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Saturday, July 27, 2024

MONT SNOWDON / YR WYDDFA   PEINT PAR   J.M.W. TURNER

 

J.M.W. TURNER (1775–1851) Mont Snowdon Royaume Uni  In "Llanberis Lake and Snowdon ", c.1799–1800, watercolor, Tate

J.M.W. TURNER (1775–1851)
Mont Snowdon/ Yr Wyddfa (1, 085 m -3,560 ft)
Royaume Uni (Pays de Galles)

In "Llanberis Lake and Snowdon ", c.1799–1800, watercolor, Tate Britain

La montagne
Le Mont Snowdon (1, 085 m -3,560 ft) toponyme anglais signifiant « la colline enneigée » et en gallois Yr Wyddfa c'est-à-dire « le tumulus », est un sommet du Royaume-Uni qui constitue le point culminant du massif Snowdon et du pays de Galles. Il se situe dans le comté du Gwynedd, au sein du parc national de Snowdonia, créé en 1951, et de diverses autres zones de conservation destinées à protéger sa faune et sa flore rares au Royaume-Uni. C'est l'un des endroits les plus arrosés du pays. Ses roches, formées au cours de l'Ordovicien, sont d'origine volcanique et ont été fortement érodées lors des glaciations. Ainsi, ses cirques abritent plusieurs lacs glaciaires. Le premier homme à avoir officiellement atteint le sommet est Thomas Johnson en 1639. La montagne est intensivement occupée dès le début du XIXe siècle, aussi bien pour ses ressources minières que pour le tourisme. L'ascension est devenue courante grâce à des sentiers de randonnée pédestre et à un train à crémaillère, le Snowdon Mountain Railway, d'une longueur de 7,5 kilomètres, qui fait depuis 1896 la liaison entre le sommet et le village de Llanberis, si bien que le mont Snowdon est la montagne la plus gravie de Grande-Bretagne avec 350 000 personnes au sommet chaque année. Il est également possible d'y pratiquer l'escalade. Site entouré de mythes et de magie, il est particulièrement important dans la légende arthurienne. Merlin l'enchanteur aurait caché le trône en or de Bretagne parmi les falaises septentrionales du Crib Y Ddysg à l'époque de l'invasion saxonne de la Grande-Bretagne.

Le peintre
Joseph Mallord William Turner plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turner, est un peintre, aquarelliste et graveur britannique. Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui le fait considérer, avec son contemporain John Constable, comme un précurseur de l'impressionnisme, voir de l'art abstrait. Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagne le surnom de « peintre de la lumière ». La plus grande partie des œuvres de Turner est conservée à la Tate Britain. Il n'hésite pas à tester des combinaisons étranges d'aquarelle et d'huile ainsi que de nouveaux produits dans ses toiles. Parfois, il utilise même des matériaux inhabituels comme le jus de tabac et la bière vieillie, avec pour conséquence la nécessité des restaurations régulières de ses œuvres. Le peintre et critique d'art George Beaumont qualifie Turner et ses suiveurs comme Callcott de « peintres blancs » car ils mettent au point dès le début du XIXe siècle l'utilisation d'un fond blanc pour donner à leurs tableaux la fraîcheur des couleurs et la luminosité, permettant le passage direct des effets de l'aquarelle dans la peinture à l'huile, « effets tout à fait différents de ceux obtenus avec les fonds rouges ou bruns traditionnels des anciens Maîtres ».
Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire (Tempête de neige en mer), se fait après un voyage en Italie en 1819 (Campo Santo de Venise). Turner montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place pour des critiques d'art comme Clive Bell, comme un précurseur de la modernité en peinture et de l'impressionnisme jusqu'à devenir « le peintre des incendies ». Mais il peint rarement sur le motif contrairement aux impressionnistes, qui feront de cette pratique une règle. Il préfère en effet recomposer en atelier les nuances des paysages, aidé de sa grande mémoire des couleurs. D'autres critiques préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de lignes et de points de fuite ou la dissolution de la forme dans la couleur, notamment dans les marines de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique, voire de l'action painting en gestation.

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2024 - Gravir les montagnes en peinture
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Friday, April 26, 2024

LE MONT HOFFMANN PEINT PAR THOMAS COLE

THOMAS COLE (1801-1848) Mont Hoffmann (3,307 m) Etats Unis d'Amérique (Californie)  In View of Schroon Mountain, Essex County, New York, After a Storm , oil on board, 1898, 160 cm x 99 cm, Cleveland Museum of Art


THOMAS COLE (1801-1848)
Mont Hoffmann (3,307 m)
Etats Unis d'Amérique (Californie)

In View of Schroon Mountain, Essex County, New York, After a Storm , oil on board, 1898,
 160 cm x 99 cm, Cleveland Museum of Art


A propos de ce tableau

Grand défenseur de la nature sauvage américaine, Cole a déclaré : « Nous sommes toujours ici dans l' Eden » dans son Essai sur le paysage américain, publié deux ans avant de peindre cette vue des Adirondacks. L'artiste a esquissé la scène au début de l'été, mais lorsqu'il a créé le tableau dans son atelier, il l'a rendu avec l'éclat spectaculaire de couleurs automnales. Un tel choix avait probablement des connotations nationalistes ; il a un jour proclamé que l'automne était « une saison où la forêt américaine surpasse le monde entier en beauté ». Cole a inclus deux autochtones dans le feuillage du premier plan droit du tableau. À cette époque, les Adirondacks étaient encore le foyer de nombreux Amérindiens longtemps après que la plupart aient été expulsés de force des terres à l'est du fleuve Mississippi. Tout en continuant à vivre, chasser et pêcher dans la région, ces peuples algonquins et iroquois ont été contraints d'adapter considérablement leur existence au milieu de la colonisation et des industries forestières, minières et touristiques qui en découlèrent.

La montagne
Le mont Hoffmann (3,307m ) est un sommet de la Sierra Nevada, aux États-Unis.- dans le comté de Mariposa, en Californie, au sein de la Yosemite Wilderness, dans le parc national de Yosemite. Dans Un été dans la Sierra, paru en 1911, John Muir indique avoir randonné jusqu'au sommet du « mont Hoffman » le 26 juillet 1869-. Thomas Cole le surnomme Schrroon Mountain dans ce tableau. 

Le peintre
Thomas Cole, est un artiste américain, considéré comme le fondateur de la Hudson River School, école de peinture qui s'épanouit aux États-Unis dans la seconde moitié du A9e siècle. Les œuvres de Cole et ses amis se caractérisent par leur rendu réaliste et minutieux des paysages américains, notamment des régions sauvages, et témoignent à la fois de l'influence du romantisme et du naturalisme.  Cole fut avant tout paysagiste, il se consacre également à la peinture allégorique. La plus célèbre de ces allégories est un ensemble de cinq toiles, Le Cours de l'Empire (ou Destin des Empires), qui retrace l'évolution d'un même lieu de l'état sauvage à la naissance de la civilisation, son développement son déclin et sa mort. Cole a été inspiré par la lecture de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon, publié entre 1776 et 1778. L'œuvre se trouve dans la collection de la Société d'Histoire de New York.  En 1827, Cole ouvre un studio dans une ferme à Cedar Grove dans la ville de Catskill, état de New-York. Il exécutera une grande partie de son œuvre dans ce lieu. En 1828, Cooper lui commande un paysage inspiré de ses romans, « sans les feuilles d’automne » du Paysage avec une scène du Dernier des Mohicans dont il juge l'effet trop voyant. Entre 1829 et 1832, il effectue un premier séjour en Europe, visitant notamment Londres, Paris et l'Italie. À Londres, il est attiré par les œuvres des paysagistes Turner et Constable. À Paris, il découvre les paysages classiques du 17e siècle et sera influencé par les œuvres de Claude Lorrain. En 1836, Cole épouse Maria Bartow, une des nièces de son propriétaire, faisant de Catskill son lieu de résidence principal. La jeune femme avait alors 23 ans et lui 35. Cole, qui s'intéressait également à l'architecture à une époque où cette profession était moins réglementée qu'aujourd'hui, participe au concours organisé en 1838 pour la construction du siège de l'exécutif à Columbus. Son projet obtint la troisième place et le monument final est une synthèse entre les projets des trois premiers lauréats. Le premier fils du couple, Theodore Alexander Cole, est né le 1er janvier de cette même année. L'année suivante naît Mary Bartow Cole, le 23 septembre 1839. Cole effectue alors un second séjour européen, d-e 1841 à 1842, accumulant les dessins et les esquisses dont il tirera les tableaux peints plus tard dans son studio de Catskill. Il exerce une influence significative sur ses pairs, notamment sur Asher Brown Durand, Jasper Francis Cropsey et Frederic Edwin Church. Ce dernier fut d'ailleurs son élève de 1844 à 1846. 

