Le Signal de la Sauvette (775m)
France (Var)
In Le Signal de la Sauvette - Chaîne-des-Maures, huile sur toile, 1891, Fondation Bemberg
La montagne
Le Signal de la Sauvette (775 m) est le point culminant du massif des Maures, situé dans le Sud-Est de la France, dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le massif des Maures (-lei Mauras selon la norme classique ou lei Mauro selon la norme mistralienne) est une petite chaîne de montagnes du sud de la France, située entre Hyères et Fréjus. C'est une des régions naturelles de France. Certains historiens croyaient que l'élément Maures se réfèrerait à la présence sarrasine au nord des Pyrénées, aux 8e et 9e siècles. Cependant la forme latine initiale devrait être *Montem Maurorum « montagne des Maures », en outre la montagne est qualifiée régulièrement de la Maura « la Maure », c'est-à-dire au féminin singulier, jusque tardivement.
Le peintre
Henri-Edmond Cross, pseudonyme d'Henri Edmond Joseph Delacroix, est un peintre et lithographe français, représentatif de la peinture pointilliste et proche du mouvement libertaire. Henri Edmond Joseph Delacroix naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Le cousin de son père lui découvre du talent dès son enfance et devient son mentor. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d'Alphonse Colas. Il débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme « Delacroix » en anglais « Cross », pour se distinguer d'Eugène Delacroix, sur une idée de son ami le peintre François Bonvin. D'abord naturaliste, Henri-Edmond Cross se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionnistes, dont il partage les convictions anarchistes. À partir de 1896, il collabore aux Temps nouveaux de Jean Graveen lui offrant dessins et lithographies (le premier dessin, L’Errant, n’était pas signé), ainsi que des aquarelles pour les tombolas de soutien au journal et à ses publications. Il illustre d'une lithographie le roman de John-Antoine Nau, La Gennia, roman spirite hétérodoxe. Suivent deux lithographies en couleurs, l'une paraît chez Ambroise Vollard (La Promenade, 1897), puis dans la revue Pan (Les Champs-Élysées, 1898). Il est particulièrement lié à Charles Angrand, Maximilien Luce (qui fit son portrait) et Théo van Rysselberghe. Il n'adopte le divisionnisme qu'en 1891 avec son ami Paul Signac, peu avant la mort de Georges Seurat. Il passe chaque été en Provence à partir de 1883 avant de s'installer définitivement à Saint-Clair dans le Var en 1891. Inspiré par la lumière méditerranéenne, comme nombre de ses pairs, il peint des paysages sur les côtes provençales et dans l'arrière pays. Il représente aussi le travail des paysans à travers des scènes de genre.
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2023 - Gravir les montagnes en peinture
Wandering Vertexes ....
Un blog de Francis Rousseau
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