LE GAURI SHANKAR PEINT PAR GAGANENDRANATH TAGORE

 

GAGANENDRANATH TAGORE (1867-1938) 
Gauri Shankar (7134m)
Népal, Chine (Province autonome du Tibet)

In Gauri Shankar, watercolor, National Gallery of Modern Art of New Delhi.

La montagne
Le Gauri Sankar est le deuxième plus haut sommet du Rolwaling Himal, derrière le Melungtse (7 181 mètres). Son nom signifie en sanskrit « la déesse et ses époux ». Il est aussi appelé Gaurishankar ou Jomo Tseringma.
1954 - Reconnaissance par Claude Kogan et Raymond Lambert
1965-1979 - Le sommet est officiellement fermé
1979 - Première ascension par une expédition américano-népalaise
2013 - Ouverture d'une voie en face sud par Mathieu Détrie, Pierre Llabre, Mathieu Maynadier et Jérôme Para, guides de haute montagne français, le 23 octobre 2013 à 16 heures, au terme d'une expédition dans laquelle ils se sont engagés le 10 septembre 2013. La vaste muraille Sud a été tentée au printemps 2011 par David Göttler et Stephan Glowacz. Elle reste un projet de premier ordre sur un sommet de plus de 7 000 m.

L'artiste
Gaganendranath Tagoreétait un peintre et dessinateur indien de l'école du Bengale. Avec son frère Abanindranath Tagore, il comptait parmi les premiers artistes modernes de l'Inde. Gaganendranath Tagore est né à Jorasanko dans une famille dont la créativité a marqué la vie culturelle du Bengale. Fils aîné de Gunendranath Tagore, petit-fils de Girindranath Tagore et arrière-petit-fils du prince Dwarkanath Tagore, Gaganendranath était un pionnier et un représentant majeur de l'école d'art du Bengale. Il était le neveu du poète Rabindranath Tagore et l'arrière-grand-père paternel de l'actrice Sharmila Tagore.
Gaganendranath ne reçut aucune éducation formelle, mais se forma auprès de l'aquarelliste Harinarayan Bandopadhyay. En 1907, avec son frère Abanindranath, il fonda la Société indienne d'art oriental, qui publia plus tard l'influente revue Rupam. Entre 1906 et 1910, l'artiste étudia et assimila les techniques de pinceau japonaises et l'influence de l'art d'Extrême-Orient dans son œuvre, comme en témoignent ses illustrations pour l'autobiographie de Rabindranath Tagore, Jeevansmriti (1912). Il développa ensuite sa propre approche dans ses séries Chaitanya et Pilgrim. Gaganendranath abandonna finalement le renouveau de l'école du Bengale pour se consacrer à la caricature. La Modern Review publia nombre de ses dessins en 1917. À partir de 1917, ses lithographies satiriques parurent dans une série d'ouvrages, dont Play of Opposites, Realm of the Absurd et Reform Screams.
Entre 1920 et 1925, Gaganendranath fut un pionnier des expérimentations en peinture moderniste.[3] Partha Mitter le décrit comme « le seul peintre indien, avant les années 1940, à avoir utilisé le langage et la syntaxe du cubisme dans sa peinture ».[4] À partir de 1925, l'artiste développa un style post-cubiste complexe.
Gaganendranath s'intéressa également vivement au théâtre et écrivit un livre pour enfants à la manière de Lewis Carroll, Bhodor Bahadur (« La Grande Loutre »). 

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2025 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau