Thursday, February 29, 2024

CAPE NORTH  PEINT PAR JOSEPH SYDNEY HALLAM


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953) Cape North (532m) Canada (Nouvelle-Ecosse)  In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953)
Cape North (532m)
Canada (Nouvelle-Ecosse)

In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

Le relief
Cape North (532m) est un promontoire situé à l'extrémité nord-est de l'île du Cap-Breton situé dans le comté de Victoria, Nouvelle-Écosse, Canada. Cape North contient les reliefs de Pollett's Cove Wilkie Sugar Loaf et Aspy Fault ainsi que les zones non constituées en société de South Harbor et Dingwall. Les Miꞌkmaq l'appelaient Uktutuncok, ce qui signifie « la plus haute montagne ». On prétend que le Cap Nord a été la « prema tiersa vista » (première terre vue) par l'explorateur John Cabot. Malgré la polémique toujours en cours, l'événement est commémoré par le parc provincial Cabots Landing . Le phare de Cape North a été construit en 1874 avec une balis anti brouillard ajoutée en 1906. Il a été supprimé en 1989 et remplacé par une balise électronique en 2010.

Le peintre
Joseph Sydney Hallam est né à Manchester, en Angleterre, et a déménagé au Canada avec sa famille à l'âge de 12 ans. J.S. Hallam a étudié l'art à la Hamilton Technical School, à la Toronto Central Technical School et à l'Ontario College of Art, sous l'enseignement de J.W. Beatty.
En 1921, il travaille pour l'imprimerie torontoise Sampson-Matthews Ltd. Cette collaboration perdura pendant des années et plusieurs J.S. Les peintures Hallam ont été reproduites sous forme de sérigraphies par Sampson-Matthews entre 1942 et 1953.
Les peintures qu'il a réalisées représentant des sites et des villages historiques canadiens ont été exposées à l'Exposition nationale canadienne et reproduites dans le magazine Canadian Homes and Gardens.
Dans les années 1930, l’artiste travaille l’aquarelle et est membre de la Société canadienne des aquarellistes. Il était également membre de la Société des artistes de l'Ontario (en tant que président en 1948) et du prestigieux Arts and Letters Club de Toronto.
J.S. Hallam fut également un collègue de Franklin Carmichael, membre du Groupe des Sept, chez Sampson-Matthews.
J.S. Hallam se considérait avant tout comme un illustrateur publicitaire et a laissé sa marque dans ce domaine. Au cours des années 1940, en plus de travailler à Sampson-Matthews, il enseigne le soir à l'Ontario College of Art. Il devient membre associé de l'Académie royale canadienne en 1943 et membre à part entière en 1950.
J.S. Les peintures de Hallam représentent souvent des scènes simples, montrant des ports en Nouvelle-Écosse, des fermes au Québec, des routes secondaires en Ontario, des gens nageant sous de petites chutes, des églises, des lacs et des bois d’automne.
J.S. Hallam est décédé en 1953 à l'âge de 55 ans.
Œuvres de J.S. Hallam sont détenus par le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de l'Ontario, l'Art Museum of London, en Ontario, la reine Elizabeth II et d'autres prestigieuses collections privées.
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Monday, February 26, 2024

DJEBEL SAGHRO   PEINT PAR  HENRY OSSAWA TANNER



HENRY OSSAWA TANNER (1859-1937) Djebel Saghro (2,712m) Maroc  In The Good Shepherd (Atlas Mountains, Morocco) (c. 1930) Oil on fiberboard, 75.8 x 91.3 cm. Smithsonian American Art Museum, Washington DC (Gift of Mr. & Mrs. Norman Robbins)

HENRY OSSAWA TANNER (1859-1937)
Djebel Saghro (2,712m)
Maroc

In The Good Shepherd (Atlas Mountains, Morocco) (c. 1930) Oil on fiberboard, 75.8 x 91.3 cm. Smithsonian American Art Museum, Washington DC (Gift of Mr. & Mrs. Norman Robbins)

 

La montagne
Le djebel Saghro (2,712m) appelée en berbère : Adrar Saghru est une montagne du Sud marocain qui  se situe à l'est de Ouarzazate, à 70 km au sud du Haut Atlas central, dominant les vallées du Drâa à l'ouest et au sud, et celle du Dadès au nord. Il constitue la partie orientale de l'Anti-Atlas. Son histoire géologique est très ancienne avec une alternance de phases volcaniques, de sédimentation puis d'érosion. Les premiers reliefs volcaniques sont constitués de trachytes et de rhyolites. Leur érosion a formé des conglomérats et des grès. Il y a eu ensuite des périodes de sédimentation continentale, puis marine (gisements de trilobites). Le soulèvement de la période hercynienne donne la forme générale du massif. Plusieurs épisodes tectoniques avec issue de roches magmatiques (dolérites), puis volcaniques au Tertiaire  avec libération de phonolithes se prolongent jusqu'à l'orée du Quaternaire. L'érosion complète la morphologie actuelle du massif. Des mines sont exploitées sur le versant nord à Tiouit (or, argent). Les villages, peu nombreux, se réduisent à quelques petites maisons entourées d’un bouquet de palmiers ou d’amandiers. Les nomades de la tribu des Ait Atta y font paître leurs troupeaux de chèvres et de moutons en attendant la transhumance vers le Haut Atlas comme dépeint dans cettet oile d'Henry Taner, Le Berger de Dieu.  


