google.com, pub-0288379932320714, DIRECT, f08c47fec0942fa0 GRAVIR LES MONTAGNES... EN PEINTURE: HILLS & RIDGES
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Friday, February 23, 2024

LES CATSKILLS  PEINTES PAR  HERMANN HERZOG

HERMANN HERZOG (1832-1932) Catskill mountains (1,274m) United States of America (New York State)  In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

HERMANN HERZOG (1832-1932)
Catskill mountains (1,274m)
United States of America (New York State)

In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

 La montagne
Les Catskill Mountains ou simplement les Catskills, sont une région de reliefs de l'État de New York, située au nord de la ville de New York et au sud d'Albany. En dépit de leur nom, les Catskills ne sont pas des montagnes au sens géologique du terme, mais plutôt un plateau érodé, constitué de plateaux et de collines ayant subi une érosion intense.
Elles constituent le prolongement vers l'est, ainsi que les plus hauts sommets, du plateau des Allegheny. Elles sont parfois considérées comme une partie de la chaîne des Appalaches, même si les deux chaînes ne sont pas géologiquement liées. Les Catskills sont situées à l'ouest du fleuve Hudson (Hudson River) et traversent cinq comtés : l'Ulster, le Greene, le Sullivan, le Delaware et le Schoharie.

Le peintre
Hermann Ottomar Herzog est un peintre paysagiste allemand qui a vecu aux EtatsUnis. Il s'inscrit à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1849, où il se forme auprès de Johann Wilhelm Schirmer. Plus tard, il fait plusieurs voyages d'études en Norvège, en Suisse, en Italie et dans les Pyrénées et peint de nombreux paysages de montagne, en particulier de la Norvège, avec une maîtrise du dessin et une couleur attrayante, sans être si poétique. En 1869, il voyage en Amérique du Nord et s'arrête particulièrement dans le Yosemite. Il vit jusqu'à sa mort à Philadelphie.On rattache son œuvre à l'école américaine de peinture dite " Hudson River School". Peintre très prolifique, Herzog a peint presque un millier de tableaux.

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2011-2024 - Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau

Saturday, January 6, 2024

LE BEC DE L'AIGLE   PEINT PAR   ROGER FRY

Roger Fry ( 1866-1934) Le Bec de L'aigle (155m) France (Provence Alpes Cote d'Azur)

ROGER FRY (1866-1934)
Le Bec de l'Aigle (155m)
France (Provence Alpes Côte d'Azur)

In Le Bec de L'aigle - La Ciotat, huile sur toile, The Courtauld Institute, London

Le Cap
Le Bec de l'Aigle est un sommet  situé en Provence, au-dessus de La Ciotat, à l'extrémité méridionale des falaises Soubeyranes. Il forme un cap, appelé cap de l'Aigle, délimitant l'extrémité occidentale de la baie de la Ciotat, culminant à 155 mètres d'altitude et qui se prolonge en mer par l'île Verte. L’éperon minéral s’élance vers la Méditerranée et exhibe une roche brune à gros galets que les géologues appellent « poudingue ». Cette roche s’est formée il y a environ 90 millions d’années. Elle témoigne d’un continent disparu, lointain cousin de la Corse et de la Sardaigne. À cette période reculée, la région de La Ciotat se situe sur les bords d’un continent faisant face à la Provence et a priori solidaire de la Corse et de la Sardaigne. Ce continent s’érodait et les sables, graviers et galets transportés par les fleuves, se sont accumulés dans des deltas au pied de cette terre émergée. L’un d’eux constitue aujourd’hui le poudingue du Bec de l’Aigle. La disparition de cette « Atlantide » séparée de la Provence par une petite mer intérieure, est liée à la naissance de la mer Méditerranée qui découle de la rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de la Corse. Le poudingue est ici un assemblage de galets arrondis composés de quartz, de grès, de schiste, de granite ou de calcaire, le tout cimenté naturellement.Le poudingue est ici un assemblage de galets arrondis composés de quartz, de grès, de schiste, de granite ou de calcaire, le tout cimenté naturellement.
Situé en bordure de ville, le parc du Mugel et le chantier naval de La Ciotat se trouvent à ses pieds.

Le peintre
Roger Eliot Fry est un critique et théoricien de l'art britannique, particulièrement actif dans les premières décennies du 20eiècle. Également peintre, il appartenait au Bloomsbury Group.L'historien de l'art Kenneth Clark voyait en lui le successeur de John Ruskin ; Virginia Woolf publia sa biographie en 1940. Il publie ses premiers articles dans des revues relativement confidentielles comme The Dome. Dans les années 1900, Roger Fry commence à enseigner l'histoire de l'art à la Slade School of Fine Art de University College à Londres. Il collabore à l’Athenaeum à partir de 1901 et participe en 1903 à la fondation du Burlington Magazine avec Bernard Berenson et Herbert Horne.
De 1906 à 1910, il passe quatre ans aux États-Unis, où il travaille au Metropolitan Museum of Art de New York comme conservateur du département des peintures. C'est lors de ce séjour qu'il découvre l'œuvre de Cézanne et se désintéresse peu à peu des primitifs italiens, au profit des peintres français de la fin du 19e siècle. De retour en Angleterre, il organise aux Grafton Galleries de Londres, en 1910, une exposition Manet et les postimpressionnistes, terme dont il est l'auteur. Celle-ci exerce une influence considérable sur le goût du public, tout en étant fraîchement accueillie par la critique. Fry organise alors, en 1912, une seconde exposition d'art post-impressionniste. Il reçoit le soutien financier de Lady Ottoline Morrell, avec qui il a une liaison éphémère.
En 1913, il fonde avec Vanessa Bell et Duncan Grant les Omega Workshops, un atelier d'art et d'artisanat situé à Fitzroy Square (Londres).
Deux de ses essais, Vision and Design (1920) et Transformations (1926), contribuent également à faire découvrir la peinture française contemporaine.
En 1932, Roger Fry apporte son soutien à l'Institut Courtauld de Londres pour en faire le premier centre britannique d'étude de l'histoire de l'art.
En 1933, il occupe la chaire Slade pour l'enseignement des beaux-arts à l'université de Cambridge, poste qu'il avait vivement souhaité.

