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Monday, November 11, 2024

LES OPIES PEINT PAR VINCENT VAN GOGH

VINCENT VAN GOGH (1853-1890) Mont Gaussier (396m) France (Provence)  In Les Alpilles à Saint-Rémy de Provence, 1889, huile sur toile 59 x 72 cm Krollermuller Museum

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Les Opies (496m)
France (Provence)

In Les Alpilles à Saint-Rémy de Provence, 1889, huile sur toile 59 x 72 cm Krollermuller Museum 



La montagne
Les Opies (496m) sont le point culminant du massif des Alpilles, dans sa partie orientale sur le territoire de la commune d'Eyguières (Bouches-du-Rhône). Ce sommet doit son nom à la mauvaise transcription du nom provençal Aupiho (« petites Alpes ») du massif. La tour des Opies est un petit bâtiment construit au point le plus élevé de la chaîne des Opies, une tour carrée, à la manière des actuelles vigies qui se dressent au sommet de plusieurs massifs provençaux pour prévenir les risques d'incendie. On peut encore
apercevoir les vestiges d'une ligne téléphonique qui reliait la tour au village d'Aureille.
Trois sentiers de randonnée permettent d'accéder aux Opies :un au départ de l'est depuis un point sur la route D25 proche de Roquemartine ;
- un au départ de la D25a allant à Aureille ;
- un au départ du village d'Aureille au pied du château.
Les deux derniers sentiers se rejoignent en un même sentier ouest. La première partie du sentier, peu difficile, s'effectue dans un maquis particulièrement luisant par temps ensoleillé. Une partie du sentier ouest traverse des arbres brûlés par des incendies de forêt dont le dernier en septembre 2003. Les sentiers est et ouest se rejoignent à un grand cairn. À partir de là, un petit sentier permet d'effectuer une courte ascension finale. En raison des réglementations en vigueur concernant la prévention des incendies de forêt, l'accès à ce site est interdit en saison estivale les jours où le mistral souffle fort.

 L'artiste
Le 8 mai 1889, Vincent van Gogh quitte Arles où il avait emmenagé l'année précédetne, ayant décidé d'entrer dans l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole que dirige le médecin Théophile Peyron, à Saint-Rémy-de-Provence. Il y reste un an, au cours duquel il a trois crises importantes : à la mi-juillet, en décembre et la dernière entre février et mars 1890. Malgré ce mauvais état de santé, Van Gogh est très productif et peindra un nombre impressionnant de paysages des Alpilles, juste en face de l'asile, vues à peu près sous tous les angles. Ce n'est que pendant ses crises de démence qu'il ne peint pas. Dans l'asile, une pièce au rez-de-chaussée lui est laissée en guise d'atelier. Il continue à envoyer ses tableaux à Theo. Deux de ses œuvres font partie de la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. Un des premiers tableaux de cette époque est l’Iris. Les peintures de cette période sont souvent caractérisées par des remous et des spirales. À diverses périodes de sa vie, Van Gogh a également peint ce qu'il voyait de sa fenêtre, notamment à la fin de sa vie avec une grande série de peintures de champs de blé qu'il pouvait admirer de la chambre qu'il occupait à l'asile. Il quitte l'asile le 19 mai 1890, après avoir rencontré le docteur Gachet dont il fera le portrait.
C'est l 'époque où Van Gogh commence à être vaguement connu. En janvier 1890, un article d’Albert Aurier dans le Mercure de France souligne pour la première fois l’importance de ses recherches. Un mois plus tard, la peintre Anna Boch acquiert l’un de ses tableaux, La Vigne rouge pour la somme de 400 francs.

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2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau


Monday, June 10, 2024

MONT FUJI (N° 29)  PAR  KATSUSHIKA HOKUSAÏ


KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m) Japon  In 36 Vues du Mont Fuji, Mishima pass dans la province de  Kai, estampe n° 29, tirage de 1830


KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849)
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m)
Japon

In 36 Vues du Mont Fuji, Mishima pass dans la province de  Kai, estampe n° 29, tirage de 1830

À propos des 36 vues du mont Fuji
Trente-six vues du mont Fuji (富嶽三十六景) (Fugaku Sanjūrokkei) est une série d'estampes de paysages créées par l'artiste japonais ukiyo-e Katsushika Hokusai (1760-1849). La série représente le mont Fuji depuis différents endroits du Japon et à différentes saisons et conditions météorologiques. Les trente-six tirages originaux furent si populaires qu'Hokusai décida d'élargir la série de dix estampes supplémentaires.
Les toutes premières impressions de 1830-33 semblent aujourd'hui estompées par rapport aux versions habituellement vues mais sont plus proches de la conception originale de Hokusai. Les tirages originaux présentent un ciel bleu volontairement irrégulier, ce qui augmente la luminosité du ciel et donne du mouvement aux nuages.

Le volcan
Le légendaire mont Fuji ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu et est le plus haut sommet du Japon à 3 776,24 m (12 389 pieds). Plusieurs noms lui sont attribués : « Fuji-san », « Fujiyama » ou, de manière redondante, « Mont Fujiyama ». Habituellement, les japonais appellent la montagne « Fuji-san ». Les autres noms japonais du Mont Fuji, sont devenus obsolètes comme : Fuji-no-Yama (ふじの山 - La Montagne du Fuji), Fuji-no-Takane (ふじの高嶺 - Le Haut Sommet du Fuji), Fuyō-hō ( 芙蓉峰 - Le Pic du Lotus), et Fugaku (富岳/富嶽), créés en combinant le premier caractère de 富士, Fuji, et 岳, montagne.
Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-1708. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et est fréquemment représenté dans les œuvres d'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les grimpeurs.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon (三霊山) avec le mont Tate et le mont Haku. C'est également un lieu spécial d'une beauté pittoresque et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji « a inspiré les artistes et les poètes et fait l'objet de pèlerinage depuis des siècles ». L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le Grotte Hitoana, chutes Shiraito et pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu.

L'artiste
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin. Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisane. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831–1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues.
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Monday, May 6, 2024

CAP CANAILLE (2) PEINT PAR PAUL SIGNAC


PAUL SIGNAC (1863-1935) Cap Canaille (368 m) France   In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889,  Gemeentemuseum Den Haag
 
 
PAUL SIGNAC (1863-1935)
Cap Canaille (368 m)
France

 In Cassis, Cap Lombard, Opus 196, 1889,  Gemeentemuseum Den Haag

A propos de cette toile
Paul Signac, très enthousiasmé par Cassis et ses environs, y a réalisé cinq tableaux (voir l'un des cinq). Signac a décrit ce tableau dans une lettre à Vincent van Gogh : « Blanc, bleu, orange, harmonieusement dispersés dans de jolies ondulations. Tout autour des montagnes aux courbes rythmées. » En réalité ce Cap Lombard n'existe plus sous cette appellation et c'est du Cap Canaille qu'il s'agit.