Le peintre
Henry Ossawa Tanner est un peintre afro-américain qui atteignit la renommée internationale pour ses peintures de paysages et d'inspiration religieuse. Henry Ossawa Tanner1 est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie.  En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. Dès 1876, il se met à dessiner des paysages et des animaux vus au zoo de Philadelphie. De 1879 à 1885, il suit des études à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et a pour professeur Thomas Eakins6 Thomas Hovenden et William Merritt Chase. Henry Ossawa Tanner ouvre son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie. En 1888, il s'installe à Atlanta où il ouvre un studio de photographie et parallèlement, enseigne le dessin à l'Université Clark. Une exposition de ses œuvres organisée par l'évêque méthodiste Joseph Crane Hartzell et son épouse lui permet de recueillir suffisamment d'argent pour fuir les États-Unis dont le racisme ambiant le décourage. En 1891, Henry Ossawa Tanner voyage en France, où il s'installera, il s'inscrit à l'Académie Julian où il étudie la peinture avec Jean-Joseph Benjamin Constant et Jean-Paul Laurens puis rejoint l’American Art Students Club de Paris. Il arrive à Étaples en 1900, là où se trouve la colonie artistique d'Étaples, sur les conseils de son ami Paul Dessart. Tout en vivant en Normandie, il garde un studio rue de Fleurus à Paris. En 1912, il voyage au Maroc en compagnie d'Hilda Rix Nicholas et d'Annie L. Simpson. En 1897, Henry Ossawa Tanner sort de l'ombre lorsque le gouvernement français achète sa peinture "The Raising of Lazarus" exposée au Salon de Paris. Grâce à ses peintures d'inspiration religieuse, il atteint une réputation internationale. En 1927, il sera le premier afro-américain à être élu membre de l'Académie américaine des beaux-arts.

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Friday, February 23, 2024

LES CATSKILLS  PEINTES PAR  HERMANN HERZOG

HERMANN HERZOG (1832-1932) Catskill mountains (1,274m) United States of America (New York State)  In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

HERMANN HERZOG (1832-1932)
Catskill mountains (1,274m)
United States of America (New York State)

In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

 La montagne
Les Catskill Mountains ou simplement les Catskills, sont une région de reliefs de l'État de New York, située au nord de la ville de New York et au sud d'Albany. En dépit de leur nom, les Catskills ne sont pas des montagnes au sens géologique du terme, mais plutôt un plateau érodé, constitué de plateaux et de collines ayant subi une érosion intense.
Elles constituent le prolongement vers l'est, ainsi que les plus hauts sommets, du plateau des Allegheny. Elles sont parfois considérées comme une partie de la chaîne des Appalaches, même si les deux chaînes ne sont pas géologiquement liées. Les Catskills sont situées à l'ouest du fleuve Hudson (Hudson River) et traversent cinq comtés : l'Ulster, le Greene, le Sullivan, le Delaware et le Schoharie.

Le peintre
Hermann Ottomar Herzog est un peintre paysagiste allemand qui a vecu aux EtatsUnis. Il s'inscrit à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1849, où il se forme auprès de Johann Wilhelm Schirmer. Plus tard, il fait plusieurs voyages d'études en Norvège, en Suisse, en Italie et dans les Pyrénées et peint de nombreux paysages de montagne, en particulier de la Norvège, avec une maîtrise du dessin et une couleur attrayante, sans être si poétique. En 1869, il voyage en Amérique du Nord et s'arrête particulièrement dans le Yosemite. Il vit jusqu'à sa mort à Philadelphie.On rattache son œuvre à l'école américaine de peinture dite " Hudson River School". Peintre très prolifique, Herzog a peint presque un millier de tableaux.

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Tuesday, February 20, 2024

MONT ZEIL / URLATHERRKE  PEINT PAR  ALBERT NAMATJIRA

ALBERT NAMATJIRA (1902-1959) Mount Zeil / Urlatherrke  (1,531 m - 5,023 ft) Australie  In Mount Zeil, watercolor on paper, 1945, Menzies International Fine Art & Sculpture

ALBERT NAMATJIRA (1902-1959)
Mount Zeil / Urlatherrke  (1,531 m - 5,023 ft)
Australie

In Mount Zeil, watercolor on paper, 1945, Menzies International Fine Art & Sculpture

La montagne
Le mont Zeil/ Urlatherrke (1 531 m) est une montagne du Territoire du Nord de l'Australie située dans la localité du mont Zeil , dans l'ouest des MacDonnell Ranges. C'est le plus haut sommet du Territoire du Nord et le plus haut sommet du continent australien à l'ouest de la Great Dividing Range. Le nom du mont Zeil dans la langue occidentale d'Arrernte est Urlatherrke, en référence aux chenilles Yeperenye. On pense que le mont Zeil a été nommé pendant ou après l'expédition d'Ernest Giles en 1872, probablement en l'honneur du comte Zeil, qui s'était distingué par des explorations géographiques au Spitzberg ; une note de bas de page dans le journal publié de Giles implique que la nomination a été initiée par son bienfaiteur, le baron Ferdinand von Mueller.
Les MacDonnell Ranges, une chaîne de montagnes sont situées dans le Territoire du Nord et couvrent 3 929 444 hectares . La chaîne est une série de montagnes longues de 644 km (400 mi) situées au centre de l'Australie et constituées de crêtes parallèles s'étendant à l'est et à l'ouest d'Alice Springs. La chaîne de montagnes contient de nombreuses brèches et gorges spectaculaires ainsi que des zones d'importance autochtone. Les chaînes ont été nommées en l'honneur de Sir Richard MacDonnell (le gouverneur de l'Australie du Sud à l'époque) par John McDouall Stuart, dont l'expédition de 1860 les a atteint en avril de la même année. L'expédition Horn a étudié les chaînes dans le cadre de l'expédition scientifique en Australie centrale. Parmi les autres explorateurs de la chaîne figuraient David Lindsay et John Ross. Les sources des rivières Todd, Finke et Sandover se forment dans les chaînes MacDonnell. La chaîne est traversée par l'Australian Overland Telegraph Line et la Stuart Highway. Faisant partie de l'écorégion de broussailles xériques des Central Ranges, composée de prairies sèches et broussailleuses, les chaînes abritent un grand nombre d'espèces endémiques, dont la rainette centrale. Cela est principalement dû aux microclimats que l’on trouve autour des piscines rocheuses froides.
Les chaînes MacDonnell étaient souvent représentées dans les peintures d'Albert Namatjira.

Le peintre
Albert Namatjira, né Elea Namatjira, était un artiste aborigène de langue occidentale originaire des MacDonnell Ranges en Australie centrale. Pionnier de l'art australien aborigène contemporain, il fu tl'Australien indigène le plus célèbre de sa génération.
Né et élevé à la mission luthérienne d'Hermannsburg près d'Alice Springs, Namatjira s'est intéressé à l'art dès son plus jeune âge, mais ce n'est qu'en 1934 (32 ans), sous la tutelle de Rex Battarbee, qu'il a commencé à peindre sérieusement. Les aquarelles de l'arrière-pays richement détaillées et influencées par l'art occidental de Namatjira s'écartent considérablement des dessins abstraits et des symboles de l'art aborigène traditionnel et inspirent l'Ecole de peinture d'Hermannsburg. Son nom est très célèbre en Australie et des reproductions de ses œuvres sont accrochées dans de nombreuses maisons à travers le pays. Il est  considéré comme le modèle aborigène de celui qui a réussi dans la société dominante.
Bien qu'il ne soit pas le premier artiste aborigène à travailler dans un style européen, Albert Namatjira est certainement le plus célèbre. Ses arbres troncs blancs lumineux, ses gorges remplies de palmiers et ses chaînes de montagnes rouges virant au violet sous la lumière  crépusculaire sont devenues caractéristiques de l'école d'Hermannsburg. La mission Hermannsburg avait été établie par des missionnaires luthériens en 1877 sur les rives de la rivière Finke, à l'ouest de Mparntwe (Alice Springs).  

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Friday, February 16, 2024

VOLCÀN SAN JOSÉ   PHOTOGRAPHIÉ PAR   ROBERT GERSTMANN


ROBERT GERSTMANN (1896-1960) Volcán San José (5,856m) Chili - Argentine  Photographié en 1932 à bord d'un aéroplane


ROBERT GERSTMANN (1896-1960)
Volcán San José (5,856m)
Chili - Argentine

Photographié en 1932 à bord d'un aéroplane

 Le volcan
Le San José (5 856 mètres) est un volcan des Andes centrales d'Argentine (province de Mendoza, Tunuyán) et du Chili (Région métropolitaine de Santiago).
Il est situé à 40 kilomètres au sud du volcan Tupungato, à quelque 80 kilomètres à l'est-sud-est de Santiago du Chili, et à 80 kilomètres à l'ouest de la ville argentine de San Carlos.
Son altitude est de (sommet sud-oriental) et 5 820 mètres (sommet sud-occidental).
Le volcan comporte plusieurs sommets secondaires. La première ascension du sommet nord du San José date de l'année 1920 (5 740 mètres). C'est en 1931, qu'Otto Pfnninger et Sebastián Krückel surmontèrent le sommet principal (sommet sud-est). Ils furent surpris de découvrir l'importance du cratère et des glaciers qui occupaient l'intérieur de ce dernier.
À 3 130 mètres d'altitude se trouve le refuge refugio Plantat, qui fut édifié en par Enrique Plantat en 1937, utilisant les plans d'un refuge déjà existant dans les Alpes. Au début, il était pourvu d'eau potable et de chauffage ainsi que d'autres commodités, mais il s'est dégradé faute d'entretien.
Lorsqu'on aborde le volcan du côté chilien, près de la localité de San Gabriel, il surprend par son énorme taille et contribue à impressionner les touristes.

Le photographe
Robert Gerstmann fut un photographe très connu en Amérique du Sud. Gerstmann était un ingénieur électricien né à Vienne qui, dans sa jeunesse, développa un intérêt pour la photographie. En 1924, il immigre au Chili et de là se rend en Bolivie, où il réalise quelque 5 000 photographies, dont une sélection apparaît sous forme de photogravures dans son Bolivie, 150 Grabados en Cobre (1928), réédité en 1996 par la Fundación Quipus en La Paz. Gerstmann a parcouru de longues distances, photographiant l'altiplano de La Paz au sud jusqu'à la frontière argentine, à l'ouest jusqu'à la frontière chilienne et à l'est jusqu'aux Yungas, Cochabamba, Santa Cruz et les basses terres le long des Ríos Beni et Mamoré. Seuls Tarija et le Chaco ont échappé à son objectif. Cinq de ses photographies illustrent le magazine National Geographic "The Heart of Aymara Land" de Stewart E. McMillan (février 1927), et plusieurs apparaissent dans Bolivia (Guía Sinóptica) 1929 de Gustavo-Adolfo Otero. Gerstmann s'installe à Santiago en 1929. Il publie d'autres photos. albums, dont Chili : 280 grabados en cobre (1932), Colombie : 200 grabados en cobre (1951) et Chili en 110 cuadros (1960 ?), et s'est essayé au cinéma en Bolivie. On pense qu'il est mort à Santiago ca. 1960. Plusieurs milliers de ses plaques de verre se trouveraient dans une université d'Antofagasta.

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Tuesday, February 13, 2024

L'ÉRUPTION DE L'ASAMA  GRAVÉE PAR  J.C. STAD


 

JOSEPH CONSTANTINE STADLER (1755-1928) Le mont Asama / 浅間山 (2,508m) Japon (Honshu)   In Asama yama, Le tremblement de terre et l'éruption d'Août1783 gravée par Joseph Constantine Stadler pour le livre Illustrations of Japan (1822) d'Isaac Titsingh,  Oxford, Bodleian Library.

JOSEPH CONSTANTINE STADLER (1755-1928)
Le mont Asama / 浅間山 (2,508m)
Japon (Honshu)

In Asama yama, Le tremblement de terre et l'éruption d'Août1783 gravée par Joseph Constantine Stadler pour le livre Illustrations of Japan (1822) d'Isaac Titsingh,  Oxford, Bodleian Library.

 

Le volcan
Le mont Asama / 浅間山 (2,508m),  est un stratovolcan japonais se trouvant au centre de l’île de Honshū, à environ 140 km de Tokyo. C’est l’un des volcans les plus actifs du Japon. Ses plus violentes éruptions, aux temps historiques, datent de 1108 et 1783 (illustration ci dessus). Sa dernière éruption remonte à août 2019.
En 1108 , une puissante éruption plinienne souffle une partie de l'édifice volcanique. Les rougeoiements émis lors de cette éruption ont été visibles jusqu'à Kyoto, ville située à près de 300 km de distance. À partir du 9 mai 1783 commence une série d'éruptions dont la plus puissante a lieu du 3 au 5 août. Survenant après une année de mauvaise récolte, elle aggrave la famine de l'ère Tenmei. Les éruptions durent 4 mois et engendrent un lahar, une coulée boueuse de débris de roches volcaniques, qui dévaste les villages alentour.
Une série d'éruptions se produit en 2004, avec une activité maximale au mois de septembre ayant produit de nombreuses projections, bombes, scories et cendres (ces dernières retomberont jusqu'à une distance de 250 km).
L'écrivaine franco-belge Amélie Nothomb raconte une singulière marche sur le mont Asama dans sa nouvelle Les Myrtilles.
Le roman de l'écrivain japonais Natsuki Ikezawa intitulé Les Singes bleus met en scène une volcanologue attachée à la station de recherche du mont Asama.

L'artiste
Joseph Constantine Stadler  est un peintre et graveur allemand.sepcialisé dans les eaux fortes et les aquatinte. Il travailla en Angleterre de 1780 à 1812 et fut édité par John Boydell. À sa mort, il vivait à Londres dans le quartier de Knightsbridge.

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Saturday, February 10, 2024

LE PIC DU MIDI D'OSSAU  PAR   R.A. DROUOT

 
R.A. DROUOT (1922?-2005?) Le Pic du Midi d'Ossau (2,884m) France (Pyrénées)
 
R.A. DROUOT (1922?-2005?)
Le Pic du Midi d'Ossau (2,884m)
France (Basse-Pyrénées)

La montagne
Le pic du Midi d'Ossau (2 884 m) est une montagne située dans l'ouest des Pyrénées françaises, dans la partie béarnaise du département des Pyrénées-Atlantiques. Il est le sommet emblématique de la vallée d'Ossau — qui lui donne son nom — et dont la racine pré-indo-européenne* oss/*ors ferait référence aux cours d'eau. Le pic du Midi d'Ossau est l'un des vestiges d'un ancien volcan, le volcan d'Ossau, formé il y a 278 millions d'années, à la fin de l'orogenèse varisque. L'effondrement du toit du volcan entraîne la création d'une caldeira qui, avec la formation de la chaîne des Pyrénées il y a 40 millions d'années, se soulève et permet la constitution du sommet actuel. La première ascension de l'Ossau se déroule à la fin du xviiie siècle, probablement par plusieurs bergers béarnais le 19 août 1790 sur instruction du géodésien Louis-Philippe-Reinhard Junker. Cette ascension est évoquée par Guillaume Delfau dans son récit Voyage au pic du Midi de Pau, un sommet qu'il gravit le 3 octobre 1796 avec son guide aspois Mathieu. Des pyrénéistes comme Henri Brulle, Robert Ollivier, Henry Russell, Roger de Monts ou les frères Jean et Pierre Ravier explorent progressivement le pic entre la fin du xixe siècle et la première moitié du xxe siècle. Situé dans la zone cœur du parc national des Pyrénées, l'Ossau est aujourd'hui un terrain de jeu pour les adeptes de la randonnée et de l'escalade. Sa forme caractéristique et son isolement — il est parfaitement aligné dans l'axe de la vallée d'Ossau et entouré de sommets nettement plus bas — rendent le pic particulièrement visible et reconnaissable depuis les plaines d'Aquitaine. Les Béarnais vouent un attachement particulier au pic, qu'ils surnomment familièrement Jean-Pierre. L'Ossau est également la source de diverses légendes, dont l'une en lien avec la figure mythique de Jean de l'Ours. La notoriété du pic fait de ce sommet un emblème géographique utilisé dans les arts graphiques et la communication territoriale.

L'artiste
R.A. Drouot (1922-2005? ) dates données sous réserve de vérification. Il existe peu ou pas de renseignements biographiques sur cet artiste dont on sait qu'il fut affichiste régionaliste avec pour sujet principal les montagnes des Pyrénées et les moyens de transports qui y mènent. Il fut actif principalement dans les années 1950-1960, signait " r.a.drouot "en lettres minuscules et travaillait beaucoup pour l'imprimeur Publi-Pyrenées, disparu aujourd'hui. La mise en vente de ses affiches est régulière dans les salles de vente françaises aussi bien  qu'étrangères. Tout renseignement sur sa vie est le bienvenu.


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Wednesday, February 7, 2024

BEN HOPE / BEINN HÒB   PEINT PAR   MAXIME MAUFRA

MAXIME MAUFRA (1861-1918) Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m) Royaume-Uni (Ecosse)  In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée

MAXIME MAUFRA (1861-1918)
Ben Hope / Beinn Hòb  (927 m)
Royaume-Uni (Ecosse)

In "Nuit d'Été, Ben Hope, Ecosse," huile sur toile, 60.5 x 73.5 cm. Collection privée


La montagne
Ben Hope /Beinn Hòb  (927 m) est une montagne du nord de l'Écosse. C'est le sommet le plus au nord, seul dans la Flow Country (une région de landes couvertes de tourbe) au sud-est du Loch Hope à Sutherland. La montagne forme un cône à peu près triangulaire, avec un grand rocher à l'ouest et deux épaulements inférieurs au sud et au nord-est. Les fleurs alpines sont abondantes en saison, même si le sol est très rocheux. La route principale vers le sommet commence à Strathmore, à l'ouest de la montagne, où se trouve un parking sur une petite route. L'itinéraire longe le brûlis d'Allt-na-caillich qui descend à travers une brèche dans les rochers orientés à l'ouest. Le parcours est raide, mais bien balisé avec des cairns occasionnels et non exposé. L'approche par l'est est moins souvent utilisée car il y a une vaste étendue de landes couvertes de bruyères sans route. L'approche par le nord n'est pas possible pour les marcheurs, car il n'y a pas de chemin entre les rochers. La vue depuis le sommet englobe le Pentland Firth, le Loch Eriboll et les montagnes voisines d'Arkle et Foinaven. Les îles Orcades sont visibles par temps clair.

Le peintre
Maxime Maufra est un peintre, graveur et lithographe français postimpressionniste. Il s’initie à la peinture avec Charles Leduc et son frère Alfred Leduc à Nantes, en reproduisant des paysages des bords de Loire, mais son père qui a décidé d'en faire un homme d'affaires, lui fait faire un séjour linguistique en Angleterre à Liverpool. Là, il découvre ce qu'est réellement la peinture, notamment celle de Turner. Il visite le Pays de Galles et l’Écosse, dont les paysages lui seront une source d'inspiration. Il revient en France en 1884, il mène de front son activité professionnelle et ses travaux picturaux. Il est alors initié à l’impressionnisme par Charles Le Roux.
En 1886, il est remarqué par Octave Mirbeau, lors d'une exposition au Salon de Paris. Cette même année il participe à l'Exposition des beaux-arts de Nantes qui se tient tous les trois ans et à laquelle sont conviés les peintres déjà consacrés et ayant participé au Salon parisien, dont Eugène Boudin, Léon Bonnat, Pierre Puvis de Chavannes, Jules-Élie Delaunay, Émile Dezaunay, avec lequel il va lier une grande amitié, Jean-Léon Gérôme, Henry Moret, Camille Pissarro, Auguste Renoir, Georges Seurat ou Alfred Sisley. Dans les années 1880, il parcourt ensuite la Normandie et la Bretagne pour peindre des marines et des paysages et s'installe à Paris en 1892, revenant chaque année en Bretagne. C'est lors d'un séjour à Pont-Aven en 1890 qu'il rencontre Paul Gauguin et Paul Sérusier (1864-1927).  Il est alors fortement influencé par le synthétisme, style inventé par Émile Bernard (1868-1941) et développé par Gauguin, qui traduit les formes en aplats colorés disposés selon un motif décoratif.  Il décide alors de se consacrer pleinement à la peinture et s'installe à Pont-Aven. Il fréquente, en 1891 et 1892, l'auberge de Marie Henry au Pouldu en compagnie de Charles Filiger. Il retrouve Gauguin quelques années plus tard à Paris en 1893. C’est l’occasion d’encouragements et de soutien réciproques entre ces deux artistes qui se respectent. Il témoigne néanmoins d'une pointe de scepticisme signalant son indépendance de caractère : « Je restais trois mois dans ce pays breton de Pont-Aven où je n’entendais parler que vert Véronèse pur, chrome, etc., théories de couleurs plus ou moins absurdes. Je préfère la coloration vive, mais on peut peindre avec du noir… Le tout est d’être peintre, et quoique ce mot déplaise à certains, il faut d’abord s’exprimer en cette langue. »
En 1892, Maufra fréquente avec son ami Émile Dezaunay, l'atelier d'Eugène Delâtre où ils réalisent leurs premières gravures, influencés par Paul Gauguin. Il est le premier à s'installer au Bateau-Lavoir à Montmartre en 1893, et son atelier est fréquenté par ses amis Dezaunay, Aristide Briand, ainsi que le poète Victor-Émile Michelet. En 1892 il expose une monographie de son œuvre à la deuxième exposition des peintres impressionnistes et symbolistes au Le Barc de Boutteville (Paris),
Il expose ensuite à la galerie Durand-Ruel qui sera son marchand jusqu'à la mort de l'artiste, et organisera de nombreuses expositions de ses œuvres.
Au printemps 1894, ils se fréquentent à nouveau avec Gauguin en Bretagne au Pouldu, puis Maufra part à la découverte du Trégor finistérien. Il finit par approfondir sa propre voie en abordant les paysages avec une prédilection pour les marines de Bretagne. Il a également visité la région du Dauphiné et les environs du Havre.
Après un voyage en Écosse à l'été 1895, il épouse à Londres Céline Le Floc'h, dont il avait fait la connaissance à Pont-Aven.
Écrivant à un ami en 1897, il déclara : « Je cherche les grands horizons, les cieux !... Je voudrais que les paysages soient classiques, simples et immenses »
En 1903, il est cofondateur avec  du Salon d'automne au Petit Palais et il expose en 1904.
Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1906 et peintre de la Marine en 1916.
Militant régionaliste, Maxime Maufra est l'un des animateurs de la section « beaux-arts » de l’Union régionaliste bretonne.
Il meurt d'une crise cardiaque le 23 mai 1918 au Pont à Poncé, où il avait planté son chevalet.

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Sunday, February 4, 2024

EVEREST/ CHOMOLUNGMA / SAGARMATHA  PEINT PAR  NICHOLAS ROERICH

NICHOLAS ROERICH (1874-1947) Mont Everest / Sagarmatha /Chomolungma (8,848 m - 29,029ft)    Frontière Népal - Chine  In "Remember” from " Country series-Hymalaya", 1924, huile sur toile, Roerich Museum, NewYork

 
NICHOLAS ROERICH (1874-1947)
Mont Everest / Sagarmatha /Chomolungma (8,848 m - 29,029ft) 
  Frontière Népal - Chine

In "Remember” from " Country series-Hymalaya", 1924, huile sur toile, Roerich Museum, NewYork

 

La montagne
L'Everest //Chomolungma/Sagarmāthā (8,848 m - 29,029ft), à droite dans ce tableau, est une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal (province de Koshi) et la Chine (région autonome du Tibet).Il est aperçu par des Européens pour la première fois en 1847 puis, après quelques années d'observations et de calculs, il est identifié comme le plus haut sommet du monde. Son altitude est établie à 8 849 mètres. Cette caractéristique lui vaut d'être baptisé de son nom actuel par les Occidentaux en 1865 en l'honneur de George Everest, arpenteur général des Indes orientales de 1830 à 1843, et, dès les années 1920, de susciter l'intérêt des alpinistes qui se lancent à l'assaut de ses faces. Plusieurs expéditions, en particulier britanniques, se succèdent depuis le versant nord au Tibet. Toutefois, les conditions météorologiques extrêmes font leurs premières victimes, parmi lesquelles George Mallory et Andrew Irvine, en 1924, dont on ne saura probablement jamais avec certitude s'ils ont atteint le sommet. En 1950, le Népal autorise l'accès à la montagne depuis le sud offrant des possibilités d'ascension par l'arête Sud-Est, moins périlleuse. Finalement, trois ans plus tard, Edmund Hillary et Tensing Norgay deviennent les premiers hommes à atteindre le sommet de l'Everest. Dès lors, les exploits en tous genres s'enchaînent, alimentant les fantasmes populaires ; mais, en 1996, une série d'accidents mortels vient rappeler les dangers liés à la montagne, portant de nos jours à plus de 200 le nombre de victimes. Pourtant, le tourisme de masse se généralise, fragilisant ce milieu naturel malgré les créations du parc national de Sagarmatha en 1976 et de la réserve naturelle du Qomolangma en 1988. Ainsi, plus de 14 000 alpinistes ont tenté l'ascension depuis 1922 et plus de 4 000 l'ont réussie, bien aidés, pour la majorité d'entre eux, par les porteurs sherpas et l'utilisation de bouteilles d'oxygène.
La plupart des tentatives d'scension sont effectuées aux mois d'avril et mai avant la mousson d'été. À ce moment de l'année, un changement du courant-jet réduit les vitesses moyennes de vent en haute altitude. D'autres tentatives sont réalisées après la mousson aux mois de septembre et octobre mais la neige tombée pendant la mousson et des conditions météorologiques plus instables rendent l'ascension plus difficile.
Les pionniers laissent désormais la place à la génération du business lucratif. Des dizaines d'opérateurs proposent des expéditions jusqu'au sommet moyennant des sommes pouvant approcher les 50 000 à 70 000 dollars. Ces expéditions commerciales devenues la norme durent environ deux mois, transformant les camps de base en véritables villes éphémères. La démocratisation des technologies permettant une acclimatation à domicile, grâce notamment à des tentes hypoxiques, tend à réduire cette durée.
Point de passage obligé de l'itinéraire classique vers le sommet, le col Sud est devenu une véritable décharge. Peu respectueuses de l'environnement, contrairement  à ce que l'on pourrait penser, les expéditions y abandonnent matériel et déchets qui réapparaissent à la fonte des plaques de neige. Mandatée par le gouvernement népalais et l'UNESCO, une équipe dirigée par l'alpiniste Pierre Royer a entrepris un grand nettoyage au printemps 1993. Au mois de mai, l'expédition, avec une vingtaine de Sherpas, a redescendu huit tonnes de déchets (bouteilles d'oxygène, plastiques, verres, toiles, etc. Le gouvernement népalais essaye de lutter contre cette pollution : chaque expédition est désormais tenue de prouver qu'elle n'a pas abandonné son matériel, sous peine de perdre une caution de 4 000 dollars. En mars 2014, il annonce qu'à partir du mois suivant, tout alpiniste doit redescendre huit kilogrammes de déchets en plus de son propre matériel, sous peine de poursuites. Le tourisme de masse est  le danger qui guette désormais l'Everest surnommé, Le Toit du Monde.

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2024 - Wandering Vertexes / Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau




Thursday, February 1, 2024

ORTLES/ORTLER   PEINT PAR   JOHN MARIN

JOHN MARIN (1870-1953) Ortles /Ortler (3,905 m) Italie (Sud Tyrol)  In The Tyrol (1910), aquarelle sur papier , 17 3/4 x 15 1/8 in. Colby College Museum of Art, Waterville ME (Donation John Marin, Jr. & Norma B. Marin)

JOHN MARIN (1870-1953)
Ortles /Ortler (3,905 m)
Italie (Sud Tyrol)

In The Tyrol (1910), aquarelle sur papier , 17 3/4 x 15 1/8 in. Colby College Museum of Art, Waterville ME (Donation John Marin, Jr. & Norma B. Marin)

 
La montagne
Ortles (en italien) ou Ortler (en allemand) est un sommet des Alpes, à 3 905 m, point culminant du massif de l'Ortles, en Italie (Trentin-Haut-Adige). C'était également, jusqu'en 1919, le point le plus élevé de l'Autriche-Hongrie. Pendant la Première Guerre mondiale, l'armée austro-hongroise installe la position la plus élevée de la guerre sur la montagne, équipée de plusieurs pièces d'artillerie. Tous les itinéraires vers le sommet sont des circuits de haute altitude exigeants. Il est recouvert sur la face nord-ouest par un glacier. La face nord de la montagne est considérée comme la plus grande paroi de glace des Alpes orientales, bien que de plus en plus de roches émergent à cause de la fonte des glaciers. La légende de la "chasse fantastique", connue sous le nom de "Wilde Fahr " dont le point de départ était sur l'Ortles, vient de la religion germanique. Dans ce mythe l'Ortles est associé au royaume des morts. Une légende postérieure est plus connue, dans laquelle l'Ortles apparaît comme un géant. Celui-ci est vaincu par le nain Stelvio et moqué dans un poème (« Oh, géant Ortler, comme tu es petit ») puis se fige dans la glace et la neige32. Selon une autre légende, un ours se serait échappé de ses chasseurs par le Hintergrat jusqu'à Trafoi en 1881. Le Bärenloch, un bassin glaciaire sous le Tschierfeck, est également associé à un ours dans l'Ortles : on dit qu'il doit son nom à la découverte d'un squelette d'ours à cet endroit.


Le peintre
John Marin est un peintre aquarelliste, dessinateur et graveur. Il est particulièrement connu pour ses aquarelles expressionnistes de paysages marins du Maine et ses vues de Manhattan. Il est considéré comme un pionnier de l'art moderne américain. Marin, qui était ambidextre, a commencé à dessiner à sept ans et à peindre à seize ans. Il étudie d'abord l'ingénierie mécanique pendant dix-huit mois à partir de 1886 à l' Institut de technologie Stevens et commence sa carrière professionnelle dans le domaine de l'architecture1. De 1890 à 1892, il travaille comme dessinateur pour quatre architectes et de 1892 à 1897, il dirige sa propre entreprise et conçoit six résidences à Union City (New Jersey).
Puis, à vingt huit ans, décidant de faire carrière dans les beaux-arts, il étudie de 1899 à 1901 à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et à l'Art Students League of New York. Parmi ses professeurs se trouvaient  William Merritt Chase. En 1905, il se rend en Europe, sa famille étant originaire de France, il vit à Paris de 1905 à 1909, fréquentant les académies et rencontrant des artistes. Pendant cette période, il voyage en Hollande, en Belgique, en Italie, en Autriche et en Angleterre. Il travaille principalement comme graveur, eaux-fortes inspirées de Paris4dans la tradition de James Abbott McNeill Whistler, mais exécute également un certain nombre d'aquarelles et de pastels. En 1907, il expose au Salon d'Automne. Il retourne à New York en 1909 pour sa première exposition personnelle à la Galerie 291 d'Alfred Stieglitz, rencontré grace au photographe Edward Steichen. Puis il s'installe définitivement aux États-Unis et participe en 1913, à l'Armory Show, et expose dans toutes les manifestations artistiques importantes organisées par la jeune école américaine, et régulièrement à la Fondation Carnegie à Pittsburgh. John Marin assimile les tendances du moment : impressionnisme, cubisme, fauvisme, expressionnisme, ainsi que des notions propres à l'art du paysage en Extrême-Orient, mais il reste indépendant et développe son propre style dans une forme d'expressionnisme personnelle, avec des explosions semi-abstraites de lignes, de formes et de couleurs animant des scènes avec une énergie unique. En laissant toutes les questions financières entre les mains de Stieglitz, Marin jouit d'une liberté absolue pour poursuivre son travail. Au cours des années suivantes, Marin peint quelques-unes des œuvres les plus importantes de sa carrière, inspirées par la ville de New York. Ses sujets sont les monuments architecturaux de la ville et les forces structurelles de base qui semblaient s'y trouver. Cependant, en 1914, il prit une nouvelle direction, s'éloignant de la ville et se tournant vers la nature, c'est l'année où il découvre le Maine1. Ainsi, il vit à Brooklyn, puis à Cliffside, dans le New Jersey, de 1916 à 1953, passant les étés dans les Berkshires, les Adirondacks, le Delaware, mais surtout sur la côte du Maine, à Small Point ou Deer Island dans la Baie de Penobscot et de 1933 à 1953 au cap Split. À l'exception des étés 1929 et 1930, qu'il passe à Taos, invité par Mabel Dodge Luhan, où il réalise une centaine d'aquarelles du Nouveau-Mexique. En 1936, une rétrospective est organisée par le Museum of Modern Art et en 1950 à la Biennale de Venise.

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