlin ; entre 1901 et 1912, il écrit près de 500 articles. Il effectue d'autres voyages à travers l'Europe et l'Afrique du Nord (Egypte, Tunisie, Lybie) avant de retourner de nouveau en Argentine en 1938. Il a résumé les résultats de ses recherches dans de nombreux articles, notamment dans le Lexique géographique de la Suisse. Il participa à la fondation du Centre de formation des adultes de Zurich et y donna des conférences de 1921 à 1953. De 1931 à 1951, il fut membre de la commission du Club alpin suisse (CAS) pour la Bibliothèque centrale et en fut président pendant 14 ans.
Wehrli a laissé une collection de 15 000 plaques photographiques et photos, dont certaines ont été coloriées à la main par son épouse, née Anna Frey. Une grande partie des œuvres est mise en ligne par les archives photographiques de l'ETH-Bibliothek de Zurich.


La colline
Ksar Beni Barka (300 m) ou Ksar Béni Barka est un ksar de Tunisie,  situé dans le gouvernorat de Tataouine, sur une colline isolée du djebel Abiodh, dominant la vallée de l'oued Zonndag.
Il est considèré comme « l'un des plus anciens et des plus grands » ksour du pays, abandonné au début du protectorat français. Un ksar ou ighrem, est un village fortifié d'architecture berbère que l'on trouve en Afrique du Nord. Il s'agit d'une forteresse, toujours située dans un emplacement spectaculaire, soit perchée sur un promontoire escarpé accroché à une paroi rocheuse soit dressée au-dessus d'une oasis. Le 10 janvier 2020, le gouvernement tunisien propose le site pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Le 21 janvier 2021, un arrêté en fait un monument classé
Le ksar, de forme ovale, compte de nombreuses habitations troglodytes dont le nombre est  incertain variant de 400 à 750 selon les sources. Elles s'élevaient sur trois à quatre étages. Huit anciennes huileries, une mosquée, le marabout Moula Edda et le mausolée de Bou Hjar s'y trouvent.
De nos jours, le complexe est complètement en ruines et ne subsiste que le relief de la colline

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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Friday, October 6, 2023

LE MOINE OU ROCHER DU CAPUCIN  PEINT PAR  GEORGE BRAQUE


GEORGES BRAQUE (1882-1963) Le Moine ou Rocher du Capucin (155m) France (Bouches du Rhône)   In La Ciotat - La Calanque de Figuerolles, huile sur toile,1907


GEORGES BRAQUE (1882-1963)
Le Moine ou Rocher du Capucin (155m)
France (Bouches du Rhône)


In La Ciotat - La Calanque de Figuerolles, huile sur toile,1907

Le relief
Appelé aussi La Tête de Chien, ce rocher très reconnaissable par sa taille et sa forme au bord de la Méditerrannée dans la commune de La Ciotat, surplombant la plage de la Calanqe de Figuerolles,site classé du Parc Naturel des Calanques. La matière caractéristique qui le compose, appelée "Poudingue" est faite de galets agglomérés les uns sur les autres et ce jusqu'au plus haut des falaises. Son voisin Le Bec de l'Aigle  fait face à l'île Verte et surplombe le très beau parc du Mugel.  En période estivale, l'accès est conditionné aux horaires d'ouverture du parc du Mugel et aux conditions générales d'accès aux massifs forestiers du secteur du Cap Canaille.

Le Peintre
Georges Braque, est un peintre, sculpteur et graveur français. D'abord engagé dans le sillage des Fauves, influencé par Henri Matisse, André Derain et Othon Friesz, il aboutit, à l'été 1907 aux paysages de l'Estaque avec des maisons en forme de cubes que Matisse qualifie de « cubistes », particulièrement typées dans le tableau Maisons à l'Estaque. C'est en étudiant méthodiquement, dès 1906, les lignes de contour de Paul Cézanne, que Braque a abouti progressivement à des compositions qui utilisent de légères interruptions dans les lignes, comme dans Nature morte aux pichets. Puis avec une série de nus comme le Nu debout, et Le Grand Nu, il s'oriente, après 1908, vers une rupture avec la vision classique, l'éclatement des volumes, une période communément appelée cubiste, qui dure de 1911 jusqu'en 1914. Il utilise alors des formes géométriques principalement pour des natures mortes, introduit les lettres au pochoir dans ses tableaux, invente des papiers collés. En véritable « penseur » du cubisme, il élabore des lois de la perspective et de la couleur. Il invente aussi les sculptures en papier en 1912, toutes disparues, dont il ne subsiste qu'une photographie d'un contre-relief. Mobilisé pour la Grande Guerre où il est grièvement blessé, le peintre abandonne les formes géométriques pour des natures mortes où les objets sont dans des plans recomposés. Pendant la période suivante qui va jusqu'aux années 1930, il produit des paysages, des figures humaines et, malgré la diversité des sujets, son œuvre est « d'une remarquable cohérence. Braque à la fois précurseur et dépositaire de la tradition classique est le peintre français par excellence ». Le Cahier de Georges Braque, 1917-1947, publié en 1948, résume sa position. La Seconde Guerre mondiale lui a inspiré ses œuvres les plus graves : Le Chaudron et La Table de cuisine. La paix revenue et la fin de sa maladie lui ont inspiré les œuvres plus approfondies, tels les Ateliers, qu'il élabore souvent pendant plusieurs années, poursuivant six ébauches à la fois ainsi qu'en témoigne Jean Paulhan. Ses tableaux les plus connus sont aussi les plus poétiques : la série des Oiseaux, dont deux exemplaires ornent le plafond de la salle Henri-II du musée du Louvre, depuis 1953. Il a aussi créé des sculptures, des vitraux, des dessins de bijoux, mais à partir de 1959, atteint d'un cancer, il ralentit son rythme de travail. Son dernier grand tableau est La Sarcleuse. Deux ans avant sa mort, en 1961, une rétrospective de ses œuvres intitulée L'Atelier de Braque a lieu au musée du Louvre, Braque devient ainsi le premier peintre à être exposé dans ce lieu de son vivant. Homme discret, peu porté sur les relations publiques, Braque était un intellectuel féru de musique et de poésie, ami notamment d'Erik Satie, de René Char, d'Alberto Giacometti. Il s'est éteint le 31 août 1963 à Paris. Des obsèques nationales ont été organisées en son honneur, au cours desquelles André Malraux a prononcé un discours. 

