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Saturday, November 25, 2023

LA MONTAGNE PELÉE  PEINTE PAR  PAUL GAUGUIN

PAUL GAUGUIN (1848-1903) La montagne Pelée (1,395m) France (Martinique)  In Paysage de la Martinique côtière, Huile sur toile, 1887, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre, France

PAUL GAUGUIN (1848-1903)
La montagne Pelée (1,395m)
France (Martinique)

In Paysage de la Martinique côtière, Huile sur toile, 1887, Musée des Beaux-Arts André Malraux,
Le Havre, France


Le volcan
La montagne Pelée (1,395m) est un volcan gris actif situé dans le Nord de la Martinique, île française des petites Antilles dont elle est le point culminant.
La montagne, un stratovolcan gris calco-alcalin, est notamment connue pour son éruption de 1902 qui a entraîné la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds et au cours de laquelle près de 30 000 personnes sont mortes. Cette éruption, la plus meurtrière du 20e siècle, a servi à caractériser le type éruptif péléen tirant son nom du volcan. Le volcan est surveillé et étudié par l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique depuis 1903.
Le volcan fait partie du parc naturel régional de la Martinique créé en 1976, et est inscrit avec certains pitons du nord au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2023. Le dynamisme volcanique péléen se caractérise par des éruptions explosives, éruptions rares mais violentes : l'andésite contenue dans les profondeurs du volcan est une lave à forte teneur en silice, très visqueuse formant difficilement des coulées de lave. Cette lave, presque solide, forme un dôme en couvercle ou plus rarement en une aiguille de lave dans la bouche éruptive (cratère volcanique) et lorsque la pression ne peut plus être contenue, l'éjection brutale des gaz détruit le couvercle et provoque des nuées ardentes : un nuage de gaz sous pression, de cendres brûlantes et de blocs de lave, déferle sur les pentes du volcan accompagné d'un panache volcanique pouvant s'élever à des dizaines de kilomètres en altitude.
La dernière éruption en date est celle de 1929-1932. Elle n'a pas fait de victimes grâce aux évacuations de populations. C'est à la suite de cette éruption que la montagne Pelée a acquis sa forme actuelle avec une caldeira bien dessinée. Les dernières fumerolles, localisées entre les deux dômes, disparaissent en 1970.
Depuis novembre 2019, l'activité sismique interne au volcan s'intensifie, atteignant 51 secousses (non ressenties par la population) en un mois, en septembre 2020. Des remontées de gaz ont aussi été enregistrées (8 et 9 novembre 2020), ainsi que des séismes sous-marins et des fumerolles, mais selon l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP), « ce ne sont pas les signes précurseurs d’une éruption ».

Le peintre
Paul Gauguin, est un peintre postimpressionniste français. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du 19e siècle, et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne. En1871, il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans les affaires. Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il participe, de 1879 à 1886, aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes.
En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse pour se consacrer à sa nouvelle passion, la peinture.  En 1886, sur les conseils de Félix Armand Marie Jobbé-Duval, Gauguin effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année.
En avril 1887, il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. Après un séjour à l'île de Taboga, il rejoint la Martinique où il reste dans des conditions précaires, de juin à octobre 1887, à l'Anse Turin au Carbet à deux kilomètres de Saint-Pierre, où se trouve, toujours aujourd'hui, un Centre d’Interprétation qui lui est consacré. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peint dix-sept toiles lors de son séjour.
« L’expérience que j’ai faite à la Martinique est décisive. Là seulement je me suis senti vraiment moi-même, et c’est dans ce que j’ai rapporté qu’il faut me chercher si on veut savoir qui je suis, plus encore que dans mes œuvres de Bretagne. » (Paul Gauguin à Charles Morice, 1891)Malade de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin regagne la métropole en novembre 1887. Laval prolonge son séjour jusqu'en 1888.
De nombreuses toiles de Paul Gauguin sont peintes des deux côtés. Comme beaucoup de peintres du 19e siècle désargentés, Paul Gauguin retournait certaines toiles qu'il possédait de peintres de son époque pour y composer ses propres œuvres. C'est le cas, par exemple, du nu de la collection Slomovic comportant au verso la vue d'une chambre. Un autre cas est la nature morte Villa Julia de l'ancienne collection Lefort des Ylouses montrant un nu (inachevé et non identifié) de l'autre côté.
Georges Wildenstein a établi un catalogue raisonné et dénombré 638 peintures (numérotées W1 à W638),
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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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Monday, May 15, 2023

LA MONTAGNE DU VAUCLIN PEINTE PAR PAUL GAUGUIN


PAUL GAUGUIN (1848-1903) Montagne du Vauclin (507m) France (Martinique)  In "Paysage de Martinique" 1887, huile sur toile, 117x 89 cm, Scottish National Gallery

PAUL GAUGUIN (1848-1903)
Montagne du Vauclin (507m)
France (Martinique)

In "Paysage de Martinique" 1887, huile sur toile, 117x 89 cm, Scottish National Gallery


La montagne
La montagne du Vauclin (507m) est le point culminant du sud de l'île dont les plaines situées au centre et en bordure côtière, appelés les « fonds », sont séparées par des escarpements et sont généralement de petite dimension. À la suite de phénomènes d'érosion toujours violents en Martinique à cause de la forte pluviosité due à l'évaporation océanique apportée par les alizés, les hauts volcans de formation récente situés au nord de l'île (montagne Pelée et pitons du Carbet) font place, dans le sud, à des « mornes » aux sommets arrondis ou plats et aux fortes pentes d'une altitude généralement comprise entre 100 et 300 mètres.Le relief assez tourmenté de la partie occidentale de la région s’aère en approchant de la mer. Le géographe Moreau de Jonnès qui a fit l’ascension de la Montagne du Vauclin en 1816 pensa le premier qu'elle était à l'origine un volcan. Les mornes de Perriolat au Nord, ceux de Bellevue, Beaujolais, Pérou et Courbaril vers le Sud s’alignent sur la Montagne pour marquer la limite avec les communes du François, de Rivière Pilote et du Marin. 

Le Peintre
En avril 1887, Paul Gauguin, chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. De juin à octobre 1887,  il rejoint la Martinique où il reste dans des conditions précaires, à l'Anse Trin au Carbet à deux kilomètres de Saint-Pierre, où se trouve, toujours aujourd'hui, un Centre d’Interprétation qui lui est consacré. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peint dix-sept toiles lors de son séjour. « L’expérience que j’ai faite à la Martinique est décisive. Là seulement je me suis senti vraiment moi-même, et c’est dans ce que j’ai rapporté qu’il faut me chercher si on veut savoir qui je suis, plus encore que dans mes œuvres de Bretagne. » (Paul Gauguin à Charles Morice, 1891). Malade de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin regagne la métropole en novembre 1887. Laval prolonge son séjour jusqu'en 1888.

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2023 - Wandering Vertexes ....
Errant au-dessus des Sommets Silencieux...
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Friday, October 7, 2016

MOUNT OROHENA PAINTED BY PAUL GAUGUIN


PAUL GAUGUIN  (1848-1903)
Mount Orohena  (2,241m -7,352 ft)
French Polynesia (Tahiti)

In Les Montagnes Tahitiennes, 1893, oil on canvas 

The mountain 
Mont Orohena  (2,241m- 7,352 ft) is a extinct volcano located in the South Pacific, on the island of Tahiti (French Polynesia).  It is the highest point of the french Polynesia and listed as an  "Ultra proeminent peak".  The first ascent of Orehana was made September 28, 1953 by Alphonse and Charles Hollande, Tiaore and Varuamana. Although his height is in the moderately difficult ascents, climb the Orohena remains a real challenge. The difficulties are related both to the climate, the terrain, the significant and rapid vertical drop, the Shape of the summit, to the heavy load that should carry on his back during the ascent. First thing to know in Tahiti: the trails are not maintained, and the dangers are many.  It is imperative to check the weather before you start to climb, the weather changes very quickly on Orohena and rainstorms can be a nightmare !!! Second thing to know: it takes the cold night on the Orohena.

The painter 
Eugène Henri Paul Gauguin (was a French post-Impressionist artist. Under appreciated until after his death, Gauguin is now recognized for his experimental use of color and synthetist style that were distinctly different from Impressionism. His work was influential to the French avant-garde and many modern artists, such as Pablo Picasso and Henri Matisse. Gauguin's art became popular after his death, partially from the efforts of art dealer Ambroise Vollard, who organized exhibitions of his work late in his career, as well as assisting in organizing two important posthumous exhibitions in Paris. Many of his paintings were in the possession of Russian collector Sergei Shchukin as well as other important collections.
After a first voyage in 1850,  Gauguin set out for Tahiti again on 28 June 1895. His return is characterised by Thomson as an essentially negative one, his disillusionment with the Paris art scene compounded by two attacks on him in the same issue of Mercure de Franceone by Emile Bernard, the other by Camille Mauclair
He arrived in September 1895 and was to spend the next six years living, for the most part, an apparently comfortable life as an artist-colon near, or at times in, Papeete. During this time he was able to support himself with an increasingly steady stream of sales and the support of friends and well-wishers, though there was a period of time 1898–1899 when he felt compelled to take a desk job in Papeete, of which there is not much record. 
His health took a decided turn for the worse and he was hospitalised several times for a variety of ailments. While he was in France, he had his ankle shattered in a drunken brawl on a seaside visit to Concarneau. The injury, an open fracture, never healed properly. Now painful and debilitating sores that restricted his movement were erupting up and down his legs. These were treated with arsenic. Gauguin blamed the tropical climate and described the sores as "eczema", but his biographers agree this must have been the progress of syphilis.

Wednesday, February 7, 2024

BEN HOPE / BEINN HÒB   PEINT PAR   MAXIME MAUFRA

MAXIME MAUFRA (1861-1918) Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m) Royaume-Uni (Ecosse)  In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée

MAXIME MAUFRA (1861-1918)
Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m)
Royaume-Uni (Ecosse)

In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée


La montagne
Ben Hope /Beinn Hòb  (927 m) est une montagne du nord de l'Écosse. C'est le sommet le plus au nord, seul dans la Flow Country (une région de landes couvertes de tourbe) au sud-est du Loch Hope à Sutherland. La montagne forme un cône à peu près triangulaire, avec un grand rocher à l'ouest et deux épaulements inférieurs au sud et au nord-est. Les fleurs alpines sont abondantes en saison, même si le sol est très rocheux. La route principale vers le sommet commence à Strathmore, à l'ouest de la montagne, où se trouve un parking sur une petite route. L'itinéraire longe le brûlis d'Allt-na-caillich qui descend à travers une brèche dans les rochers orientés à l'ouest. Le parcours est raide, mais bien balisé avec des cairns occasionnels et non exposé. L'approche par l'est est moins souvent utilisée car il y a une vaste étendue de landes couvertes de bruyères sans route. L'approche par le nord n'est pas possible pour les marcheurs, car il n'y a pas de chemin entre les rochers. La vue depuis le sommet englobe le Pentland Firth, le Loch Eriboll et les montagnes voisines d'Arkle et Foinaven. Les îles Orcades sont visibles par temps clair.

Le peintre
Maxime Maufra est un peintre, graveur et lithographe français postimpressionniste. Il s’initie à la peinture avec Charles Leduc et son frère Alfred Leduc à Nantes, en reproduisant des paysages des bords de Loire, mais son père qui a décidé d'en faire un homme d'affaires, lui fait faire un séjour linguistique en Angleterre à Liverpool. Là, il découvre ce qu'est réellement la peinture, notamment celle de Turner. Il visite le Pays de Galles et l’Écosse, dont les paysages lui seront une source d'inspiration. Il revient en France en 1884, il mène de front son activité professionnelle et ses travaux picturaux. Il est alors initié à l’impressionnisme par Charles Le Roux.
En 1886, il est remarqué par Octave Mirbeau, lors d'une exposition au Salon de Paris. Cette même année il participe à l'Exposition des beaux-arts de Nantes qui se tient tous les trois ans et à laquelle sont conviés les peintres déjà consacrés et ayant participé au Salon parisien, dont Eugène Boudin, Léon Bonnat, Pierre Puvis de Chavannes, Jules-Élie Delaunay, Émile Dezaunay, avec lequel il va lier une grande amitié, Jean-Léon Gérôme, Henry Moret, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Georges Seurat ou Alfred Sisley. Dans les années 1880, il parcourt ensuite la Normandie et la Bretagne pour peindre des marines et des paysages et s'installe à Paris en 1892, revenant chaque année en Bretagne. C'est lors d'un séjour à Pont-Aven en 1890 qu'il rencontre Paul Gauguin et Paul Sérusier (1864-1927).  Il est alors fortement influencé par le synthétisme, style inventé par Émile Bernard (1868-1941) et développé par Gauguin, qui traduit les formes en aplats colorés disposés selon un motif décoratif.  Il décide alors de se consacrer pleinement à la peinture et s'installe à Pont-Aven. Il fréquente, en 1891 et 1892, l'auberge de Marie Henry au Pouldu en compagnie de Charles Filiger. Il retrouve Gauguin quelques années plus tard à Paris en 1893. C’est l’occasion d’encouragements et de soutien réciproques entre ces deux artistes qui se respectent. Il témoigne néanmoins d'une pointe de scepticisme signalant son indépendance de caractère : « Je restais trois mois dans ce pays breton de Pont-Aven où je n’entendais parler que vert Véronèse pur, chrome, etc., théories de couleurs plus ou moins absurdes. Je préfère la coloration vive, mais on peut peindre avec du noir… Le tout est d’être peintre, et quoique ce mot déplaise à certains, il faut d’abord s’exprimer en cette langue. »
En 1892, Maufra fréquente avec son ami Émile Dezaunay, l'atelier d'Eugène Delâtre où ils réalisent leurs premières gravures, influencés par Paul Gauguin. Il est le premier à s'installer au Bateau-Lavoir à Montmartre en 1893, et son atelier est fréquenté par ses amis Dezaunay, Aristide Briand, ainsi que le poète Victor-Émile Michelet. En 1892 il expose une monographie de son œuvre à la deuxième exposition des peintres impressionnistes et symbolistes au Le Barc de Boutteville (Paris),
Il expose ensuite à la galerie Durand-Ruel qui sera son marchand jusqu'à la mort de l'artiste, et organisera de nombreuses expositions de ses œuvres.
Au printemps 1894, ils se fréquentent à nouveau avec Gauguin en Bretagne au Pouldu, puis Maufra part à la découverte du Trégor finistérien. Il finit par approfondir sa propre voie en abordant les paysages avec une prédilection pour les marines de Bretagne. Il a également visité la région du Dauphiné et les environs du Havre.
Après un voyage en Écosse à l'été 1895, il épouse à Londres Céline Le Floc'h, dont il avait fait la connaissance à Pont-Aven.
Écrivant à un ami en 1897, il déclara : « Je cherche les grands horizons, les cieux !... Je voudrais que les paysages soient classiques, simples et immenses »
En 1903, il est cofondateur avec  du Salon d'automne au Petit Palais et il expose en 1904.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1906 et peintre de la Marine en 1916.
Militant régionaliste, Maxime Maufra est l'un des animateurs de la section « beaux-arts » de l’Union régionaliste bretonne.
Il meurt d'une crise cardiaque le 23 mai 1918 au Pont à Poncé, où il avait planté son chevalet.