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Wednesday, April 10, 2024

LE MONT SINAÏ/ JABAL MUSA PEINT PAR DAVID ROBERTS

 

DAVID ROBERTS ( 1796-1864) Mont Sinaï / Jabal Musa (2,285 m) Egypte  In " Ascent of the Lower Range of Sinai, February 18th 1839"  1849

DAVID ROBERTS ( 1796-1864)
Mont Sinaï / Jabal Musa (2,285 m)
Egypte

In " Ascent of the Lower Range of Sinai, February 18th 1839" , Lithographie de Louis Hague, 1849

La montagne
Le mont Sinaï (2 285 m  ou Jabal Mūsā ou Gabal Mūsā (en arabe : "Montagne de Moïse" ou "Mont Moïse"), également connu sous le nom de Mont Horeb ou Jebel Musa (une montagne du même nom au Maroc), est une montagne dans la péninsule du Sinaï en Égypte. Elle est considérée comme l'emplacement le plus probable du mont Sinaï ,la montagne sacrée décrite dans la Bible. Ce dernier est mentionné à plusieurs reprises dans le Livre de l'Exode (et d'autres livres de la Bible) ainsi que dans le Coran. Selon la tradition juive, chrétienne et islamique, le mont Sinaï est le lieu où Moïse a reçu les Dix Commandements, les Tables de la Loi.
Le mont Sinaï est une montagne modérément élevée près de la ville de Saint Katherine dans la région du Sinaï. Il est situé juste à côté du mont Katherine (2 629 m - 8 625 pieds), le plus haut sommet d'Égypte.
Les roches du mont Sinaï se sont formées à la fin de l'évolution du bouclier arabo-nubien (ANS). Le mont Sinaï présente un complexe annulaire composé de granites alcalins pénétrés dans divers types de roches, y compris des roches volcaniques. Les granites varient en composition du syénogranite au granit de feldspath alcalin. Les roches volcaniques sont alcalines à hyperalcalines et elles sont représentées par des coulées et des éruptions subaériennes et du porphyre subvolcanique. En général, la nature des roches exposées du mont Sinaï indique qu'elles proviennent de profondeurs différentes.
Il y a deux routes principales vers le sommet. La route la plus longue et la moins profonde, Siket El Bashait, prend environ 2, heures et demi à pied, bien que des chameaux puissent être utilisés. La route la plus raide et la plus directe (Siket Sayidna Musa) monte les 3 750 "marches de pénitence" dans le ravin derrière le monastère.
Le sommet de la montagne comporte une mosquée qui est encore utilisée par les musulmans. Il possède également une chapelle orthodoxe grecque, construite en 1934 sur les ruines d'une église du 16e siècle, qui n'est pas ouverte au public. La chapelle renferme le rocher qui est considéré comme l'endroit où furent remise à Moïse, les Tables de la Loi. Au sommet se trouve également la "Grotte de Moïse", où Moïse aurait attendu avant de recevoir les Dix Commandements. 

Le peintre
Son travail commence à être connu et apprécié. En 1824, il rencontre Charles Dickens qui le prend en sympathie et l’introduit dans le monde. Il fait la connaissance de William Turner qui lui conseille de voyager : « c’est à l’étranger qu’on apprend la peinture ». La peinture l’attire et il commence ses voyages
Il quitte Londres en août 1838, traverse la France, embarque à Marseille et parvient à Alexandrie, après une escale à Malte le 24 septembre. Il se rend immédiatement au Caire et il loue un bateau avec douze hommes d’équipage pour remonter le Nil. Il parvient à l’extrême Sud de son voyage, à Abou Simbel, en Nubie le 8 novembre. À l’aller comme au retour, il fait une grande quantité de dessins et d’aquarelles des grands sites égyptiens. La grande surprise vient de la taille gigantesque des monuments. Il ne manque pas de dessiner des personnages devant pour montrer l'échelle. Il note dans son journal « Nous sommes un peuple de nains visitant une nation de géants ». Certains temples sont encore ensablés quand il les dessine. L’ensablement était une méthode de construction. N’ayant pas de moyens de levage, on construisait des rampes de sable, pour monter les pierres sur des rondins, jusqu’à les poser sur les pierres précédentes. À la fin de la construction, on désensablait le temple et il apparaissait alors dans sa taille impressionnante. Le temple d’Edfou est un exemple de cet ensablement. Les vents de sable, depuis l’Antiquité ont aussi une part de responsabilité dans cet ensablement, l’extérieur du temple d’Abou Simbel en est un autre exemple.
Il revient au Caire le 21 décembre avec plus de cent dessins et aquarelles, et séjourne là jusqu’à son départ en Terre Sainte. Introduit dans le milieu arabe, il fait de nombreux croquis et aquarelles au Caire, y compris dans les mosquées.
Il écrit : « Je suis le premier artiste, du moins anglais, à être venu ici. Les travaux des Français ne donnent pas l’impression de ces vestiges admirables comme je le sais maintenant »
Avec deux compagnons anglais, il part pour la Terre Sainte le 7 février 1839. Ils sont accompagnés de cinq serviteurs armés. Ils portent tous un costume local et sont portés par des chameaux. Ils vont jusqu’à Baalbek, mais il tombe malade et décide le 8 mai de repartir pour Beyrouth, puis de gagner Alexandrie et revenir en Angleterre
Il arrive à Londres, après deux escales, à Malte et Gibraltar, le 21 juillet 1839. Il montre ses œuvres originales, en obtient un grand succès et il est élu membre de la Royal Academy (RA) le 10 février 1841.
Il se met ensuite au travail avec Louis Haghe pour son grand œuvre, un recueil de 247 lithographies, gravées par son ami Louis Hague, d’après ses croquis et aquarelles. Louis Hague est le fils d’un architecte et il a appris la gravure. Mais l’influence de son père est notable, les lithographies doivent beaucoup aux rendus des dessins d’architecture. Le trait a beaucoup d’importance et les œuvres ressemblent à des gravures aquarellées. 
 
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Sunday, March 3, 2024

MONT KATAHDIN  PEINT PAR   MARSDEN HARTLEY

 
 
 
 
 
MARSDEN HARTLEY (1877-1943) Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft) United States of America (Maine)  In Mt. Katahdin Oil on fiberboard, 55.9 x 71.1 cm. (1941) Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC

MARSDEN HARTLEY (1877-1943)
Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft)
United States of America (Maine)

In Mt. Katahdin Oil on fiberboard, 55.9 x 71.1 cm. (1941) Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC


La montagne
Le Mont Katahdin (1,605 m) est la plus haute montagne de l'État du Maine et le terminus nord du sentier des Appalaches. La montagne, située à un mile au-dessus du niveau de la mer, domine les lacs et les forêts du Maine. Nommé Katahdin par les Indiens Penobscot, ce qui signifie « la plus grande montagne », Katahdin est la pièce maîtresse du parc d'État de Baxter. Le nom officiel est "Mont Katahdin", comme l'a décidé le Conseil américain des noms géographiques en 1893. Parmi certains Amérindiens, Katahdin était considéré comme la demeure du dieu de la tempête Pamola, et donc une zone à éviter.
Il était connu des Amérindiens de la région et des Européens au moins depuis 1689. Il a inspiré des randonnées, des escalades, des récits, des peintures et même une sonate pour piano. La zone autour du sommet fut protégée par le gouverneur Percival Baxter à partir des années 1930. Katahdin est situé à proximité de la Hundred-Mile Wilderness.
La première ascension enregistrée du « Catahdin » a été réalisée par les géomètres du Massachusetts Zackery Adley et Charles Turner, Jr. en août 1804. Dans les années 1840, Henry David Thoreau gravit Katahdin, qu'il écrivait « Ktaadn » ; son ascension est enregistrée dans un chapitre bien connu de The Maine Woods. Quelques années plus tard, Theodore Winthrop a écrit sur l'ascension qu'il fit dans Life in the Open Air. Les peintres Frederic Edwin Church et Marsden Hartley ont souvent peint des paysages de Katahdin.

Le peintre
Marsden Hartley était un peintre, poète et essayiste moderniste américain.
Hartley a commencé sa formation artistique au Cleveland Institute of Art après que sa famille ait déménagé à Cleveland, Ohio, en 1892. En 1898, à 22 ans, il s'installe à New York pour étudier la peinture à la New York School of Art sous la direction de William Merritt Chase, puis fréquente la National Academy of Design. Hartley était un grand admirateur d'Albert Pinkham Ryder et visitait son studio de Greenwich Village aussi souvent que possible. Son amitié avec Ryder, ainsi que les écrits de Walt Whitman et des transcendantalistes américains Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson, ont largement inscliné Hartley à considérer l'art comme une quête spirituelle. Hartley voyage pour la première fois en Europe en avril 1912 et fait la connaissance du cercle d'écrivains et d'artistes d'avant-garde de Gertrude Stein à Paris. Stein, avec Hart Crane et Sherwood Anderson, encouragéèrent Hartley à écrire ainsi qu'à peindre. En 1913, Hartley s'installe à Berlin, où il continue à peindre et se lie d'amitié avec les peintres Vassily Kandinsky et Franz Marc. Il collectionnait également l'art populaire bavarois. Son travail durant cette période était une combinaison d’abstraction et d’expressionnisme allemand, alimenté par sa marque personnelle de mysticisme. À Berlin, Hartley développa une relation étroite avec un lieutenant prussien, Karl von Freyburg. Les références à Freyburg sont un motif récurrent dans l'œuvre de Hartley, notamment dans Portrait d'un officier allemand (1914). La mort de Freyburg pendant la guerre a durement frappé Hartley. Hartley retourna aux États-Unis au début de 1916 mais Il vécut de nouveau en Europe entre 1921 et 1930, avant de retourner définitivement aux États-Unis. Il peignit alors dans tout le pays, au Massachusetts, au Nouveau-Mexique, en Californie et à New York. Il retourna dans le Maine en 1937, après avoir déclaré vouloir devenir « le peintre du Maine » et dépeindre la vie américaine locale. Il s'alignait ainsi sur le mouvement régionaliste, un groupe d'artistes actifs du début au milieu du 20e siècle qui tentaient de représenter un « art américain » distinct. Il continua à peindre dans le Maine, principalement des scènes autour de Lovell, jusqu'à sa mort à Ellsworth en 1943. La plupart de ses peintures de montagnes du Maine font aujourd'hui partie des collections du MET. 