Le relief
Le cap Canaille (368 m) est situé dans les Bouches-du-Rhône,  département de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en France. Il est inséré dans le Parc national des Calanques. Il se situe sur la commune de Cassis, au nord-ouest de celle de La Ciotat. Sa roche qui tire vers le rouge est composée de calcaires détritiques. S'avançant dans la mer Méditerranée, il est constitué de rivages rocheux et escarpés dominés par l'extrémité occidentale des falaises Soubeyranes. Ces dernières constituent les plus hautes falaises maritimes de France (avant celles d'Étretat et du cap Blanc-Nez avec une altitude maximale de 394 mètres1, ainsi que les quatrièmes plus hautes d'Europe. Une route, la D141 dite « route des Crêtes », relie Cassis à la Ciotat en s'approchant du bord de la falaise ; plusieurs belvédères y sont aménagés.
Son nom est dû à une déformation du provençal Cap Naio, « Cap Naille » en français, mal compris par les topographes français ; à rapprocher de Aïl qui est lié à la notion de sommet (Cap d'Ail, dans les Alpes-Maritimes, à l'ouest de Monaco).


Le peintre
Paul Signac, travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irisation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau7. En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur »le pousse à se rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de la lumière blanche.
Il fait son premier tableau divisionniste en 1886

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Sunday, December 31, 2023

LES OPIES  PEINTS PAR  VINCENT VAN GOGH


VINCENT VAN GOGH (1853-1890)  Les Opies (496m)  France (Provence)  In La nuit étoilée, 1889, huile sur toile, 74x92cm, The MoMA, NewYork
 

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Les Opies (496m)
France (Provence)

In La nuit étoilée, 1889, huile sur toile, 74 x 92cm, The MoMA, NewYork



A propos de cette composition

La Nuit étoilée est sans doute la peinture la plus célèbre du peintre Vincent van Gogh. Le tableau représente ce que Van Gogh pouvait voir ou plutôt extrapoler de la chambre qu'il occupait dans l'asile de  Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence en mai 1889.  Le ciel représenté dans le tableau correspondrait à la configuration céleste visible à Saint-Rémy-de-Provence, le 25 mai 1889, à 4:40 précisément.
Le ciel occupe la majorité du tableau ; il est composé de volutes et de tourbillons rappelant des galaxies en spirales. Les étoiles et la Lune sont entourées par des touches de peinture créant ainsi un halo. La Lune est visible en haut à droite, Vénus étant représentée à droite du cyprès. La partie centrale du tableau représente le village de Saint-Rémy-de-Provence vu depuis la chambre de Van Gogh en direction du nord. A ceci près que le clocher de l'église est de style hollandais et ne ressemble pas du tout à  celui de l'église de Saint-Rémy. Une partie du Massif Alpilles apparait au loin à droite du cadre. Les collines intermédiaires ne correspondent pas à la vue réelle depuis l'asile et semblent avoir été rapportées d'un autre point de vue, en direction du sud, avec leur point culminant, les Oppies, surgissant à l'extrémité droite de la composition. Le faux et le vrai se mêlent et et rien n'est à sa place.

 L'artiste
Le 8 mai 1889, Vincent van Gogh quitte Arles où il avait emmenagé l'année précédetne, ayant décidé d'entrer dans l'asile d'aliénés Saint-Paul-de-Mausole que dirige le médecin Théophile Peyron, à Saint-Rémy-de-Provence. Il y reste un an, au cours duquel il a trois crises importantes : à la mi-juillet, en décembre et la dernière entre février et mars 1890. Malgré ce mauvais état de santé, Van Gogh est très productif et peindra un nombre impressionnant de paysages des Alpilles, juste en face de l'asile, vues à peu près sous tous les angles. Ce n'est que pendant ses crises de démence qu'il ne peint pas. Dans l'asile, une pièce au rez-de-chaussée lui est laissée en guise d'atelier. Il continue à envoyer ses tableaux à Theo. Deux de ses œuvres font partie de la 5e exposition annuelle de la Société des artistes indépendants de Paris. Un des premiers tableaux de cette époque est l’Iris. Les peintures de cette période sont souvent caractérisées par des remous et des spirales. À diverses périodes de sa vie, Van Gogh a également peint ce qu'il voyait de sa fenêtre, notamment à la fin de sa vie avec une grande série de peintures de champs de blé qu'il pouvait admirer de la chambre qu'il occupait à l'asile. Il quitte l'asile le 19 mai 1890, après avoir rencontré le docteur Gachet dont il fera le portrait.
C'est l 'époque où Van Gogh commence à être vaguement connu. En janvier 1890, un article d’Albert Aurier dans le Mercure de France souligne pour la première fois l’importance de ses recherches. Un mois plus tard, la peintre Anna Boch acquiert l’un de ses tableaux, La Vigne rouge pour la somme de 400 francs.

La montagne
Les Opies (496m)  sont le point culminant du massif des Alpilles, dans la partie orientale du massif, sur le territoire de la commune d'Eyguières (Bouches-du-Rhône). Ce sommet doit son nom à la mauvaise transcription du nom provençal Aupiho ou Alpilles (« petites Alpes »).
La tour des Opies est un petit bâtiment construit au point le plus élevé de la chaîne des Opies, une tour carrée, à la manière des actuelles vigies qui se dressent au sommet de plusieurs massifs provençaux pour prévenir les risques d'incendie. On peut encore apercevoir les vestiges d'une ligne téléphonique qui reliait la tour au village d'Aureille.
Trois sentiers de randonnée permettent d'accéder aux Opies : un au départ de l'est depuis un point sur la route D25 proche de Roquemartine ;
- un au départ de la D25a allant à Aureille ;
- un au départ du village d'Aureille au pied du château.
- Les deux derniers sentiers se rejoignent en un même sentier ouest. La première partie du sentier, peu difficile, s'effectue dans un maquis particulièrement luisant par temps ensoleillé. Une partie du sentier ouest traverse des arbres brûlés par des incendies de forêt dont le dernier en septembre 2003. Les sentiers est et ouest se rejoignent à un grand cairn. À partir de là, un petit sentier permet d'effectuer une courte ascension finale.
En raison des réglementations en vigueur concernant la prévention des incendies de forêt, l'accès à ce site est interdit en saison estivale les jours où le mistral souffle fort.


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Monday, December 18, 2023

FUJIYAMA / 富士山  (N°11)  PAR KATSUSHIKA HOKUSAI / 葛飾 北斎


KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849)- Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japon  In " Maison de thé à Koishikawa. Au matin après une chute de neige." Estampe n° 11 des 36 vues du Mont Fuji, 1830.

KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849)-
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft)
Japon

In " Maison de thé à Koishikawa. Au matin après une chute de neige."
Estampe n° 11 des 36 vues du Mont Fuji, 1830.
 