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Wednesday, November 16, 2016

MONT GAUSSIER PAINTED BY VINCENT VAN GOGH


VINCENT VAN GOGH  (1853-1890) 
Le Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)  
France

In Le mas St Paul à Saint-Rémy de Provence, 1889, Kroller-Muller Museum, Netherlands

The mountain 
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996,  three sites dating from Protohistory and Late Antiquity were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint- Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

 The  painter 
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
Van Gogh's early works, mostly still lifes and depictions of peasant labourers, contain few signs of the vivid colour that distinguished his later work. In 1886 he moved to Paris where me met members of the avant-garde, including Emile Bernard and Paul Gauguin, who were reacting against the Impressionist sensibility. As his work developed he created a new approach to still lifes and local landscapes. His paintings grew brighter in colour as he developed a style that became fully realised during his stay in Arles in the south of France in 1888. He lived there in the Yellow House and, with Gauguin, developed a concept of colour that symbolised inner emotion. During this period he broadened his subject matter to include olive trees, cypresses, wheat fields and sunflowers.
Van Gogh suffered from psychotic episodes and delusions and, though he worried about his mental stability, he often neglected his physical health, not eating properly and drinking heavily. His friendship with Gauguin came to an end after he threatened the Frenchman with a razor, and in a rage, cut off part of his own left ear. His stay in a psychiatric hospital in Saint-Rémy led to one of the more productive periods of his life. He discharged himself and moved to the Auberge Ravoux in Auvers-sur-Oise near Paris under the care of the homeopathic doctor and artist, Paul Gachet. On 27 July 1890, Van Gogh shot himself in the chest with a revolver. He died from his injuries two days later.
He sold only one painting during his lifetime, and was considered a madman and a failure. He became famous after his suicide. Van Gogh exists in the public imagination as the quintessential misunderstood genius, the artist "where discourses on madness and creativity converge". His reputation began to grow in the early 20th century as elements of his painting style came to be incorporated by the Fauves and German Expressionists. He attained widespread critical, commercial and popular success over the ensuing decades, and is remembered as an important but tragic painter, whose troubled personality typifies the romantic ideal of the tortured artist.
Van Gogh and Saint Remy de Provence
Van Gogh entered the Saint-Paul-de-Mausole  asylum  in Saint-Rémy de Provence on 8 May 1889, accompanied by his carer, Frédéric Salles, a Protestant clergyman. Saint-Paul was a former monastery in Saint-Rémy, less than 30 kilometres (19 mi) from Arles, and was run by a former naval doctor, Théophile Peyron. Van Gogh had two cells with barred windows, one of which was to be used as a studio. During his stay, the clinic and its garden became the main subjects of his paintings. He made several studies of the hospital's interiors, such as Vestibule of the Asylum and Saint-Rémy (September 1889). Some of his works from this time are characterised by swirls, such as The Starry Night. He was allowed short supervised walks, which led to paintings of cypresses and olive trees, including Olive Trees with the Alpilles in the Background 1889, Cypresses 1889, Cornfield with Cypresses (1889),  Mont Gaussier  and Mas St Paul (1889), Country road in Provence by Night (1890). In September 1889 he produced two further versions of Bedroom in Arles.
Limited access to life outside the clinic resulted in a shortage of subject matter. Van Gogh was left to work on interpretations of other artist's paintings, such as Millet's The Sower and Noon – Rest from Work (after Millet), as well as variations on his own earlier work. Van Gogh was an admirer of the Realism of Jules Breton, Gustave Courbet and Millet, and he compared his copies to a musician's interpreting Beethoven.
Albert Aurier praised his work in the Mercure de France in January 1890, and described him as "a genius". In February Van Gogh painted five versions of L'Arlésienne (Madame Ginoux), based on a charcoal sketch Gauguin had produced when she sat for both artists in November 1888. Also in February, Van Gogh was invited by Les XX, a society of avant-garde painters in Brussels, to participate in their annual exhibition. At the opening dinner a Les XX member, Henry de Groux, insulted Van Gogh's work. Toulouse-Lautrec demanded satisfaction, and Signac declared he would continue to fight for Van Gogh's honour if Lautrec surrendered. De Groux apologised for the slight and left the group. Later, while Van Gogh's exhibit was on display with the Artistes Indйpendants in Paris, Claude Monet said that his work was the best in the show.  After the birth of his nephew, Van Gogh wrote "I started right away to make a picture for him, to hang in their bedroom, branches of white almond blossom against a blue sky."

Sunday, September 16, 2018

LE CANIGOU BY GEORGE-DANIEL DE MONFREID

https://wanderingvertexes.blogspot.com/2018/09/le-canigou-by-george-daniel-de-monfreid.html

GEORGE-DANIEL DE MONFREID (1856–1929)
 Le Canigou (2,784m - 9,137 ft) 
 France (Occitanie) 

In Le Canigou en Hiver, 1921, watercolour, Musée du Petit Palais Paris  

The mountain 
Le Canigou (2,784m - 9,137 ft) is a mountain located in the Pyrenées-Orientales (southern France), south of Prades and north of Prats-de-Mollo-la-Preste. Its summit is a quadripoint between the territories of Casteil, Taurinya, Valmanya and Vernet-les-Bains. Its location makes it visible from the plains of Roussillon and from Conflent in France, and as well from Empordà in Spain. Due to its sharp flanks and its dramatic location near the coast, until the 18th century the Canigou was believed to be the highest mountain in the Pyrenees.
Twice a year, in early February and at the end of October, with good weather, the Canigou can be seen at sunset from as far as Marseille, 250 km away, by refraction of light. This phenomenon was observed in 1808 by baron Franz Xaver von Zach from the Notre-Dame de la Garde basilica in Marseille. All year long, it can also be seen, with good weather, from Agde, Port-Camargue and the Montagne Noire.
The mountain has symbolical significance for Catalan people. On its summit stands a cross that is often decorated with the Catalan flag.  Every year on 23 June, the night before St. John's day (nuit de la Saint Jean), day of the summer solstice, there is a ceremony called Flama del Canigó (Canigou Flame), where a fire is lit at the mountaintop. People keep a vigil during the night and take torches lit on the fire in a spectacular torch relay to light bonfires elsewhere. Many bonfires are lit in this way all over the Pyrénées-Orientales, Catalonia, Valencian Community, and Balearic Islands theoretically.

The painter 
George-Daniel de Monfreid  was a French painter and art collector. Born at New York City, in the United States, he spent his childhood in the south of France. Early he decided on a career in art, and enrolled at the Académie Julian, and formed friendships with Paul Gauguin, Paul Verlaine and Aristide Maillol. Initially his work was Impressionist and Neo-Impressionist, but his close association Les Nabis group pushed his style in the direction of Gauguin.
He was also an art collector and a patron of the arts. Along with Gustave Fayet, he was one of the first collectors of the works of Gauguin at the time he was exiled in the Pacific. He was also one of the first biographers of Gauguin. He was also influenced by the cubism of Pablo Picasso late in his career.
 He wad the father of the  french writer Henry de Monfreid  (1879-1974).

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Sunday, November 19, 2017

LES PETITES DALLES PAINTED BY CAMILLE PISSARO


CAMILLE PISSARO  (1830-1903) 
Les Petites Dalles (30 to 50 m - 98 to164 ft)
France 

In Les falaises des Petites Dalles, oil on canvas, 1883, Private collection USA 

The painting 
A lot of impressionist painters choose those cliffs as a item. The most famous was Claude Monet who made at least 10 paintings of those cliffs.  