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Wednesday, February 7, 2024

BEN HOPE / BEINN HÒB   PEINT PAR   MAXIME MAUFRA

MAXIME MAUFRA (1861-1918) Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m) Royaume-Uni (Ecosse)  In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée

MAXIME MAUFRA (1861-1918)
Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m)
Royaume-Uni (Ecosse)

In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée


La montagne
Ben Hope /Beinn Hòb  (927 m) est une montagne du nord de l'Écosse. C'est le sommet le plus au nord, seul dans la Flow Country (une région de landes couvertes de tourbe) au sud-est du Loch Hope à Sutherland. La montagne forme un cône à peu près triangulaire, avec un grand rocher à l'ouest et deux épaulements inférieurs au sud et au nord-est. Les fleurs alpines sont abondantes en saison, même si le sol est très rocheux. La route principale vers le sommet commence à Strathmore, à l'ouest de la montagne, où se trouve un parking sur une petite route. L'itinéraire longe le brûlis d'Allt-na-caillich qui descend à travers une brèche dans les rochers orientés à l'ouest. Le parcours est raide, mais bien balisé avec des cairns occasionnels et non exposé. L'approche par l'est est moins souvent utilisée car il y a une vaste étendue de landes couvertes de bruyères sans route. L'approche par le nord n'est pas possible pour les marcheurs, car il n'y a pas de chemin entre les rochers. La vue depuis le sommet englobe le Pentland Firth, le Loch Eriboll et les montagnes voisines d'Arkle et Foinaven. Les îles Orcades sont visibles par temps clair.

Le peintre
Maxime Maufra est un peintre, graveur et lithographe français postimpressionniste. Il s’initie à la peinture avec Charles Leduc et son frère Alfred Leduc à Nantes, en reproduisant des paysages des bords de Loire, mais son père qui a décidé d'en faire un homme d'affaires, lui fait faire un séjour linguistique en Angleterre à Liverpool. Là, il découvre ce qu'est réellement la peinture, notamment celle de Turner. Il visite le Pays de Galles et l’Écosse, dont les paysages lui seront une source d'inspiration. Il revient en France en 1884, il mène de front son activité professionnelle et ses travaux picturaux. Il est alors initié à l’impressionnisme par Charles Le Roux.
En 1886, il est remarqué par Octave Mirbeau, lors d'une exposition au Salon de Paris. Cette même année il participe à l'Exposition des beaux-arts de Nantes qui se tient tous les trois ans et à laquelle sont conviés les peintres déjà consacrés et ayant participé au Salon parisien, dont Eugène Boudin, Léon Bonnat, Pierre Puvis de Chavannes, Jules-Élie Delaunay, Émile Dezaunay, avec lequel il va lier une grande amitié, Jean-Léon Gérôme, Henry Moret, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Georges Seurat ou Alfred Sisley. Dans les années 1880, il parcourt ensuite la Normandie et la Bretagne pour peindre des marines et des paysages et s'installe à Paris en 1892, revenant chaque année en Bretagne. C'est lors d'un séjour à Pont-Aven en 1890 qu'il rencontre Paul Gauguin et Paul Sérusier (1864-1927).  Il est alors fortement influencé par le synthétisme, style inventé par Émile Bernard (1868-1941) et développé par Gauguin, qui traduit les formes en aplats colorés disposés selon un motif décoratif.  Il décide alors de se consacrer pleinement à la peinture et s'installe à Pont-Aven. Il fréquente, en 1891 et 1892, l'auberge de Marie Henry au Pouldu en compagnie de Charles Filiger. Il retrouve Gauguin quelques années plus tard à Paris en 1893. C’est l’occasion d’encouragements et de soutien réciproques entre ces deux artistes qui se respectent. Il témoigne néanmoins d'une pointe de scepticisme signalant son indépendance de caractère : « Je restais trois mois dans ce pays breton de Pont-Aven où je n’entendais parler que vert Véronèse pur, chrome, etc., théories de couleurs plus ou moins absurdes. Je préfère la coloration vive, mais on peut peindre avec du noir… Le tout est d’être peintre, et quoique ce mot déplaise à certains, il faut d’abord s’exprimer en cette langue. »
En 1892, Maufra fréquente avec son ami Émile Dezaunay, l'atelier d'Eugène Delâtre où ils réalisent leurs premières gravures, influencés par Paul Gauguin. Il est le premier à s'installer au Bateau-Lavoir à Montmartre en 1893, et son atelier est fréquenté par ses amis Dezaunay, Aristide Briand, ainsi que le poète Victor-Émile Michelet. En 1892 il expose une monographie de son œuvre à la deuxième exposition des peintres impressionnistes et symbolistes au Le Barc de Boutteville (Paris),
Il expose ensuite à la galerie Durand-Ruel qui sera son marchand jusqu'à la mort de l'artiste, et organisera de nombreuses expositions de ses œuvres.
Au printemps 1894, ils se fréquentent à nouveau avec Gauguin en Bretagne au Pouldu, puis Maufra part à la découverte du Trégor finistérien. Il finit par approfondir sa propre voie en abordant les paysages avec une prédilection pour les marines de Bretagne. Il a également visité la région du Dauphiné et les environs du Havre.
Après un voyage en Écosse à l'été 1895, il épouse à Londres Céline Le Floc'h, dont il avait fait la connaissance à Pont-Aven.
Écrivant à un ami en 1897, il déclara : « Je cherche les grands horizons, les cieux !... Je voudrais que les paysages soient classiques, simples et immenses »
En 1903, il est cofondateur avec  du Salon d'automne au Petit Palais et il expose en 1904.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1906 et peintre de la Marine en 1916.
Militant régionaliste, Maxime Maufra est l'un des animateurs de la section « beaux-arts » de l’Union régionaliste bretonne.
Il meurt d'une crise cardiaque le 23 mai 1918 au Pont à Poncé, où il avait planté son chevalet.

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Wednesday, July 19, 2023

LES CATSKILLS PEINTES PAR THOMAS COLE


THOMAS COLE (1801-1848) Castkill Mountains United States of America

 

THOMAS COLE (1801-1848)
Catskills Mountains  (1,274 m)
United States of America

In " View of the Round-Top in the Catskill Mountains, 1827, Oil on panel, 47.3 x 64.5 cm. The Boston Museum of Fine Arts


Les montagnes
Les  Catskill Mountains (1,274 m) ou simplement les Catskills, sont une région de reliefs de l'État de New York, située au nord de la ville de New York et au sud d'Albany. En dépit de leur nom, les Catskills ne sont pas des montagnes au sens géologique du terme, mais plutôt un plateau érodé, constitué de plateaux et de collines ayant subi une érosion intense. Elles constituent le prolongement vers l'est, ainsi que les plus hauts sommets, du plateau des Allegheny. Elles sont parfois considérées comme une partie de la chaîne des Appalaches, même si les deux chaînes ne sont pas géologiquement liées. Les Catskills sont situées à l'ouest du fleuve Hudson (Hudson River) et traversent cinq comtés : l'Ulster, le Greene, le Sullivan, le Delaware et le Schoharie.  Les Catskills sont le lieu de légendes traditionnelles remontant aux tribus amérindiennes et aux premiers colons néerlandais, qui baptisent les montagnes « Kaatskil » au xviiie siècle. Washington Irving y situe son histoire de Rip Van Winkle, en lien avec le navigateur Henry Hudson. Au xixe siècle, les Catskills deviennent une destination de vacances pour les riches New-yorkais. Le bois est exploité à grande échelle, des fermes s'installent et la région perd de sa forêt sauvage. En 1885, une loi, votée par l'État de New York, délimite la Catskill and Adirondack Forest Preserve dans le but de préserver l'état sauvage de la région, et en 1904, le Catskill Park, un parc naturel, est créé.

Le peintre
Thomas Cole, est un artiste américain du xix siècle. Il est considéré comme le fondateur de la Hudson River School, école de peinture qui s'épanouit aux États-Unis dans la seconde moitié du 19e siècle. Les œuvres de Cole et ses amis se caractérisent par leur rendu réaliste et minutieux des paysages américains, notamment des régions sauvages, et témoignent à la fois de l'influence du romantisme et du naturalisme. En 1827, Cole ouvre un studio dans une ferme à Cedar Grove dans la ville de Catskill, état de New-York. Il exécutera une grande partie de son œuvre dans ce lieu. En 1828, Cooper lui commande un paysage inspiré de ses romans, « sans les feuilles d’automne » du Paysage avec une scène du Dernier des Mohicans dont il juge l'effet trop voyant. Entre 1829 et 1832, il effectue un premier séjour en Europe, visitant notamment Londres, Paris et l'Italie. À Londres, il est attiré par les œuvres des paysagistes Turner et Constable. À Paris, il découvre les paysages classiques du 17e siècle et sera influencé par les œuvres de Claude Lorrain. Si Cole fut avant tout paysagiste, il se consacre également à la peinture allégorique. La plus célèbre de ces allégories est un ensemble de cinq toiles, Le Destin des Empires, qui retrace l'évolution d'un même lieu de l'état sauvage à la naissance de la civilisation, son développement son déclin et sa mort. Cole a été inspiré par la lecture de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon, publié entre 1776 et 1778. L'œuvre se trouve dans la collection de la société d'histoire de New York. 

