FRANÇOIS DIDAY (1802-1877)
Le Mont Blanc (4,807,8 m)
France-Italie
La montagne
Le mont Blanc (4807, 8m) en italien : Monte Bianco, dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l'Elbrouz (5 643 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d'Aoste (en Italie) ; cette frontière est l'objet d'un litige historique entre les deux pays. Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l'évolution de celle-ci, des géomètres experts font l'ascension périodiquement. La dernière mesure connue, en 2021, est de 4 807,8 mètres. Le seuil de surfréquentation du mont Blanc est atteint, avec 300 à 400 départs par jour en été. Lors du sommet du Conseil national de la montagne qui s'est tenu à Sallanches, fin août 2006, il a été estimé que 25 000 à 30 000 personnes se sont lancées en 2005 à la conquête du mont Blanc. Avec l'ouverture des nouveaux marchés (Russie, Chine, Inde), ce sont 50 000 à 100 000 personnes qui pourraient demain tenter l'aventure, le chiffre de 200 000 ayant même été avancé. Ces perspectives sont cauchemardesques pour les défenseurs du site et pour certains responsables politiques de la vallée, comme le maire de Saint-Gervais-les-Bains, commune sur laquelle se situe le mont Blanc. Lors de l'été 2003, avec la sécheresse et une fréquentation accrue du site, plusieurs dizaines de tonnes de détritus et déchets divers ont été laissées par les alpinistes qui campaient dans le secteur du refuge du Goûter. L'association Pro-mont Blanc a édité en 2002 le livre Le versant noir du mont Blanc qui expose les problèmes actuels et futurs qui se posent pour conserver le site en l'état.
François Diday est un peintre suisse, originaire du canton de Vaud. Il suit une éducation artistique à la Société des Arts. Des paysagistes tels que Charles Joseph Auriol, Joseph Hornung et Wolfgang Adam Toepffer lui ont également donné des cours et l'ont formé à leur art.
En 1821, François Diday vient se former à Paris. Son séjour en Italie en 1824 influence le thème de ses œuvres, mais il peint aussi des paysages de montagne de l'Oberland bernois, de la Savoie et du Léman qu'il expose. En 1823, il travaille à l'atelier d'Antoine Gros à Paris. Avec Adrien Rival, il reçoit en 1824 une bourse pour un séjour en Italie. Ses œuvres sont remarquées par le peintre français Alexandre-Auguste Robineau (1747-1828). Vers 1830, François Diday ouvre son atelier et forme de jeunes peintres. Il prend la tête de l'école de la peinture alpestre à Genève, critiquée par les peintres français comme ne représentant que des paysages de montagne. Les tableaux de François Diday se caractérisent par une lumière harmonieuse qui éclaire le paysage. François Diday a reçu des récompenses, notamment à Paris (médaille d'or en 1841 et légion d'honneur en 1842 pour son tableau Le Lac de Brienz ou Les Baigneuses) et à Vienne en 1873 (médaille de bronze à l'Exposition universelle). Il exposa aussi à Berlin et en Suisse. En politique, il entre au Conseil municipal de la ville de Genève en 1854. À sa mort, il a légué une partie de ses biens à la ville de Genève à travers la Fondation Diday et à la Société des Arts.
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