The mountain 
Les Petites Dalles (30 to 50m - 98 to 164ft) (the Small Slabs) are cliffs located in a hamlet between Sassetot-le-Mauconduit and Saint-Martin-aux-Buneaux, in Haute-Normandie,  France.
Seaside resort south of Dieppe in Normandy, on the coast of the Channel and the country of Caux, the Petites Dalles cliffs are famous mainly because they inspired the impressionist painters like Claude Monet and Berthe Morisot. it is also famous for its numerous seaside villas built at the end of the nineteenth century and preserved (Les Catelets, Les Lampottes, Les Mouettes...)
The old name for Les Petites Dalles appears in the Latinized form Daletis in a charter of 1252.  It is the diminutive of Dalis which appears in the same charter.  Dalis became Les Grandes-Dalles and Daletis, Les Petites Dalles.
The place became definitely up to date in 187,5 when  the Empress of Austria,  Elisabeth, known as Sissi, spent the months of August and September at the castle of Sassetot-le-Mauconduit and regularly bathes on the beach of  Les Petites Dalles. The painter Paul Valantin realizes a painting of the scene. On August 25, 2016, a landslide over a hundred meters of the cliff felt down. Nearly 50,000 m3 of rocks collapsed on the beach in  Saint-Martin-aux-Buneaux at the place known as Les Petites Dalles, according to the Seine-Maritime Fire and Rescue Service.

The Painter
 Camille Pissarro was a Danish-French Impressionist and Neo-Impressionist painter born on the island of St Thomas (now in the US Virgin Islands, but then in the Danish West Indies). His importance resides in his contributions to both Impressionism and Post-Impressionism.
Pissarro studied from great forerunners, including Gustave Courbet and Jean-Baptiste-Camille Corot. He later studied and worked alongside Georges Seurat and Paul Signac when he took on the Neo-Impressionist style at the age of 54.
In 1873 he helped establish a collective society of fifteen aspiring artists, becoming the "pivotal" figure in holding the group together and encouraging the other members. Art historian John Rewald called Pissarro the "dean of the Impressionist painters", not only because he was the oldest of the group, but also "by virtue of his wisdom and his balanced, kind, and warmhearted personality". Cézanne said "he was a father for me. A man to consult and a little like the good Lord," and he was also one of Gauguin's masters. Renoir referred to his work as "revolutionary", through his artistic portrayals of the "common man", as Pissarro insisted on painting individuals in natural settings without "artifice or grandeur".
Pissarro is the only artist to have shown his work at all eight Paris Impressionist exhibitions, from 1874 to 1886. He "acted as a father figure not only to the Impressionists" but to all four of the major Post-Impressionists, including Georges Seurat, Paul Cézanne, Vincent van Gogh and Paul Gauguin.

Tuesday, January 2, 2024

LA FALAISE DE POURVILLE  PEINTE PAR  HENRI ROUSSEAU


HENRI ROUSSEAU  (1844-1910) La Falaise, vers 1895 Huile sur toile, 21 x 35 cm Musée de l'Orangerie, Paris

HENRI ROUSSEAU  (1844-1910)
La Falaise, vers 1895
Huile sur toile, 21 x 35 cm
Musée de l'Orangerie, Paris

A propos de ce tableau (notice du musée)
Cette représentation de falaise de la côte normande est un motif rare chez Rousseau qui ne s'éloigne guère des environs de Paris. Le peintre a probablement travaillé à partir d'une reproduction de peinture, peut être Falaises à Pourville de Claude Monet ou Falaise avec bateaux et Mer Orageuse, dite aussi La Vague, de Gustave Courbet. Il a pu également s’inspirer d’une des innombrables représentations des falaises normandes peintes par des artistes plus obscurs. Rousseau a probablement fait la synthèse de plusieurs sources et recomposé totalement son tableau selon l’idée qu’il se faisait de ce paysage. Quoi qu'il en soit il schématise et simplifie à l'extrême la structure de la roche tout comme la représentation de la mer. Il rajoute des pêcheurs et de grands voiliers. Là encore, l’intérêt réside dans la manière dont Rousseau s'empare du motif. Il s’inspire du graphisme de l’imagerie populaire. C’est pour lui le moyen de suivre la recommandation que lui avait fait autrefois le peintre français Jean-Léon Gérôme (1824-1904) de conserver sa naïveté.

Le peintre
Henri Rousseau, aussi appelé « Le Douanier Rousseau », est un peintre français, considéré comme un représentant majeur de l'art naïf. Issu d'une famille modeste, il étudie le droit avant de partir à Paris et travailler à l'octroi où il occupe un poste de commis de deuxième classe, dans le cadre duquel il contrôle les entrées de boissons alcoolisées à Paris. Cette position lui vaudra son surnom de « Douanier ». Il apprend lui-même la peinture et produit un grand nombre de toiles. Elles représentent souvent des paysages de jungle. Lui n'a pourtant jamais quitté la France, son inspiration provient surtout de livres illustrés, de jardins botaniques, et de rencontres avec des soldats ayant participé à l'intervention française au Mexique. Ses toiles montrent une technique élaborée, mais leur aspect enfantin lui vaut beaucoup de moqueries. Habitué du Salon des indépendants, il commence à recevoir des critiques positives à partir de 1891 et rencontre quelques autres artistes à la fin de sa vie, comme Marie Laurencin, Robert Delaunay, Paul Signac, Guillaume Apollinaire, Jean-Léon Gérôme, Alexandre Cabanel, Edgar Degas, William Bouguereau, Paul Gauguin, Alfred Jarry, Toulouse-Lautrec et Pablo Picasso. Son travail est aujourd'hui considéré comme crucial pour l'art naïf et il a influencé de nombreux artistes, notamment des surréalistes. Paul Éluard a dit de lui : « Ce qu’il voyait n’était qu’amour et nous fera toujours des yeux émerveillés. »

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2024 - 13e année de publication -  Gravir les montagnes en peinture
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Monday, January 8, 2024

MONTAGNE SAINTE VICTOIRE   PEINTE PAR  ANDRÉ DERAIN

 

ANDRÉ DERAIN (1880-1954) Montagne Sainte Victoire (1, 011m - 2, 216 ft) France (Provence Alpes Côte d'azur)  In "Les Cyprés " 1907, Huile sur toile, 24 x 33 cm. Collection Privée (Suisse)

ANDRÉ DERAIN (1880-1954)
Montagne Sainte Victoire (1, 011m - 2, 216 ft)
France (Provence Alpes Côte d'azur)

In "Les Cyprés " 1907, Huile sur toile, 24 x 33 cm. Collection Privée (Suisse)


La montagne
La  montagne Sainte-Victoire (1, 011m ) en provençal Mont Venturi selon la norme classique ou Mount Ventùriselon la norme mistralienne, est un massif calcaire  dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située à l'est d'Aix-en-Provence, elle a connu une notoriété internationale en partie grâce aux 87 œuvres du peintre Paul Cézanne dont elle est le sujet. Elle accueille de nombreux randonneurs, grimpeurs et amoureux de la nature, et elle est un élément majeur du paysage aixois.
Le massif de la Sainte-Victoire s'étend sur 18 kilomètres de long et sur 5 kilomètres de large, suivant une stricte orientation ouest-est. Il se situe principalement dans le département des Bouches-du-Rhône et en partie dans celui du Var, et, avec ses abords, sur les communes de Puyloubier, Saint-Antonin-sur-Bayon, Rousset, Châteauneuf-le-Rouge, Beaurecueil, Le Tholonet, Vauvenargues, Saint-Marc-Jaumegarde, Pourrières, Artigues et Rians. Les D 10 et D 17 (Route Cézanne) sont les principales routes qui permettent de longer le massif. Sur le versant septentrional, la D10 franchit le col de Claps (530 m) et le col des Portes (631 m). Sur le versant méridional, la D 17 chemine sur le plateau du Cengle et franchit le collet Blanc du Subéroque (505 m).  Le massif culmine au pic des Mouches (1 011 m pour l'IGN), près de l'extrémité est de la chaîne, et non pas à la Croix de Provence (946 m pour l'IGN) proche de l'extrémité ouest et visible d'Aix. Le pic des Mouches est l'un des plus hauts sommets du département des Bouches-du-Rhône, après le pic de Bertagne qui atteint l'altitude de 1 042 mètres et qui se situe sur le massif de la Sainte-Baume. 6 525 ha du massif de la Sainte-Victoire sont classés depuis 1983.