À propos des 36 vues du mont Fuji
Trente-six vues du mont Fuji (富嶽三十六景) (Fugaku Sanjūrokkei) est une série d'estampes de paysages créées par l'artiste japonais ukiyo-e Katsushika Hokusai (1760-1849). La série représente le mont Fuji depuis différents endroits du Japon et à différentes saisons et conditions météorologiques. Les trente-six tirages originaux furent si populaires qu'Hokusai decida d'élargir la série de dix estampes supplémentaires.
Les toutes premières impressions de 1830-33 semblent aujourd'hui estompées par rapport aux versions habituellement vues mais sont plus proches de la conception originale de Hokusai. Les tirages originaux présentent un ciel bleu volontairement irrégulier, ce qui augmente la luminosité du ciel et donne du mouvement aux nuages.

La montagne
Le mont Fuji (3 776,24 m -12 389 pieds) ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu. Il est le plus haut sommet montagneux du Japon. Plusieurs noms lui sont attribués : "Fuji-san", "Fujiyama" ou, de manière redondante, "Mt . Fujiyama". Habituellement, les locuteurs japonais appellent la montagne "Fuji-san". Les autres noms japonais du mont Fuji sont devenus obsolètes ou poétiques comme : Fuji-no-Yama (La montagne de Fuji), Fuji- no-Takane ( Le haut sommet du Fuji), Fuyō-hō (Le pic du Lotus) et Fugaku). Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-08. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et il est fréquemment représenté dans l'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les alpinistes.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon avec le mont Tate et le mont Haku. C'est aussi un endroit spécial de beauté scénique et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji a "inspiré des artistes et des poètes et fait l'objet de pèlerinages depuis des siècles". L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le la grotte Hitoana, les chutes Shiraito et la pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu. 

L'artiste
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin. Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisane.  Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831–1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues.

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Saturday, November 25, 2023

LA MONTAGNE PELÉE  PEINTE PAR  PAUL GAUGUIN

PAUL GAUGUIN (1848-1903) La montagne Pelée (1,395m) France (Martinique)  In Paysage de la Martinique côtière, Huile sur toile, 1887, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre, France

PAUL GAUGUIN (1848-1903)
La montagne Pelée (1,395m)
France (Martinique)

In Paysage de la Martinique côtière, Huile sur toile, 1887, Musée des Beaux-Arts André Malraux,
Le Havre, France


Le volcan
La montagne Pelée (1,395m) est un volcan gris actif situé dans le Nord de la Martinique, île française des petites Antilles dont elle est le point culminant.
La montagne, un stratovolcan gris calco-alcalin, est notamment connue pour son éruption de 1902 qui a entraîné la destruction de la ville de Saint-Pierre située à ses pieds et au cours de laquelle près de 30 000 personnes sont mortes. Cette éruption, la plus meurtrière du 20e siècle, a servi à caractériser le type éruptif péléen tirant son nom du volcan. Le volcan est surveillé et étudié par l'Observatoire volcanologique et sismologique de Martinique depuis 1903.
Le volcan fait partie du parc naturel régional de la Martinique créé en 1976, et est inscrit avec certains pitons du nord au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2023. Le dynamisme volcanique péléen se caractérise par des éruptions explosives, éruptions rares mais violentes : l'andésite contenue dans les profondeurs du volcan est une lave à forte teneur en silice, très visqueuse formant difficilement des coulées de lave. Cette lave, presque solide, forme un dôme en couvercle ou plus rarement en une aiguille de lave dans la bouche éruptive (cratère volcanique) et lorsque la pression ne peut plus être contenue, l'éjection brutale des gaz détruit le couvercle et provoque des nuées ardentes : un nuage de gaz sous pression, de cendres brûlantes et de blocs de lave, déferle sur les pentes du volcan accompagné d'un panache volcanique pouvant s'élever à des dizaines de kilomètres en altitude.
La dernière éruption en date est celle de 1929-1932. Elle n'a pas fait de victimes grâce aux évacuations de populations. C'est à la suite de cette éruption que la montagne Pelée a acquis sa forme actuelle avec une caldeira bien dessinée. Les dernières fumerolles, localisées entre les deux dômes, disparaissent en 1970.
Depuis novembre 2019, l'activité sismique interne au volcan s'intensifie, atteignant 51 secousses (non ressenties par la population) en un mois, en septembre 2020. Des remontées de gaz ont aussi été enregistrées (8 et 9 novembre 2020), ainsi que des séismes sous-marins et des fumerolles, mais selon l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP), « ce ne sont pas les signes précurseurs d’une éruption ».

Le peintre
Paul Gauguin, est un peintre postimpressionniste français. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du 19e siècle, et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne. En1871, il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans les affaires. Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il participe, de 1879 à 1886, aux cinq dernières expositions du groupe des impressionnistes.
En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse pour se consacrer à sa nouvelle passion, la peinture.  En 1886, sur les conseils de Félix Armand Marie Jobbé-Duval, Gauguin effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année.
En avril 1887, il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. Après un séjour à l'île de Taboga, il rejoint la Martinique où il reste dans des conditions précaires, de juin à octobre 1887, à l'Anse Turin au Carbet à deux kilomètres de Saint-Pierre, où se trouve, toujours aujourd'hui, un Centre d’Interprétation qui lui est consacré. Enthousiasmé par la lumière et les paysages, il peint dix-sept toiles lors de son séjour.
« L’expérience que j’ai faite à la Martinique est décisive. Là seulement je me suis senti vraiment moi-même, et c’est dans ce que j’ai rapporté qu’il faut me chercher si on veut savoir qui je suis, plus encore que dans mes œuvres de Bretagne. » (Paul Gauguin à Charles Morice, 1891)Malade de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin regagne la métropole en novembre 1887. Laval prolonge son séjour jusqu'en 1888.
De nombreuses toiles de Paul Gauguin sont peintes des deux côtés. Comme beaucoup de peintres du 19e siècle désargentés, Paul Gauguin retournait certaines toiles qu'il possédait de peintres de son époque pour y composer ses propres œuvres. C'est le cas, par exemple, du nu de la collection Slomovic comportant au verso la vue d'une chambre. Un autre cas est la nature morte Villa Julia de l'ancienne collection Lefort des Ylouses montrant un nu (inachevé et non identifié) de l'autre côté.
Georges Wildenstein a établi un catalogue raisonné et dénombré 638 peintures (numérotées W1 à W638),
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Wednesday, September 27, 2023

LE GRAND CAPELET (MERCANTOUR)  PEINT PAR   NICOLAS DE STAËL

NICOLAS DE STAËL (1914-1955), Le Grand Capelet (2.935m) France (Alpes Maritimes)  In "Paysage, Antibes", Huile sur toile 1955, MuMa, Le Havre

 

NICOLAS DE STAËL (1914-1955)
Le Grand Capelet (2.935m)
France (Alpes Maritimes)

In "Paysage, Antibes", Huile sur toile 1955, MuMa, Le Havre

 
La montagne

Le Grand Capelet (2 935 mètres) est un sommet du massif du Mercantour-Argentera situé sur la ligne de partage des eaux, entre les vallées de la Gordolasque et de la Roya. Il est situé à la frontière des territoires des communes de Belvédère et de Tende, dans le département des Alpes-Maritimes, en France et nettement visible depuis la Riviera et notamment depuis la villle d'Antibes.  Il se situe à l'est du mont Bégo. Au nord, à proximité immédiate, se trouve la cime de Muffié. D'un point de vue géologique, ce sommet est constitué de schistes, à l'exception des arêtes nord, qui sont formées d'anatexites. Ce sommet fait partie du parc national du Mercantour. La première ascension a été effectuée par J. Proust, en 1885, par le versant sud-est4. La première ascension hivernale a été réalisée par Victor de Cessole, Variot, M. Fassi et J. Plent, le 27 février 1908, par l'arête est du versant est4. L'itinéraire démarre du refuge des Merveilles et suit d'abord la direction du Pas de l'Arpette, puis bifurque vers le sommet nord du Caïre des Conques, avant de redescendre vers le Pas des Conques. On gravit ensuite la pente d'éboulis jusqu'au sommet du Grand Capelet.

