JEAN-ANTOINE LINCK (1766-1843)
Le Mont Blanc (4807, 8 m)
France- Italie
In Le mont blanc vu de vallée Chamonix, 1805, Gravure, Musée des beaux arts de Genève
La montagne
Le mont Blanc (4807, 8m) en italien : Monte Bianco, dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l'Elbrouz (5 643 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d'Aoste (en Italie) ; cette frontière est l'objet d'un litige historique entre les deux pays. Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l'évolution de celle-ci, des géomètres experts font l'ascension périodiquement. La dernière mesure connue, en 2021, est de 4 807,8 mètres. Le seuil de surfréquentation du mont Blanc est atteint, avec 300 à 400 départs par jour en été. Lors du sommet du Conseil national de la montagne qui s'est tenu à Sallanches, fin août 2006, il a été estimé que 25 000 à 30 000 personnes se sont lancées en 2005 à la conquête du mont Blanc. Avec l'ouverture des nouveaux marchés (Russie, Chine, Inde), ce sont 50 000 à 100 000 personnes qui pourraient demain tenter l'aventure, le chiffre de 200 000 ayant même été avancé. Ces perspectives sont cauchemardesques pour les défenseurs du site et pour certains responsables politiques de la vallée, comme le maire de Saint-Gervais-les-Bains, commune sur laquelle se situe le mont Blanc. Lors de l'été 2003, avec la sécheresse et une fréquentation accrue du site, plusieurs dizaines de tonnes de détritus et déchets divers ont été laissées par les alpinistes qui campaient dans le secteur du refuge du Goûter. L'association Pro-mont Blanc a édité en 2002 le livre Le versant noir du mont Blanc qui expose les problèmes actuels et futurs qui se posent pour conserver le site en l'état.
Le peintre
Jean-Antoine Linck, est un peintre et dessinateur Suisse. Il est le fils de Jean-Conrad, émailleur et graveur genevois qui initie son apprentissage. Il est ensuite formé par le graveur Carl Hackert1, en compagnie de Wolfgang Adam Toepffer. En 1802, il ouvre son propre atelier à Genève dans le quartier de Montbrillant. Ses œuvres, représentant les environs de Genève, la Savoie1et les Alpes, sont inspirées de celles de Johann Ludwig Aberli et remportent un franc succès auprès notamment de Joséphine de Beauharnais, de Lucien Bonaparte et de Catherine II au moment même oùle tourisme alpin commence à se développer.
En collaboration avec Carl Hackert, il produit des vues de Genève et de ses environs destinées à la vente, comme celles des jardins de Plainpalais. En 1805, il dessine le château de Saint-Loup à Versoix, un édifice finalement démoli en 1953
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