L'artiste
André Derain est un peintre français, l'un des fondateurs du fauvisme. Il est également peintre de décors et costumes de ballets et de théâtre, graveur, illustrateur, sculpteur et écrivain. Salué comme le pionnier d'un nouvel art, le fauvisme, avant la guerre de 1914, il s'oriente après 1918 vers un réalisme au classicisme renouvelé où s'exprime son goût du théâtre et des lettres qui en fait l’une des figures majeures de l'entre-deux-guerres. Mis en cause à la Libération comme collaborateur, il est blâmé et apparaît ensuite comme le survivant d'un ancien monde pour « qui la violence a donné l'illusion de la force »En 1906-1907, il est bouleversé par la découverte des arts « primitifs » à Londres et commence avec Vlaminck à collectionner ce que l'on appelle, alors, l’« art nègre ». Il achète un masque Fang. En étroite relation avec Matisse, il poursuit sa réflexion sur les liens entre décoration et expression. Il s'intéresse aux arts décoratifs : céramique, bas-reliefs en bois, sculpture qu'il pratique sur pierre. Il réalise de grands panneaux sur le thème de l'âge d'or, de la danse ou des baigneuses. Après 1906, l'influence de Paul Gauguin décroit sur sa peinture, sa palette change. Puis l'année suivante, il déménage à Montmartre pour se rapprocher de ses amis Pablo Picasso, Braque, Apollinaire, Kees van Dongen et Max Jacob… Il fréquente le Bateau-Lavoir, est influencé par Picasso. Avant la Première Guerre mondiale, Derain pratique un art pictural d'avant-garde, post-impressionniste et fauve, fait de couleurs pures, franches et juxtaposées. Par la suite, son œuvre réaliste se concentre sur des sujets et thèmes classiques qui font écho aux œuvres des musées, dans une volonté de prolongement ou de retour à une tradition classique. Ce mouvement, également appelé par Jean Cocteau le « retour à l'ordre », caractérise l'art néo-classique figuratif des années 1920 aux années 1940.

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2024 - 13e année de publication -  Gravir les montagnes en peinture
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Sunday, May 12, 2019

TALETON PAINTED BY KONSTANTINOS MALEAS



KONSTANTINOS MALEAS  (1879 - 1928)
Profitis Ilias or Taleton  (2, 404 m - 7,887 ft) 
Greece 

The mountain
Profitis Ilias (2404 m - 7887 ft or "Prophet Elias", probably the classical Mount Taleton mentioned by Pausanias, is the tallest mountain in the Peloponnese peninsula in Southern Greece par of the Mount Taygetus massif (Ταΰγετος)
The name is one of the oldest recorded in Europe, appearing in the Odyssey. In classical mythology, it was associated with the nymph Taygete. During Byzantine times and up until the 19th century, the mountain was also known as Pentadaktylos (five-fingered, a common name during that period).
The Tayetus Massif is about 100 km (62 mi) long, extending from the center of the Peloponnese to Cape Matapan, its southernmost extremity.The summit is an ultra-prominent peak. It is prominent above the Isthmus of Corinth, which separating the Peloponnese from mainland Greece, rises only to approximately 60 m (200 ft). Numerous creeks wash down from the mountains and the Eurotas has some of its headwaters in the northern part of the range. The western side of the massif houses the headwaters of the Vyros Gorge, which carries winter snowmelt down the mountain, emptying into the Messenian Gulf in the town of Kardamyli.
The peak known as Taleton, above Bryseae, was 'dedicated' to Helios, the Sun, to whom horses were sacrificed.  Taleton was also 'dedicated' to Zeus. Today, the mountain is closely associated with the holy Prophet Elias, and every year on the 20th of July (the Greek Orthodox name day for the Prophet Elias), the small chapel at the peak holds a large festival, including a massive bonfire in commemoration of the Prophet Elias (note: a Greek-style transliteration of 'Eliyah,' אליה the prophet), as he is believed to have ascended up into heaven in a chariot of fire. The bonfire can be seen from anywhere with clear view of the summit, and it is for this reason that the town of Kardamyli is a local gathering point for those who wish to view the fire without having to climb the mountain.

The painter
Konstantinos Maleas (1879 - 1928) (Κωνσταντίνος Μαλέας)was one of the most important Post-impressionist Greek painters of the 20th century. Along with Konstantinos Parthenis, he is sometimes considered Greece's most important modern artist. Maleas work was influenced by the work of Paul Cézanne, Paul Gauguin, Vincent van Gogh, and by the art movements. of symbolism, impressionism and fauvism. His paintings are characterized by very light and bright colors, the large brushes that revolutionalised the stagnant Athenian art of the time. Most art critics condemned his work , and it was only Fotos Politis that recognized the value of Maleas's work, also urging young artists to learn from his paintings. Maleas remains one of the most popular Greek modern artists, and his works are exhibited at the National Gallery of Athens and elsewhere.

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Tuesday, August 1, 2023

LE FUJIYAMA / 富士山 (N°16) PEINT PAR HOKUSAÏ / 葛飾 北斎

 

KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japan   In Tsukada Island in the Musashi province, from  36 Views of Mont Fuji,  n° 16, 1830 KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japan   In Tsukada Island in the Musashi province, from  36 Views of Mont Fuji,  n° 16, 1830


KATSUSHIKA HOKUSAÏ / 葛飾 北斎 (1760-1849)
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft)
Japan

 In Tsukada Island in the Musashi province, tiré deTrente-six vues du mont Fuji,  n° 16, 1830


La montagne
Le mont Fuji /-富士山, (3, 776 m -12,389 ft) est une montagne sacrée du centre du Japon qui se trouve sur la côte sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tokyo. Il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption certaine s'étant produite fin 1707, bien que le risque éruptif soit actuellement considéré comme faible. À son sommet a été construit un observatoire météorologique et malgré les conditions climatiques rigoureuses, la montagne est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu'ils soient shintoïstes ou bouddhistes, en raison de sa forme caractéristique et du symbolisme religieux traditionnel dont il est porteur. Il a ainsi été le sujet principal ou le cadre de nombreuses œuvres artistiques, notamment picturales au cours des siècles. Pourtant, cette fréquentation fragilise l'environnement. Aussi, le 22 juin 2013, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO sous le titre « Fujisan, lieu sacré et source d'inspiration artistique

Le peintre
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin ». Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisanes. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831 – 1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Sur son lit de mort, il prononce ces dernières paroles : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre ». Sur sa pierre tombale il laisse cette épitaphe : « Oh ! La liberté, la belle liberté, quand on va aux champs d'été pour y laisser son corps périssable ! »

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Friday, July 28, 2023

LA GUMMFLUH PEINTE PAR CUNO AMIET


CUNO AMIET (1868-1961) La Gummfluh 2,457m) Suisse
 
CUNO AMIET (1868-1961)
La Gummfluh 2,457m)
Suisse

La montagne
La Gummfluh (2,457m) est un sommet des Préalpes vaudoises rattachées aux Alpes bernoises. Il s'agit du point culminant de la chaîne montagneuse située au sud du Pays-d’Enhaut. Le sommet se trouve à la frontière entre le canton de Vaud et le canton de Berne. Sa face Nord est très abrupte avec un massif essentiellement composé de roches calcaires. Au pied de la Gummfluh se trouve la réserve naturelle de la Pierreuse où vivent de nombreux bouquetins et chamois. Le nom de la montagne viendrait de Gumm (la « vallée ») et fluh (le « pic »).

