NICOLAS DE STAËL (1914-1955)
Le Grand Capelet (2.935m)
France (Alpes Maritimes)
In "Paysage, Antibes", Huile sur toile 1955, MuMa, Le Havre
La montagne
Le Grand Capelet (2 935 mètres) est un sommet du massif du Mercantour-Argentera situé sur la ligne de partage des eaux, entre les vallées de la Gordolasque et de la Roya. Il est situé à la frontière des territoires des communes de Belvédère et de Tende, dans le département des Alpes-Maritimes, en France et nettement visible depuis la Riviera et notamment depuis la villle d'Antibes. Il se situe à l'est du mont Bégo. Au nord, à proximité immédiate, se trouve la cime de Muffié. D'un point de vue géologique, ce sommet est constitué de schistes, à l'exception des arêtes nord, qui sont formées d'anatexites. Ce sommet fait partie du parc national du Mercantour. La première ascension a été effectuée par J. Proust, en 1885, par le versant sud-est4. La première ascension hivernale a été réalisée par Victor de Cessole, Variot, M. Fassi et J. Plent, le 27 février 1908, par l'arête est du versant est4. L'itinéraire démarre du refuge des Merveilles et suit d'abord la direction du Pas de l'Arpette, puis bifurque vers le sommet nord du Caïre des Conques, avant de redescendre vers le Pas des Conques. On gravit ensuite la pente d'éboulis jusqu'au sommet du Grand Capelet.
Le Peintre
Nicolas de Staël ; baron
Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein de son nom complet (Николай Владимирович Шталь
фон Гольштейн), est un peintre français originaire de Russie, issu d'une
branche cadette de la famille Staël von Holstein. La carrière de
Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans, de 1940 à sa mort. Artiste
prolifique, il réalise au cours de sa carrière 1120 tableaux aux
influences diverses — Paul Cézanne, Henri Matisse, Vincent Van Gogh, Georges Braque, Soutine et les Fauves, mais aussi les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et
Seghers. Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de
ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953).
Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture
superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au
couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant,
1955). Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges
Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant
d’œuvres qu'il en réalise. Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant
de la terrasse de la maison où il avait son atelier à Antibes. Cette
maison fut classée monument historique en mars 2014. Il est enterré au
cimetière de Montrouge. Par son style évolutif, qu'il a lui-même
qualifié d'« évolution continue », il reste une énigme pour les
historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École
de Paris, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à
partir des années 1970, ou encore dans la catégorie de l'art informel.
Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série Les Footballeurs, entraînant
derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction et les
artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait
de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan
Mitchell.
2023 - Wandering Vertexes ....
Gravir les montagnes en peinture...
Un blog de Francis Rousseau