Cap Canaille (368 m)
France
In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889, Gemeentemuseum Den Haag
A propos de cette toile
Paul Signac, très enthousiasmé par Cassis et ses environs, y a réalisé cinq tableaux (voir l'un des cinq). Signac a décrit ce tableau dans une lettre à Vincent van Gogh : « Blanc, bleu, orange, harmonieusement dispersés dans de jolies ondulations. Tout autour des montagnes aux courbes rythmées. » En réalité ce Cap Lombard n'existe plus sous cette appellation et c'est du Cap Canaille qu'il s'agit.
Le relief
Le cap Canaille (368
m) est situé dans les Bouches-du-Rhône, département de la région
Provence-Alpes-Côte d'Azur en France. Il est inséré dans le Parc
national des Calanques. Il se situe sur la commune de Cassis, au
nord-ouest de celle de La Ciotat. Sa roche qui tire vers le rouge est
composée de calcaires détritiques. S'avançant dans la mer Méditerranée,
il est constitué de rivages rocheux et escarpés dominés par l'extrémité
occidentale des falaises Soubeyranes. Ces dernières constituent les plus
hautes falaises maritimes de France (avant celles d'Étretat et du cap
Blanc-Nez avec une altitude maximale de 394 mètres1,
ainsi que les quatrièmes plus hautes d'Europe. Une route, la D141 dite «
route des Crêtes », relie Cassis à la Ciotat en s'approchant du bord de
la falaise ; plusieurs belvédères y sont aménagés.
Son nom est dû à
une déformation du provençal Cap Naio, « Cap Naille » en français, mal
compris par les topographes français ; à rapprocher de Aïl qui est lié à
la notion de sommet (Cap d'Ail, dans les Alpes-Maritimes, à l'ouest de
Monaco).
Le peintre
Paul Signac,
travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des «
impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la
pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du
pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de
couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du
spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les
néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord
tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments
uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous
leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur
d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre
de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la
dégradation et de l'irisation. Enfin, le peintre devra choisir une
touche proportionnée à la dimension du tableau7.
En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur »le pousse à se
rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de
la lumière blanche.
Il fait son premier tableau divisionniste en 1886
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2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau
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