Le peintre
Cuno Amiet est un peintre suisse qui manifeste un talent pour la peinture dès le collège. Il reçoit une première formation artistique auprès de Frank Buchser, à Feldbrunnen (canton de Soleure), qui lui donne occasionnellement des cours de peinture. En 1886, il part étudier à l'Académie de Munich où il rencontre Giovanni Giacometti. En 1888, il se rend à Paris avec ce dernier. Les deux amis s'inscrivent à l'Académie Julian. S'inspirant de la vie de Paul Gauguin, Cuno Amiet passe une année à Pont-Aven en 1892, où il rencontre les disciples du maître et découvre également les œuvres de Vincent van Gogh. ll y rencontre également Armand Seguin qui l’initie à la gravure. Durant son séjour en Bretagne, il pose les bases de son art de coloriste. En 1893, Cuno Amiet retourne en Suisse. En 1897, il fait la connaissance de Ferdinand Hodler, avec qui il a été l’un des plus illustres représentants du courant symboliste en Suisse. L'année suivante, il se marie avec la fille d'un riche aubergiste, Anna Luder. En 1898, il s'installe avec elle dans une maison à Oschwand (canton de Berne). Ce village bernois d'Oschwand devient un centre de création et de villégiature artistique dès 1908. Il entretient des contacts étroits avec l'étranger, participant notamment avec Ferdinand Hodler à la Sécession de Vienne en 1904. Il expose à Dresde en mai 1905. Il y connaît les jeunes peintres expressionnistes qui fondent la même année le groupe artistique d'avant-garde Die Brücke. En septembre 1906, il est formellement invité à rejoindre Die Brücke, ce qu'il accepte. Cela a permis à Cuno Amiet de participer à des expositions collectives à l'étranger.  Lors de l'incendie du Palais de verre à Munich en 1931, Cuno Amiet perd une partie de son œuvre. Depuis les années 1920 jusqu'à sa mort en 1961, survenue à Oschwand alors qu'il est très âgé, Amiet se voue en priorité à des paysages joyeux et idylliques.En plus des œuvres de chevalet, Amiet a aussi exécuté des peintures murales et des gravures. Par sa maîtrise de la couleur, il a imprimé, après Ferdinand Hodler, une nouvelle impulsion à la peinture suisse. Cuno Amiet fut membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1911-1915 et 1931-1932) et du Moderner Bund (1912). En 1919, il fut nommé docteur honoris causa de l'université de Berne. Il siégea également à la commission de la Fondation Gottfried Keller (1934-1948) et à la commission du musée des beaux-arts de Berne (1935-1948).

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Wednesday, December 6, 2017

MOUNT DANENONG PAINTED BY RAY CROOKE


RAY CROOKE (1922 - 2015) 
Mount Dandenong (633 m - 2, 077 ft) 
Australia (Victoria) 

The mountain 
Mount Dandenong (633 m - 2, 077 ft)  is the rising point of Dandenong Ranges (commonly just The Dandenongs), a set of low mountain ranges at approximately 35 km (22 mi) east of Melbourne, Victoria, Australia. The ranges consist mostly of rolling hills, steeply weathered valleys and gullies covered in thick temperate rainforest, predominantly of tall Mountain Ash trees and dense ferny undergrowth. After European settlement in the region, the range was used as a major source of timber for Melbourne. The ranges were popular with day-trippers from the 1870s onwards. Much of the Dandenongs were protected by parklands as early as 1882 and by 1987 these parklands were amalgamated to form the Dandenong Ranges National Park, which was subsequently expanded in 1997. The range receives light to moderate snow falls a few times in most years, frequently between late winter and late spring.
Today, the Dandenongs are home to over 100,000 residents and is popular amongst visitors. 
The ranges are located near the boundary between the Wurundjeri and Bunurong nations territories. The two nations were part of the Kulin alliance and were most often on friendly terms. The mountain range however was not often frequented by either nations people as mountainous areas were often considered one of many resting places for various spirits.

The artist
Ray Austin Crooke AM was an Australian artist known for his landscapes. He won the Archibald Prize in 1969 with a portrait of George Johnston. However, he is not known usually for portrait painting. After the war, he enrolled in Art School at Swinburne University of Technology and later travelled to New Guinea, Tahiti and Fiji.
He is known for serene views of Islander people and ocean landscapes, many of which are based on the art of Paul Gauguin. He was responsible for the dust-jacket for Poor Fellow My Country by Xavier Herbert.
He was made a Member of the Order of Australia in the 1993 Australia Day Honours,"in recognition of service to the arts, particularly as a landscape artist".

Wednesday, May 22, 2019

MOUNT ARARAT PAINTED BY MARTIROS SARYAN



MARTIROS SERGEYEVICH SARYAN (1880-1972) 
Mount Ararat (5,137 m- 16,854ft)
Turkey (since 1921)

In Mount Ararat 1946, Saryan Museum, Yerevan 


The mountain
There are two mountains in the world called Mont Ararat, One in Turkey, one in United States of America (Pennsylvania). The one we are talking about is Mount Ararat in Turkey, which has a very long and complex political, religious, sacred and mythical history.
Mount Ararat (5,137 m- 16,854ft) (Turkish: Ağrı Dağı; Armenian: Մասիս, Masis) is a snow-capped and dormant stratovolcano in the eastern extremity of Turkey. It consists of two major volcanic cones: Greater Ararat, the highest peak in Turkey and the Armenian plateau with an elevation of 5,137 m (16,854 ft); and Little Ararat, with an elevation of 3,896 m (12,782 ft). The Ararat massif is about 40 km (25 mi) in diameter and is part of the range of Armenian Highlands.
Mountains of Ararat have been perceived as the traditional resting place of Noah's Ark since the 11th century. It is the principal national symbol of Armenia and has been considered a sacred mountain by Armenians. It is featured prominently in Armenian literature and art and is an icon for Armenian irredentism. Along with Noah's Ark, it is depicted on the coat of arms of Armenia.
Mount Ararat forms a near-quadripoint between Turkey, Armenia, Azerbaijan and Iran. Its summit is located some 16 km (10 mi) west of both the Iranian border and the border of the Nakhchivan exclave of Azerbaijan, and 32 km (20 mi) south of the Armenian border. The Turkish–Armenian–Azerbaijani and Turkish–Iranian–Azerbaijani tripoints are some 8 km apart, separated by a narrow strip of Turkish territory containing the E99 road which enters Nakhchivan at 39.6553°N 44.8034°E.
From the 16th century until 1828 Great Ararat's summit and the northern slopes, along with the eastern slopes of Little Ararat were part of Persia, while the range was part of the Ottoman-Persian border. Following the 1826–28 Russo-Persian War and the Treaty of Turkmenchay, the Persian controlled territory was ceded to the Russian Empire. Little Ararat became the point where the Turkish, Persian, and Russian imperial frontiers converged.
The current international boundaries were formed throughout the 20th century. The mountain came under Turkish control during the 1920 Turkish–Armenian War. It formally became part of Turkey according to the 1921 Treaty of Moscow and Treaty of Kars. By the Tehran Convention of 1932, a border change was made in Turkey's favor, allowing it to occupy the eastern flank of Lesser Ararat.The Iran-Turkey boundary skirts east of Lesser Ararat, the lower peak of the Ararat massif.

