Mont des Oliviers (815m)
Israël
In "Le mont des Oliviers et la fondation Augusta Victoria", 1929.
La montagne
Le mont des Oliviers ((הר הזיתים) 815m, est une colline à l'est de Jérusalem fasant partie deu massif des Monts de Judée ; il englobe en fait les deux collines situées immédiatement au nord de celle-ci. Le lieu est important pour les trois religions abrahamiques.
La colline est le site d'un immense cimetière juif, le plus grand au monde. Selon la tradition juive, le Mashia'h (Messie), qui amènera la résurrection des morts, passera en premier lieu par le mont des Oliviers avant d'entrer dans Jérusalem (cf. Za 14, 4). Ce sont donc les personnes enterrées en ce lieu qui seront les premières ressuscitées. Cette prophétie est notamment mentionnée par Flavius Josèphe (Antiquités juives, 20, 169), lorsqu'il évoque un Égyptien venu à Jérusalem et se prétendant prophète.
Le mont des Oliviers est un lieu récurrent de la prédication de Jésus rapportée par le Nouveau Testament. C'est en particulier le lieu de l'Ascension (cf. Ac 1,9-12).
L'artiste
Frédéric Gadmer est un photographe militaire qui a effectué plusieurs expéditions au début du 20e siècle et a réalisé de nombreuses images de terrains.
Frédéric Gadmer est né le 3 décembre 1878 à Saint-Quentin. Il grandit dans une famille protestante. Son père est pâtissier-confiseur. Sa famille s’installe à Paris au début du xxe siècle. De 1898 à 1902, il effectue son service militaire puis travaille pour une société d’héliogravure à Paris.
Avant sa mobilisation, il effectue plusieurs voyages à Cologne, Francfort, Anvers, Madrid, Biskra, Alexandrie, Istanbul, Fez, Beyrouth, et en Syrie.
En 1914, il devient opérateur à la section photographique de l’armée dès sa création en 1915. En juillet 1915, membre du corps expéditionnaire d’Orient, il réalise diverses missions photographiques en France et à Salonique, avant de partir pour le Cameroun où il reste un an et demi.
En décembre 1916, après l'expulsion en début d'année des colons allemands du Cameroun, il explore le pays à partir de Douala. Il réalise près de 1 000 clichés du Sud au Nord du Cameroun.
À la fin de la Première Guerre mondiale, il entre au service du banquier d’Albert Kahn, pour lequel il effectue des missions dans le cadre des Archives de la Planète. En 1920, il réalise des photos des plusieurs rues de Paris et également de champ de batailles de la première guerre mondiale comme ceux des combats du Bois-le-Prêtre. Devenu caméraman, il voyage en Terre sainte, en Perse, en Irak, en Afghanistan, au Maghreb, au Dahomey, en Allemagne, en Suisse, en Belgique et en France avec l’exposition coloniale de 1931.
La faillite d'Albert Kahn met fin à ses missions pour les Archives de la Planète[. Il collabore ensuite avec l’entreprise de cartes postales Yvon.
Demeuré célibataire, Frédéric Gadmer meurt à Paris le 10 octobre 1954. Il lègue tous ses biens à l’Armée du salut. Il est décrit comme « taciturne », « impénétrable », « solitaire », « sérieux ». Il parle peu de lui. Ses photos sont consultables sur la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine. Certaines sont en couleurs
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2025 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau