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Monday, May 6, 2024

CAP CANAILLE (2) PEINT PAR PAUL SIGNAC


PAUL SIGNAC (1863-1935) Cap Canaille (368 m) France   In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889,  Gemeentemuseum Den Haag
 
 
PAUL SIGNAC (1863-1935)
Cap Canaille (368 m)
France

 In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889,  Gemeentemuseum Den Haag

A propos de cette toile
Paul Signac, très enthousiasmé par Cassis et ses environs, y a réalisé cinq tableaux (voir l'un des cinq). Signac a décrit ce tableau dans une lettre à Vincent van Gogh : « Blanc, bleu, orange, harmonieusement dispersés dans de jolies ondulations. Tout autour des montagnes aux courbes rythmées. » En réalité ce Cap Lombard n'existe plus sous cette appellation et c'est du Cap Canaille qu'il s'agit.

Le relief
Le cap Canaille (368 m) est situé dans les Bouches-du-Rhône,  département de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en France. Il est inséré dans le Parc national des Calanques. Il se situe sur la commune de Cassis, au nord-ouest de celle de La Ciotat. Sa roche qui tire vers le rouge est composée de calcaires détritiques. S'avançant dans la mer Méditerranée, il est constitué de rivages rocheux et escarpés dominés par l'extrémité occidentale des falaises Soubeyranes. Ces dernières constituent les plus hautes falaises maritimes de France (avant celles d'Étretat et du cap Blanc-Nez avec une altitude maximale de 394 mètres1, ainsi que les quatrièmes plus hautes d'Europe. Une route, la D141 dite « route des Crêtes », relie Cassis à la Ciotat en s'approchant du bord de la falaise ; plusieurs belvédères y sont aménagés.
Son nom est dû à une déformation du provençal Cap Naio, « Cap Naille » en français, mal compris par les topographes français ; à rapprocher de Aïl qui est lié à la notion de sommet (Cap d'Ail, dans les Alpes-Maritimes, à l'ouest de Monaco).


Le peintre
Paul Signac, travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irisation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau7. En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur »le pousse à se rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de la lumière blanche.
Il fait son premier tableau divisionniste en 1886

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2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau 

Sunday, December 31, 2023

LES OPIES  PEINTS PAR  VINCENT VAN GOGH


VINCENT VAN GOGH (1853-1890)  Les Opies (496m)  France (Provence)  In La nuit étoilée, 1889, huile sur toile, 74x92cm, The MoMA, NewYork
 

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Les Opies (496m)
France (Provence)

In La nuit étoilée, 1889, huile sur toile, 74 x 92cm, The MoMA, NewYork



A propos de cette composition

La Nuit étoilée est sans doute la peinture la plus célèbre du peintre Vincent van Gogh. Le tableau représente ce que Van Gogh pouvait voir ou plutôt extrapoler de la chambre qu'il occupait dans l'asile de  Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence en mai 1889.  Le ciel représenté dans le tableau correspondrait à la configuration céleste visible à Saint-Rémy-de-Provence, le 25 mai 1889, à 4:40 précisément.
Le ciel occupe la majorité du tableau ; il est composé de volutes et de tourbillons rappelant des galaxies en spirales. Les étoiles et la Lune sont entourées par des touches de peinture créant ainsi un halo. La Lune est visible en haut à droite, Vénus étant représentée à droite du cyprès. La partie centrale du tableau représente le village de Saint-Rémy-de-Provence vu depuis la chambre de Van Gogh en direction du nord. A ceci près que le clocher de l'église est de style hollandais et ne ressemble pas du tout à  celui de l'église de Saint-Rémy. Une partie du Massif Alpilles apparait au loin à droite du cadre. Les collines intermédiaires ne correspondent pas à la vue réelle depuis l'asile et semblent avoir été rapportées d'un autre point de vue, en direction du sud, avec leur point culminant, les Oppies, surgissant à l'extrémité droite de la composition. Le faux et le vrai se mêlent et et rien n'est à sa place.

 L'artiste
Le 8 mai 1889, Vincent van Gogh quitte Arles où il avait emmenagé l'année précédetne, ayant décidé d'entrer dans l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole que dirige le médecin Théophile Peyron, à Saint-Rémy-de-Provence. Il y reste un an, au cours duquel il a trois crises importantes : à la mi-juillet, en décembre et la dernière entre février et mars 1890. Malgré ce mauvais état de santé, Van Gogh est très productif et peindra un nombre impressionnant de paysages des Alpilles, juste en face de l'asile, vues à peu près sous tous les angles. Ce n'est que pendant ses crises de démence qu'il ne peint pas. Dans l'asile, une pièce au rez-de-chaussée lui est laissée en guise d'atelier. Il continue à envoyer ses tableaux à Theo. Deux de ses œuvres font partie de la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. Un des premiers tableaux de cette époque est l’Iris. Les peintures de cette période sont souvent caractérisées par des remous et des spirales. À diverses périodes de sa vie, Van Gogh a également peint ce qu'il voyait de sa fenêtre, notamment à la fin de sa vie avec une grande série de peintures de champs de blé qu'il pouvait admirer de la chambre qu'il occupait à l'asile. Il quitte l'asile le 19 mai 1890, après avoir rencontré le docteur Gachet dont il fera le portrait.
C'est l 'époque où Van Gogh commence à être vaguement connu. En janvier 1890, un article d’Albert Aurier dans le Mercure de France souligne pour la première fois l’importance de ses recherches. Un mois plus tard, la peintre Anna Boch acquiert l’un de ses tableaux, La Vigne rouge pour la somme de 400 francs.

La montagne
Les Opies (496m)  sont le point culminant du massif des Alpilles, dans la partie orientale du massif, sur le territoire de la commune d'Eyguières (Bouches-du-Rhône). Ce sommet doit son nom à la mauvaise transcription du nom provençal Aupiho ou Alpilles (« petites Alpes »).
La tour des Opies est un petit bâtiment construit au point le plus élevé de la chaîne des Opies, une tour carrée, à la manière des actuelles vigies qui se dressent au sommet de plusieurs massifs provençaux pour prévenir les risques d'incendie. On peut encore apercevoir les vestiges d'une ligne téléphonique qui reliait la tour au village d'Aureille.
Trois sentiers de randonnée permettent d'accéder aux Opies : un au départ de l'est depuis un point sur la route D25 proche de Roquemartine ;
- un au départ de la D25a allant à Aureille ;
- un au départ du village d'Aureille au pied du château.
- Les deux derniers sentiers se rejoignent en un même sentier ouest. La première partie du sentier, peu difficile, s'effectue dans un maquis particulièrement luisant par temps ensoleillé. Une partie du sentier ouest traverse des arbres brûlés par des incendies de forêt dont le dernier en septembre 2003. Les sentiers est et ouest se rejoignent à un grand cairn. À partir de là, un petit sentier permet d'effectuer une courte ascension finale.
En raison des réglementations en vigueur concernant la prévention des incendies de forêt, l'accès à ce site est interdit en saison estivale les jours où le mistral souffle fort.


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2023 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau

Monday, December 18, 2023

FUJIYAMA / 富士山  (N°11)  PAR KATSUSHIKA HOKUSAI / 葛飾 北斎


KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849)- Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japon  In " Maison de thé à Koishikawa. Au matin après une chute de neige." Estampe n° 11 des 36 vues du Mont Fuji, 1830.

KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849)-
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft)
Japon

In " Maison de thé à Koishikawa. Au matin après une chute de neige."
Estampe n° 11 des 36 vues du Mont Fuji, 1830.
 
À propos des 36 vues du mont Fuji
Trente-six vues du mont Fuji (富嶽三十六景) (Fugaku Sanjūrokkei) est une série d'estampes de paysages créées par l'artiste japonais ukiyo-e Katsushika Hokusai (1760-1849). La série représente le mont Fuji depuis différents endroits du Japon et à différentes saisons et conditions météorologiques. Les trente-six tirages originaux furent si populaires qu'Hokusai decida d'élargir la série de dix estampes supplémentaires.
Les toutes premières impressions de 1830-33 semblent aujourd'hui estompées par rapport aux versions habituellement vues mais sont plus proches de la conception originale de Hokusai. Les tirages originaux présentent un ciel bleu volontairement irrégulier, ce qui augmente la luminosité du ciel et donne du mouvement aux nuages.

La montagne
Le mont Fuji (3 776,24 m -12 389 pieds) ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu. Il est le plus haut sommet montagneux du Japon. Plusieurs noms lui sont attribués : "Fuji-san", "Fujiyama" ou, de manière redondante, "Mt . Fujiyama". Habituellement, les locuteurs japonais appellent la montagne "Fuji-san". Les autres noms japonais du mont Fuji sont devenus obsolètes ou poétiques comme : Fuji-no-Yama (La montagne de Fuji), Fuji- no-Takane ( Le haut sommet du Fuji), Fuyō-hō (Le pic du Lotus) et Fugaku). Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-08. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et il est fréquemment représenté dans l'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les alpinistes.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon avec le mont Tate et le mont Haku. C'est aussi un endroit spécial de beauté scénique et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji a "inspiré des artistes et des poètes et fait l'objet de pèlerinages depuis des siècles". L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le la grotte Hitoana, les chutes Shiraito et la pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu. 

L'artiste
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin. Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisane.  Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831–1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues.

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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Thursday, December 7, 2023

LE MOURRE NÈGRE   PEINT PAR   NICOLAS DE STAĒL

NICOLAS DE STAËL (1914-1955), Le Mourre Nègre (1,125m) France (Provence)  In Landscape-Ménerbes 1953-54, Huile sur toile, Musée Fabre Montpellier


NICOLAS DE STAËL (1914-1955),
Le Mourre Nègre (1,125m)
France (Provence)

In Landscape-Ménerbes 1953-54, Huile sur toile, Musée Fabre Montpellier 

 

A propos de cette composition
Titrée " Landscape-Ménerbes" cette composition est une évocation des paysages du Luberon visibles autour et à  partir de Ménerbes, où Nicolas de Staël posséda une maison. On a donc supposé qu'il s'agissait d'une évocation des divers reliefs du Luberon visibles alentour dont le trait noir du Mourre Nègre, dans le lointain, barrerait le centre du tableau. Staël comme beaucoup d'autres peintres  et pas seulement modernes, ne désigna jamais les montagnes qu'il peignit. 

La montagne
Le Mourre Nègre (1,125m) est le point culminant du massif du Luberon. Ce sommet arrondi est aujourd'hui coiffé d'une antenne hertzienne, ce qui le signale d'assez loin.Mourre et nègre viennent tous deux du provençal, le premier signifie « museau » et est souvent utilisé pour désigner des sommets de forme arrondie. Nègre désigne la couleur « noire ». Il est situé dans le Grand Luberon, partie principale du massif tant en taille qu'en longueur et largeur.à cheval sur les communes d'Auribeau, de Cabrières-d'Aigues et de Castellet-en-Luberon. A partir de Ménerbes, il ne peut être visible que dans le lointain, ce qui semble être le cas dans ce tableau. Ouverts ou semi-ouverts (restriction en période de sècheresse) à la circulation routière, le « chemin des crêtes » et le « chemin des cavaliers » parcourent les sommets du Grand Luberon dont le Mourre Nègre. On y accède par Lourmarin, Cucuron, Cabrières-d'Aigues et Vitrolles-en-Luberon côté Sud Luberon ainsi que par Auribeau côté Nord Luberon joignant par la même occasion à la frontière départementale la route départementale de Vaucluse 33 qui devient 31 dans les Alpes-de-Haute-Provence. Plusieurs autres chemins permettent la découverte du Luberon. Certains sont réservés aux marcheurscomme les chemins de grande randonnée GR 4, 6, 9, 92 et 97 , d'autres aux VTTistes ou cavaliers.

 Le peintre
Nicolas de Staël (prononcé [stal) baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein (Николай Владимирович Шталь фон Гольштейн), est un peintre français originaire de Russie, issu d'une branche cadette de la famille Staël von Holstein. La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans, de 1940 à sa mort. Artiste prolifique, il réalise au cours de sa carrière 1120 tableaux aux influences diverses — Cézanne, Matisse, Van Gogh, Braque, Soutine et les fauves, mais aussi les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers. Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, 1955). Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise.  Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de la maison où il avait son atelier à Antibes. Cette maison fut classée monument historique en mars 2014. Il est enterré au cimetière de Montrouge. Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'« évolution continue », il reste une énigme pour les historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École de Paris, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à partir des années 1970, ou encore dans la catégorie de l'art informel. Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série Les Footballeurs, entraînant derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction et les artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan Mitchell.

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Saturday, November 25, 2023

LA MONTAGNE PELÉE  PEINTE PAR  PAUL GAUGUIN

PAUL GAUGUIN (1848-1903) La montagne Pelée (1,395m) France (Martinique)  In Paysage de la Martinique côtière, Huile sur toile, 1887, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre, France

PAUL GAUGUIN (1848-1903)
La montagne Pelée (1,395m)
France (Martinique)

In Paysage de la Martinique côtière, Huile sur toile, 1887, Musée des Beaux-Arts André Malraux,
Le Havre, France


Le volcan
La montagne Pelée (1,395m) est un volcan gris actif situé dans le Nord de la Martinique, île française des petites Antilles dont elle est le point culminant.
La montagne, un stratovolcan gris calco-alcalin, est notamment connue pour son éruption de 1902 qui a entraîné la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds et au cours de laquelle près de 30 000 personnes sont mortes. Cette éruption, la plus meurtrière du 20e siècle, a servi à caractériser le type éruptif péléen tirant son nom du volcan. Le volcan est surveillé et étudié par l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique depuis 1903.
Le volcan fait partie du parc naturel régional de la Martinique créé en 1976, et est inscrit avec certains pitons du nord au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2023. Le dynamisme volcanique péléen se caractérise par des éruptions explosives, éruptions rares mais violentes : l'andésite contenue dans les profondeurs du volcan est une lave à forte teneur en silice, très visqueuse formant difficilement des coulées de lave. Cette lave, presque solide, forme un dôme en couvercle ou plus rarement en une aiguille de lave dans la bouche éruptive (cratère volcanique) et lorsque la pression ne peut plus être contenue, l'éjection brutale des gaz détruit le couvercle et provoque des nuées ardentes : un nuage de gaz sous pression, de cendres brûlantes et de blocs de lave, déferle sur les pentes du volcan accompagné d'un panache volcanique pouvant s'élever à des dizaines de kilomètres en altitude.
La dernière éruption en date est celle de 1929-1932. Elle n'a pas fait de victimes grâce aux évacuations de populations. C'est à la suite de cette éruption que la montagne Pelée a acquis sa forme actuelle avec une caldeira bien dessinée. Les dernières fumerolles, localisées entre les deux dômes, disparaissent en 1970.
Depuis novembre 2019, l'activité sismique interne au volcan s'intensifie, atteignant 51 secousses (non ressenties par la population) en un mois, en septembre 2020. Des remontées de gaz ont aussi été enregistrées (8 et 9 novembre 2020), ainsi que des séismes sous-marins et des fumerolles, mais selon l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP), « ce ne sont pas les signes précurseurs d’une éruption ».

Le peintre
Paul Gauguin, est un peintre postimpressionniste français. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du 19e siècle, et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne. En1871, il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans les affaires. Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il participe, de 1879 à 1886, aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes.
En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse pour se consacrer à sa nouvelle passion, la peinture.  En 1886, sur les conseils de Félix Armand Marie Jobbé-Duval, Gauguin effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année.
En avril 1887, il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. Après un séjour à l'île de Taboga, il rejoint la Martinique où il reste dans des conditions précaires, de juin à octobre 1887, à l'Anse Turin au Carbet à deux kilomètres de Saint-Pierre, où se trouve, toujours aujourd'hui, un Centre d’Interprétation qui lui est consacré. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peint dix-sept toiles lors de son séjour.
« L’expérience que j’ai faite à la Martinique est décisive. Là seulement je me suis senti vraiment moi-même, et c’est dans ce que j’ai rapporté qu’il faut me chercher si on veut savoir qui je suis, plus encore que dans mes œuvres de Bretagne. » (Paul Gauguin à Charles Morice, 1891)Malade de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin regagne la métropole en novembre 1887. Laval prolonge son séjour jusqu'en 1888.
De nombreuses toiles de Paul Gauguin sont peintes des deux côtés. Comme beaucoup de peintres du 19e siècle désargentés, Paul Gauguin retournait certaines toiles qu'il possédait de peintres de son époque pour y composer ses propres œuvres. C'est le cas, par exemple, du nu de la collection Slomovic comportant au verso la vue d'une chambre. Un autre cas est la nature morte Villa Julia de l'ancienne collection Lefort des Ylouses montrant un nu (inachevé et non identifié) de l'autre côté.
Georges Wildenstein a établi un catalogue raisonné et dénombré 638 peintures (numérotées W1 à W638),
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Wednesday, September 27, 2023

LE GRAND CAPELET (MERCANTOUR)  PEINT PAR   NICOLAS DE STAËL

NICOLAS DE STAËL (1914-1955), Le Grand Capelet (2.935m) France (Alpes Maritimes)  In "Paysage, Antibes", Huile sur toile 1955, MuMa, Le Havre

 

NICOLAS DE STAËL (1914-1955)
Le Grand Capelet (2.935m)
France (Alpes Maritimes)

In "Paysage, Antibes", Huile sur toile 1955, MuMa, Le Havre

 
La montagne

Le Grand Capelet (2 935 mètres) est un sommet du massif du Mercantour-Argentera situé sur la ligne de partage des eaux, entre les vallées de la Gordolasque et de la Roya. Il est situé à la frontière des territoires des communes de Belvédère et de Tende, dans le département des Alpes-Maritimes, en France et nettement visible depuis la Riviera et notamment depuis la villle d'Antibes.  Il se situe à l'est du mont Bégo. Au nord, à proximité immédiate, se trouve la cime de Muffié. D'un point de vue géologique, ce sommet est constitué de schistes, à l'exception des arêtes nord, qui sont formées d'anatexites. Ce sommet fait partie du parc national du Mercantour. La première ascension a été effectuée par J. Proust, en 1885, par le versant sud-est4. La première ascension hivernale a été réalisée par Victor de Cessole, Variot, M. Fassi et J. Plent, le 27 février 1908, par l'arête est du versant est4. L'itinéraire démarre du refuge des Merveilles et suit d'abord la direction du Pas de l'Arpette, puis bifurque vers le sommet nord du Caïre des Conques, avant de redescendre vers le Pas des Conques. On gravit ensuite la pente d'éboulis jusqu'au sommet du Grand Capelet.

Le Peintre
Nicolas de Staël ; baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein de son nom complet (Николай Владимирович Шталь фон Гольштейн), est un peintre français originaire de Russie, issu d'une branche cadette de la famille Staël von Holstein. La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans, de 1940 à sa mort. Artiste prolifique, il réalise au cours de sa carrière 1120 tableaux aux influences diverses — Paul Cézanne, Henri Matisse, Vincent Van Gogh, Georges Braque, Soutine et les Fauves, mais aussi les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers. Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, 1955). Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise.  Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de la maison où il avait son atelier à Antibes. Cette maison fut classée monument historique en mars 2014. Il est enterré au cimetière de Montrouge. Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'« évolution continue », il reste une énigme pour les historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École de Paris, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à partir des années 1970, ou encore dans la catégorie de l'art informel. Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série Les Footballeurs, entraînant derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction et les artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan Mitchell.

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2023 - Wandering Vertexes ....
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Tuesday, August 1, 2023

LE FUJIYAMA / 富士山 (N°16) PEINT PAR HOKUSAÏ / 葛飾 北斎

 

KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japan   In Tsukada Island in the Musashi province, from  36 Views of Mont Fuji,  n° 16, 1830 KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japan   In Tsukada Island in the Musashi province, from  36 Views of Mont Fuji,  n° 16, 1830


KATSUSHIKA HOKUSAÏ / 葛飾 北斎 (1760-1849)
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft)
Japan

 In Tsukada Island in the Musashi province, tiré deTrente-six vues du mont Fuji,  n° 16, 1830


La montagne
Le mont Fuji /-富士山, (3, 776 m -12,389 ft) est une montagne sacrée du centre du Japon qui se trouve sur la côte sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tokyo. Il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption certaine s'étant produite fin 1707, bien que le risque éruptif soit actuellement considéré comme faible. À son sommet a été construit un observatoire météorologique et malgré les conditions climatiques rigoureuses, la montagne est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu'ils soient shintoïstes ou bouddhistes, en raison de sa forme caractéristique et du symbolisme religieux traditionnel dont il est porteur. Il a ainsi été le sujet principal ou le cadre de nombreuses œuvres artistiques, notamment picturales au cours des siècles. Pourtant, cette fréquentation fragilise l'environnement. Aussi, le 22 juin 2013, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO sous le titre « Fujisan, lieu sacré et source d'inspiration artistique

Le peintre
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin ». Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisanes. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831 – 1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Sur son lit de mort, il prononce ces dernières paroles : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre ». Sur sa pierre tombale il laisse cette épitaphe : « Oh ! La liberté, la belle liberté, quand on va aux champs d'été pour y laisser son corps périssable ! »

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Friday, July 28, 2023

LA GUMMFLUH PEINTE PAR CUNO AMIET


CUNO AMIET (1868-1961) La Gummfluh 2,457m) Suisse
 
CUNO AMIET (1868-1961)
La Gummfluh 2,457m)
Suisse

La montagne
La Gummfluh (2,457m) est un sommet des Préalpes vaudoises rattachées aux Alpes bernoises. Il s'agit du point culminant de la chaîne montagneuse située au sud du Pays-d’Enhaut. Le sommet se trouve à la frontière entre le canton de Vaud et le canton de Berne. Sa face Nord est très abrupte avec un massif essentiellement composé de roches calcaires. Au pied de la Gummfluh se trouve la réserve naturelle de la Pierreuse où vivent de nombreux bouquetins et chamois. Le nom de la montagne viendrait de Gumm (la « vallée ») et fluh (le « pic »).

Le peintre
Cuno Amiet est un peintre suisse qui manifeste un talent pour la peinture dès le collège. Il reçoit une première formation artistique auprès de Frank Buchser, à Feldbrunnen (canton de Soleure), qui lui donne occasionnellement des cours de peinture. En 1886, il part étudier à l'Académie de Munich où il rencontre Giovanni Giacometti. En 1888, il se rend à Paris avec ce dernier. Les deux amis s'inscrivent à l'Académie Julian. S'inspirant de la vie de Paul Gauguin, Cuno Amiet passe une année à Pont-Aven en 1892, où il rencontre les disciples du maître et découvre également les œuvres de Vincent van Gogh. ll y rencontre également Armand Seguin qui l’initie à la gravure. Durant son séjour en Bretagne, il pose les bases de son art de coloriste. En 1893, Cuno Amiet retourne en Suisse. En 1897, il fait la connaissance de Ferdinand Hodler, avec qui il a été l’un des plus illustres représentants du courant symboliste en Suisse. L'année suivante, il se marie avec la fille d'un riche aubergiste, Anna Luder. En 1898, il s'installe avec elle dans une maison à Oschwand (canton de Berne). Ce village bernois d'Oschwand devient un centre de création et de villégiature artistique dès 1908. Il entretient des contacts étroits avec l'étranger, participant notamment avec Ferdinand Hodler à la Sécession de Vienne en 1904. Il expose à Dresde en mai 1905. Il y connaît les jeunes peintres expressionnistes qui fondent la même année le groupe artistique d'avant-garde Die Brücke. En septembre 1906, il est formellement invité à rejoindre Die Brücke, ce qu'il accepte. Cela a permis à Cuno Amiet de participer à des expositions collectives à l'étranger.  Lors de l'incendie du Palais de verre à Munich en 1931, Cuno Amiet perd une partie de son œuvre. Depuis les années 1920 jusqu'à sa mort en 1961, survenue à Oschwand alors qu'il est très âgé, Amiet se voue en priorité à des paysages joyeux et idylliques.En plus des œuvres de chevalet, Amiet a aussi exécuté des peintures murales et des gravures. Par sa maîtrise de la couleur, il a imprimé, après Ferdinand Hodler, une nouvelle impulsion à la peinture suisse. Cuno Amiet fut membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1911-1915 et 1931-1932) et du Moderner Bund (1912). En 1919, il fut nommé docteur honoris causa de l'université de Berne. Il siégea également à la commission de la Fondation Gottfried Keller (1934-1948) et à la commission du musée des beaux-arts de Berne (1935-1948).

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Saturday, June 17, 2023

LA MONTAGNE SAINTE VICTOIRE PEINTE PAR NICOLAS DE STAËL

 

NICOLAS DE STAËL (1914-1955), Montagne Sainte Victoire  (1, 011m ) France Provence)   In ciel de Vaucluse,  huile sur toile, 16 x 24 cm,  1953, Collection privée

 

NICOLAS DE STAËL (1914-1955),
Montagne Sainte Victoire  (1, 011m )
France Provence)

 In ciel de Vaucluse,  huile sur toile, 16 x 24 cm,  1953, Collection privée  


A propos de cette toile
Titré "Ciel de Vaucluse" on a supposé qu'il s'agissait d'une évocation de la Montagne Sainte-Victoire, hommage à Cézanne que Stael admirait beaucoup,  bien que cette montagne ne se trouve pas dans le Vaucluse mais dans les Bouches du Rhône.  La logique voudrait qu'il s 'agisse du Mont Ventoux, mais la silhouette de montagne évoquée ici rappelle définitiveent plus la Sainte Victoire que le Ventoux ! 


La montagne
La montagne Sainte-Victoire (1, 011m ) en provençal Mont Venturi selon la norme classique ou Mount Ventùriselon la norme mistralienne, est un massif calcaire  dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située à l'est d'Aix-en-Provence, elle a connu une notoriété internationale en partie grâce aux 87 œuvres du peintre Paul Cézanne dont elle est le sujet. Elle accueille de nombreux randonneurs, grimpeurs et amoureux de la nature, et elle est un élément majeur du paysage aixois.
Le massif de la Sainte-Victoire s'étend sur 18 kilomètres de long et sur 5 kilomètres de large10, suivant une stricte orientation ouest-est. Il se situe principalement dans le département des Bouches-du-Rhône et en partie dans celui du Var, et, avec ses abords, sur les communes de Puyloubier, Saint-Antonin-sur-Bayon, Rousset, Châteauneuf-le-Rouge, Beaurecueil, Le Tholonet, Vauvenargues, Saint-Marc-Jaumegarde, Pourrières, Artigues et Rians. Les D 10 et D 17 (Route Cézanne) sont les principales routes qui permettent de longer le massif. Sur le versant septentrional, la D10 franchit le col de Claps (530 m) et le col des Portes (631 m). Sur le versant méridional, la D 17 chemine sur le plateau du Cengle et franchit le collet Blanc du Subéroque (505 m).  Le massif culmine au pic des Mouches (1 011 m pour l'IGN), près de l'extrémité est de la chaîne, et non pas à la Croix de Provence (946 m pour l'IGN) proche de l'extrémité ouest et visible d'Aix. Le pic des Mouches est l'un des plus hauts sommets du département des Bouches-du-Rhône, après le pic de Bertagne qui atteint l'altitude de 1 042 mètres13 et qui se situe sur le massif de la Sainte-Baume. 6 525 ha du massif de la Sainte-Victoire sont classés depuis 1983.

Le Peintre
Nicolas de Staël (prononcé [stal) baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein (Николай Владимирович Шталь фон Гольштейн), est un peintre français originaire de Russie, issu d'une branche cadette de la famille Staël von Holstein. La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans, de 1940 à sa mort. Artiste prolifique, il réalise au cours de sa carrière 1120 tableaux aux influences diverses — Cézanne, Matisse, Van Gogh, Braque, Soutine et les fauves, mais aussi les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers. Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, 1955). Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise.  Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de la maison où il avait son atelier à Antibes. Cette maison fut classée monument historique en mars 2014. Il est enterré au cimetière de Montrouge. Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'« évolution continue », il reste une énigme pour les historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École de Paris, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à partir des années 1970, ou encore dans la catégorie de l'art informel. Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série Les Footballeurs, entraînant derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction et les artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan Mitchell.

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Tuesday, March 21, 2023

LE MONT GAUSSIER / ALPILLES PAR MARIO PRASSINOS

 

MARIO PRASSINOS (1916-1985)   Le Mont Gaussier (306m)  France (Provence)      In  Alpilles  1977, dessin à l'encre de Chine sur papier- 100x 149 cm Collection privée (Artcurial)

 
MARIO PRASSINOS (1916-1985)
Le Mont Gaussier (306m)
France (Provence)

In Alpilles 1977, dessin à l'encre de Chine sur papier- 100x 149 cm, Collection privée (Artcurial)

Le peintre
Mario Prassinos, est un peintre non figuratif français d'origine grecque apparenté à  la nouvelle École de Paris. Né dans une famille grecque implantée depuis de nombreuses générations à Constantinople. il quitte les Grecs en 1922  pour fuir les persécutions et sa famille s'installe en France. Le jeune Mario fréquente l'école de Puteaux puis habite à Nanterre. Il poursuit ses études au lycée Condorcet et à l'École des langues orientales. Il fréquente les coulisses du Théâtre de l'Atelier (Charles Dullin), ce qui lui donne le goût du théâtre.  En 1934, sa sœur Gisèle Prassinos, née en 1920, écrit ses premiers textes que publie la revue Minotaure. Il rencontre alors, chez Man Ray, les poètes surréalistes, André Breton, Paul Éluard, René Char puis les peintres Max Ernst, Salvador Dalí, Hans Arp et Marcel Duchamp. Il réalise quelques dessins et frontispices pour l'éditeur Guy Lévis-Mano.
Après une première exposition personnelle, préfacée par René Char, en 1938 à la galerie Billiet-Vorms, Mario Prassinos s'éloigne à partir de 1939 du surréalisme. Engagé volontaire durant la guerre, il est blessé et reçoit la Croix de guerre. En 1942, il se lie avec Raymond Queneau et collabore avec les éditions de la NRF pour lesquelles il crée des maquettes de livres, des cartonnages de la NRF parfois appelés cartonnages Prassinos ou « reliés Bonet-Prassinos ». Entre 1943 et 1945 il rencontre encore Albert Camus, Jean-Paul Sartre (dont il illustre Le Mur), Jean Lescure et Gaston Bachelard. Prassinos crée en 1947 ses premiers costumes pour une pièce de Paul Claudel montée par Jean Vilar pour le premier Festival d'Avignon. Il se lie avec le peintre Alberto Magnelli et rencontre Myriam Prévot, future directrice avec Gildo Caputo de la Galerie de France où il expose par la suite régulièrement. Il obtient en 1949 la nationalité française.
Sa série de Troupeaux le fait aborder une peinture moins figurative. Il réalise à partir de 1951 ses premières tapisseries, qu'expose en 1956 la galerie La demeure, et des décors et costumes pour Macbeth que met en scène Jean Vilar à Avignon et, à Paris, au TNP.
En 1958, après une croisière avec Albert Camus et Michel Gallimard il effectue un long séjour dans l'île de Spetses, en Grèce, qui est à la source d'un renouvellement de sa peinture. Max-Pol Fouchet lui consacre un film de télévision. De 1959 à 1964, Prassinos continue de créer décors et costumes pour Jean Vilar. De nouveaux thèmes apparaissent par la suite dans sa peinture : portraits de Bessie Smith  ou de son grand-père Prétextat,  de nouveaux dessins d'après les Alpilles (1952-1977), collines qui font face à sa maison d'Eygalières, les Suaires inspirés par le Suaire de Turin, les Paysages turcs exposés au Grand-Palais à Paris en 1980 et les Arbres (1980-1985).
Lucien Clergue réalise en 1969 un film sur son œuvre (texte de Jean Lescure). Mario Prassinos écrit
En 1985, il travaille aux onze Peintures du Supplice qu'il réalise pour décorer la chapelle Notre-Dame de Pitié à Saint-Rémy-de-Provence. C'est là qu'est exposée la donation de 108 œuvres qu'il a faite à l'État français en 1985.

La montagne  

Le mont Gaussier (306m) est un sommet des Alpilles situé dans la commune de Saint-Rémy-de-Provence, au sud de la ville. Aujourd'hui, lieu de passage de nombreux randonneurs qui le parcourent par le GR6, le mont Gaussier a été très tôt utilisé comme habitat par des populations protohistoriques, avant de voir à son sommet un château médiéval, aujourd'hui disparu. Le mont Gaussier est constitué de calcaire cristallin, blanc et dur. On trouve dans le sol la trace de nombreux fossiles. Ce genre de sommet est caractéristique des Alpilles, particulièrement sur la face nord Il est possible d'accéder au mont Gaussier depuis les ruines du site antique de  Glanum ou depuis La Caume par le GR6 en grimpant par le sentier des échelles, qui date de 1935. Le Mont Gaussier fut beaucoup peint par Vincent Van Gogh lorsqu'il séjourna à la maison de santé de Saint Paul de Mausole, qui se trouve au pieds de cette montagne.


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Friday, February 10, 2023

PIZ CORVATSCH PEINT PAR GIOVANNI GIACOMETTI


GIOVANNI GIACOMETTI (1868-1933) Piz Corvatsch (3 451 m - 11 322 ft) Suisse  In "Capolago avec vue sur Corvatsch", vers 1926, Collection privée
 
GIOVANNI GIACOMETTI (1868-1933)
Piz Corvatsch (3 451 m - 11 322 ft)
Suisse (Grisons)

In "Capolago avec vue sur Corvatsch", vers 1926, Collection privée

Le peintre
Giovanni Giacometti était un peintre suisse, le père du célèbre peintre et sculpteur Alberto Giacometti, et de Diego Giacometti, le designer de meubles ainsi que le père de l'architecte Bruno Giacometti ! En 1886, il étudie la peinture à l'École des arts décoratifs de Munich, où il rencontre Cuno Amiet l'année suivante. Tous deux décident de poursuivre leurs études à Paris, en octobre s'inscrit à l'Académie Julian, où Giacometti reste jusqu'en 1891.
En 1893, peu après son retour en Suisse, à Bergell, il se lie d'amitié avec Giovanni Segantini, son aîné de dix ans, qui a une grande influence sur son œuvre en l'ouvrant à la beauté des paysages montagnards et aux règles du divisionnisme. Après sa mort subite en 1899, Giacometti rencontre Ferdinand Hodler, qui lui apprend à créer une composition rigoureuse et ornementale par une utilisation appropriée des formes et des couleurs.
Il voit régulièrement Cuno Amiet qui, après un an passé à Pont-Aven, lui fait part de son expérience. En 1900, il expose au Pavillon suisse de l'Exposition universelle de Paris. A partir de 1905, Giacometti travaille à nouveau dans une grande complicité avec Amiet et commence à s'affranchir de l'influence de Segantini. En 1906, a organisé une exposition de son travail au Kunstlerhaus de Zurich. En 1907, il se rend à Paris avec Amiet pour la rétrospective Cézanne au Salon d'Automne. Ils copient toutes les oeuvres de Van Gogh. En 1908, il expose avec les Fauves français à la galerie Richter de Dresde.
En 1909, la galerie Tannhauser présente ses œuvres à Munich. Il rencontre Alexi von Jawlensky, et en 1911 participe à la Sécession de Berlin. En 1912, Giacometti fait une exposition personnelle au Kunsthaus de Zurich et présente deux œuvres au Sonderbund de Cologne. En 1918, après la mort de Hodler, il commence à s'impliquer dans le monde politique suisse en y jouant un rôle important en tant qu'artiste engagé, à la suite en cela de son ami Amiet.

La montagne
Le Pic Corvatsch (3 451 m - 11 322 ft) est une montagne de la chaîne des Alpes de la Bernina, surplombant le lac de Sils et le lac de Silvaplana dans la région de l'Engadine, Canton des Grisons en Suisse. C'est le point culminant du massif séparant la vallée principale de l'Inn du Val Roseg. Outre le Piz Corvatsch, deux autres sommets légèrement inférieurs composent le massif du Corvatsch : le Piz Murtèl (3 433 m (11 263 ft) ; au nord du Piz Corvatsch) et le sommet sans nom où se trouve la station supérieure du téléphérique du Corvatsch (3 303 m (10 837 ft) ; au nord du Piz Murtèl). Politiquement, le sommet du Piz Corvatsch est partagé entre les communes de Sils im Engadin et Samedan, bien que le sommet de 3 303 m se situe entre les communes de Silvaplana et Samedan.
Plusieurs glaciers se trouvent du côté est du massif. Le plus grand, en dessous du Piz Corvatsch, s'appelle Vadret dal Murtèl. Le deuxième plus grand, en dessous du Piz Murtèl et de la gare, s'appelle Vadret dal Corvatsch.
Le téléphérique du Corvatsch démarre au-dessus du village de Surlej, à l'est de Silvaplana et culmine à 3 298 m. De là, le sommet du Piz Corvatsch peut être atteint en traversant le Piz Murtil. En hiver et au printemps, la montagne fait partie d'un domaine skiable parmi les plus hauts de Suisse et des Alpes orientales.

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Sunday, November 13, 2022

LES OPIES PEINTS PAR VINCENT VAN GOGH

 

VINCENT VAN GOGH (1853-1890) Les Opies (496 mètres)  France (Bouches du Rhône)   In Les Opies dans les Alpilles vues de Saint-Rémy, 1889, 59 x72 cm, Musée Kröller-Müller, Otterlo

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Les Opies (496 mètres) 
France (Bouches du Rhône)

In Les Opies dans les Alpilles vues de Saint-Rémy, 1889, 59 x72 cm,
Musée Kröller-Müller, Otterlo

La montagne
Les Opies (496m) sont le point culminant du massif des Alpilles, dans sa partie orientale sur le territoire de la commune d'Eyguières (Bouches-du-Rhône). Ce sommet doit son nom à la mauvaise transcription du nom provençal Aupiho (« petites Alpes ») du massif. La tour des Opies est un petit bâtiment construit au point le plus élevé de la chaîne des Opies, une tour carrée, à la manière des actuelles vigies qui se dressent au sommet de plusieurs massifs provençaux pour prévenir les risques d'incendie. On peut encore
apercevoir les vestiges d'une ligne téléphonique qui reliait la tour au village d'Aureille.
Trois sentiers de randonnée permettent d'accéder aux Opies :un au départ de l'est depuis un point sur la route D25 proche de Roquemartine ;
- un au départ de la D25a allant à Aureille ;
- un au départ du village d'Aureille au pied du château.
Les deux derniers sentiers se rejoignent en un même sentier ouest. La première partie du sentier, peu difficile, s'effectue dans un maquis particulièrement luisant par temps ensoleillé. Une partie du sentier ouest traverse des arbres brûlés par des incendies de forêt dont le dernier en septembre 2003. Les sentiers est et ouest se rejoignent à un grand cairn. À partir de là, un petit sentier permet d'effectuer une courte ascension finale. En raison des réglementations en vigueur concernant la prévention des incendies de forêt, l'accès à ce site est interdit en saison estivale les jours où le mistral souffle fort.


L'artiste
Le 8 mai 1889, Vincent van Gogh quitte Arles où il avait emmenagé l'année précédetne, ayant décidé d'entrer dans l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole que dirige le médecin Théophile Peyron, à Saint-Rémy-de-Provence. Il y reste un an, au cours duquel il a trois crises importantes : à la mi-juillet, en décembre et la dernière entre février et mars 1890. Malgré ce mauvais état de santé, Van Gogh est très productif et peindra un nombre impressionnant de paysages des Alpilles, juste en face de l'asile,  vues à peu près sous tous les angles. Ce n'est que pendant ses crises de démence qu'il ne peint pas. Dans l'asile, une pièce au rez-de-chaussée lui est laissée en guise d'atelier. Il continue à envoyer ses tableaux à Theo. Deux de ses œuvres font partie de la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. Un des premiers tableaux de cette époque est l’Iris. Les peintures de cette période sont souvent caractérisées par des remous et des spirales. À diverses périodes de sa vie, Van Gogh a également peint ce qu'il voyait de sa fenêtre, notamment à la fin de sa vie avec une grande série de peintures de champs de blé qu'il pouvait admirer de la chambre qu'il occupait à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence. Il quitte l'asile le 19 mai 1890, après avoir rencontré le docteur Gachet dont il fera le portrait.
C'est l 'époque où Van Gogh commence à être vaguement connu. En janvier 1890, un article d’Albert Aurier dans le Mercure de France souligne pour la première fois l’importance de ses recherches. Un mois plus tard, la peintre Anna Boch acquiert l’un de ses tableaux, La Vigne rouge pour la somme de 400 francs.