The painter
Martiros Saryan ( Մարտիրոս Սարյան) was  the founder of a modern Armenian national school of painting. In 1895, aged 15, he completed the Nakhichevan school and from 1897 to 1904 studied at the Moscow School of Arts, including in the workshops of Valentin Serov and Konstantin Korovin. He was heavily influenced by the work of Paul Gauguin and Henri Matisse. He exhibited his works in various shows. He had works shown at the Blue Rose Exhibit in Moscow.
He first visited Armenia, then part of the Russian Empire, in 190. He composed his first landscapes depicting Armenia  (1902-1903- which were highly praised in the Moscow press.
From 1910 to 1913 he traveled extensively in Turkey, Egypt and Iran. In 1915 he went to Echmiadzin to help refugees who had fled from the Armenian genocide in the Ottoman Empire.
In 1916 he traveled to Tiflis (now Tbilisi) where he married Lusik Agayan. It was there that he helped organise the Society of Armenian Artists.
After the Bolshevik seizure of power in 1917 he went with his family to live in Russia. In 1921 they moved to Armenia.  While most of his work reflected the Armenian landscape, he also designed the coat of arms for Armenian SSR and designed the curtain for the first Armenian state theatre.
From 1926–1928 he lived and worked in Paris, but most works from this period were destroyed in a fire on board the boat on which he returned to the Soviet Union. From 1928 until his death, Saryan lived in Soviet Armenia.
In the difficult years of the 1930s, he mainly devoted himself again to landscape painting, as well as portraits. He also was chosen as a deputy to the USSR Supreme Soviet and was awarded the Order of Lenin three times and other awards and medals. He was a member of the USSR Art Academy (1974) and Armenian Academy of Sciences (1956).
Saryan died in Yerevan on 5 May 1972.  His former home in Yerevan is now a museum dedicated to his work with hundreds of items on display. He was buried in Yerevan at the Pantheon next to Komitas Vardapet.
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Saturday, October 5, 2019

ARARAT PAINTED BY MARTIROS SERGEYEVICH SARYAN


MARTIROS SERGEYEVICH SARYAN  (1880-1972)
Mount Ararat (5,137 m- 16,854ft)
Turkey (since 1921)

In Ararat and Yerevan, oil on canvas, Private collection 

The mountain
There are two mountains in the world called Mont Ararat : one in Turkey, one in United States of America (Pennsylvania). The one we are talking about is Mount Ararat in Turkey, which has a very long and complex political, religious, sacred and mythical history.
Mount Ararat  (5,137 m- 16,854ft)  is a snow-capped and dormant stratovolcano in the eastern extremity of Turkey.  It consists of two major volcanic cones: Greater Ararat, the highest peak in Turkey and the Armenian plateau with an elevation of 5,137 m (16,854 ft); and Little Ararat, with an elevation of 3,896 m (12,782 ft). The Ararat massif is about 40 km (25 mi) in diameter and  is part of the range of Armenian Highlands.
Mountains of Ararat  have been perceived as the traditional resting place of Noah's Ark since the 11th century. It is the principal national symbol of Armenia and has been considered a sacred mountain by Armenians. It is featured prominently in Armenian literature and art and is an icon for Armenian irredentism. Along with Noah's Ark, it is depicted on the coat of arms of Armenia.
Mount Ararat forms a near-quadripoint between Turkey, Armenia, Azerbaijan and Iran.
 Its summit is located some 16 km (10 mi) west of both the Iranian border and the border of the Nakhchivan exclave of Azerbaijan, and 32 km (20 mi) south of the Armenian border. The Turkish–Armenian–Azerbaijani and Turkish–Iranian–Azerbaijani tripoints are some 8 km apart, separated by a narrow strip of Turkish territory containing the E99 road which enters Nakhchivan at 39.6553°N 44.8034°E.
From the 16th century until 1828 Great Ararat's summit and the northern slopes, along with the eastern slopes of Little Ararat were part of Persia, while the range was part of the Ottoman-Persian border. Following the 1826–28 Russo-Persian War and the Treaty of Turkmenchay, the Persian controlled territory was ceded to the Russian Empire. Little Ararat became the point where the Turkish, Persian, and Russian imperial frontiers converged...
More about Mount Ararat

The painter
Martiros Saryan ( Մարտիրոս Սարյան) was  the founder of a modern Armenian national school of painting. In 1895, aged 15, he completed the Nakhichevan school and from 1897 to 1904 studied at the Moscow School of Arts, including in the workshops of Valentin Serov and Konstantin Korovin. He was heavily influenced by the work of Paul Gauguin and Henri Matisse. He exhibited his works in various shows. He had works shown at the Blue Rose Exhibit in Moscow.
He first visited Armenia, then part of the Russian Empire, in 190. He composed his first landscapes depicting Armenia  (1902-1903- which were highly praised in the Moscow press.
From 1910 to 1913 he traveled extensively in Turkey, Egypt and Iran. In 1915 he went to Echmiadzin to help refugees who had fled from the Armenian genocide in the Ottoman Empire.
In 1916 he traveled to Tiflis (now Tbilisi) where he married Lusik Agayan. It was there that he helped organise the Society of Armenian Artists.
After the Bolshevik seizure of power in 1917 he went with his family to live in Russia. In 1921 they moved to Armenia.  While most of his work reflected the Armenian landscape, he also designed the coat of arms for Armenian SSR and designed the curtain for the first Armenian state theatre.
From 1926–1928 he lived and worked in Paris, but most works from this period were destroyed in a fire on board the boat on which he returned to the Soviet Union. From 1928 until his death, Saryan lived in Soviet Armenia.
In the difficult years of the 1930s, he mainly devoted himself again to landscape painting, as well as portraits. He also was chosen as a deputy to the USSR Supreme Soviet and was awarded the Order of Lenin three times and other awards and medals. He was a member of the USSR Art Academy (1974) and Armenian Academy of Sciences (1956).
Saryan died in Yerevan on 5 May 1972.  His former home in Yerevan is now a museum dedicated to his work with hundreds of items on display. He was buried in Yerevan at the Pantheon next to Komitas Vardapet.
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2019 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau 

Monday, June 10, 2024

MONT FUJI (N° 29)  PAR  KATSUSHIKA HOKUSAÏ


KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m) Japon  In 36 Vues du Mont Fuji, Mishima pass dans la province de  Kai, estampe n° 29, tirage de 1830


KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849)
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m)
Japon

In 36 Vues du Mont Fuji, Mishima pass dans la province de  Kai, estampe n° 29, tirage de 1830

À propos des 36 vues du mont Fuji
Trente-six vues du mont Fuji (富嶽三十六景) (Fugaku Sanjūrokkei) est une série d'estampes de paysages créées par l'artiste japonais ukiyo-e Katsushika Hokusai (1760-1849). La série représente le mont Fuji depuis différents endroits du Japon et à différentes saisons et conditions météorologiques. Les trente-six tirages originaux furent si populaires qu'Hokusai décida d'élargir la série de dix estampes supplémentaires.
Les toutes premières impressions de 1830-33 semblent aujourd'hui estompées par rapport aux versions habituellement vues mais sont plus proches de la conception originale de Hokusai. Les tirages originaux présentent un ciel bleu volontairement irrégulier, ce qui augmente la luminosité du ciel et donne du mouvement aux nuages.