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Wednesday, April 26, 2023

LE RIGI PEINT PAR J.M.W. TURNER






J.M.W. TURNER (1775-1851)
Rigi (1 797 m - 5 897 ft)
Suisse

In "Lake Lucerne, with the Rigi" , vers 1840 - 1849, Crayon et aquarelle rehaussé de touches de blanc, 24,8 x 36,2 cm, Collection Privée


La montagne
Le Rigi (1 797 m - 5 897 ft), également connu sous le nom de Reine des montagnes) est un massif montagneux des Alpes, situé en Suisse centrale. L'ensemble du massif est presque entièrement entouré par les eaux de trois plans d'eau différents : le lac des Quatre-Cantons, le lac de Zoug et le lac Lauerz. La chaîne se trouve dans les Alpes de Schwyz et est divisée entre les cantons de Schwyz et de Lucerne, bien que le sommet principal, nommé Rigi Kulm, à 1 798 mètres d'altitude, se trouve dans le canton de Schwyz. Techniquement, le Rigi ne fait pas partie des Alpes et appartient plutôt au plateau suisse. Il est principalement composé de molasse et d'autres conglomérats, par opposition au schiste grison et au flysch des Alpes.
Le Rigi Kulm et d'autres régions, telles que la station balnéaire de Rigi Kaltbad, sont desservies par les plus anciens chemins de fer de montagne d'Europe, les Rigi Railways. Les Chemins de fer suisses proposent une excursion spéciale aller-retour, le "Rigi-Rundfahrt", couvrant plusieurs segments en train, en train à crémaillère, en gondole (en option) et en bateau à vapeur. Toute la région offre de nombreuses activités telles que le ski ou la luge en hiver et la randonnée en été.
Le nom Rigi vient du vieux haut allemand « rîga » qui signifie « rangée, rayure, sillon », d'après la stratification bien visible sur le versant nord de la montagne. Le nom est enregistré pour la première fois en 1350 sous le nom de Riginun. Le nom a été interprété comme Regina montium "reine des montagnes" par Albrecht von Bonstetten (1479), qui donne cependant Rigena comme forme alternative.
Le mont Rigi a été présenté dans de nombreuses œuvres d'art, y compris des peintures et des publications littéraires. Les peintures les plus célèbres du Rigi étaient peut-être la série de J.M.W. Turner dont plusieurs sont dans la collection de la Tate Britain à Londres.


Le peintre
Joseph Mallord William Turner, plus connu sous le nom de William Turner ou de ses initiales J. M. W. Turnera, est un peintre, aquarelliste et graveur britannique,. Initialement de la veine romantique anglaise, son œuvre est marquée par une recherche novatrice audacieuse qui le fait considérer, avec son contemporain John Constable, comme un précurseur de l'impressionnisme, voir même d'une certaine abstraction. Renommé pour ses huiles, Turner est également un des plus grands maîtres anglais de paysages à l'aquarelle. Il y gagne le surnom de « peintre de la lumière ». La plus grande partie des œuvres de Turner est conservée à la Tate Britain. Il efut influencé par des artistes tels que Willem van de Velde le Jeune, Albert Cuyp, John Robert Cozens, Richard Wilson, Claude Gellée (« Claude le Lorrain ») ou encore Nicolas Poussin. Influencé par la Recherche philosophique sur l'origine de nos idées du Sublime et du Beau d'Edmund Burke datée de 1757, Turner intégra le concept du Sublime dans certaines de ses œuvres, à commencer par Bateaux hollandais dans la tempête, mettant en scène un spectacle terrifiant et à la fois délicieux. Il travailla d'abord la gravure avant l'aquarelle puis la peinture. D'après ses propres souvenirs, il fut marquépar une suite de 16 pièces gravées en clair-obscur d'Elisha Kirkall (1722) d'après Van de Velde le Jeune À partir de 1802, l'envie de voyager le conduit sur le continent européen, principalement en France et en Suisse, d'où il rapporte, évidemment, des aquarelles mais aussi le goût pour certains artistes, comme le Lorrain et ses représentations de la mythologie. Turner peint ainsi des fresques antiques comme Didon construisant Carthage en 1815. Il s'inspire aussi du Liber Veritatis du Lorrain en ce qui concerne son ouvrage, Liber Studiorum, établissant ainsi une classification des différents types de paysages : Marine, Montagne, Pastorale, Historique, Architecturale et Pastorale épique. Il n'hésite pas à tester des combinaisons étranges d'aquarelle et d'huile ainsi que de nouveaux produits dans ses toiles.  Parfois, il utilise même des matériaux inhabituels comme le jus de tabac et la bière vieillie, avec pour conséquence la nécessité des restaurations régulières de ses œuvres. Le peintre et critique d'art George Beaumont qualifie Turner et ses suiveurs comme Callcott de « peintres blancs » car ils mettent au point dès le début du 19e siècle l'utilisation d'un fond blanc pour donner à leurs tableaux la fraîcheur des couleurs et la luminosité, permettant le passage direct des effets de l'aquarelle dans la peinture à l'huile, 3 effets tout à fait différents de ceux obtenus avec les fonds rouges ou bruns traditionnels des anciens Maîtres ".
Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire (Tempête de neige en mer), se fait après un voyage en Italie en 1819 (Campo Santo de Venise). Turner montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place pour des critiques d'art comme Clive Bell, comme un précurseur de la modernité en peinture et de l'impressionnisme jusqu'à devenir « le peintre des incendies ». Mais il peint rarement sur le motif contrairement aux impressionnistes, qui feront de cette pratique une règle. Il préfère en effet recomposer en atelier les nuances des paysages, aidé de sa grande mémoire des couleurs. D'autres critiques préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de lignes et de points de fuite ou la dissolution de la forme dans la couleur, notamment dans les paysages marins de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique, voire de l'action painting en gestation. 


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Friday, October 28, 2022

L 'ACROPOLE D'ATHÊNES PEINT PAR FREDERIC EDWIN CHURCH

 

FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900) The Acropolis of Athens (156m -512ft) Greece  In Acropolis od Athens,  oil on canvas, The MET
 
FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900)
L'Acropole d'Athènes (156m -512ft)
Grèce

In Acropolis od Athens,  oil on canvas, The MET


La colline
L'Acropole d'Athènes (156m -512ft) (Ακρόπολη Αθηνών) est situé sur un plateau rocheux calcaire dont le sommet plat mesure environ 270 mètres d'est en ouest et 85 mètres du nord au sud, s'élargissant jusqu'à près de 150 mètres grâce au travaux faits au  Ve siècle avant l'ère chrétienne. Le terme d"acropole" (ἀκρόπολις / akrópolis) vient de l'adjectif ἄκρος (ákros "haut") et du nom πόλις (pólis, "ville, ville"), signifiant ainsi  la "ville haute".
Il est accessible du côté ouest par une pente raide menant aux Propylées. Le plateau peut être aussi atteint par deux failles creusées par l'érosion sur la  face nord . Les faces est et sud  sont aussi inaccessibles. C'est même par le côté est, jugé trop escarpé et donc non surveillé, que les Perses pénétrèrent dans la forteresse en 480 avant l'ère chrétienne.
Le sanctuaire de l'Acropole d'Athènes s'organise autour de la statue de la divinité tutélaire de la ville. Cette statue d'Athéna Polias n'est connue que par quelques textes. Ce devait être un Xoanon, une sorte de poutre en bois d'olivier, presque aniconique.   Elle devait être plutôt debout : une poutre est difficile à asseoir et ressemble plus à un personnage debout qu'assis ; il n'y a pas non plus de mention de trône dans les textes ; enfin, Athéna est le plus souvent représentée debout.
Chaque année, la statue était lavée, ses péplos changés et sa parure (bijoux et accessoires) nettoyée. Ses bijoux étaient des boucles d'oreilles, une bordure sur le cou et cinq colliers. Ses accessoires, tout en or, étaient une chouette, une égide, une gorgone et une phiale. Elle n'avait pas d'armes : elle n'était donc pas la déesse guerrière des statues les plus célèbres par la suite (Athéna Parthénos et Athéna Promachos de Phidias). Ces bijoux et accessoires pourraient dater de la "restructuration" de la statue primitive par Endoios. Il aurait fait de la poutre une corée en y fixant un bras (et une main tenant la phiale)