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2024 - 13e année de publication -  Gravir les montagnes en peinture
Un blog de Francis Rousseau


 

Friday, December 15, 2023

SLIDE MOUNTAIN (CATSKILLS)  PEINTE PAR FREDERIC EDWIN CHURCH


FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900) Slide Mountain (1,279 m - 4,180 ft) United States of America (New York State)  In "Catskills at sunset", 1882, oil on cardboard, Smithsonian / Cooper Hewitt Museum


FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900)
Slide Mountain (1,279 m - 4,180 ft)
United States of America (New York State)

In "Catskills at sunset", 1882, oil on cardboard, Smithsonian / Cooper Hewitt Museum

 

La montagne
Slide Mountain (1,279 m - 4,180 ft) est le point culminant du chaînon Burroughs, dans les montagnes Catskill dans l’État de New York. Les montagnes Catskill  ou simplement les Catskills, sont une région de reliefs  située au nord de la ville de New York et au sud d'Albany. En dépit de leur nom, les Catskills ne sont pas des montagnes au sens géologique du terme, mais plutôt un plateau érodé, constitué de plateaux et de collines ayant subi une érosion intense. Elles constituent le prolongement vers l'est, ainsi que les plus hauts sommets, du plateau des Allegheny. Elles sont parfois considérées comme une partie de la chaîne des Appalaches, même si les deux chaînes ne sont pas géologiquement liées. Les Catskills sont situées à l'ouest du fleuve Hudson (Hudson River) et traversent cinq comtés : l'Ulster, le Greene, le Sullivan, le Delaware et le Schoharie.
Les Catskills sont le lieu de légendes traditionnelles remontant aux tribus amérindiennes et aux premiers colons néerlandais, qui baptisent les montagnes « Kaatskil » au xviiie siècle. Washington Irving y situe son histoire de Rip Van Winkle, en lien avec le navigateur Henry Hudson. Au 19e siècle, les Catskills deviennent une destination de vacances pour les riches New-yorkais. Le bois est exploité à grande échelle, des fermes s'installent et la région perd de sa forêt sauvage. En 1885, une loi, votée par l'État de New York, délimite la Catskill and Adirondack Forest Preserve dans le but de préserver l'état sauvage de la région, et en 1904, le Catskill Park, un parc naturel, est créé.
La réputation des Catskills comme lieu de vacances continue et pendant la première partie du 20e siècle de nombreux groupes ethniques, dont les Allemands, les Tchèquesy installent des hôtels, des centres de vacances, des campings, notamment au sud dans les Shawangunk Ridge, près de la ville de New Paltz. Les plus grands hôtels et centres de séjours d'été juifs (comme Kutsher's, Brown's, et Grossinger's) deviennent alors connus collectivement comme la Borscht Belt (la « ceinture du bortsch »), certains faisant référence à la région comme les « Alpes juives ». De nombreux artistes et musiciens font leurs débuts dans ces hôtels souvent somptueux. Cette tradition « ethnique » a quasiment disparu depuis les années 1960, bien que l'histoire de la « Borscht Belt » fasse toujours partie de l'héritage de la région, et les Catskills continuent de prospérer grâce à leurs hôtels et lodges traditionnels.
Les Catskills étaient aussi la « maison d'été » de milliers d'enfants qui y venaient pour passer leurs colonies de vacances (« camps »). Les plus connus étaient les Camp Ma-Ho-Ge et Camp Diana Damalqua. Récemment, quelques petits hôtels se sont réinstallés dans la région, satisfaisant les aventuriers et les amateurs de sports d'hiver. Les Catskills sont également une destination de randonnée, en particulier pour les adeptes du peak bagging qui essaient d'atteindre les principaux sommets de la chaîne.
Pendant le week-end du 15 août 1969, les Catskills furent le théâtre du festival de Woodstock.