Le volcan
Le légendaire mont Fuji ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu et est le plus haut sommet du Japon à 3 776,24 m (12 389 pieds). Plusieurs noms lui sont attribués : « Fuji-san », « Fujiyama » ou, de manière redondante, « Mont Fujiyama ». Habituellement, les japonais appellent la montagne « Fuji-san ». Les autres noms japonais du Mont Fuji, sont devenus obsolètes comme : Fuji-no-Yama (ふじの山 - La Montagne du Fuji), Fuji-no-Takane (ふじの高嶺 - Le Haut Sommet du Fuji), Fuyō-hō ( 芙蓉峰 - Le Pic du Lotus), et Fugaku (富岳/富嶽), créés en combinant le premier caractère de 富士, Fuji, et 岳, montagne.
Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-1708. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et est fréquemment représenté dans les œuvres d'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les grimpeurs.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon (三霊山) avec le mont Tate et le mont Haku. C'est également un lieu spécial d'une beauté pittoresque et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji « a inspiré les artistes et les poètes et fait l'objet de pèlerinage depuis des siècles ». L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le Grotte Hitoana, chutes Shiraito et pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu.

L'artiste
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin. Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisane. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831–1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues.
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2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau

Tuesday, December 28, 2021

AZHDAHAK VOLCANO PAINTED BY MARTIROS SARYAN

MARTIROS SERGEYEVICH SARYAN (1880-1972) Azhdahak Volcano (3,597 m - 11,801 ft) Armenia   In Gegham Mountains, oil on canvas, Saryan Museum, Erevan


MARTIROS SERGEYEVICH SARYAN (1880-1972)
Azhdahak Volcano (3,597 m - 11,801 ft)
Armenia 

In Gegham Mountains, oil on canvas, Saryan Museum, Erevan

The volcano
Azhdahak (Աժդահակ)  (3,597 m - 11,801 ft) is a volcano in Armenia, the highest point of Gegham mountains.  It is part of the Ghegam Ridge volcanic field, which last erupted at 1900 BC ± 1000. There is a lake in the crater of volcano Azhdahak that is formed from melting snow. From the top of the mountain opens the pictorial landscape of mountains Ararat, Hatis, Ara, Aragats, Lake Sevan, the whole Gegham mountains and the Kotayk valley. In the surroundings of Azhdahak there is a lake, Akna  of volcanic origin. “Akn” means "spring (water)" in Armenian.  A great number of petroglyphs – rock-carvings has been found in the surroundings of Azhdahak. Most images depict men in scenes of hunting and fighting, as well as astronomical bodies and phenomena: the Sun, the Moon, constellations, the stellar sky, lightning, etc.
In Gegham mountains are engaged the cattle breeding people called Yazidi – one of national minorities of Armenia, who move to the mountains for the summer and live in tents with families and even with infants. The Yazidis are an ethno-confessional group, whose main identity is religion; Yazidism or Sharfadin. Nomadic stockbreeding is their major occupation. The Yazidi society is a caste system including three main components: the Shaykhs, the Pirs (clergy) and murids (laymen).
The beauty of the Azhdahak surroundings have long attracted tourists. However, the probability of running across each other different hiking groups is insignificant. It depends on the remoteness from the civilization, orientation complexities, that aggravate with weather condition factors, such as: thunder and lightning, hail and snow, fog with visibility down to 2-3m.

The painter
Martiros Saryan ( Մարտիրոս Սարյան) was the founder of a modern Armenian national school of painting. In 1895, aged 15, he completed the Nakhichevan school and from 1897 to 1904 studied at the Moscow School of Arts, including in the workshops of Valentin Serov and Konstantin Korovin. He was heavily influenced by the work of Paul Gauguin and Henri Matisse. He exhibited his works in various shows. He had works shown at the Blue Rose Exhibit in Moscow.
He first visited Armenia, then part of the Russian Empire, in 190. He composed his first landscapes depicting Armenia (1902-1903- which were highly praised in the Moscow press.
From 1910 to 1913 he traveled extensively in Turkey, Egypt and Iran. In 1915 he went to Echmiadzin to help refugees who had fled from the Armenian genocide in the Ottoman Empire.
In 1916 he traveled to Tiflis (now Tbilisi) where he married Lusik Agayan. It was there that he helped organise the Society of Armenian Artists.
After the Bolshevik seizure of power in 1917 he went with his family to live in Russia. In 1921 they moved to Armenia. While most of his work reflected the Armenian landscape, he also designed the coat of arms for Armenian SSR and designed the curtain for the first Armenian state theatre.
From 1926–1928 he lived and worked in Paris, but most works from this period were destroyed in a fire on board the boat on which he returned to the Soviet Union. From 1928 until his death, Saryan lived in Soviet Armenia.
In the difficult years of the 1930s, he mainly devoted himself again to landscape painting, as well as portraits. He also was chosen as a deputy to the USSR Supreme Soviet and was awarded the Order of Lenin three times and other awards and medals. He was a member of the USSR Art Academy (1974) and Armenian Academy of Sciences (1956).
Saryan died in Yerevan on 5 May 1972. His former home in Yerevan is now a museum dedicated to his work with hundreds of items on display. He was buried in Yerevan at the Pantheon next to Komitas Vardapet.
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Saturday, October 12, 2019

MONTE VERITA PAINTED BY MARIANNE WEREFKIN






                  
MARIANNE WEREFKIN (1860-1938)
Monte Verita (332 m-1,089 ft)
Switzerland

In The Sorrowful City, circa 1930, Οil on canvas, Municipal Foundation, Ascona
The hill
Monte Verità (332 m - 1,089 ft) (Mount Truth) is a hill above Ascona. At the end of the nineteenth century, a small group of people, led by the son of an Antwerp industrialist, Henri Oedenkoven (1875-1935) and his girlfriend, German pianist and feminist Ida Hofmann (1864-1926), bought the hill and constituted themselves into a community. The founders then practiced a life close to nature, vegetarian and naturist, openly advocating free love. They stayed on Monte Verità until 1920 and then left for Brazil.
The hill became the meeting place of famous thinkers and artists, such as Hermann Hesse, Bruno Goetz, Carl Gustav Jung, or Erich Mühsam6, then Gilbert Durand, Henry Corbin, Gershom Sholem and many others, who also animated the Eranos Circle, which met near Lake Maggiore in Casa Eranos.
In 1989, the Monte Verità Foundation was created in collaboration with the Federal Institute of Technology in Zurich, which now operates a scientific center that regularly organizes seminars. 

The painter
Marianne von Werefkin (Марианна Владимировна Веревкина) is a Russian-Swiss painter of the Expressionist period. Marianna Vladimirovna Verëvkina is the daughter of the commander of the Yekaterinburg regiment in the Urals. In 1880 she was a pupil of Ilia Repin, the greatest realist painter in Russia.
In 1888, she had a hunting accident in which she pulled herself into the right hand with which she was painting. In 1892, she met Alexi von Jawlensky who then met Helene Neznakomova who came to live with the couple of painters. All three then made a trip through Germany in 1896. For nearly ten years she did not paint anymore.
They then resided in France from 1905 to 1906.
In 1909, Alexi von Jawlensky, Marianne von Werefkin, Vassily Kandinsky and others founded the New Association of Munich Artists (NKV), which held its first exhibition at the Thannhauser Gallery in Munich in December and which gave birth in 1912 to the group named "Der Blaue Reiter" (The Blue Rider).
In 1907, she began her expressionist work. It adopts the style of Paul Gauguin and Louis Anquetin.
At the outbreak of the First World War, they emigrated to Switzerland, near Geneva, then to Zurich. In 1918, they separate, and Werefkin settles in Ascona. In 1924, she created the artist group "Großer Bär". In the years that followed, she painted posters. His friends Carmen and Diego Hagmann preserve her from poverty.

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