WU GUANZHONG /吴冠中 (1919-2010)
Lushan / 庐山
Chine
La montagne
Mont Lu or Lushan
(庐山) ( (1,474m- 4,834ft) est situé dans la partie nord de la province
du Jiangxi, dans le sud-est de la Chine, et constitue l'une des
montagnes les plus célèbres du pays. Le mont Lushan est l'un des centres
spirituels de la civilisation chinoise. Les temples bouddhistes et
taoïstes, ainsi que les monuments du confucianisme, où ont enseigné les
maîtres les plus éminents, se fondent sans effort dans un paysage d'une
beauté saisissante qui a inspiré d'innombrables artistes développant une
approche esthétique de la nature que l'on retrouve dans la culture
chinoise.
Les montagnes de forme ovale mesurent environ 25 km de long
et 10 km de large et sont voisines de la ville de Jiujiang et du fleuve
Yangtze au nord, de la ville de Nanchang au sud et du lac Poyang à
l'est. Son point culminant est le pic Dahanyang (1 474 m) qui fait
partie des centaines de sommets abrupts dominant une mer de nuages
englobant les montagnes pendant près de 200 jours par an. Le mont Lu est
connu pour sa grandeur, son escarpement et sa beauté et fait partie du
parc national de Lushan, site du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis
1996, et une attraction touristique de premier plan, en particulier
pendant les mois d'été, lorsque le temps est plus frais.
Lushan était
une station d'été pour les missionnaires occidentaux en Chine. Absalom
Sydenstricker, le père de Pearl Buck, fut l'un des cinq premiers
missionnaires à acquérir une propriété dans le domaine Kuling sur la
montagne.
Wu Guanzhong / 吴冠中 ;est un peintre et un théoricien de l'art chinois. qui a travaillé à la modernisation de la peinture chinoise. Artiste très en vue de la fin du 20e siècle, Wu Guanzhong est l’un des peintres chinois qui bénéficie d’une audience internationale.En 1991, le ministre de la Culture français le promeut Officier des Arts et des Lettres. En 1992, le British Museum présente, pour la première fois, une rétrospective du peintre de son vivant. Sa première exposition en France a lieu à Paris au musée Cernuschi en 1993. Son travail est le fruit de deux influences : celle de sa propre culture, issue en particulier de l’art lettré, et celle de l’impressionnisme, qu’il a notamment découvert en France. Faisant preuve d’une maîtrise exceptionnelle dans les domaines de la peinture à l'huile, des lavis, des aquarelles et des croquis, Wu Guanzhong aborde ses œuvres sous un angle moderne tout en conservant l’influence de l’esthétique chinoise, fondatrice de sa propre culture.
Ses idées sur la modernisation de la peinture chinoise, traitées et publiées dans les magazines d’art, notamment au sujet du Bi Mo (pinceau et encre), ont suscité de nombreux débats entre artistes et critiques d’art chinois. L'article publié dans la revue Meishu (Beaux-arts) a eu, dès sa parution en 1979, un impact considérable car il portait sur des valeurs formelles alors que celles-ci avaient été condamnées pendant la révolution culturelle.
En 1978, de nombreux intellectuels victimes de la révolution culturelle sont réhabilités. L'année 1979 sert aujourd'hui, pour de nombreux analystes et historiens d'art, de point de départ à l'art contemporain chinois. La position novatrice à ce moment-là de Wu Guanzhong fut pour beaucoup dans cette inversion de tendance.
De nombreuses ventes aux enchères de ses peintures ont atteint des records (37 millions de yuan ou 3,5 millions d'euros en mai 2007 pour Ville ancienne de Jiahoe, marquant l’histoire du marché de l’art.
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2025 - Gravir les montagnes en peinture
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