Le peintre
Frederic Edwin Church, est un peintre paysagiste américain. Il est une figure centrale de « l'Hudson River School » qui regroupait des paysagistes américains.
L'aisance financière de son père,  orfèvre et horloger  permet à Frederic Edwin Church de se consacrer précocement à l'art. Dès l'âge de 18 ans, le jeune Frederic devient, à Catskill, une petite localité de l'État de New York, l'unique élève de Thomas Cole le fondateur de l'Hudson River School. Plus tard, Church sera considéré comme le chef de file de la seconde génération de ce mouvement artistique américain.
En 1849, Frederic Edwin Church est élu à l'Académie américaine des beaux-arts, devenant ainsi le plus jeune membre de ce cénacle. Peu après, il vend sa première œuvre d'importance au Wadsworth Atheneum de Hartford.
Il s'installe vers 1850 à New York, où il a un premier élève, William James Stillman, et continue de peindre des paysages de la Nouvelle-Angleterre. À cette époque, il a pour coutume, du printemps jusqu'à l'automne, de voyager, souvent à pied, tout en dessinant. Chaque hiver, il s'installe dans son atelier afin de se servir de ses esquisses pour peindre des tableaux de très grands formats, et les vendre pour des sommes de plus en plus importantes. Cette première période de l'œuvre de Church doit encore beaucoup au style de son maître Thomas Cole, mais percent déjà quelques singularités de son tempérament. Contrairement à Cole qui privilégie les compositions éthérées, presque mythologiques, dans ses paysages, Church préfère les scènes où sont associées vie et fantaisie dans un décor où l'artiste fait usage d'une riche palette chromatique, ayant recours à des rouges, des violets et des oranges qui donnent à ses tableaux une tension presque dramatique.
Devenu bientôt célèbre en Amérique pour ses paysages colossaux, Church cherche toutefois à se démarquer des autres peintres en diversifiant son inspiration, souvent grâce à la conception de paysages évoquant des lieux exotiques. Il entreprend à deux reprises des voyages de plusieurs mois en Amérique du Sud, et séjourne principalement à Quito, capitale de l'Équateur.
Son premier voyage a lieu en 1853. À ce moment de sa carrière, Church est influencé par les théories du grand penseur et géographe prussien Alexandre von Humboldt sur la terre, la matière et l'espace. Humboldt avait ainsi mis au défi les artistes de pouvoir parvenir à représenter la « physionomie » singulière de la cordillère des Andes. Church va s'y employer, voyageant littéralement sur les traces de Humboldt, puisqu'il a demeuré dans la vieille maison où Humboldt avait résidé à Quito.
Quand Church retourne en Amérique du Sud pour son deuxième voyage en 1857, il a des vues moins nobles. L'artiste est alors financé par l'homme d'affaires américain Cyrus Field qui cherche à utiliser la renommée du peintre pour attirer l'attention des investisseurs sur ses entreprises sud-américaines. Le tableau Le Cœur des Andes, aujourd'hui propriété du Metropolitan Museum of Art de New York, est issu du second voyage. La toile, qui mesure plus d'un mètre cinquante en hauteur et près de trois en largeur, est dévoilée en 1859 à New York devant un public ébahi. Church l'installe dans une pièce spécialement éclairée, munie de rideaux et de frondes de palmiers, et fait payer l'entrée au public. Tout doit servir à créer un événement sensationnel. Et c'est un succès immédiat. Church vend ensuite l'œuvre pour 10 000 $, ce qui, à l'époque, est le prix le plus élevé jamais atteint par un tableau d'un peintre américain vivant. Il est alors surnommé le « Michel-Ange du paysage. »
En 1860, son aisance financière permet à Church d'acheter une vaste ferme à Greenport, près de Hudson,
En 1870, il commence la construction, sur une colline de sa propriété, d'une maison d'inspiration persane où il s'installe à l'été 1872. Les premiers plans sont signés par l'architecte Richard Morris Hunt,  qui a également travaillé en France aux travaux d'agrandissement du Louvre en 1854 ; mais Church l'écartera du projet pour le confier à l'architecte anglais Calvert Vaux après un long voyage en Europe et au Proche-Orient pendant lequel, fidèle à ses habitudes, il ramène plusieurs dessins dont certains serviront de base à des œuvres peintes.
Au cours des vingt dernières années de sa vie, Church consacre une grande partie de son énergie à embellir sa maison d'Olana.

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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Thursday, November 16, 2023

KSAR D'AÏT BEN HADDOU   PEINT PAR   JACQUES MAJORELLE

JACQUES MAJORELLE (1886-1962) Ksar d'Aït ben Haddou (250m) Maroc
 
 
JACQUES MAJORELLE (1886-1962)
Ksar d'Aït ben Haddou (250m)
Maroc

Le peintre
Jacques Majorelle, est un peintre orientaliste français. Fils de l’ébéniste Louis Majorelle, Jacques baigne, dès son enfance, dans le courant art nouveau de l'École de Nancy. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers. Il s'inscrit en 1901 à l'École des beaux-arts de Nancy en section Architecture et Décoration. Dès 1903, Jacques Majorelle s’éloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l’Académie Julian où il suit des cours à l'atelier de Schommer et Royer. Il voyage en Espagne et en Italie. Il expose en 1908 à Paris à la Société des Artistes Français. Souffrant d'une maladie pulmonaire, il recherche les climats chauds et secs ; en 1910, il découvre l’Égypte.Réformé à cause de sa maladie, il ne participe pas à la Première Guerre mondiale. En 1917, il arrive au Maroc et s’installe à Marrakech. Il donne l'année suivante une première exposition dans le hall de l’hôtel Excelsior, à Casablanca.
 Puis, il fait sa première expédition dans le sud du pays. Il publie à son retour Carnet de route d’un peintre dans l’Atlas et l’Anti-Atlas, journal relatant son périple.
Il peint le plafond de l'hôtel La Mamounia de Marrakech. En 1922, il acquiert une palmeraie au nord-ouest de la médina de Marrakech et fait appel, en 1929, au cabinet d'architectes Robert Poisson et Paul Sinoir pour la construction d'une "villa atelier" qui rappelle le style de Le Corbusier, alternant entre le traditionnel inspiré du Maroc avec une architecture mauresque (les fenêtres et le sol), et le moderne érigé dans un style Art déco en vogue à cette époque.
Il implante dans le jardin de nombreuses espèces : orangers, cocotiers, bananiers, yuccas, jasmins, bananiers, bougainvilliers, fuchsias, cactus et agaves. Il y aménage des bassins, jets d’eau, pergolas et allées. En 1926, son père meurt à Nancy et Jacques poursuit son exploration de l’Atlas.
En 1937, il peint sa villa de couleurs vives, dominées par un bleu outremer auquel il donne son nom. En 1947, il ouvre son jardin au public. En 1955, il est amputé d’un pied à la suite d'un accident de voiture.
Dès ses premières expositions à Nancy, dans les années 1908-1914, il est comparé au peintre Félix Ziem. Il cherche à réinventer l'orientalisme, s'éloignant de la recherche d'exotisme au profit de l'authenticité, notamment dans son travail sur l'Atlas. Il s'intéresse particulièrement à l'aspect médiéval des sites qu'il visite, comme le montre son recueil de 1930, Les Kasbah de l'Atlas marocain.
Au début des années 1930, il produit des nus de personnes Noires : son trait est aussi précis que celui d’Émile Friant, mais ce qui fait leurs succès, c'est le traitement des couleurs cuivrées de la peau, grâce à l'utilisation de poudres métalliques rehaussant la peinture8. Ces peintures le rendent célèbres à Paris, où elles s'intègrent dans une mode plus vaste qui célèbre Joséphine Baker ou le jazz.
Le travail pictural et urbaniste de Jacques Majorelle s'inscrit dans le projet du maréchal Lyautey qui cherche à « construire un monde nouveau » dans les colonies françaises.