Le peintre
Frederic Edwin Church  est un peintre américain dont l'œuvre constitue l'expression la plus originale et la plus complète du romantisme dans la peinture américaine. Church a le paysage pour domaine. Élève de Thomas Cole entre 1844 et 1846, il commence par recueillir les formules ambiguës de son maître et sa vision d'un immense paysage dramatisé. Mais, tandis que chez la plupart des peintres de l'école de l'Hudson l'exemple de Cole aboutit à un type de paysage composé, tout de poncifs, Church le renouvelle par une étude passionnément objective de la nature. À partir de 1890 environ, il entreprend de grands voyages à travers le continent américain, accumulant des études sur le motif, où l'action de la lumière est notée avec une précision quasi photographique. Ces études s'apparentent à celles d'Asher B. Durand, par exemple, et, comme lui, Church les utilise pour de grands paysages composés. Mais au lieu d'« idéaliser » l'observation initiale suivant les vieux procédés du paysage classique, il rejoint plutôt la jeune tradition « luministe » américaine, son hyperréalisme de la lumière qui donne la même intensité à tous les détails. Les motifs de prédilection de Church, inspirés par les terribles magnificences de la nature — montagnes, forêts vierges, glaciers, chutes d'eau (Le Niagara, 1857, Cocoran Gallery of Art, Washington ; Le Cœur des Andes, 1859, Metropolitan Museum, New York ; Le Cotopaxi, collection Aston, New York) —, rejoignent le répertoire du grand romantisme européen (Caspar David Friedrich, J.M.W. Turner...) et contiennent le même pouvoir de suggestion, le même symbolisme élémentaire et puissant. À un moment où le romantisme ne s'exprime plus guère dans la peinture européenne que sous une forme dérisoire, l'œuvre de Church constitue une réalisation saisissante du rêve exprimé par Baudelaire, qui, dans le Salon de 1859, regrettait que l'imagination doive fuir le paysage et évoquait avec nostalgie « le paysage romantique et même le paysage romanesque ».

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Sunday, June 12, 2022

THE BASTEI CLIFF PAINTED BY CASPAR DAVID FRIEDRICH

 

CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840) The Bastei Cliff (194 m - 636 ft) Germany  / Czech Republic border,  In "Felsenschlucht", oil on canvas , 1822

CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840)
The Bastei Cliff (194 m - 636 ft)
Germany  / Czech Republic border

 In "Felsenschlucht", oil on canvas , 1822

 

The rock
The Bastei (194 m - 636 ft) is a rock formation rising 194 metres above the Elbe River in the Elbe Sandstone Mountains  (723 m - 2,372 ft) of Germany. Reaching a height of 305 metres above sea level, the jagged rocks of the Bastei were formed by water erosion over one million years ago. They are situated near Rathen, not far from Pirna southeast of the city of Dresden, and are the major landmark of the Saxon Switzerland National Park. They are also part of a climbing and hiking area that extends over the borders into the Bohemian Switzerland (Czech Republic). The Bastei has been a tourist attraction for over 200 years. In 1824, a wooden bridge was constructed to link several rocks for the visitors. This bridge was replaced in 1851 by the present Bastei Bridge made of sandstone. The rock formations and vistas have inspired numerous artists, among them Caspar David Friedrich in "Felsenschlucht" (above)
The spa town of Rathen is the main base for visiting the Bastei; the town can be reached from Dresden by paddle steamer on the river Elbe.
The Bastei is one of the most prominent lookout points in Saxon Switzerland. In 1819 August von Goethe extolled the views: "Here, from where you see right down to the Elbe from the most rugged rocks, where a short distance away the crags of the Lilienstein, Königstein and Pffafenstein stand scenically together and the eye takes in a sweeping view that can never be described in words." Today the Bastei still has the highest number of visitors of all the lookout points in Saxon Switzerland. In addition to the actual vista, there are also other points of interest. At the Jahrhundertturm, a rock pinnacle on the Bastei Bridge, there are tablets commemorating the first mention of the Bastei in travel literature (in 1797) as well as the memory of Wilhelm Lebrecht Götzinger and Carl Heinrich Nicolai. These last two were amongst the pioneers of tourism in Saxon Switzerland, thanks to their descriptions of their journeys and their other works. Another tablet commemorates the Saxon court photographer, Hermann Krone, who took the first landscape photographs in Germany at the Bastei Bridge in 1853. From the Ferdinandstein, part of the Wehltürme rock towers, there is a famous view of the Bastei Bridge. It is reached over a branch from the route to the bridge. Another well-known rock formation in the vicinity of the Bastei is the Wartturm, a large piece of which broke off in 2000. Neurathen Castle, the largest rock castle in Saxon Switzerland, may be reached from the Bastei by crossing the Bastei Bridge. The ruins of the castle, some timber rebates, rooms carved out of the rock, a cistern and stone shot from a medieval catapult or slingshot may be viewed on a self-conducted circular walk. A replica slingshot was put on display in the castle in 1986. The finds from excavations in the area, especially pottery, can also be seen. The climb from Rathen to the Bastei runs past an open-air museum dedicated to Slavic settlement in the region and also past the path leading to the Rathen Open Air Stage. Another famous landmark in the local area is the fortress of Königstein.


The painter
Caspar David Friedrich was a 19th-century German Romantic landscape painter, considered as the most important German artist of his generation. He is best known for his mid-period allegorical landscapes which typically feature contemplative figures silhouetted against night skies, morning mists, barren trees or Gothic ruins. His primary interest as an artist was the contemplation of nature, and his often symbolic and anti-classical work seeks to convey a subjective, emotional response to the natural world. Friedrich's paintings characteristically set a human presence in diminished perspective amid expansive landscapes, reducing the figures to a scale that, according to the art historian Christopher John Murray, directs "the viewer's gaze towards their metaphysical dimension".
Friedrich was born in Pomerania, where he began to study art. He studied in Copenhagen until 1798, before settling in Dresden. A disillusionment with materialistic society was giving rise everywhere in Europe. This shift in ideals was often expressed through a reevaluation of the natural world, as artists such as J. M. W. Turner (1775–1851) and John Constable (1776–1837) sought to depict nature as a "divine creation, to be set against the artifice of human civilization"....


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Wednesday, May 25, 2022

MOUNT SINAÏ / JABAL MUSA PAINTED BY J.M.W. TURNER



J.M.W. TURNER  (1775–1851) Mount Sinaï / Jabal Musa (2,285 m - 7,496ft) Egypt   In "Mount Sinai, the valley in which the Children of Israel were encamped",

J.M.W. TURNER  (1775–1851)
Mount Sinaï / Jabal Musa (2,285 m - 7,496ft)
Egypt 

In "Mount Sinai, the valley in which the Children of Israel were encamped",
pencil, pen, ink and watercolor on paper, 12.7 x 20.2 cm.
Private collection ( Christie's London/ 06/07/2010)

About this Painting
It descibes the moment Moses have waited to receive the Ten Commandments.

The mountain
Mount Sinaï (2,285 m - 7,496 ft) or Jabal Mūsā or Gabal Mūsā (in arab : "Moses' Mountain" or "Mount Moses"), also known as Mount Horeb or Jebel Musa (a similarly named mountain in Morocco), is a mountain in the Sinai Peninsula of Egypt that is a possible location of the biblical Mount Sinai. The latter is mentioned many times in the Book of Exodus (and other books of the Bible) and the Quran. According to Jewish, Christian, and Islamic tradition, the biblical Mount Sinai was the place where Moses received the Ten Commandments.
Mount Sinai is a moderately high mountain near the city of Saint Katherine in the Sinai region.
It is next to Mount Katherine (2,629 m - 8,625 ft), the highest peak in Egypt.
Mount Sinai's rocks were formed in the late stage of the Arabian-Nubian Shield's (ANS) evolution. Mount Sinai displays a ring complex that consists of alkaline granites intruded into diverse rock types, including volcanics. The granites range in composition from syenogranite to alkali feldspar granite. The volcanic rocks are alkaline to peralkaline and they are represented by subaerial flows and eruptions and subvolcanic porphyry. Generally, the nature of the exposed rocks in Mount Sinai indicates that they originated from differing depths.
There are two principal routes to the summit. The longer and shallower route, Siket El Bashait, takes about 2.5 hours on foot, though camels can be used. The steeper, more direct route (Siket Sayidna Musa) is up the 3,750 "steps of penitence" in the ravine behind the monastery.
The summit of the mountain has a mosque that is still used by Muslims. It also has a Greek Orthodox chapel, constructed in 1934 on the ruins of a 16th-century church, that is not open to the public. The chapel encloses the rock which is considered to be the source for the biblical Tablets of Stone. At the summit also is "Moses' cave", where Moses was said to have waited to receive the Ten Commandments.