Le Peintre
Nicolas de Staël ; baron Nikolaï Vladimirovitch Staël von Holstein de son nom complet (Николай Владимирович Шталь фон Гольштейн), est un peintre français originaire de Russie, issu d'une branche cadette de la famille Staël von Holstein. La carrière de Nicolas de Staël s'étale sur quinze ans, de 1940 à sa mort. Artiste prolifique, il réalise au cours de sa carrière 1120 tableaux aux influences diverses — Paul Cézanne, Henri Matisse, Vincent Van Gogh, Georges Braque, Soutine et les Fauves, mais aussi les maîtres néerlandais Rembrandt, Vermeer et Seghers. Sa peinture est en constante évolution. Des couleurs sombres de ses débuts (Porte sans porte, 1946 ou Ressentiment, 1947), elle aboutit à l'exaltation de la couleur comme dans le Grand Nu orange (1953). Ses toiles se caractérisent par d'épaisses couches de peinture superposées et un important jeu de matières, passant des empâtements au couteau (Compositions, 1945-1949) à une peinture plus fluide (Agrigente, 1954, Chemin de fer au bord de la mer, soleil couchant, 1955). Refusant les étiquettes et les courants, tout comme Georges Braque qu'il admire, il travaille avec acharnement, détruisant autant d’œuvres qu'il en réalise.  Nicolas de Staël meurt à 41 ans en se jetant de la terrasse de la maison où il avait son atelier à Antibes. Cette maison fut classée monument historique en mars 2014. Il est enterré au cimetière de Montrouge. Par son style évolutif, qu'il a lui-même qualifié d'« évolution continue », il reste une énigme pour les historiens d'art qui le classent aussi bien dans la catégorie de l'École de Paris, que dans les abstraits ayant inspiré les jeunes peintres à partir des années 1970, ou encore dans la catégorie de l'art informel. Il a maintes fois créé la surprise notamment avec la série Les Footballeurs, entraînant derrière lui des artistes d'un nouveau mouvement d'abstraction et les artistes du néo-formalisme new-yorkais, ou de l'expressionnisme abstrait de l'École de New York, parmi lesquels se trouve notamment Joan Mitchell.

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Tuesday, August 1, 2023

LE FUJIYAMA / 富士山 (N°16) PEINT PAR HOKUSAÏ / 葛飾 北斎

 

KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japan   In Tsukada Island in the Musashi province, from  36 Views of Mont Fuji,  n° 16, 1830 KATSUSHIKA HOKUSAÏ (1760-1849) Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) Japan   In Tsukada Island in the Musashi province, from  36 Views of Mont Fuji,  n° 16, 1830


KATSUSHIKA HOKUSAÏ / 葛飾 北斎 (1760-1849)
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft)
Japan

 In Tsukada Island in the Musashi province, tiré deTrente-six vues du mont Fuji,  n° 16, 1830


La montagne
Le mont Fuji /-富士山, (3, 776 m -12,389 ft) est une montagne sacrée du centre du Japon qui se trouve sur la côte sud de l'île de Honshū, au sud-ouest de l'agglomération de Tokyo. Il est le point culminant du Japon. Situé dans une région où se rejoignent les plaques tectoniques pacifique, eurasienne et philippine, la montagne est un stratovolcan toujours considéré comme actif, sa dernière éruption certaine s'étant produite fin 1707, bien que le risque éruptif soit actuellement considéré comme faible. À son sommet a été construit un observatoire météorologique et malgré les conditions climatiques rigoureuses, la montagne est une destination extrêmement populaire en particulier pour les Japonais, qu'ils soient shintoïstes ou bouddhistes, en raison de sa forme caractéristique et du symbolisme religieux traditionnel dont il est porteur. Il a ainsi été le sujet principal ou le cadre de nombreuses œuvres artistiques, notamment picturales au cours des siècles. Pourtant, cette fréquentation fragilise l'environnement. Aussi, le 22 juin 2013, il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO sous le titre « Fujisan, lieu sacré et source d'inspiration artistique

Le peintre
Katsushika Hokusai (葛飾 北斎) est un peintre, dessinateur et graveur japonais du 18e siècle, spécialiste de l’ukiyo-e, ainsi que l'auteur d'écrits populaires, surtout connu sous le nom de Hokusai(北斎?), ou son surnom de Gakyōjin, littéralement « Vieux Fou de dessin ». Au cours de ses soixante-dix ans de carrière, il a réalisé une œuvre considérable de quelque 3 000 tirages couleur, des illustrations pour plus de 200 livres, des centaines de dessins et plus de 1 000 peintures. Il a rapidement abandonné le sujet étroit traditionnellement associé à l'école du « monde flottant » (ukiyo-e) dont il faisait partie, comme les images d'acteurs populaires et de courtisanes. Les Trente-six vues du mont Fuji (1831 – 1833) comptant en réalité 46 estampes dont La Grande Vague de Kanagawa (1831) sont ses œuvres les plus connues. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Paul Gauguin, Vincent van Gogh, Claude Monet et Alfred Sisley, et plus largement le mouvement artistique appelé japonisme. Sur son lit de mort, il prononce ces dernières paroles : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre ». Sur sa pierre tombale il laisse cette épitaphe : « Oh ! La liberté, la belle liberté, quand on va aux champs d'été pour y laisser son corps périssable ! »

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Friday, July 28, 2023

LA GUMMFLUH PEINTE PAR CUNO AMIET


CUNO AMIET (1868-1961) La Gummfluh 2,457m) Suisse
 
CUNO AMIET (1868-1961)
La Gummfluh 2,457m)
Suisse

La montagne
La Gummfluh (2,457m) est un sommet des Préalpes vaudoises rattachées aux Alpes bernoises. Il s'agit du point culminant de la chaîne montagneuse située au sud du Pays-d’Enhaut. Le sommet se trouve à la frontière entre le canton de Vaud et le canton de Berne. Sa face Nord est très abrupte avec un massif essentiellement composé de roches calcaires. Au pied de la Gummfluh se trouve la réserve naturelle de la Pierreuse où vivent de nombreux bouquetins et chamois. Le nom de la montagne viendrait de Gumm (la « vallée ») et fluh (le « pic »).

Le peintre
Cuno Amiet est un peintre suisse qui manifeste un talent pour la peinture dès le collège. Il reçoit une première formation artistique auprès de Frank Buchser, à Feldbrunnen (canton de Soleure), qui lui donne occasionnellement des cours de peinture. En 1886, il part étudier à l'Académie de Munich où il rencontre Giovanni Giacometti. En 1888, il se rend à Paris avec ce dernier. Les deux amis s'inscrivent à l'Académie Julian. S'inspirant de la vie de Paul Gauguin, Cuno Amiet passe une année à Pont-Aven en 1892, où il rencontre les disciples du maître et découvre également les œuvres de Vincent van Gogh. ll y rencontre également Armand Seguin qui l’initie à la gravure. Durant son séjour en Bretagne, il pose les bases de son art de coloriste. En 1893, Cuno Amiet retourne en Suisse. En 1897, il fait la connaissance de Ferdinand Hodler, avec qui il a été l’un des plus illustres représentants du courant symboliste en Suisse. L'année suivante, il se marie avec la fille d'un riche aubergiste, Anna Luder. En 1898, il s'installe avec elle dans une maison à Oschwand (canton de Berne). Ce village bernois d'Oschwand devient un centre de création et de villégiature artistique dès 1908. Il entretient des contacts étroits avec l'étranger, participant notamment avec Ferdinand Hodler à la Sécession de Vienne en 1904. Il expose à Dresde en mai 1905. Il y connaît les jeunes peintres expressionnistes qui fondent la même année le groupe artistique d'avant-garde Die Brücke. En septembre 1906, il est formellement invité à rejoindre Die Brücke, ce qu'il accepte. Cela a permis à Cuno Amiet de participer à des expositions collectives à l'étranger.  Lors de l'incendie du Palais de verre à Munich en 1931, Cuno Amiet perd une partie de son œuvre. Depuis les années 1920 jusqu'à sa mort en 1961, survenue à Oschwand alors qu'il est très âgé, Amiet se voue en priorité à des paysages joyeux et idylliques.En plus des œuvres de chevalet, Amiet a aussi exécuté des peintures murales et des gravures. Par sa maîtrise de la couleur, il a imprimé, après Ferdinand Hodler, une nouvelle impulsion à la peinture suisse. Cuno Amiet fut membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1911-1915 et 1931-1932) et du Moderner Bund (1912). En 1919, il fut nommé docteur honoris causa de l'université de Berne. Il siégea également à la commission de la Fondation Gottfried Keller (1934-1948) et à la commission du musée des beaux-arts de Berne (1935-1948).

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Tuesday, March 21, 2023

LE MONT GAUSSIER / ALPILLES PAR MARIO PRASSINOS

 

MARIO PRASSINOS (1916-1985)   Le Mont Gaussier (306m)  France (Provence)      In  Alpilles  1977, dessin à l'encre de Chine sur papier- 100x 149 cm Collection privée (Artcurial)

 
MARIO PRASSINOS (1916-1985)
Le Mont Gaussier (306m)
France (Provence)

In Alpilles 1977, dessin à l'encre de Chine sur papier- 100x 149 cm, Collection privée (Artcurial)

Le peintre
Mario Prassinos, est un peintre non figuratif français d'origine grecque apparenté à  la nouvelle École de Paris. Né dans une famille grecque implantée depuis de nombreuses générations à Constantinople. il quitte les Grecs en 1922  pour fuir les persécutions et sa famille s'installe en France. Le jeune Mario fréquente l'école de Puteaux puis habite à Nanterre. Il poursuit ses études au lycée Condorcet et à l'École des langues orientales. Il fréquente les coulisses du Théâtre de l'Atelier (Charles Dullin), ce qui lui donne le goût du théâtre.  En 1934, sa sœur Gisèle Prassinos, née en 1920, écrit ses premiers textes que publie la revue Minotaure. Il rencontre alors, chez Man Ray, les poètes surréalistes, André Breton, Paul Éluard, René Char puis les peintres Max Ernst, Salvador Dalí, Hans Arp et Marcel Duchamp. Il réalise quelques dessins et frontispices pour l'éditeur Guy Lévis-Mano.
Après une première exposition personnelle, préfacée par René Char, en 1938 à la galerie Billiet-Vorms, Mario Prassinos s'éloigne à partir de 1939 du surréalisme. Engagé volontaire durant la guerre, il est blessé et reçoit la Croix de guerre. En 1942, il se lie avec Raymond Queneau et collabore avec les éditions de la NRF pour lesquelles il crée des maquettes de livres, des cartonnages de la NRF parfois appelés cartonnages Prassinos ou « reliés Bonet-Prassinos ». Entre 1943 et 1945 il rencontre encore Albert Camus, Jean-Paul Sartre (dont il illustre Le Mur), Jean Lescure et Gaston Bachelard. Prassinos crée en 1947 ses premiers costumes pour une pièce de Paul Claudel montée par Jean Vilar pour le premier Festival d'Avignon. Il se lie avec le peintre Alberto Magnelli et rencontre Myriam Prévot, future directrice avec Gildo Caputo de la Galerie de France où il expose par la suite régulièrement. Il obtient en 1949 la nationalité française.
Sa série de Troupeaux le fait aborder une peinture moins figurative. Il réalise à partir de 1951 ses premières tapisseries, qu'expose en 1956 la galerie La demeure, et des décors et costumes pour Macbeth que met en scène Jean Vilar à Avignon et, à Paris, au TNP.
En 1958, après une croisière avec Albert Camus et Michel Gallimard il effectue un long séjour dans l'île de Spetses, en Grèce, qui est à la source d'un renouvellement de sa peinture. Max-Pol Fouchet lui consacre un film de télévision. De 1959 à 1964, Prassinos continue de créer décors et costumes pour Jean Vilar. De nouveaux thèmes apparaissent par la suite dans sa peinture : portraits de Bessie Smith  ou de son grand-père Prétextat,  de nouveaux dessins d'après les Alpilles (1952-1977), collines qui font face à sa maison d'Eygalières, les Suaires inspirés par le Suaire de Turin, les Paysages turcs exposés au Grand-Palais à Paris en 1980 et les Arbres (1980-1985).
Lucien Clergue réalise en 1969 un film sur son œuvre (texte de Jean Lescure). Mario Prassinos écrit
En 1985, il travaille aux onze Peintures du Supplice qu'il réalise pour décorer la chapelle Notre-Dame de Pitié à Saint-Rémy-de-Provence. C'est là qu'est exposée la donation de 108 œuvres qu'il a faite à l'État français en 1985.

La montagne  

Le mont Gaussier (306m) est un sommet des Alpilles situé dans la commune de Saint-Rémy-de-Provence, au sud de la ville. Aujourd'hui, lieu de passage de nombreux randonneurs qui le parcourent par le GR6, le mont Gaussier a été très tôt utilisé comme habitat par des populations protohistoriques, avant de voir à son sommet un château médiéval, aujourd'hui disparu. Le mont Gaussier est constitué de calcaire cristallin, blanc et dur. On trouve dans le sol la trace de nombreux fossiles. Ce genre de sommet est caractéristique des Alpilles, particulièrement sur la face nord Il est possible d'accéder au mont Gaussier depuis les ruines du site antique de  Glanum ou depuis La Caume par le GR6 en grimpant par le sentier des échelles, qui date de 1935. Le Mont Gaussier fut beaucoup peint par Vincent Van Gogh lorsqu'il séjourna à la maison de santé de Saint Paul de Mausole, qui se trouve au pieds de cette montagne.


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Errant au-dessus des Sommets Silencieux...
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Tuesday, June 21, 2022

HIRA MOUNTAINS /唐崎夜雨 BY UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重

  
 

UTAGAWA HIROSHIGE  / 歌川 広重  (1797-1858) Hira Mountains / 比良暮雪 (1,214 m- 3,984 ft)   Japan UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重 (1797-1858)Hira Mountains / 比良暮雪 (1,214 m- 3,984 ft) Japan In Omi Hirai  from the series Eight Views of Ōmi, ca. 1835, Woodblock print; ink and color on paper, 22.2 × 34.6 cm

UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重 (1797-1858)
Hira Mountains / 比良暮雪 (1,214 m- 3,984 ft)
Japan

In Omi Hirai from the series Eight Views of Ōmi, ca. 1835, Woodblock print; ink and color on paper, 22.2 × 34.6 cm


About the series
The Eight Views of Ōmi (近江八景 ) are traditional scenic views of Ōmi Province which is now Shiga Prefecture in Japan. They were inspired by the Eight Views of Xiaoxiang in China which were first painted in the 11th century and then brought to Japan as a popular theme in the 14–15th centuries. The theme was then used to describe Ōmi province in poetry by Prince Konoe Masaie and his son, Prince Hisamichi, in the 15–16th centuries. The Eight Views of Ōmi then became a popular subject for artists such as Suzuki Harunobu and Utagawa Hiroshige. The theme continued to develop, being transposed to other locations and settings in a process which the Japanese called mitate, such as in Harunobu's Zashiki Hakkei series


The artist
Utagawa Hiroshige (歌川 広重), also know as Andō Hiroshige (安藤 広重), was a Japanese ukiyo-e artist, considered the last great master of that tradition. Hiroshige is best known for his landscapes, such as the series The Fifty-three Stations of the Tōkaidō  and The Sixty-nine Stations of the Kiso Kaidō for his depictions of birds and flowers. The subjects of his work were atypical of the ukiyo-e genre, whose typical focus was on beautiful women, popular actors, and other scenes of the urban pleasure districts of Japan's Edo period (1603–1868). The popular Thirty-six Views of Mount Fuji series by Hokusai was a strong influence on Hiroshige's choice of subject, though Hiroshige's approach was more poetic and ambient than Hokusai's bolder, more formal prints.  Hiroshige produced over 8,000 works
He dominated landscape printmaking with his unique brand of intimate, almost small-scale works compared against the older traditions of landscape painting descended from Chinese landscape painters such as Sesshu. The travel prints generally depict travelers along famous routes experiencing the special attractions of various stops along the way. They travel in the rain, in snow, and during all of the seasons. In 1856, working with the publisher Uoya Eikichi, he created a series of luxury edition prints, made with the finest printing techniques including true gradation of color, the addition of mica to lend a unique iridescent effect, embossing, fabric printing, blind printing, and the use of glue printing (wherein ink is mixed with glue for a glittery effect).
For scholars and collectors, Hiroshige's death marked the beginning of a rapid decline in the ukiyo-e genre, especially in the face of the westernization that followed the Meiji Restoration of 1868.
Hiroshige's work came to have a marked influence on Western painting towards the close of the 19th century as a part of the trend in Japonism. Western artists closely studied Hiroshige's compositions, and some, such as Vincent van Gogh or Claude Monet, painted copies of Hiroshige's prints.

The mountains
The three main peaks of the Hira Mountains are Mount Bunagatake (1,214 m- 3,984 ft) ; Hōraisan, (1,174 m- 3,852 ft),and Mount Uchimi (1,103 m - 3,619 ft).
The Hira Mountains (比良山地 Hira-sanchi) are a mountain range to the west of Lake Biwa on the border of Shiga Prefecture and Kyoto Prefecture, Japan. The range runs 15 kilometres (9.3 mi) north to south. It is narrowest in the southern part of the range, running 3 kilometres (1.9 mi) east to west, and broadest at the northern part of the range, running 10 kilometres (6.2 mi) km east to west. The eastern side of the Hira Mountains looks steeply over Lake Biwa, while the western side of the range forms a gentler valley in Kyoto.

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by Francis Rousseau

Wednesday, April 20, 2022

LE ROCHER DES DEUX TROUS PAINTED BY VINCENT VAN GOGH


VINCENT VAN GOGH (1853-1890) Le Rocher des Deux Trous (348m - France (Provence)

 

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Le Rocher des Deux Trous (348m - 1,141 ft)
France (Provence)


The hill
The Rocher des Deux Trous (348m) in the Alpilles massif is one of the most popular hikes for walkers, satrting from Saint-Remy de Provence. It offers a 360° panorama over the two slopes of the Alpilles and over the entire surrounding region, from Mont Ventoux to the north and as far as the Mediterranean Sea to the south, on a clear day. This picturesque rock eroded and sculpted by the North wind (the Mistral) was painted by Van Gogh during his stay in Saint-Paul de Mausole from May 1889 to May 1890.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
More about Vincent Van Gogh

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Saturday, October 16, 2021

MONT GAUSSIER (5) AND LES ALPILLES ¨PAINTED BY VINCENT VAN GOGH

VINCENT VAN GOGH (1853-1890), Mont Gaussier (306 m -1,004 ft), France , In "Les Alpilles vers le plateau de la Caume ", 1889, oil on canvas, 73x83cm,  Guggenheim Museum NYC, collection J. K. Thannhauser.

VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)
France

In   Les Alpilles vers le plateau de la Caume, 1889, oil on canvas, 73x83cm,  Guggenheim Museum NYC, Justin K. Thannhauser Collection


About the painting
During his internment in the Saint-Paul-de-Mausole asylum in Saint-Rémy-de-Provence, Van Gogh seized the surroundings to nourish his artistic geography. He tirelessly paints and draws new Provencal motifs: cypress trees, olive groves and hills. With the Alpilles chain and the Mont Gaussier rising behind the asylum buildings, the painter has the opportunity to represent this mountain range as well as the farms (Mas in french) nearby. I this one the Mont Gaussier is in the background of the farm, probably situated on theVia Aurelia, the antique roman road going from St Rémy de Provence to Arles...


The mountain
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996, three sites dating from Protohistory were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint-Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.

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Wednesday, December 16, 2020

MONT GAUSSIER (4) AND THE ALPILLES BY VINCENT VAN GOGH

 
 
 
VINCENT VAN GOGH (1853-1890) Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) France  In Mas au milieu des oliviers dans les Alpilles, St Rémy de Provence, oil on canvas, 1889,  Private collection

 
 
VINCENT VAN GOGH (1853-1890)
Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)
France

In Mas au milieu des oliviers dans les Alpilles, St Rémy de Provence, oil on canvas, 1889, 
Private collection


About the painting
During his internment in the Saint-Paul-de-Mausole asylum in Saint-Rémy-de-Provence, Van Gogh seized the surroundings to nourish his artistic geography. He tirelessly paints and draws new Provencal motifs: cypress trees, olive groves and hills. With the Alpilles chain and the Mont Gaussier rising behind the asylum buildings, the painter has the opportunity to represent this mountain range as well as the farms (Mas in french) nearby.  I this one the Mont Gaussier is in the background of the farm, probably situated on theVia Aurelia, the antique roman road going from St Rémy de Provence to Arles...  

The mountain
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996, three sites dating from Protohistory were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint-Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
More about Vincent Van Gogh

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2020 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau

Saturday, September 5, 2020

MONT GAUSSIER (3) PAINTED BY VINCENT VAN GOGH



VINCENT VAN GOGH  (1853-1890) 
  Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)  
France

In  Entrée de la carrière près de Saint-Rémy (et Mont Gaussier), 1889,  
Oil on canvas 52.0 x 64.0 cm. Private collection 
 
About the painting
During his internment in the Saint-Paul-de-Mausole asylum in Saint-Rémy-de-Provence, Van Gogh seized the surroundings to nourish his artistic geography. He tirelessly paints and draws new Provencal motifs: cypress trees, olive groves and hills. With the Alpilles chain and the Mont Gaussier rising behind the asylum buildings, the painter has the opportunity to represent this mountain range as well as the quarry which is nearby. Of the latter, he gave two performances: one painted in mid-July - shortly after he suffered a new seizure - the other (the one above) in October in which  Mount Gaussier, the highest moutain of Les Alpilles appears on right. 

The mountain
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996, three sites dating from Protohistory were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint-Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
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Tuesday, February 18, 2020

FUJIYAMA / 富士山 BY UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重

 

UTAGAWA HIROSHIGE  / 歌川 広重 (1797-1858)
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m -12,389 ft) 
Japan

 In One Hundred Famous Views of Edo #8/ Suruga-cho (9th month of 1856) 
Color woodblock print, 34.3 x 21.9 cm, 1856,  The Brooklyn Museum, New York


The mountain 
Mount Fuji or Fujiyama (富士山) is located on Honshu Island and is the highest mountain peak in Japan at 3,776.24 m (12,389 ft). Several names are attributed to it: "Fuji-san", "Fujiyama" or, redundantly, "Mt. Fujiyama". Usually Japanese speakers refer to the mountain as "Fuji-san". The other Japanese names for Mount Fuji, have become obsolete or poetic like: Fuji-no-Yama (ふじの山 - The Mountain of Fuji), Fuji-no-Takane (ふじの高嶺- The High Peak of Fuji), Fuyō-hō (芙蓉峰 - The Lotus Peak), and Fugaku (富岳/富嶽), created by combining the first character of 富士, Fuji, and 岳, mountain.
Mount Fuji is an active stratovolcano that last erupted in 1707–08. Mount Fuji lies about 100 kilometres (60 mi) south-west of Tokyo, and can be seen from there on a clear day.
Mount Fuji's exceptionally symmetrical cone, which is snow-capped several months a year, is a well-known symbol of Japan and it is frequently depicted in art and photographs, as well as visited by sightseers and climbers.
Mount Fuji is one of Japan's Three Holy Mountains (三霊山) along with Mount Tate and Mount Haku. It is also a Special Place of Scenic Beauty and one of Japan's Historic Sites.
It was added to the World Heritage List as a Cultural Site on June 22, 2013. As per UNESCO, Mount Fuji has “inspired artists and poets and been the object of pilgrimage for centuries”. UNESCO recognizes 25 sites of cultural interest within the Mt. Fuji locality. These 25 locations include the mountain itself, Fujisan Hongū Sengen Shrine and six other Sengen shrines, two lodging houses, Lake Yamanaka, Lake Kawaguchi, the eight Oshino Hakkai hot springs, two lava tree molds, the remains of the Fuji-kō cult in the Hitoana cave, Shiraito Falls, and Miho no Matsubara pine tree grove; while on the low alps of Mount Fuji lies the Taisekiji temple complex, where the central base headquarters of Nichiren Shoshu Buddhism is located.
The artist
Utagawa Hiroshige (歌川 広重), also know as Andō Hiroshige (安藤 広重), was a Japanese ukiyo-e artist, considered the last great master of that tradition. Hiroshige is best known for his landscapes, such as the series The Fifty-three Stations of the Tōkaidō  and The Sixty-nine Stations of the Kiso Kaidō; and for his depictions of birds and flowers. The subjects of his work were atypical of the ukiyo-e genre, whose typical focus was on beautiful women, popular actors, and other scenes of the urban pleasure districts of Japan's Edo period (1603–1868). The popular Thirty-six Views of Mount Fuji series by Hokusai was a strong influence on Hiroshige's choice of subject, though Hiroshige's approach was more poetic and ambient than Hokusai's bolder, more formal prints.
Hiroshige produced over 8,000 works
He dominated landscape printmaking with his unique brand of intimate, almost small-scale works compared against the older traditions of landscape painting descended from Chinese landscape painters such as Sesshu. The travel prints generally depict travelers along famous routes experiencing the special attractions of various stops along the way. They travel in the rain, in snow, and during all of the seasons. In 1856, working with the publisher Uoya Eikichi, he created a series of luxury edition prints, made with the finest printing techniques including true gradation of color, the addition of mica to lend a unique iridescent effect, embossing, fabric printing, blind printing, and the use of glue printing (wherein ink is mixed with glue for a glittery effect).
For scholars and collectors, Hiroshige's death marked the beginning of a rapid decline in the ukiyo-e genre, especially in the face of the westernization that followed the Meiji Restoration of 1868.
Hiroshige's work came to have a marked influence on Western painting towards the close of the 19th century as a part of the trend in Japonism. Western artists closely studied Hiroshige's compositions, and some, such as Vincent van Gogh or Claude Monet, painted copies of Hiroshige's prints.

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by Francis Rousseau

Friday, January 3, 2020

MONT GAUSSIER (2) PAINTED BY VINCENT VAN GOGH

 

VINCENT VAN GOGH  (1853-1890) 
  Mont Gaussier (306 m -1,004 ft)  
France
  In Paysage à Saint-Rémy (Champs Clos avec Paysan), huile sur toile 1889
Indianapolis Museum of Art.

The mountain
The Mont Gaussier (306 m -1,004 ft) is a summit of the Alpilles located south of the city of Saint-Rémy-de-Provence, France. Today, the place of passage of many hikers who cross it by the GR6, Mount Gaussier was very early used as habitat by protohistoric populations, before having at its summit a medieval castle, nowadays disappeared. Mount Gaussier is made of crystalline limestone, white and hard. One finds in the soil the trace of many fossils. This type of summit is characteristic of the Alpilles range of mountains, especially on the north face.
The first traces of habitation on Mount Gaussier are ancient. In 1996, three sites dating from Protohistory and Late Antiquity were discovered at the summit and on the slopes. This is what emerges from the study of stones, tiles, ceramics and shards of amphora found on the premises. Moreover, the foundation of a wall was identified at the top during the same prospecting.
Most of the human activity of antiquity at Mount Gaussier nevertheless concentrated at the foot of it, since it was there that was built the Salyan city of Glanum (today Saint-Remy de Provence). Research carried out in 1996 and 1997 revealed that the well-preserved remains of a protohistoric rampart with towers have been cleared in several places, particularly on the ridges which dominate to the north-east and south-west the Saint- Clerg and at the foot of Mount Gaussier. The system of rampart which encircled the city in the 1st and 2nd centuries BC. J.-C. leaned on the cliffs of the mount Gaussier which border it on a hundred meters. It is also believed that Mount Gaussier, by its situation, could be used as an acropolis because of its plateau surrounded by cliffs and that its access from Glanum was made possible by a narrow corridor.
If, according to the archaeologist Henri Rolland, some families occupied the Alpilles range, on the slopes of Mount Gaussier, between the first Iron Age and the end of Antiquity, but also in the High Middle Ages, only the foot and the summit of the mountain were occupied in the following centuries, especially in the 5th and 6th centuries. It was here that a part of the inhabitants of Glanum took up residence after the ruin of the ancient city in the alluvial deposits of the mountain.
Mount Gaussier, like Glanum, then in ruins, and Saint-Remy-de-Provence, became property of the church of Avignon at the end of the 9th century in a county of Provence powered by Count Thibert.
It is possible to reach the Mount Gaussier from the ruins of Glanum or from La Caume by the GR6 climbing previously metal ladders.

The painter
Vincent Willem van Gogh was a Dutch Post-Impressionist painter who is among the most famous and influential figures in the history of Western art. In just over a decade he created about 2100 artworks, including around 860 oil paintings, most of them in the last two years of his life. They include landscapes, still lifes, portraits and self-portraits, and are characterized by bold, symbolic colours, and dramatic, impulsive and expressive brushwork that contributed to the foundations of modern art. He died by suicide at 37, following years of mental illness and poverty.
Born into an upper-middle-class family, Van Gogh drew as a child and was serious, quiet and thoughtful. As a young man he worked as an art dealer, often travelling, but became depressed after he was transferred to London. He turned to religion, and spent time as a missionary in southern Belgium. Later he drifted in ill health and solitude. He took up painting in 1881 having moved back home with his parents. His younger brother Theo supported him financially, and the two kept up a long correspondence by letter.
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Friday, December 6, 2019

MOUNT OYAMA PAINTED UTAGAWA HIROSHIGE / 歌川 広重



UTAGAWA HIROSHIGE  / 歌川 広重  (1797-1858),
Mount Oyama  (1,252 m - 4,108 ft)
Japan

In  Mount Oyama from Series Famous Views of the Sixty-odd Provinces, 1853, woodblock, 
34.29 cm x 23.02 cm, The San Diego Museum of Art

About the series
Hiroshige started the series in the seventh month of Kaei 6 (Sept 1853) and completed it in the third month of Ansei 3 (May 1856). The first 42 prints were completed and published in 1853.
 Thereafter, Hiroshige slowed down the pace of publishing: Buzen Province, listed as the 61st print, was issued in 1854; another seventeen were published in the 9th month of 1855; and the final nine prints in the third to fifth months of 1856.
A contents page was also published in 1856 after the final prints; The ordering of the prints on the contents page differs slightly from the actual print publication ordering. The new ordering on the contents page grouped the prints according to the 8 travel routes in Old Japan.
Hiroshige based many of his designs on old Japanese guidebooks called meishō zue. In particular, at least 26 of the designs are believed to have been based on drawings from the 8 volume series of guidebooks called Sansui Kikan (Exceptional Mountain and Water Landscapes) written and illustrated by Fuchigami Kyokkō published from 1800-1802. As well as several from drawings in the early volumes of the Hokusai Manga series. 

The mountain
Mount Ōyama  also Mount Afuri  or Mount Kunimi (1,252 - 4,108 ft) mountain situated on the border of Isehara, Hadano and Atsugi in Kanagawa Prefecture, Japan. Together with Mount Tanzawa and other mountains in the Tanzawa Mountains it forms the Tanzawa-Ōyama Quasi-National Park. Mount Ōyama is a popular sightseeing spot in Kanagawa Prefecture.
Mount Ōyama has long been regarded as a holy mountain and object of worship.  Religiously motivated mountain climbing has been practiced since the Hōreki era (1751–1764) and the various paths leading there were called Ōyama Kaidō . Today this name survives as the pseudonym of Route 246.
At the top of the mountain is the head office of the Ōyama-Afuri Shrine . Lower down the mountain is the lower shrine and the Ōyama-dera. Afuri refers to the high amount of rain and clouds associated with the mountain. Farmers pray at Ōyama-Afuri Shrine to the rain god.
The mountain is also known as the Guardian of the Land (Kunimi-yama).


The artist
Utagawa Hiroshige (歌川 広重), also know as Andō Hiroshige (安藤 広重), was a Japanese ukiyo-e artist, considered the last great master of that tradition. Hiroshige is best known for his landscapes, such as the series The Fifty-three Stations of the Tōkaidō (see above) and The Sixty-nine Stations of the Kiso Kaidō; and for his depictions of birds and flowers. The subjects of his work were atypical of the ukiyo-e genre, whose typical focus was on beautiful women, popular actors, and other scenes of the urban pleasure districts of Japan's Edo period (1603–1868). The popular Thirty-six Views of Mount Fuji series by Hokusai was a strong influence on Hiroshige's choice of subject, though Hiroshige's approach was more poetic and ambient than Hokusai's bolder, more formal prints.
Hiroshige produced over 8,000 works
He dominated landscape printmaking with his unique brand of intimate, almost small-scale works compared against the older traditions of landscape painting descended from Chinese landscape painters such as Sesshu. The travel prints generally depict travelers along famous routes experiencing the special attractions of various stops along the way. They travel in the rain, in snow, and during all of the seasons. In 1856, working with the publisher Uoya Eikichi, he created a series of luxury edition prints, made with the finest printing techniques including true gradation of color, the addition of mica to lend a unique iridescent effect, embossing, fabric printing, blind printing, and the use of glue printing (wherein ink is mixed with glue for a glittery effect).
For scholars and collectors, Hiroshige's death marked the beginning of a rapid decline in the ukiyo-e genre, especially in the face of the westernization that followed the Meiji Restoration of 1868.
Hiroshige's work came to have a marked influence on Western painting towards the close of the 19th century as a part of the trend in Japonism. Western artists closely studied Hiroshige's compositions, and some, such as Vincent van Gogh or Claude Monet, painted copies of Hiroshige's prints.

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by Francis Rousseau