La colline
Le ksar d'Aït-ben-Haddou est un ksar au Maroc, situé dans la province de Ouarzazate. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1978.
Pendant le protectorat français, le ksar était surnommé « le Mont-saint-Michel des Chleuhs », population d'origine de ces lieux Aït-ben-Haddou est situé à 30 Km de Ouarzazate, dans la vallée de l’Ounila, au sud de Télouet, fief du Glaoui, vallée qui était un point de passage traditionnel des caravanes reliant Marrakech au sud du Sahara.
C’est un exemple frappant de l'architecture du sud marocain traditionnel, sur le flanc d’une colline au sommet de laquelle se trouve un grenier collectif (un agadir).
Le village se présente comme un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar, qui est un type d'habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d'angle. Certaines de ses habitations semblent être de petits châteaux avec leurs hautes tours décorées de motifs en brique crue. Les plus anciennes constructions dateraient du xviie siècle. Le site aurait d'ailleurs été l'un des nombreux comptoirs de la route commerciale qui reliait l'Afrique saharienne à Marrakech - on peut encore y voir un fondouk (caravansérail).
Tout autour de ce douar un ensemble de villages se regroupe. Au pied de la colline coule l'oued Maleh, dont le nom signifie « rivière salée ». L'eau est impropre à la consommation car très chargée en sel.
Les habitants de ces douars sont pour la plupart des berbères anciennement nomades qui ont ensuite choisi la sédentarité pour des raisons diverses.
Les bâtisses du ksar sont entièrement construites en pisé, avec des planchers en boi. Le pisé se présente comme un matériau très pratique et rentable, mais nécessitant un entretien permanent. Il se compose de terre compressée et d'argile, généralement mélangées à d'autres matériaux favorisant l'adhérence. Amghar Ben Haddou, ancien chef du village et dont l'éponyme fut donné au lieu par la suite, habitait l'emplacement du ksar dès l'époque des Almoravides (11ème siècle) pour le gouverner.

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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Monday, November 13, 2023

DJEBEL ABIODH &  KSAR BENI BARKA   PHOTOGRAPHIÉS PAR  LEO WEHRLI

LEO WEHRLI (1870–1954) Djebel Abiodh & Ksar Beni Barka (300m env.) Tunisie   In Ksar Beni Barka von Norden, autochrome 1923, Tunisia


LEO WEHRLI (1870–1954)
Djebel Abiodh & Ksar Beni Barka (300m env.)
Tunisie

 In Ksar Beni Barka von Norden, autochrome 1923, Tunisia

 

Le photographe
Leo Wehrli était un géologue, professeur et explorateur suisse. Après des études de musique, de botanique, de chimie, de minéralogie, de pétrographie et de géologie à Berlin et à Zurich. Immédiatement après avoir terminé sa thèse, il part pour l'Argentine avec le célèbre Carl Emanuel Burckhardt en 1896. Accrédité par le Musée de La Plata et le gouvernement argentin, il explore les Andes qu'il traverse au moins cinq fois au cours d'un séjour de deux ans. Ses travaux furent plus particulièrement orientés sur la délimitation de la frontière entre l'Argentine et le Chili après l'accord signé entre ces deux pays en 1881 et sur la détermination de la propriété des sommets des montagnes, des lignes de crêtes et des versants des bassins.
Après son retour en Suisse, il travaille entre 1900 et 1935 comme professeur puis chargé de cours au Geol. Centralblatt à Berlin ; entre 1901 et 1912, il écrit près de 500 articles. Il effectue d'autres voyages à travers l'Europe et l'Afrique du Nord (Egypte, Tunisie, Lybie) avant de retourner de nouveau en Argentine en 1938. Il a résumé les résultats de ses recherches dans de nombreux articles, notamment dans le Lexique géographique de la Suisse. Il participa à la fondation du Centre de formation des adultes de Zurich et y donna des conférences de 1921 à 1953. De 1931 à 1951, il fut membre de la commission du Club alpin suisse (CAS) pour la Bibliothèque centrale et en fut président pendant 14 ans.
Wehrli a laissé une collection de 15 000 plaques photographiques et photos, dont certaines ont été coloriées à la main par son épouse, née Anna Frey. Une grande partie des œuvres est mise en ligne par les archives photographiques de l'ETH-Bibliothek de Zurich.


La colline
Ksar Beni Barka (300 m) ou Ksar Béni Barka est un ksar de Tunisie,  situé dans le gouvernorat de Tataouine, sur une colline isolée du djebel Abiodh, dominant la vallée de l'oued Zonndag.
Il est considèré comme « l'un des plus anciens et des plus grands » ksour du pays, abandonné au début du protectorat français. Un ksar ou ighrem, est un village fortifié d'architecture berbère que l'on trouve en Afrique du Nord. Il s'agit d'une forteresse, toujours située dans un emplacement spectaculaire, soit perchée sur un promontoire escarpé accroché à une paroi rocheuse soit dressée au-dessus d'une oasis. Le 10 janvier 2020, le gouvernement tunisien propose le site pour un futur classement sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Le 21 janvier 2021, un arrêté en fait un monument classé
Le ksar, de forme ovale, compte de nombreuses habitations troglodytes dont le nombre est  incertain variant de 400 à 750 selon les sources. Elles s'élevaient sur trois à quatre étages. Huit anciennes huileries, une mosquée, le marabout Moula Edda et le mausolée de Bou Hjar s'y trouvent.
De nos jours, le complexe est complètement en ruines et ne subsiste que le relief de la colline

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Thursday, October 26, 2023

LA FALAISE DE POURVILLE  PEINTE PAR  CLAUDE MONET

CLAUDE MONET (1840-1926) Falaise de Pourville (80 à 100m) France  In"Ombres sur la mer..Les Falaises de Pourville", 1882, Huile sur toile, 57 x 80 cm

 CLAUDE MONET (1840-1926)
Falaise de Pourville (80 à 100m)
France

In "Ombres sur la mer..Les Falaises de Pourville", 1882, Huile sur toile, 57 x 80 cm


Les Falaises
Voici un motif peint à de nombreuses reprises par Claude Monet sous tous les angles possibles, et  des centaines de fois par les peintres impressionnistes après lui.

Le peintre
Oscar-Claude Monet, plus connu sous le nom de Claude Monet, était l'un des fondateurs de la peinture impressionniste française et  de la peinture de paysage en plein air. Le terme « impressionnisme » est dérivé du titre de son tableau « Impression, soleil levant », qui fut exposé en 1874 dans la première des expositions indépendantes montées par Monet et ses associés en alternative au Salon de Paris.
L'ambition de Monet de documenter la campagne française l'a amené à adopter une méthode consistant à peindre plusieurs fois la même scène afin de capturer le changement de lumière et le passage des saisons exactement comme l'artiste japonais Hokusai (1760-1849) l'a fait avec ses 36 vues. du mont Fuji.
Monet a été volontiers qualifié  de  "moteur de l'impressionnisme". La compréhension des effets de la lumière sur la couleur des objets et des effets de la juxtaposition des couleurs entre elles était cruciale pour l'art des peintres impressionnistes. La longue carrière de peintre de Monet s'est déroulée dans la poursuite de cet objectif...

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LES TABLEAUX QUI PARLENT

 
 

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Monday, October 23, 2023

LES FALAISES D'AULT   PEINTES PAR   GUSTAVE COURBET



GUSTAVE COURBET (1819-1877) Les Falaises d'Ault (70 à 100m) France  In " Falaises avec barques ", 1869, huile sur toile,  40 x 60 cm, Wadsworth Atheneum, Hartford
 
GUSTAVE COURBET (1819-1877)
Les Falaises d'Ault (70 à 100m)
France

In " Falaises avec barques ", 1869, huile sur toile,  40 x 60 cm, Wadsworth Atheneum, Hartford


Les falaises
La ville d'Ault se situe sur la bordure Nord-Ouest du Bassin parisien ; elle marque la terminaison septentrionale de la centaine de kilomètres de falaises qui borde le littoral normand et picard, entre la baie de Seine et la baie de Somme. L’orientation de ces falaises est globalement de l'ordre de N40 (direction Sud-Ouest/Nord-Est), et leur altitude moyenne est d'environ 70 m, avec des maxima qui dépassent légèrement les 100 m (à Criel-sur-Mer en Seine-Maritime). La ville d'Ault s'est édifiée au sein d'une dépression qui permet l'accès à la mer : il s'agit d'une valleuse, petite vallée généralement sèche, parfois suspendue, dont les bords sont classiquement boisés (car inutilisables pour l'agriculture), contrastant avec le plateau alentour généralement agricole. Ces dépressions résultent de l'érosion superficielle associée à d'anciens cours d'eau, rapidement asséchés en raison de la forte perméabilité du sous-sol (craie du Crétacé supérieur). Il s'agit d'une formation homogène constituée par un limon éolien lœssique, fin, doux au toucher, beige, parfois tirant sur le brun-rouge, épais de quelques mètres, qui couronne les plateaux taillés dans le pédiplan finicrétacé. Le territoire de la feuille ne présente pas de bonne coupe de cette formation qui est en général attribuée pour une part au Würm et aussi, pour une autre part, sans doute importante, à des niveaux plus anciens. […] Le lessivage et la décalcification du limon produit à l'Holocène ont provoqué la formation, en surface, de la terre à brique ou lehm de teinte brunâtre. Outre la fabrication des briques, les limons ont été utilisés comme terre à pisé pour la construction des chaumières et des granges et de nombreuses petites carrières abandonnées sont encore visibles.

Le peintre
Jean Désiré Gustave Courbet était un peintre français initiateur du mouvement réaliste dans la peinture française du 19e siècle. Engagé à peindre uniquement ce qu’il pouvait voir, il rejetait les conventions académiques et le romantisme de la génération précédente. Son indépendance a constitué un exemple important pour des artistes tels que les impressionnistes et les cubistes.
Les peintures de Courbet de la fin des années 1840 et du début des années 1850 lui valent sa première reconnaissance. Elles ont défié les conventions en représentant des paysans et des ouvriers non idéalisés, souvent dans de grands formats, traditionnellement réservée aux peintures de sujets religieux ou historiques. Les peintures ultérieures de Courbet étaient pour la plupart d'un caractère moins ouvertement politique : paysages, marines, scènes de chasse, nus et natures mortes. Il fut emprisonné pendant six mois en 1871 pour son implication dans la Commune de Paris et vécut en exil en Suisse de 1873 jusqu'à sa mort.
Courbet a peint quelques montagnes dans sa vie : les montagnes du Jura autour d'Ornans (France), les falaises de Picardie et quelques montagnes en Suisse lors de son exil. Comme beaucoup de peintres du 19e siècle, Courbet souvent ne  nomm les montagnes qu'il peints ; il aimait donner une description de l'atmosphère générale plutôt qu'une situation géographique précise.
  "J'ai cinquante ans et j'ai toujours vécu libre; laissez-moi finir ma vie libre; quand je serai mort, qu'on dise de moi ceci: 'Il n'appartenait à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie. , encore moins à tout régime autre que le régime de la liberté. »

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Thursday, October 12, 2023

LE SIGNAL DE LA SAUVETTE  PEINT PAR  HENRI EDMOND CROSS

HENRI EDMOND CROSS (1856-1910) Le Signal de la Sauvette (775m) France (Var)  In Le Signal de la Sauvette - Chaîne-des-Maures, huile sur toile, 1891, Fondation Bemberg

HENRI EDMOND CROSS (1856-1910)
Le Signal de la Sauvette (775m)
France (Var)

In Le Signal de la Sauvette - Chaîne-des-Maures, huile sur toile, 1891, Fondation Bemberg

 

La montagne
Le Signal de la Sauvette (775 m) est le point culminant du massif des Maures, situé dans le Sud-Est de la France, dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le massif des Maures (-lei Mauras selon la norme classique ou lei Mauro selon la norme mistralienne) est une petite chaîne de montagnes du sud de la France, située entre Hyères et Fréjus. C'est une des régions naturelles de France. Certains historiens croyaient que l'élément Maures se réfèrerait à la présence sarrasine au nord des Pyrénées, aux 8e et 9e siècles. Cependant la forme latine initiale devrait être *Montem Maurorum « montagne des Maures », en outre la montagne est qualifiée régulièrement de la Maura « la Maure », c'est-à-dire au féminin singulier, jusque tardivement.

Le peintre
Henri-Edmond Cross, pseudonyme d'Henri Edmond Joseph Delacroix, est un peintre et lithographe français, représentatif de la peinture pointilliste et  proche du mouvement libertaire. Henri Edmond Joseph Delacroix naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Le cousin de son père lui découvre du talent dès son enfance et devient son mentor. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d'Alphonse Colas. Il débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme « Delacroix » en anglais « Cross », pour se distinguer d'Eugène Delacroix, sur une idée de son ami le peintre François Bonvin. D'abord naturaliste, Henri-Edmond Cross se lie d'amitié avec les peintres néo-impressionnistes, dont il partage les convictions anarchistes. À partir de 1896, il collabore aux Temps nouveaux de Jean Graveen lui offrant dessins et lithographies (le premier dessin, L’Errant, n’était pas signé), ainsi que des aquarelles pour les tombolas de soutien au journal et à ses publications. Il illustre d'une lithographie le roman de John-Antoine Nau, La Gennia, roman spirite hétérodoxe. Suivent deux lithographies en couleurs, l'une paraît chez Ambroise Vollard (La Promenade, 1897), puis dans la revue Pan (Les Champs-Élysées, 1898). Il est particulièrement lié à Charles Angrand, Maximilien Luce (qui fit son portrait) et Théo van Rysselberghe. Il n'adopte le divisionnisme qu'en 1891 avec son ami Paul Signac, peu avant la mort de Georges Seurat. Il passe chaque été en Provence à partir de 1883 avant de s'installer définitivement à Saint-Clair dans le Var en 1891. Inspiré par la lumière méditerranéenne, comme nombre de ses pairs, il peint des paysages sur les côtes provençales et dans l'arrière pays. Il représente aussi le travail des paysans à travers des scènes de genre.

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2023 - Gravir les montagnes en peinture
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Saturday, December 3, 2022

SIGNAL HILL PEINT PAR ROBERT PILOT


ROBERT PILOT (1898-1967) Signal Hill (167m- 548 ft) Canada (Labrador)  In The Narrows- St Johns, Newfoundland, Huile sur toile, 45 x 60, 5 cm, Fondation Sobey pour les arts, Canada


ROBERT PILOT (1898-1967)
Signal Hill (167m- 548 ft)
Canada (Labrador)

In The Narrows- St Johns, Newfoundland, Huile sur toile, 45 x 60, 5 cm, 

Fondation Sobey pour les Arts, Canada

La colline
Signal Hill (167m- 548 ft)  dont le  point culminant est Ladies' Lookout,  est une colline qui surplombe la ville de St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador, Canada. Principalement un site historique national, à côté se trouve le musée en grande partie enfoui du Johnson Geo Center et son parc associé. La communauté de The Battery est située sur le versant de la colline surplombant le port. Le 12 décembre 1901, la première transmission sans fil transatlantique a été reçue par Guglielmo Marconi,  Situé sur un emplacement hautement stratégique surplombant le Narrows, la seule entrée du port, les fortifications remontent au milieu du 17e siècle. L'Université Memorial de Terre-Neuve-et-Labrador a un campus sur les pentes inférieures, dans l'ancien Battery Hotel, et est également maintenant propriétaire du Johnson Geo Centre.

Le peintre
Robert Wakeham Pilot (MBE, RCA, est un artiste canadien connu comme peintre, graveur et muraliste.En 1910, sa mère, veuve, épouse de l'artiste Maurice Cullen et s'installe dans la maison de Cullen à Montréal avec lequel il commence à étudier l'art.  Il étudie ensuite  à Montréal avec William Brymner puis, en mars 1916, il s'enrôle dans l’armée. De 1920 à 1922, il étudie à l'Académie Julian à Paris. En 1922, il expose au Salon de Paris. Son travail  subit des influences impressionnistes. À son retour au Canada, il est élu membre associé de l'Académie royale des arts du Canada en 1925 et occupe le poste de président de l'Académie de 1952 à 1954. Sa première exposition personnelle eut lieu en 1927, chez Watson Art Galleries. Il remporte le prix Jessie Dow cette année-là ainsi qu'en 1934 Voyageant abondamment en Europe, mais aussi au Québec il cultive une vision relativement nostalgique du paysage urbain ou rural, dans lequel il camoufle le plus souvent les témoignages visuels d’une modernisation du territoire. En 1941,  il s'enrôlé de nouveau et participe à la Seconde Guerre mondiale, en tant que capitaine dans le régiment des Black Watch. Son rôle pendant ce conflit lui vaut la médaille du couronnement de la reine Élisabeth II en 1953.  Les peintures de Pilot ont été présentées à Winston Churchill, à la reine Élisabeth II et au duc d’Édimbourg. D'autres se retrouvent dans la collection du Musée des beaux-arts du Canada et du Musée national des beaux-arts du Québec.Une exposition rétrospective de son œuvre, eut lieu au Musée des beaux-arts de Montréal en 1969.

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Sunday, November 6, 2022

LE DONNAMANNEN PEINT PAR ALBERT MARQUET

ALBERT MARQUET Dønnamannen (856 mètres) Norvège    In Sandnoesoen, Norvège , 1925, aquarelle

ALBERT MARQUET
Dønnamannen (856 mètres)
Norvège 

 In Sandnoesoen, Norvège , 1925, aquarelle


La montagne
Dønnmannen (856 mètres) tire son nom du fait que le sommet de la montagne a un profil qui peut ressembler au profil d'un homme allongé sur le dos. Il se dresse à l’ouest de Sandnoesoen. dont l’architecture moderne et élégante du pont de l’Helgeland impressionne aujorud'hui les visiteurs. La commune compte 7 500 habitants qui vivent comme lorsque Marquet a peint cette aquarelle, dela  pêche, et de l’agriculture. La ville est toujours très animée en raison des allées et venues incessantes des ferries.
Le sommet est également le point culminant de la municipalité de Dønna. L'Association touristique norvégienne a déjà balisé les chemins menant au sommet depuis Breivika, Einvika et Teigstad. Les chemins de Breivika et Einvika ont un itinéraire commun vers la montagne depuis Hagen et sont considérés comme les plus sûrs, mais en 2018, un accident mortel s'est produit sur cet itinéraire.  La route depuis Teigstad a été fermée en 2016 en raison du risque de glissements de terrain.


L'artiste
Maître du paysage au regard aiguisé, le peintre français Albert Marquet a gardé de sa période fauve un certain sens de la couleur et de la lumière. . En 1890, Marquet s'installe à Paris pour fréquenter l'Ecole des Arts Décoratifs, où il rencontre Henri Matisse. Ils ont été colocataires pendant un certain temps et se sont influencés mutuellement. Marquet a commencé des études en 1892 à l'École des Beaux-Arts de Paris sous Gustave Moreau. En 1905, il expose au Salon d'Automne. Consternés par la coloration intense de ces peintures, les critiques réagissent en nommant les artistes les "Fauves", c'est-à-dire les bêtes sauvages. Bien que Marquet ait peint avec les fauves pendant des années, il a utilisé des couleurs moins vives et moins violentes que les autres, et a mis l'accent sur des tons moins intenses faits en mélangeant des complémentaires, donc toujours comme des couleurs et jamais comme des gris.
Marquet peint ensuite dans un style plus naturaliste, principalement des paysages, mais aussi plusieurs portraits et, entre 1910 et 1914, plusieurs tableaux de nus féminins.
De 1907 à sa mort, Marquet alterne entre le travail dans son atelier à Paris (ville qu'il peint beaucoup de fois) et de nombreuses régions de la côte européenne et en Afrique du Nord. Il a été le plus impliqué avec l'Algérie et Alger et avec la Tunisie. Il resta également impressionné notamment par Naples et Venise où il peignit la mer et les bateaux, accentuant la lumière au-dessus de l'eau. Au cours de ses voyages en Allemagne et en Suède et en Norvège, il peint les sujets qu'il préfère habituellement : vues sur le fleuve et la mer, ports et navires, mais aussi paysages urbains. Marquet était particulièrement vénéré par les peintres américains Leland Bell et sa femme Louisa Matthiasdottir. Il était également vénéré par les contemporains de Bell, Al Kresch et Gabriel Laderman. Étant donné que Bell et Laderman ont tous deux enseigné dans plusieurs écoles d'art américaines, ils ont eu une influence sur les jeunes artistes figuratifs américains et leur appréciation de Marquet.
Matisse a dit ; "Quand je regarde Hokusai, je pense à Marquet - et vice versa ... Je ne veux pas dire imitation d'Hokusai, je veux dire similitude avec lui".