The painter
The english painter Joseph Mallord William Turner was considered a controversial figure in his day, but is now regarded as the artist who elevated landscape painting to an eminence in the history of painting. Although renowned for his oil paintings, Turner is also one of the greatest masters of British watercolour landscape painting. He is commonly known as "the painter of light" and his work is regarded as a Romantic preface to Impressionism.
In his thirties, Turner travelled widely in Europe, starting with France and Switzerland in 1802 and studying in the Louvre in Paris in the same year. He made many visits to Venice. Turner's talent was recognized early in his life. Financial independence allowed Turner to innovate freely; his mature work is characterized by a chromatic palette and broadly applied atmospheric washes of paint. According to David Piper's The Illustrated History of Art, his later pictures were called "fantastic puzzles." Turner was recognized as an artistic genius: influential English art critic John Ruskin described him as the artist who could most "stirringly and truthfully measure the moods of Nature."
Turner's major venture into printmaking was the Liber Studiorum (Book of Studies), seventy prints that he worked on from 1806 to 1819. The Liber Studiorum was an expression of his intentions for landscape art. The idea was loosely based on Claude Lorrain's Liber Veritatis (Book of Truth), where Lorrain had recorded his completed paintings; a series of print copies of these drawings, by then at Devonshire House, had been a huge publishing success. Turner's plates were meant to be widely disseminated, and categorized the genre into six types: Marine, Mountainous, Pastoral, Historical, Architectural, and Elevated or Epic Pastoral. His printmaking was a major part of his output, and a museum is devoted to it, the Turner Museum in Sarasota, Florida, founded in 1974 by Douglass Montrose-Graem to house his collection of Turner prints.
Turner placed human beings in many of his paintings to indicate his affection for humanity on the one hand (note the frequent scenes of people drinking or working or walking in the foreground), but its vulnerability and vulgarity amid the 'sublime' nature of the world on the other. 'Sublime' here means awe-inspiring, savage grandeur, a natural world unmastered by man, evidence of the power of God – a theme that romanticist artists and poets were exploring in this period. Although these late paintings appear to be 'impressionistic' and therefore a forerunner of the French school, Turner was striving for expression of spirituality in the world, rather than responding primarily to optical phenomena.
Turner used pigments like carmine in his paintings, knowing that they were not long-lasting, despite the advice of contemporary experts to use more durable pigments. As a result, many of his colours have now faded greatly.
John Ruskin says in his "Notes" on Turner in March 1878 : "His true master was Dr Monro; to the practical teaching of that first patron and the wise simplicity of method of watercolour study, in which he was disciplined by him and companioned by Girtin, the healthy and constant development of the greater power is primarily to be attributed; the greatness of the power itself, it is impossible to over-estimate. "

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Thursday, January 6, 2022

MILESOVKA PAINTED BY CASPAR DAVID FRIEDRICH

CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840) Milešovka (837m - 2, 746ft) Czech Republic  In Mountain Landscape with Rainbow ca.1809-1810, Museum Folkwang, Essen, Germany

 

CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840)
Milešovka (837m - 2, 746ft)
Czech Republic

In Mountain Landscape with Rainbow ca.1809-1810, Museum Folkwang, Essen, Germany

 
The mountain
Milešovka (837m - 2, 746 ft), an isolated phonolite cone, is the highest mountain of České Středohoří (Czech Central Mountains Range), a picturesque mountain range in northwest Bohemia, in Czech Republic. Situated right in the middle of the European Continent, it has a volcanic origin. The range covers an area of more than 1000 km2 with many hills typically volcano shaped. Their unique appearance were attracting numbers of naturalists, painters, poets and nature-lovers.
Mount Milešovka is located over the village of Milesov about 10km northwestward of Lovosice. The peak is ranked among the most windy mountains in Czech Republic. The very first chalet had been built up in 1825, other buildings soon followed as well as the outlook tower in 1850. The famous traveler Alexander von Humboldt is responsible for their construction, he labeled the view from Milesovka as "the third most beautiful in the world", making it really worth visiting. From there, one can see the scenery view of Ceske Stredohori, the Polabska nizina lowlands and the ridge of the Krusne hory mountains. Milesovka adjoins with a peak called Paskapole which is crossed by the road connecting Prague with Teplice.


The painter
Caspar David Friedrich was a 19th-century German Romantic landscape painter, considered as the most important German artist of his generation. He is best known for his mid-period allegorical landscapes which typically feature contemplative figures silhouetted against night skies, morning mists, barren trees or Gothic ruins. His primary interest as an artist was the contemplation of nature, and his often symbolic and anti-classical work seeks to convey a subjective, emotional response to the natural world. Friedrich's paintings characteristically set a human presence in diminished perspective amid expansive landscapes, reducing the figures to a scale that, according to the art historian Christopher John Murray, directs "the viewer's gaze towards their metaphysical dimension".
Friedrich was born in Pomerania, where he began to study art. He studied in Copenhagen until 1798, before settling in Dresden. A disillusionment with materialistic society was giving rise everywhere in Europe. This shift in ideals was often expressed through a reevaluation of the natural world, as artists such as J. M. W. Turner (1775–1851) and John Constable (1776–1837) sought to depict nature as a "divine creation, to be set against the artifice of human civilization"....
- More informations about Caspar David Friedrich life and work 

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Saturday, December 4, 2021

MOUNT KATAHDIN (3) PAINTED BY FREDERIC EDWIN CHURCH




FREDERIC  EDWIN  CHURCH Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft) United States of America (Maine) In Mt. Katahdin from Lake Katahdin,  Medium/ Brush and oil, pencil on cardboard,1860–70, 28.4 x 30.6 cm ,Smithsonian/ Cooper Hewitt,

FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900)
Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft)
United States of America (Maine)


In Mt. Katahdin from Lake Katahdin,  Medium/ Brush and oil, pencil on cardboard,1860–70, 28.4 x 30.6 cm ,Smithsonian/ Cooper Hewitt,


About this painting
Frederic Edwin Churh painted Mt Katahdin several times. Two of those paintings has already peen publish in this blogs. : 13 Decembeer 2016 and 7 may 2018   very often at sunset but  never with the golden light we can see on the canvas above...

The mountain
Mount Katahdin (1,605 m - 5,267 feet) is the highest mountain in the U.S. state of Maine and the northern terminus of the Appalachian Trail. The mountain, being a mile above sea level, towers above the comparatively low Maine lakes and forests. Named Katahdin by the Penobscot Indians, which means "The Greatest Mountain", Katahdin is the centerpiece of Baxter State Park. The official name is "Mount Katahdin" as decided by the US Board on Geographic Names in 1893. Among some Native Americans, Katahdin was believed to be the home of the storm god Pamola, and thus an area to be avoidedIt is a steep, tall mountain formed from a granite intrusion weathered to the surface.
Katahdin was known to the Native Americans in the region, and was known to Europeans at least since 1689. It has inspired hikes, climbs, journal narratives, paintings, and a piano sonata. The area around the peak was protected by Governor Percival Baxter starting in the 1930s. Katahdin is located near a stretch known as the Hundred-Mile Wilderness.
Katahdin is referred to 60 years after Field’s climb of Agiokochuk (Mount Washington) in the writings of John Gyles, a teenage colonist who was captured near Portland, Maine in 1689 by the Abenaki. While in the company of Abenaki hunting parties, he traveled up and down several Maine rivers including both branches of the Penobscot, passing close to “Teddon”. He remarked that it was higher than the White Hills above the Saco River.
The first recorded climb of "Catahrdin" was by Massachusetts surveyors Zackery Adley and Charles Turner, Jr. in August 1804.[14] In the 1840s Henry David Thoreau climbed Katahdin, which he spelled "Ktaadn"; his ascent is recorded in a well-known chapter of The Maine Woods. A few years later Theodore Winthrop wrote about his visit in Life in the Open Air. Painters Frederic Edwin Church and Marsden Hartley are well-known artists who created landscapes of Katahdin.
In the 1930s Governor Percival Baxter began to acquire land and finally deeded more than 200,000 acres (809 km2) to the State of Maine for a park, named Baxter State Park after him. The summit was officially recognized by the US Board on Geographic Names as "Baxter Peak" in 1931.

The painter
Frederic Edwin Church was an American landscape painter born in Hartford, Connecticut. He was a central figure in the Hudson River School of American landscape painters, perhaps best known for painting large panoramic landscapes, often depicting mountains, waterfalls, and sunsets, but also sometimes depicting dramatic natural phenomena that he saw during his travels to the Arctic and Central and South America. Church's paintings put an emphasis on light and a romantic respect for natural detail. In his later years, Church painted classical Mediterranean and Middle Eastern scenes and cityscapes. Church was the product of the second generation of the Hudson River School and the pupil of Thomas Cole, the school’s founder. The Hudson River School was established by the British Thomas Cole when he moved to America and started painting landscapes, mostly of mountains and other traditional American scenes.  Both Cole and Church were devout Protestants and the latter's beliefs played a role in his paintings especially his early canvases.  Church did differ from Cole in the topics of his paintings: he preferred natural and often majestic scenes over Cole's propensity towards allegory.
Church, like most second generation Hudson River School painters, used extraordinary detail, romanticism, and luminism in his paintings. Romanticism was prominent in Britain and France in the early 1800s as a counter-movement to the Enlightenment virtues of order and logic. Artists of the Romantic period often depicted nature in idealized scenes that depicted the richness and beauty of nature, sometimes also with emphasis on the grand scale of nature.
This tradition carries on in the works of Frederic Church, who idealizes an uninterrupted nature, highlighted by creating excruciatingly detailed art. The emphasis on nature is encouraged by the low horizontal lines, and preponderance of sky to enhance the wilderness; humanity, if it is represented, is depicted as small in comparison with the greater natural reality. The technical skill comes in the form of Luminism, a Hudson River School innovation particularly present in Church's works. Luminism is also cited as encompassing several technical aspects, which can be seen in Church’s works. One example is the attempt to “hide brushstrokes” which makes the scene seem more realistic and lessen the artist’s presence in the work. Most importantly is the emphasis on light (hence luminism) in these scenes. The several sources of light create contrast in the pictures that highlights the beauty and detailed imagery in the painting.
 
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Saturday, November 20, 2021

THE TORRIDON HILLS SKETCHED BY WILLIAM TURNER OF OXFORD


WILLIAM TURNER OF OXFORD (1789-1862), The Torridon Hills,  In Before Sunrise, Loch Torridon, Rossshire,watercolor, 44,5 x 89 cm, 1856, Courtesy John Mitchell Gallery, London

 

WILLIAM TURNER OF OXFORD (1789-1862)
The Torridon Hills:
Beinn Alligin (986 m -3,235 ft)
Liathach (1, 055 m- 3,461 ft)
Beinn Eighe (1,010m -3,310 ft)
United Kingdom (Scotland)

In Before Sunrise, Loch Torridon, Rossshire,watercolor, 44,5 x 89 cm, 1856,
Courtesy John Mitchell Gallery, London


About this watercolor
At nearly three feet across this is one of William Turner’s largest known paintings, and belongs to the series of Scottish views which formed the major part of his output after his tour of Scotland undertaken in 1838. His expedition that year took him north from Inverness as far as Loch Inver, and then via Loch Torridon to Skye, whose hills and coast he explored thoroughly. The dramatic effect of the sun’s rays at dawn and the noble stag in the foreground combine with the grandiose scenery to conjure up all the appeal of Scotland which so captivated the popular spirit of the time; indeed, in studying this fresh and imposing watercolour, it is hard to escape the romantic overtones of Sir Walter Scott’s vision of the Highlands.
(From John Mitchell Gallery notice)

The painter
William Turner (1789-1862) was sent to London at the age of fifteen to take up an apprenticeship under John Varley, and was elected a full member of the Old Watercolour Society in 1808. It was in this period that J.M.W.Turner rose to fame, and as a result the younger artist became known as ‘Turner of Oxford’. His own reputation firmly established, he returned to his uncle’s estate at Shipton-under-Cherwell in 1812 and began to build up his practice as a drawing master in Oxford. His range of subject matter was vast, and he travelled throughout the British Isles in search of subjects – from the Wye Valley to the Lake District, from Wales and the Hebrides to the Isle of Wight, and he was a loyal exhibitor at the Society of Painters in Watercolour, submitting a total of 455 pictures, including this one. Turner of Oxford was described as follows: ‘Worthy and dignified, looking like a parson of the old school, dressed in black and wearing a white tie, he lived a hum-drum life at his house, 16 John Street, near Worcester College, where he resided from 1833 till his death on 7th August 1862’ (quoted in Martin Hardie, ‘William Turner of Oxford’, Old Watercolour Society’s Club, Vol. IX (1931-32). It is worth noting that in signing this present painting on the reverse, Turner includes his Oxford address.
(From John Mitchell Gallery notice)


The mountains
The Torridon Hills. The loch Torridon is surrounded by various mountains to the north, including Liathach, Beinn Alligin and Beinn Eighe, all of which are over 3,000 feet (910 m) in height. The Torridon Hills exhibit dramatic mountain scenery. The rocks of which they are made are known as Torridonian sandstone, some of which are crowned by white Cambrian quartzite. They are amongst the oldest rocks in Britain, and sit on yet older rocks, Lewisian gneiss.

Beinn Alligin (986 m -3,235 ft) on left , is one of the classic mountains of the Torridon region of Scotland, lying to the north of LochTorridon, in the Highlands. The name Beinn Alligin is from the Scottish Gaelic, meaning Jewelled Hill. The mountain has two peaks of Munro status: Tom na Gruagaich (922 metres -3,025 ft)) to the south, and Sgùrr Mhòr at 986 metres -3,235 ft) to the north. One of the most prominent features of Beinn Alligin is a great cleft known as Eag Dhubh na h-Eigheachd (black gash of the wailing) or Leum na Caillich, which cuts into the ridge south of the summit. It is the scar of the most spectacular rockslide or rock avalanche in Britain, which runs out into the corrie of Toll a' Mhadaidh Mor. It occurred around 3750 years ago and is around 3.5 million cubic metres in volume. According to local folklore shepherds on the mountain would hear cries from the gash; those who investigated the source of these cries would inevitably fall to their deaths. Beinn Alligin lies on the National Trust for Scotland's Torridon Estate, which has been owned by the charity since 1967, and forms part of both a Site of Special Scientific Interest (SSSI) and a Special Area of Conservation (SAC). 

Liathach  (1,055 m- 3,461 ft) in the center of the waterolor is a mountain in the Torridon Hills. It lies to the north of the A896 road, in the Northwest Highlands of Scotland, and has two peaks of Munro status: Spidean a' Choire Lèith at the east of the main ridge, and Mullach an Rathain at the western end of the mountain. The name Liathach is pronounced in Scottish Gaelic, and means 'The grey one'. When seen from the roadside below, its slopes appear to rise up in a series of near vertical rocky terraces. 

Beinn Eighe (1,010m -3,310 ft)  on right is a complex mountain massif in the Torridon area of Wester Ross in the Highlands of Scotland. Lying to the south of Loch Maree, it forms a long ridge with many spurs and summits, two of which are classified as Munros. The name Beinn Eighe comes from the Scottish Gaelic meaning file mountain.[ Unlike most other hills in the area it has a cap of Cambrian basal quartzite which gives the peaks of Beinn Eighe a distinctive light colour. Its complex topography has made it popular with both hillwalkers and climbers and the national nature reserve on its northern side makes it an accessible mountain for all visitors.

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2021 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau


Wednesday, October 13, 2021

THE MONT BLANC & THE MER DE GLACE BY JOHN RUSKIN

JOHN RUSKIN (1819-1900), The Mont Blanc (4,808.13 m - 15,776.7 ft) France - Italy border  In Mer de Glace Chamonix, watercolor on paper, 1849, Ruskin Foundation


JOHN RUSKIN (1819-1900),
The Mont Blanc (4,808.13 m - 15,776.7 ft)
France - Italy border

In Mer de Glace Chamonix, watercolor on paper, 1849, Ruskin Foundation

The painter  
John Ruskin was the leading English art critic of the Victorian era, as well as an art patron, draughtsman, watercolourist, a prominent social thinker and philanthropist. He wrote on subjects as varied as geology, architecture, myth, ornithology, literature, education, botany and political economy. His writing styles and literary forms were equally varied. Ruskin also penned essays and treatises, poetry and lectures, travel guides and manuals, letters and even a fairy tale. The elaborate style that characterised his earliest writing on art was later superseded by a preference for plainer language designed to communicate his ideas more effectively. In all of his writing, he emphasised the connections between nature, art and society. He also made detailed sketches and paintings of rocks, plants, birds, landscapes, and architectural structures and ornamentation. He was hugely influential in the latter half of the 19th century, and up to the First World War. After a period of relative decline, his reputation has steadily improved since the 1960s with the publication of numerous academic studies of his work. Today, his ideas and concerns are widely recognised as having anticipated interest in environmentalism, sustainability and craft.
Ruskin first came to widespread attention with the first volume of Modern Painters (1843), an extended essay in defence of the work of J. M. W. Turner in which he argued that the principal role of the artist is "truth to nature". From the 1850s he championed the Pre-Raphaelites who were influenced by his ideas. His work increasingly focused on social and political issues. Unto This Last (1860, 1862) marked the shift in emphasis. In 1869, Ruskin became the first Slade Professor of Fine Art at the University of Oxford, where he established the Ruskin School of Drawing. In 1871, he began his monthly "letters to the workmen and labourers of Great Britain", published under the title Fors Clavigera (1871–1884). In the course of this complex and deeply personal work, he developed the principles underlying his ideal society. As a result, he founded the Guild of St George, an organisation that endures today.

The mountain
Mont Blanc (in French) or Monte Bianco (in Italian), both meaning "White Mountain", is the highest mountain in the Alps and the highest in Europe after the Caucasus peaks. It rises 4,808.73 m (15,777 ft) above sea level and is ranked 11th in the world in topographic prominence. The Mont Blanc is one of the Seven Summit, which includes the highest mountains of each of the seven continents. Summiting all of them is regarded as a mountaineering challenge, first achieved on April 30, 1985 by Richard Bass. The 7 highest summit, (which are obviously 8 with 2 in Europe !) are : Mount Everest (8,848m), Aconcagua (6,961m), Mt Denali or Mc Kinley (6,194m), Kilimandjaro (5,895m), Mt Elbrus (5,642m), Mount Vinson (4,892m) and Mount Kosciuszko (2,228m) in Australia.
The Glacier
The Mer de Glace  ( Sea of Ice) is an alpine valley glacier located on the northern slope of the Mont-Blanc massif, in the French department of Haute-Savoie. It is formed by the confluence of the Tacul glacier and the Leschaux glacier and flows into the Arve valley, on the territory of the municipality of Chamonix-Mont-Blanc, giving rise to the Arveyron. The glacier is seven kilometers long, its supply basin has a maximum length of twelve kilometers and an area of ​​40 km2, while its thickness reaches 300 meters.
In the seventeenth century, the glacier, which descends into the valley and threatens homes, is feared by the population, so that only its terminal tongue is known, under the name of Glacier des Bois. Then finished by a natural cave, it is the subject of numerous paintings. Its current name was given to it in 1741 by William Windham during the exploration he carried out with his British compatriot Richard Pococke. Two decades later, Horace-Bénédict de Saussure, the future instigator of the first ascent of Mont Blanc, made several observations of the glacier and asked Marc-Théodore Bourrit to promote it. It thus contributes to the development of alpine tourism and to the visit of numerous personalities of letters as well as of the aristocracy; scientists carried out experiments there in the 19th century. To shelter them, three increasingly large and comfortable shelters were successively built in Montenvers. At the beginning of the 20th century, the Montenvers railway, leaving from Chamonix, was created. In the middle of the century, an ice cave was pierced for the first time in the Mer de Glace. Due to the attraction's success, a cable car was put into service in 1961 to access it, then replaced by a cable car in 1988. Since 1973, an underground hydroelectric power station has been using the meltwater from the glacier.
Almost a million visitors go to Montenvers every year to contemplate the Mer de Glace. During peak periods, half of them visit the ice cave. Three museums are also located on the site. Skiing is possible from the Aiguille du Midi in winter. However, the retreat of the glacier, measured since 1860-1870, causes a loss of thickness of 120 meters in a century in its terminal part. It causes difficulties at the level of the ice cave, where more and more steps are necessary to reach the gondola, and requires considering its upstream movement, like the catchment of the hydroelectric power station in 2011.
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by Francis Rousseau