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Tuesday, September 12, 2023

UN DES 25 VOLCANS DE L'ILE D'URUP EN CARTE POSTALE (1925)


CARTES POSTALES ANCIENNES (1925) ,Volcan d'Urup (1426m) Russie (Iles Kouriles)

CARTES POSTALES ANCIENNES (1925)
Volcan d'Urup (1,426m)
Russie (Iles Kouriles)


Le volcan


Urup du japonais :得撫島 (1,426m) est une île volcanique inhabitée de la chaîne des Iles Kouriles au sud de la mer d'Okhotsk, nord-ouest de l'Océan Pacifique.
 Urup est essentiellement de forme rectangulaire, avec un axe long de 120 kilomètres  et un axe étroit d'environ 20 kilomètres  C'est la quatrième plus grande des îles Kouriles, avec une superficie de 1 430 kilomètres carrés  Le point culminant est Gora Ivao à 1 426 mètres.  Un certain nombre de minuscules îlots et rochers dont celui qui a été photographié ci-dessus, sont dispersés autour de la côte d'Urup.
 Le détroit entre Urup et Iturup est connu sous le nom de Détroit de Vries d'après l'explorateur néerlandais Maarten Gerritsz Vries, le premier européen enregistré à explorer la région. Le détroit entre Urup et Simushir est connu sous le nom de Détroit de Bussol, d'après le mot français " boussole ", qui était le nom d'un des navires de La Pérouse, marin français qui explora la région des îles Kouriles en 1780. 
Urup se compose de quatre grands groupes de stratovolcans actifs ou dormants de l'île. Le cône le plus au sud-est coupe en deux une vallée glaciaire, formant un lac. Pendant la seconde guerre mondiale, tous les habitants civils de l'île ont été déplacés vers les îles d'origine japonaises, et à la fin de la guerre, l'armée impériale japonaise avati stationné environ 6000 soldats sur Urup. Lors de l' invasion des îles Kouriles par l' Union Soviétique après la fin de la seconde guerre mondiale, les forces japonaises d'Urup se sont rendues sans résistance. En 1952, lors de la signature du traité de San Francisco, le Japon a renoncé à sa revendication sur l'île. Les troupes frontalières soviétiques ont occupé les anciennes installations militaires japonaises. Les troupes ont été retirées lors de la dissolution de l'URSS en 1991.

Cartes postales anciennes
Les cartes postales ont été colorisées dès leur apparition sur le marché à la fin du 19e siècle ; les photos en noir et blanc étaient repeintes à la main par des femmes avec des pinceaux très fins, puis un vernis était appliqué pour fixer ces couleurs toujours très contrastées... et parfois très éloignées de la réalité !
Les cartes postales sont devenues populaires au tournant du 20e siècle, notamment pour envoyer de courts messages à des amis et à des proches. Elles ont été collectionnées dès le début et sont toujours recherchées aujourd'hui par les collectionneurs  de photographie de publicité, de souvenirs de guerre, d'histoire locale et de bien d'autres catégories. Les cartes postales étaient un engouement international, publiées dans le monde entier. La Detroit Publishing Co. et Teich & Co. étaient deux des principaux éditeurs aux États-Unis, et parfois des particuliers imprimaient également leurs propres cartes postales. Yvon était le plus célèbre de France. De nombreux éditeurs individuels ou anonymes ont existé dans le monde et notamment en Afrique et en Asie (Japon, Thaïlande, Népal, Chine, Java) entre 1920 et 1955. Ces photographes étaient pour la plupart des notables locaux, des militaires, des guides officiels appartenant aux armées coloniales (britanniques français, belge...) qui disposaient parfois d'un matériel assez sophistiqué et produisaient volontiers des photogrammes en couleur ou des explorateurs, navigateurs, alpinistes (Vittorio Sella et l'Archiduc des Abruzzes futur roi d'Italie reste le plus célèbre d'entre eux).
Il existe de nombreux types de cartes postales anciennes à collectionner.
Les cartes postales résistantes à la lumière étaient fabriquées avec du papier de soie entouré de deux morceaux de papier ordinaire, de sorte que la lumière passait à travers. Les cartes postales dépliantes, populaires dans les années 1950, avaient plusieurs cartes postales attachées dans une longue bande. Les cartes postales photographiques réelles (RPPC) sont des photographies avec un support de carte postale.
Des cartes postales originales ont été fabriquées à partir de bois, d'aluminium, de cuivre et de liège. Les cartes postales en soie - souvent brodées sur une image imprimée - étaient enroulées autour de carton et envoyées dans des enveloppes transparentes en papier cristal; ils étaient particulièrement populaires pendant la Première Guerre mondiale.
Dans les années 1930 et 1940, les cartes postales étaient imprimées sur du papier aux couleurs vives conçu pour ressembler à du lin.

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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