google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 GRAVIR LES MONTAGNES... EN PEINTURE: BORNES MASSIF
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Wednesday, November 22, 2023

LES DÔMES DE MIAGE  PAR   SAMIVEL



 

PAUL GAYET-TANCRÈDE DIT SAMIVEL (1907-1992) Les Dômes de Miage (3,673m) France   In Affiche pour le cinquantenaire de l'Ecole militaire de haute montagne 1932-1982, offset couleur 99 x 60cm, 1982

PAUL GAYET-TANCRÈDE DIT SAMIVEL (1907-1992)
Les Dômes de Miage (3,673m)
France

 In Affiche pour le cinquantenaire de l'Ecole militaire de haute montagne 1932-1982, offset couleur 99 x 60cm, 1982


La montagne
Les dômes de Miage (3, 673 m) sont des sommets du sud du massif du Mont-Blanc répartis sur les communes des Contamines-Montjoie et de Saint-Gervais-les-Bains.
L'arête des dômes s'étire sur plus de trois kilomètres et compte six sommets, du sud-ouest au nord-est4 : l'Aiguille de la Bérangère (3 425 m), le Dôme 3670, le Dôme 3666, le Dôme 3633, le Dôme 3673 (séparé du précédent par le col des Dômes, 3 564 m) et le Dôme 3672.
Les dômes de Miage sont considérés comme une des plus belles courses d'arêtes du massif du Mont-Blanc.
La voie normale part du refuge des Conscrits, remonte le glacier de Tré-la-Tête, monte au col des Dômes (3 564 m) situé entre les dômes 3673 et 3633 et suit, en direction du sud-ouest, l'arête jusqu'à la Bérangère (PD). La traversée intégrale se fait en général du refuge des Conscrits au refuge Durier, dans l'autre sens (sud-ouest - nord-est), et est un peu plus dure (AD). Elle est en général enchaînée avec la grande traversée Bionnassay - mont Blanc.

L'artiste
Samivel est le pseudonyme de Paul Gayet-Tancrède (1907-1992). Il a interprété la montagne avec un sens poétique unique. Ses affiches d'une grande originalité expriment une tendresse profonde pour la nature.
Parisien de naissance, Paul Gayet-Tancrède est savoyard d'adoption. Sa mère avait un chalet aux Contamines-Montjoie où il se rendait fréquemment, et où plus tard il a habité un certain temps. Il finit ses études au lycée de Chambéry, où il a comme professeur d'histoire et de géographie M.Petiot alias Daniel-Rops, avec lequel il conservera de bonnes relations.
Il a emprunté son pseudonyme Samivel en hommage à Sam Weller, valet pince-sans-rire et flegmatique de M. Pickwick de Dickens qu'il lisait dans son adolescence. Samivel s'est d'abord fait connaître par ses illustrations, principalement des aquarelles, de revues, livres et albums consacrés à la montagne, car il a été un fervent des sports alpins dès sa jeunesse. Auteur de plusieurs premières dans le massif du Mont-Blanc, en particulier aux Contamines sur le massif de Tré-la-Tête, ses ascensions se comptent par centaines.
Sa carrière d'illustrateur débute en 1928 par une collaboration à des revues d'alpinisme, dont La Vie alpine. Cette même année, il adhère à la Société des peintres de montagne. Nait ensuite le précieux Sur les planches puis Sous l'œil des choucas où se retrouvent la montagne et l'humour. Plus tard, c'est L'Opéra de pics d'un ton plus philosophique que préfacera Jean Giono, Moins dix degrés et Neiges.
Samivel illustrera de grands auteurs : François Villon, Rabelais, Jean de La Fontaine, Swift, Ramuz, etc. Il écrira et illustrera des albums pour enfants : Brun l'Ours, Les malheurs d'Ysengrin, Goupil, François de France, Trag le Chamois, etc. Vers la même époque paraît Parade des diplodocus, Canard et Les blagueurs de Bagdad.
Il réalisera ensuite la série des Dumollet. Une féerie théâtrale, La grande Nuit de Merlin et Bonshommes de neige, « dessin inanimé » petit roman humoristique.
Samivel possédait une maison aux Contamines. Il était très attaché à ce village, dont il disait qu'il le connaissait « par cœur et par le cœur ». Il a d'ailleurs demandé qu'après sa mort, ses cendres soient dispersées sur les dômes de Miage, le sommet qui domine le village, 2 000 mètres plus haut, et dont l'esthétique claire a inspiré sa peinture. 

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau

 

 

Friday, November 24, 2017

POINTE D'ANDEY PAINTED BY FERDINAND HODLER


FERDINAND HODLER (1853-1918) 
La Pointe d'Andey (1,877 m - 6,158 ft) 
France (Haute-Savoie) 

 In La pointe d'Andey, vallée de l'Arve, 1909, oil on canvas, Musée d'Orsay, Paris 

The painting 
Painted in 1909 and exhibited in 1912 in Munich under the title Landscape, this painting of the Swiss Ferdinand Hodler is today entitled La Pointe d'Andey, Vallée de l'Arve. The location of the motif has been made possible by the very precise representation of this alpine relief. However, if the design of the mountain ridge is scrupulously mimetic, the rest of the pictorial surface is treated like a very constructed painting. Here, no place given to the anecdote, no animal or human presence.
Three strata of clouds extend from the plateau to the summit. They evoke increasing altitude, but they also introduce a game with forms. The first two cloud layers are parallel to the horizontal ground, the highest one follows the curves of the mountain. A gradient of bruises establishes a sensitive link between the light base and the dark summit of the alpine relief. The valley is marked by a soft green and the azure by a blue sky. This painting, which tends to decorative, is directly evoking the Japanese print.

The mountain 
The Pointe d'Andey (1,877 m - 6,158 ft) is a mountain of Haute-Savoie, France. It lies in the Bornes Massif range.  Balcony suspended over the valley of the Arve, the Pointe d'Andey is an ideal goal for hikes early in the season or when the snow prohibits the escapades on higher summits. Its location allows a dominant view of all the surrounding peaks, especially on the chain of Bargy on one side and the Lake Geneva and the Jura on the other. Without difficulty, the climb is sustained, but accessible to all. In winter, the ascent is easy, but still requires good physical condition for the steepest passes before the summit. When the stratus nappe covers the valley, the view is simply splendid !

The painter 
Ferdinand Hodler was one of the best-known Swiss painters of the 19th century. His early works were portraits, landscapes, and genre paintings in a realistic style. Later, he adopted a personal form of symbolism he called Parallelism.
In the last decade of the nineteenth century his work evolved to combine influences from several genres including Symbolism and Art Nouveau. In 1890 he completed Night, a work that marked Hodler's turn toward symbolist imagery. It depicts several recumbent figures, all of them relaxed in sleep except for an agitated man who is menaced by a figure shrouded in black, which Hodler intended as a symbol of death. Hodler developed a style he called "Parallelism" that emphasized the symmetry and rhythm he believed formed the basis of human society. In paintings such as The Chosen One, groupings of figures are symmetrically arranged in poses suggestive of ritual or dance.
Hodler painted number of large-scale historical paintings, often with patriotic themes. In 1897 he accepted a commission to paint a series of large frescoes for the Weapons Room of the Schweizerisches Landesmuseum in Zurich. The compositions he proposed, including The Battle of Marignan which depicted a battle that the Swiss lost, were controversial for their imagery and style, and Hodler was not permitted to execute the frescoes until 1900.
Hodler's work in his final phase took on an expressionist aspect with strongly coloured and geometrical figures. Landscapes were pared down to essentials, sometimes consisting of a jagged wedge of land between water and sky.