Wednesday, September 8, 2021

MOUNT KILIMANDJARO PAINTED BY PILLY TURNER

PILLY TURNER (active 1955-1970)
 Kilimandjaro (5,885m - 19,340ft)n 
Tanzania,  In Kilimandjaro from Tanzania's Lake Chala, oil on canvas, 1961, Private Collection

PILLY TURNER (active 1955-1970)

Kilimandjaro (5,885m - 19,340ft)

Tanzania

In Kilimandjaro from Tanzania's Lake Chala, oil on canvas, 1961, Private Collection 




The mountain

Mount Kilimanjaro (5,885m - 19, 340ft) is a dormant volcano in Tanzania composed of three volcanic cones, "Kibo", "Mawenzi", and "Shira. The Kilimandjaro is the highest mountain in Africa. The first recorded ascent to the summit was by Hans Meyer and Ludwig Purtscheller in 1889.
The mountain is part of the Kilimanjaro National Park and is a major climbing destination. The mountain has been the subject of many scientific studies because of its shrinking glaciers, especially since 200.
The origin of the name "Kilimanjaro" is not precisely known, but a number of theories exist. European explorers had adopted the name by 1860 and reported that "Kilimanjaro" was the mountain's Kiswahili name. The 1907 edition of The Nuttall Encyclopædia also records the name of the mountain as "Kilima-Njaro", as well as the title of the watercolor above. Johann Ludwig Krapf wrote in 1860 that Swahilis along the coast called the mountain Kilimanjaro. Although he did not support his claim, he claimed that "Kilimanjaro" meant either "mountain of greatness" or "mountain of caravans". Under the latter meaning, "Kilima" meant "mountain" and "Jaro" possibly meant "caravans". Jim Thompson claimed in 1885, although he also did not support his claim, that the term Kilima-Njaro "has generally been understood to mean" the Mountain (Kilima) of Greatness (Njaro). Though not improbably it may mean the "White" mountain. "Njaro" is an ancient Kiswahili word for "shining". Others have assumed that "Kilima" is Kiswahili for "mountain".
In the 1880s, the mountain became a part of German East Africa and was called "Kilima-Ndscharo" in German following the Kiswahili name components.
On 6 October 1889, Hans Meyer reached the highest summit on the crater ridge of Kibo. He named it "Kaiser-Wilhelm-Spitze" ("Kaiser Wilhelm peak").
That name apparently was used until Tanzania was formed in 1964, when the summit was renamed "Uhuru", meaning "Freedom Peak" in Kiswahili.The mountain Mount Kilimanjaro (5,885m - 19, 340ft) is a dormant volcano in Tanzania composed of three volcanic cones, "Kibo", "Mawenzi", and "Shira. The Kilimandjaro is the highest mountain in Africa. The first recorded ascent to the summit was by Hans Meyer and Ludwig Purtscheller in 1889.
The mountain is part of the Kilimanjaro National Park and is a major climbing destination. The mountain has been the subject of many scientific studies because of its shrinking glaciers, especially since 2000....



 

The artist

Pilly Turner is a kenyan watercolourist, active during the 1955-1970 's. The watercolor she painted are always very realistic, and with exemples of wild life animals and animals of the country. There are no other information available about this artist and only a few amount of paintings on the art market (more than 10).


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by Francis Rousseau 


Wednesday, September 1, 2021

MOUNT SNOWDON PAINTED BY J.M.W. TURNER


J.M.W. Turner (1775-1851), Mount Snowdon (1, 085 m -3,560 ft), United Kingdom (Wales),  In  "Mount Snowdon, Afterglow ", oil on canvas, 1800, Tate 
 
J.M.W. Turner (1775-1851)
Mount Snowdon (1, 085 m -3,560 ft)
United Kingdom (Wales)

In Mount Snowdon, Afterglow, oil on canvas, 1800, Tate

The mountain
Mount Snowdon (1, 085 m -3,560 ft),Yr Wyddfa in welsh, is the highest mountain in Wales and the highest point in the British Isles south of the Scottish Highlands. A 1682 survey estimated that the summit of Snowdon was at a height of 1,130 m - 3,720 feet ; in 1773, Thomas Pennant quoted a later estimate of 1,088 m- 3,568 ft above sea level at Caernarfon. Recent surveys give the height of the summit as 1,085 m -3,560 ft. The name Snowdon is from the Old English for "snow hill", while the Welsh name – Yr Wyddfa – means "the tumulus" or "the barrow", which may refer to the cairn thrown over the legendary giant Rhitta Gawr after his defeat by King Arthur. As well as other figures from Arthurian legend, the mountain is linked to a legendary Afanc (water monster) and the Tylwyth Teg (fairies). Mount Snowdon is located in Snowdonia National Park (Parc Cenedlaethol Eryri) in Gwynedd. It has been described as "probably the busiest mountain in Britain", with approximately 444,000 people having walked up the mountain in 2016. It is designated as a national nature reserve for its rare flora and fauna. The rocks that form Snowdon were produced by volcanoes in the Ordovician period, and the massif has been extensively sculpted by glaciation, forming the pyramidal peak of Snowdon and the Arêtes of Crib Goch and Y Lliwedd. The cliff faces on Snowdon, including Clogwyn Du'r Arddu, are significant for rock climbing, and the mountain was used by Edmund Hillary in training for the 1953 ascent of Mount Everest.
The summit can be reached by a number of well-known paths, and by the Snowdon Mountain Railway, a rack and pinion railway opened in 1896 which carries passengers the 4.7 miles (7.6 km) from Llanberis to the summit station.

The painter
The english painter Joseph Mallord William Turner was considered a controversial figure in his day, but is now regarded as the artist who elevated landscape painting to an eminence in the history of painting. Although renowned for his oil paintings, Turner is also one of the greatest masters of British watercolour landscape painting.  He is commonly known as "the painter of light" and his work is regarded as a Romantic preface to Impressionism.
In his thirties, Turner travelled widely in Europe, starting with France and Switzerland in 1802 and studying in the Louvre in Paris in the same year. He made many visits to Venice.  Turner's talent was recognized early in his life. Financial independence allowed Turner to innovate freely; his mature work is characterized by a chromatic palette and broadly applied atmospheric washes of paint. According to David Piper's The Illustrated History of Art, his later pictures were called "fantastic puzzles:" Turner was recognized as an artistic genius: influential English art critic John Ruskin described him as the artist who could most "stirringly and truthfully measure the moods of Nature."
Turner's major venture into printmaking was the Liber Studiorum (Book of Studies), seventy prints that he worked on from 1806 to 1819. The Liber Studiorum was an expression of his intentions for landscape art. The idea was loosely based on Claude Lorrain's Liber Veritatis (Book of Truth), where Lorrain had recorded his completed paintings; a series of print copies of these drawings, by then at Devonshire House, had been a huge publishing success. Turner's plates were meant to be widely disseminated, and categorized the genre into six types: Marine, Mountainous, Pastoral, Historical, Architectural, and Elevated or Epic Pastoral. His printmaking was a major part of his output, and a museum is devoted to it, the Turner Museum in Sarasota, Florida, founded in 1974 by Douglass Montrose-Graem to house his collection of Turner prints.
Turner placed human beings in many of his paintings to indicate his affection for humanity on the one hand (note the frequent scenes of people drinking or working or walking in the foreground), but its vulnerability and vulgarity amid the 'sublime' nature of the world on the other. 'Sublime' here means awe-inspiring, savage grandeur, a natural world unmastered by man, evidence of the power of God – a theme that romanticist artists and poets were exploring in this period. Although these late paintings appear to be 'impressionistic' and therefore a forerunner of the French school, Turner was striving for expression of spirituality in the world, rather than responding primarily to optical phenomena.
Turner used pigments like carmine in his paintings, knowing that they were not long-lasting, despite the advice of contemporary experts to use more durable pigments. As a result, many of his colours have now faded greatly.
John Ruskin says in his "Notes" on Turner in March 1878 : "His true master was Dr Monro; to the practical teaching of that first patron and the wise simplicity of method of watercolour study, in which he was disciplined by him and companioned by Girtin, the healthy and constant development of the greater power is primarily to be attributed; the greatness of the power itself, it is impossible to over-estimate. "

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2021 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau