Aiguille du Chardonnet (3,824 m)
Aiguille d'Argentières (3, 898 ou 3 900 m)
France / Suisse
Les montagnes
L'aiguille du Chardonnet (3,824 m) est un sommet du massif du Mont-Blanc dont le versant Nord, neigeux et glaciaire, propose un large choix de voies dont l'arête Forbes. Son versant Sud, bien plus chaotique avec ses nombreux éperons rocheux accueille quelques voies en paroi peu connues ainsi que deux couloirs skiables. L'aiguille du Chardonnet est le point culminant de la longue crête qui sépare le bassin du Tour au nord à celui d'Argentière au sud. Deux approches de l'aiguille du Chardonnet sont possibles : par le glacier du Tour ou par le glacier d'Argentière (puis celui du Chardonnet). La voie historique d'ascension est actuellement délaissée à la montée et sert de voie classique de descente.L'ascension se fait classiquement par l'arête Forbes que l'on peut agrémenter par la voie Gabarrou-Freuchet, ce qui ajoute de l'ampleur à la voie. L'éperon Migot et l'éperon Migot Intégral sont de bons itinéraires alternatifs à l'arête Forbes, très variés et moins fréquentés.
L'aiguille d'Argentière (3, 898 ou 3 900 m)
est un sommet du massif du Mont-Blanc, entre le département français de
Haute-Savoie et le canton suisse du Valais, culminant à
Elle est
caractérisée par le glacier de Saleinaz sur son versant nord-est, un
glacier de 6 km de longueur, et le glacier du Milieu, sur son versant
sud-ouest, une grande étendue glaciaire entre deux hautes arêtes.
L'aiguille d'Argentière abrite plusieurs voies très variées tant dans le
style (rocher, neige, glace, arête) que dans la difficulté (PD+ à ED).
La voie historique (couloir Whymper) est délaissée pour le glacier du
Milieu, actuelle voie normale, plus généralement pratiquée à ski. Le
refuge d'Argentière se rejoint par le téléphérique des Grands Montets et
la traversée du glacier d'Argentière. Il convient ensuite de remonter
le glacier du Milieu, entre les deux arêtes Straton et du Jardin
Le peintre
Julien
Bouvier est issu d’une famille d’ébénistes d’art formés à l’école
Boulle, à Paris Son père est tué à la guerre de 1914. Sa mère revient
s’installer à Chambéry où elle se remarie. C’est ainsi que le petit
garçon, pupille de la Nation, fait ses études à l’orphelinat du Bocage.
Le peintre Jean Bugnard l’accueille dans son atelier lui donnant de
bonne heure le goût de la peinture. A 16 ans, il se présente au concours
d’admission de l’Ecole des Arts Appliqués de Paris où il est reçu 1er.
Durant cette période, il fréquente plusieurs académies de peinture dont
la Grande Chaumière. Il revient à Chambéry pour ne plus quitter la
Savoie.
Il fait son service militaire dans les chasseurs alpins au
13ème B.C.A. et servira d'abord au 93ème B.C.A. puis au 87ème B.C.A.
pendant la guerre de 1939-1940.
A ses débuts, il réalise de nombreux
dessins publicitaires et illustrations de livres et catalogues, qui lui
permettent de vivre. Il se marie en 1937, ouvre un atelier à Chambéry et
commence sa carrière de peintre. Certaines de ses plus belles toiles
ont été détruites dans l’incendie de son atelier lors du bombardement de
Chambéry en 1944. Membre du T.C.A.M et du C.A.F, il part souvent en
haute montagne. Ce ne sont plus qu’ascensions et randonnées au cours
desquelles en emportant son matériel sur son dos, il traduit dans ses
multiples études toute la magnificence des sites parcourus.
Ami de
Joseph Communal, Cariffa, Poignant, il fait partie du groupe de peintres
alpinistes chambériens. Extrait d'une biographie écrite par
Françoise
Savy Bouvier (fille du peintre)
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2023 - Gravir les Montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau
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