JOSEPH INGHIMBERTY (1896-1971)
Cap Morgiu (252 m)
France
In La calanque de Sormiou, Crête de Morgiu, 1955
Le cap
Le cap Morgiou (252) est un cap de France situé dans le 9ème arrondissement de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, Le cap Morgiou au centre dans son intégralité vu depuis le col de la Candelle.
Il se situe dans le massif des Calanques, à proximité de la calanque de la Triperie qui abrite la grotte Cosquer. L'extrémité du cap Morgiou, accessible à pied par un sentier de randonnée, constitue un belvédère de premier plan sur le massif de la Grande Candelle et son littoral particulièrement découpé avec ses multiples criques et calanques.
L'extrémité du cap Morgiou, qui plonge dans la mer, s'atteint par deux sentiers de randonnée :
- depuis la calanque de Morgiou, par le sentier balisé en noir, sans difficulté ;
- depuis le col des Baumettes, par le sentier balisé en bleu, plus long et présentant une section raide avec des éboulis (mur du Renard).
Le peintre
Joseph Marie Inguimberty est un peintre français. Il entre en 1910 à l'École supérieure des beaux-arts de Marseille alors dirigé par le peintre Alphonse Moutte. Il hésite entre l'architecture et la peinture puis s'oriente vers cette dernière discipline. En 1913, il est admis à l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. La Première Guerre mondiale interrompt ses études. Mobilisé dans l'infanterie, il est blessé en 1917 à Reims. Après l'Armistice il réintègre l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs dans l'atelier d'Eugène Édouard Morand, père de l'écrivain Paul Morand. Il obtient plusieurs récompenses dès ses premières expositions : bourse de voyage en 1920, prix Blumenthal en 1922. Il voyage en Europe et notamment en Belgique, où il peint des scènes liées au monde du travail. Entre 1922, date de son retour à Marseille, et 1924, il peint trois grandes toiles composant un triptyque du monde du travail au port de Marseille. En 1925, Joseph Inguimberty prend la direction du département de peinture de l'École des beaux-arts du Viêt Nam à Hanoï, tout juste fondée par Victor Tardieu. Il peint le travail dans les rizières et les femmes indochinoises. Impressionné par la décoration des temples, il se spécialise dans l'étude et l'enseignement de la laque. En 1929, l'exposition « Paysages et figures du delta tonkinois » réalisée à Hanoï lui est consacrée avec la présentation d'une trentaine de ses œuvres. En 1931, il participe à l'Exposition coloniale de Vincennes avec trois grandes toiles représentant des scènes de la vie au Tonkin. Secondé par Alix Aymé, il crée en 1934 un atelier de laque.
Joseph Inguimberty ne revient en France qu'après la Seconde Guerre mondiale, en 1946. Les Japonais le sollicite pour l'enseignement de la laque, mais il refuse. Il s'installe à Menton et peint des paysages provençaux : les calanques, Marseille, les Alpilles et l'arrière-pays mentonnais.
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