In Acropolis od Athens, oil on canvas, The MET
La colline
L'Acropole d'Athènes (156m -512ft) (Ακρόπολη Αθηνών) est situé sur un plateau rocheux calcaire dont le sommet plat mesure environ 270 mètres d'est en ouest et 85 mètres du nord au sud, s'élargissant jusqu'à près de 150 mètres grâce au travaux faits au Ve siècle avant l'ère chrétienne. Le terme d"acropole" (ἀκρόπολις / akrópolis) vient de l'adjectif ἄκρος (ákros "haut") et du nom πόλις (pólis, "ville, ville"), signifiant ainsi la "ville haute".
Il est accessible du côté ouest par une pente raide menant aux Propylées. Le plateau peut être aussi atteint par deux failles creusées par l'érosion sur la face nord . Les faces est et sud sont aussi inaccessibles. C'est même par le côté est, jugé trop escarpé et donc non surveillé, que les Perses pénétrèrent dans la forteresse en 480 avant l'ère chrétienne.
Le sanctuaire de l'Acropole d'Athènes s'organise autour de la statue de la divinité tutélaire de la ville. Cette statue d'Athéna Polias n'est connue que par quelques textes. Ce devait être un Xoanon, une sorte de poutre en bois d'olivier, presque aniconique. Elle devait être plutôt debout : une poutre est difficile à asseoir et ressemble plus à un personnage debout qu'assis ; il n'y a pas non plus de mention de trône dans les textes ; enfin, Athéna est le plus souvent représentée debout.
Chaque année, la statue était lavée, ses péplos changés et sa parure (bijoux et accessoires) nettoyée. Ses bijoux étaient des boucles d'oreilles, une bordure sur le cou et cinq colliers. Ses accessoires, tout en or, étaient une chouette, une égide, une gorgone et une phiale. Elle n'avait pas d'armes : elle n'était donc pas la déesse guerrière des statues les plus célèbres par la suite (Athéna Parthénos et Athéna Promachos de Phidias). Ces bijoux et accessoires pourraient dater de la "restructuration" de la statue primitive par Endoios. Il aurait fait de la poutre une corée en y fixant un bras (et une main tenant la phiale)
Le peintre
Frederic Edwin Church est un peintre américain dont l'œuvre constitue l'expression la plus originale et la plus complète du romantisme dans la peinture américaine. Church a le paysage pour domaine. Élève de Thomas Cole entre 1844 et 1846, il commence par recueillir les formules ambiguës de son maître et sa vision d'un immense paysage dramatisé. Mais, tandis que chez la plupart des peintres de l'école de l'Hudson l'exemple de Cole aboutit à un type de paysage composé, tout de poncifs, Church le renouvelle par une étude passionnément objective de la nature. À partir de 1890 environ, il entreprend de grands voyages à travers le continent américain, accumulant des études sur le motif, où l'action de la lumière est notée avec une précision quasi photographique. Ces études s'apparentent à celles d'Asher B. Durand, par exemple, et, comme lui, Church les utilise pour de grands paysages composés. Mais au lieu d'« idéaliser » l'observation initiale suivant les vieux procédés du paysage classique, il rejoint plutôt la jeune tradition « luministe » américaine, son hyperréalisme de la lumière qui donne la même intensité à tous les détails. Les motifs de prédilection de Church, inspirés par les terribles magnificences de la nature — montagnes, forêts vierges, glaciers, chutes d'eau (Le Niagara, 1857, Cocoran Gallery of Art, Washington ; Le Cœur des Andes, 1859, Metropolitan Museum, New York ; Le Cotopaxi, collection Aston, New York) —, rejoignent le répertoire du grand romantisme européen (Caspar David Friedrich, J.M.W. Turner...) et contiennent le même pouvoir de suggestion, le même symbolisme élémentaire et puissant. À un moment où le romantisme ne s'exprime plus guère dans la peinture européenne que sous une forme dérisoire, l'œuvre de Church constitue une réalisation saisissante du rêve exprimé par Baudelaire, qui, dans le Salon de 1859, regrettait que l'imagination doive fuir le paysage et évoquait avec nostalgie « le paysage romantique et même le paysage romanesque ».
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Errant au-dessus des Sommets Silencieux...
Un blog de Francis Rousseau