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Tuesday, June 21, 2022

HIRA MOUNTAINS /唐崎夜雨 BY UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重

  
 

UTAGAWA HIROSHIGE  / 歌川 広重  (1797-1858) Hira Mountains / 比良暮雪 (1,214 m- 3,984 ft)   Japan UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重 (1797-1858)Hira Mountains / 比良暮雪 (1,214 m- 3,984 ft) Japan In Omi Hirai  from the series Eight Views of Ōmi, ca. 1835, Woodblock print; ink and color on paper, 22.2 × 34.6 cm

UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重 (1797-1858)
Hira Mountains / 比良暮雪 (1,214 m- 3,984 ft)
Japan

In Omi Hirai from the series Eight Views of Ōmi, ca. 1835, Woodblock print; ink and color on paper, 22.2 × 34.6 cm


About the series
The Eight Views of Ōmi (近江八景 ) are traditional scenic views of Ōmi Province which is now Shiga Prefecture in Japan. They were inspired by the Eight Views of Xiaoxiang in China which were first painted in the 11th century and then brought to Japan as a popular theme in the 14–15th centuries. The theme was then used to describe Ōmi province in poetry by Prince Konoe Masaie and his son, Prince Hisamichi, in the 15–16th centuries. The Eight Views of Ōmi then became a popular subject for artists such as Suzuki Harunobu and Utagawa Hiroshige. The theme continued to develop, being transposed to other locations and settings in a process which the Japanese called mitate, such as in Harunobu's Zashiki Hakkei series


The artist
Utagawa Hiroshige (歌川 広重), also know as Andō Hiroshige (安藤 広重), was a Japanese ukiyo-e artist, considered the last great master of that tradition. Hiroshige is best known for his landscapes, such as the series The Fifty-three Stations of the Tōkaidō  and The Sixty-nine Stations of the Kiso Kaidō for his depictions of birds and flowers. The subjects of his work were atypical of the ukiyo-e genre, whose typical focus was on beautiful women, popular actors, and other scenes of the urban pleasure districts of Japan's Edo period (1603–1868). The popular Thirty-six Views of Mount Fuji series by Hokusai was a strong influence on Hiroshige's choice of subject, though Hiroshige's approach was more poetic and ambient than Hokusai's bolder, more formal prints.  Hiroshige produced over 8,000 works
He dominated landscape printmaking with his unique brand of intimate, almost small-scale works compared against the older traditions of landscape painting descended from Chinese landscape painters such as Sesshu. The travel prints generally depict travelers along famous routes experiencing the special attractions of various stops along the way. They travel in the rain, in snow, and during all of the seasons. In 1856, working with the publisher Uoya Eikichi, he created a series of luxury edition prints, made with the finest printing techniques including true gradation of color, the addition of mica to lend a unique iridescent effect, embossing, fabric printing, blind printing, and the use of glue printing (wherein ink is mixed with glue for a glittery effect).
For scholars and collectors, Hiroshige's death marked the beginning of a rapid decline in the ukiyo-e genre, especially in the face of the westernization that followed the Meiji Restoration of 1868.
Hiroshige's work came to have a marked influence on Western painting towards the close of the 19th century as a part of the trend in Japonism. Western artists closely studied Hiroshige's compositions, and some, such as Vincent van Gogh or Claude Monet, painted copies of Hiroshige's prints.

The mountains
The three main peaks of the Hira Mountains are Mount Bunagatake (1,214 m- 3,984 ft) ; Hōraisan, (1,174 m- 3,852 ft),and Mount Uchimi (1,103 m - 3,619 ft).
The Hira Mountains (比良山地 Hira-sanchi) are a mountain range to the west of Lake Biwa on the border of Shiga Prefecture and Kyoto Prefecture, Japan. The range runs 15 kilometres (9.3 mi) north to south. It is narrowest in the southern part of the range, running 3 kilometres (1.9 mi) east to west, and broadest at the northern part of the range, running 10 kilometres (6.2 mi) km east to west. The eastern side of the Hira Mountains looks steeply over Lake Biwa, while the western side of the range forms a gentler valley in Kyoto.

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Wednesday, April 20, 2022

LE ROCHER DES DEUX TROUS PAINTED BY VINCENT VAN GOGH


VINCENT VAN GOGH (1853-1890) Le Rocher des Deux Trous (348m - France (Provence)

 

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Le Rocher des Deux Trous (348m - 1,141 ft)
France (Provence)


The hill
The Rocher des Deux Trous (348m) in the Alpilles massif is one of the most popular hikes for walkers, satrting from Saint-Remy de Provence. It offers a 360° panorama over the two slopes of the Alpilles and over the entire surrounding region, from Mont Ventoux to the north and as far as the Mediterranean Sea to the south, on a clear day. This picturesque rock eroded and sculpted by the North wind (the Mistral) was painted by Van Gogh during his stay in Saint-Paul de Mausole from May 1889 to May 1890.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
More about Vincent Van Gogh

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by Francis Rousseau

Monday, October 18, 2021

PIZ BALZET, PUNTA DE L'ALBIGNA, SPAZZACALDEIRA BY GIOVANNI GIACOMETTI

GIOVANNI GIACOMETTI (1868-1933), Piz Balzet (2, 869 m - 9,413 ft), Punta de l'Albigna (2,825 m - 9,268 ft), Spazzacaldeira (2,487 m- 8,159 ft) ,Switzerland  In  Albigna Valley, oil on canvas, 1932

GIOVANNI GIACOMETTI (1868-1933)
Piz Balzet (2, 869 m - 9,413 ft)
Punta de l'Albigna (2,825 m - 9,268 ft)
Spazzacaldeira (2,487 m- 8,159 ft)
Switzerland
 In  Albigna Valley, oil on canvas,  1932

The Mountains 

The Piz Balzet  (2, 869 m - 9,413 ft)  is a  tall granite mountain located in Bergell, Switzerland. Standing just on the eastern edge of the Albigna reservoir it is clearly visible when driving down from the Maloja-pass to the north and from the campsite at Vicosoprano. Seen from this (its western) side the Balzet is an imposing picture; very steep slabs fall off into the valley and several ridges make their way to the well defined summit. A different picture entirely is presented when the mountain is viewed from its southern side; from this side there are no steep drops to valley floors far below. Instead, it is 'merely' a summit in the ridge leading up to the Piz Bacun (3,244m).
The Punta da l'Albigna  (2,825 m - 9,268 ft) is an easily recognizable summit on the eastern side of the Albigna lake in the Bergell, an area in south-eastern Switzerland famous for its multitude of alpine rock climbs on excellent granite. Along with the Spazzacaldeira and the Piz Balzet, the Punta da l'Albigna ranks among the most popular climbing hotspots in the Albigna area. It hosts numerous routes from 4a to 5c and varying in length between 8 and 12 ropelengths. Most of the routes are bolted, though some rather sparingly
Spazzacaldeira (2,487 m- 8,159 ft) is the name of the ridge directly west of the Albigna reservoir, just to the north of the Al Gal. It offers a multitude of alpine-sport routes across its eastern face and the north-east ridge is a well known classic in the area. Because of the generally well bolted nature of the routes and the incredibly easy access via the nearby cable car station, Spazzacaldeira can attract a large number of climbers. Most of them will be aiming for the summit pinnacle, the famous Fiamma, a striking summit spire seen on many local postcards.

The painter
Giovanni Giacometti was a Swiss painter, the father of the famous painter and sculptor Alberto Giacometti, and of Diego Giacometti, the furniture designer as well as the father of the architect Bruno Giacometti ! In 1886, he studied painting at the School of Decorative Arts in Munich, where he met Cuno Amiet the following year. Both decide to pursue their studies in Paris, in October stood at the Académie Julian, where Giacometti remains until 1891.
In 1893, shortly after his return to Switzerland, to Bergell, he became friends with Giovanni Segantini, his eldest ten years, which has great influence on his work by opening it to the beauty of the mountain scenery and the rules of divisionism. After his sudden death in 1899, Giacometti met Ferdinand Hodler, who teaches him to create a rigorous and ornamental composition by appropriate use of shapes and colors.
He sees regularly Cuno Amiet, who after a year spent in Pont-Aven, shared his experience with him. In 1900 he exhibited in the Swiss Pavillon of the Universal Exhibition in Paris. From 1905, Giacometti works again in a great complicity with Amiet and begins to break free from the influence of Segantini. In 1906, held an exhibition of his work at Kunstlerhaus Zurich. In 1907 he went to Paris with Amiet to the Cézanne retrospective at the Salon d'Automne. They copy all the works of Van Gogh. In 1908, he exhibited with the French Fauves at the Richter Gallery in Dresden.
In 1909, the Tannhauser Gallery presents his works in Munich. He meets Alexi von Jawlensky, and in 1911 participates in the Berlin Secession. In 1912, Giacometti has a solo show at the Kunsthaus Zurich presents two works in the Sonderbund of Cologne. In 1918 after Hodler' s death, he began to be involved into the Swiss political world paying an important part as a committed artist, following int that way friend Amiet.

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2021 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau


Saturday, October 16, 2021

MONT GAUSSIER (5) AND LES ALPILLES ¨PAINTED BY VINCENT VAN GOGH

VINCENT VAN GOGH (1853-1890), Mont Gaussier (306 m -1,004 ft), France , In "Les Alpilles vers le plateau de la Caume ", 1889, oil on canvas, 73x83cm,  Guggenheim Museum NYC, collection J. K. Thannhauser.

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)
France

In   Les Alpilles vers le plateau de la Caume, 1889, oil on canvas, 73x83cm,  Guggenheim Museum NYC, Justin K. Thannhauser Collection


About the painting
During his internment in the Saint-Paul-de-Mausole asylum in Saint-Rémy-de-Provence, Van Gogh seized the surroundings to nourish his artistic geography. He tirelessly paints and draws new Provencal motifs: cypress trees, olive groves and hills. With the Alpilles chain and the Mont Gaussier rising behind the asylum buildings, the painter has the opportunity to represent this mountain range as well as the farms (Mas in french) nearby. I this one the Mont Gaussier is in the background of the farm, probably situated on theVia Aurelia, the antique roman road going from St Rémy de Provence to Arles...


The mountain
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996, three sites dating from Protohistory were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint-Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.

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2021 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau

Wednesday, June 2, 2021

ODORAY MOUNTAIN PAINTED BY J.E.H. MACDONALD

J.E.H. MACDONALD (1873-1932) Odoray mountain (3,137 m- 10,292 ft) Canada (British Columbia)


J.E.H. MACDONALD (1873-1932)
Odoray mountain (3,137 m- 10,292 ft)
Canada (British Columbia)

In Mont Odoray, 1930, Huile sur carton, 21,6 x 26,7cm, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa


The mountain
Odaray Mountain (3,137-m - 10,292 ft) is a summit located west of Lake O'Hara in the Bow Range of Yoho National Park, in the Canadian Rockies of British Columbia, Canada. Its nearest higher peak is Mount Huber, 3.86 km (2.40 mi) to the east. The standard climbing route follows the southeast glacier and ridge starting from Elizabeth Parker hut. Pronunciation sounds like the two words "ode array". Odaray Mountain is composed of sedimentary rock laid down during the Precambrian to Jurassic periods. Formed in shallow seas, this sedimentary rock was pushed east and over the top of younger rock during the Laramide orogeny. The first ascent of the mountain was made in 1887 by James J. McArthur, and he named it Odaray which is the expression for "many waterfalls" in the Stoney language. Other reports have it being named in 1894 by Samuel Evans Stokes Allen for the Stoney Indianword for "cone". However, it is possible that McArthur only ascended the lesser secondary summit cone (2965 m) now known as Little Odaray which is southeast of the true summit. The mountain's current name became official in 1952 when the Geographical Names Board of Canada rescinded the name Mount Odaray.

The artist
James Edward Hervey MacDonald RCA was an English-Canadian artist who initiated the first major Canadian national art movement. He was the father of the illustrator Thoreau MacDonald. n 1895, MacDonald took a position as a commercial designer at Grip Ltd, an important commercial art firm, where he further developed his design skills. In the coming years, he encouraged his colleagues—including future artist Tom Thomson—to develop their skills as painters. In 1920, MacDonald co-founded the Group of Seven, which dedicated itself to promoting a distinct Canadian art developed through direct contact with the Canadian landscape. The other founding members were Frederick Varley, A. Y. Jackson, Lawren Harris, Frank Johnston, Arthur Lismer, and Franklin Carmichael. MacDonald had worked with Lismer, Varley, Johnston, and Carmichael at the design firm Grip Ltd. in Toronto. Together they initiated the first major Canadian national art movement, producing paintings directly inspired by the Canadian landscape. Every summer beginning in 1924, MacDonald travelled to the Canadian Rockies to paint the mountainous landscapes that dominated his later work. By this time he had become somewhat alienated from the rest of the Group of Seven, as many of the younger members were beginning to paint in a more abstract manner.  Today, MacDonald is viewed with general admiration for his art, with one writer commenting, "no Canadian landscape painter possessed a richer command of colour and pigment than J. E. H. MacDonald ... His brushwork is at once disciplined and vigorous. His best on-the-spot sketches possess an intensity and freshness of execution not dissimilar from Van Gogh."

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2021 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau


Wednesday, December 16, 2020

MONT GAUSSIER (4) AND THE ALPILLES BY VINCENT VAN GOGH

 
 
 
VINCENT VAN GOGH (1853-1890) Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) France  In Mas au milieu des oliviers dans les Alpilles, St Rémy de Provence, oil on canvas, 1889,  Private collection

 
 
VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)
France

In Mas au milieu des oliviers dans les Alpilles, St Rémy de Provence, oil on canvas, 1889, 
Private collection


About the painting
During his internment in the Saint-Paul-de-Mausole asylum in Saint-Rémy-de-Provence, Van Gogh seized the surroundings to nourish his artistic geography. He tirelessly paints and draws new Provencal motifs: cypress trees, olive groves and hills. With the Alpilles chain and the Mont Gaussier rising behind the asylum buildings, the painter has the opportunity to represent this mountain range as well as the farms (Mas in french) nearby.  I this one the Mont Gaussier is in the background of the farm, probably situated on theVia Aurelia, the antique roman road going from St Rémy de Provence to Arles...  

The mountain
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996, three sites dating from Protohistory were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint-Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
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