Les Falaises d'Ault (70 à 100m)
France
In " Falaises avec barques ", 1869, huile sur toile, 40 x 60 cm, Wadsworth Atheneum, Hartford
Les falaises
La ville d'Ault se situe sur la bordure Nord-Ouest du Bassin parisien ; elle marque la terminaison septentrionale de la centaine de kilomètres de falaises qui borde le littoral normand et picard, entre la baie de Seine et la baie de Somme. L’orientation de ces falaises est globalement de l'ordre de N40 (direction Sud-Ouest/Nord-Est), et leur altitude moyenne est d'environ 70 m, avec des maxima qui dépassent légèrement les 100 m (à Criel-sur-Mer en Seine-Maritime). La ville d'Ault s'est édifiée au sein d'une dépression qui permet l'accès à la mer : il s'agit d'une valleuse, petite vallée généralement sèche, parfois suspendue, dont les bords sont classiquement boisés (car inutilisables pour l'agriculture), contrastant avec le plateau alentour généralement agricole. Ces dépressions résultent de l'érosion superficielle associée à d'anciens cours d'eau, rapidement asséchés en raison de la forte perméabilité du sous-sol (craie du Crétacé supérieur). Il s'agit d'une formation homogène constituée par un limon éolien lœssique, fin, doux au toucher, beige, parfois tirant sur le brun-rouge, épais de quelques mètres, qui couronne les plateaux taillés dans le pédiplan finicrétacé. Le territoire de la feuille ne présente pas de bonne coupe de cette formation qui est en général attribuée pour une part au Würm et aussi, pour une autre part, sans doute importante, à des niveaux plus anciens. […] Le lessivage et la décalcification du limon produit à l'Holocène ont provoqué la formation, en surface, de la terre à brique ou lehm de teinte brunâtre. Outre la fabrication des briques, les limons ont été utilisés comme terre à pisé pour la construction des chaumières et des granges et de nombreuses petites carrières abandonnées sont encore visibles.
Le peintre
Jean Désiré Gustave Courbet était un peintre français initiateur du mouvement réaliste dans la peinture française du 19e siècle. Engagé à peindre uniquement ce qu’il pouvait voir, il rejetait les conventions académiques et le romantisme de la génération précédente. Son indépendance a constitué un exemple important pour des artistes tels que les impressionnistes et les cubistes.
Les peintures de Courbet de la fin des années 1840 et du début des années 1850 lui valent sa première reconnaissance. Elles ont défié les conventions en représentant des paysans et des ouvriers non idéalisés, souvent dans de grands formats, traditionnellement réservée aux peintures de sujets religieux ou historiques. Les peintures ultérieures de Courbet étaient pour la plupart d'un caractère moins ouvertement politique : paysages, marines, scènes de chasse, nus et natures mortes. Il fut emprisonné pendant six mois en 1871 pour son implication dans la Commune de Paris et vécut en exil en Suisse de 1873 jusqu'à sa mort.
Courbet a peint quelques montagnes dans sa vie : les montagnes du Jura autour d'Ornans (France), les falaises de Picardie et quelques montagnes en Suisse lors de son exil. Comme beaucoup de peintres du 19e siècle, Courbet souvent ne nomm les montagnes qu'il peints ; il aimait donner une description de l'atmosphère générale plutôt qu'une situation géographique précise.
"J'ai cinquante ans et j'ai toujours vécu libre; laissez-moi finir ma vie libre; quand je serai mort, qu'on dise de moi ceci: 'Il n'appartenait à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie. , encore moins à tout régime autre que le régime de la liberté. »
2023 - Gravir les montagnes en peinture
Wandering Vertexes ....
Un blog de Francis Rousseau