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Friday, October 28, 2022

L 'ACROPOLE D'ATHÊNES PEINT PAR FREDERIC EDWIN CHURCH

 

FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900) The Acropolis of Athens (156m -512ft) Greece  In Acropolis od Athens,  oil on canvas, The MET
 
FREDERIC EDWIN CHURCH (1826-1900)
L'Acropole d'Athènes (156m -512ft)
Grèce

In Acropolis od Athens,  oil on canvas, The MET


La colline
L'Acropole d'Athènes (156m -512ft) (Ακρόπολη Αθηνών) est situé sur un plateau rocheux calcaire dont le sommet plat mesure environ 270 mètres d'est en ouest et 85 mètres du nord au sud, s'élargissant jusqu'à près de 150 mètres grâce au travaux faits au  Ve siècle avant l'ère chrétienne. Le terme d"acropole" (ἀκρόπολις / akrópolis) vient de l'adjectif ἄκρος (ákros "haut") et du nom πόλις (pólis, "ville, ville"), signifiant ainsi  la "ville haute".
Il est accessible du côté ouest par une pente raide menant aux Propylées. Le plateau peut être aussi atteint par deux failles creusées par l'érosion sur la  face nord . Les faces est et sud  sont aussi inaccessibles. C'est même par le côté est, jugé trop escarpé et donc non surveillé, que les Perses pénétrèrent dans la forteresse en 480 avant l'ère chrétienne.
Le sanctuaire de l'Acropole d'Athènes s'organise autour de la statue de la divinité tutélaire de la ville. Cette statue d'Athéna Polias n'est connue que par quelques textes. Ce devait être un Xoanon, une sorte de poutre en bois d'olivier, presque aniconique.   Elle devait être plutôt debout : une poutre est difficile à asseoir et ressemble plus à un personnage debout qu'assis ; il n'y a pas non plus de mention de trône dans les textes ; enfin, Athéna est le plus souvent représentée debout.
Chaque année, la statue était lavée, ses péplos changés et sa parure (bijoux et accessoires) nettoyée. Ses bijoux étaient des boucles d'oreilles, une bordure sur le cou et cinq colliers. Ses accessoires, tout en or, étaient une chouette, une égide, une gorgone et une phiale. Elle n'avait pas d'armes : elle n'était donc pas la déesse guerrière des statues les plus célèbres par la suite (Athéna Parthénos et Athéna Promachos de Phidias). Ces bijoux et accessoires pourraient dater de la "restructuration" de la statue primitive par Endoios. Il aurait fait de la poutre une corée en y fixant un bras (et une main tenant la phiale)

Le peintre
Frederic Edwin Church  est un peintre américain dont l'œuvre constitue l'expression la plus originale et la plus complète du romantisme dans la peinture américaine. Church a le paysage pour domaine. Élève de Thomas Cole entre 1844 et 1846, il commence par recueillir les formules ambiguës de son maître et sa vision d'un immense paysage dramatisé. Mais, tandis que chez la plupart des peintres de l'école de l'Hudson l'exemple de Cole aboutit à un type de paysage composé, tout de poncifs, Church le renouvelle par une étude passionnément objective de la nature. À partir de 1890 environ, il entreprend de grands voyages à travers le continent américain, accumulant des études sur le motif, où l'action de la lumière est notée avec une précision quasi photographique. Ces études s'apparentent à celles d'Asher B. Durand, par exemple, et, comme lui, Church les utilise pour de grands paysages composés. Mais au lieu d'« idéaliser » l'observation initiale suivant les vieux procédés du paysage classique, il rejoint plutôt la jeune tradition « luministe » américaine, son hyperréalisme de la lumière qui donne la même intensité à tous les détails. Les motifs de prédilection de Church, inspirés par les terribles magnificences de la nature — montagnes, forêts vierges, glaciers, chutes d'eau (Le Niagara, 1857, Cocoran Gallery of Art, Washington ; Le Cœur des Andes, 1859, Metropolitan Museum, New York ; Le Cotopaxi, collection Aston, New York) —, rejoignent le répertoire du grand romantisme européen (Caspar David Friedrich, J.M.W. Turner...) et contiennent le même pouvoir de suggestion, le même symbolisme élémentaire et puissant. À un moment où le romantisme ne s'exprime plus guère dans la peinture européenne que sous une forme dérisoire, l'œuvre de Church constitue une réalisation saisissante du rêve exprimé par Baudelaire, qui, dans le Salon de 1859, regrettait que l'imagination doive fuir le paysage et évoquait avec nostalgie « le paysage romantique et même le paysage romanesque ».

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Tuesday, October 25, 2022

LE LEMBERG PEINT PAR ALBERT BIRKLE

 

ALBERT BIRKLE  (1900-1986) The Lemberg (1,015m -3,330 ft) Germany (Swabian Jura)  In Petersfelsen bei Beuron- Upper Danube Valley, 1922, oil on cardboard, 70cm x 51cm 
 
ALBERT BIRKLE  (1897-1966)
Le Lemberg (1,015m -3,330 ft) 
Allemagne  (Jura Spoiabe) 
 
In Petersfelsen bei Beuron- Upper Danube Valley, 1922, huile sur carton, 70cm x 51cm


La montagne
Le Lemberg  (1,015m -3,330 ft) est la plus haute montagne du Jura souabe. Elle se situe à l'est de Rottweil, dans le district de Tuttlingen près de la commune de Gosheim, dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne. A son sommet se dresse une tour de 30 m de haut, culminant au-dessus des arbres environnants, et offrant par beau temps une perspective atteignant les Alpes.
Comme la plupart des montagnes du Jura souabe, le Lemberg est une " butte témoin ",  c'est à dire un vestige d'un massif qui s'est érodé, faisant ressortir les sommets dans un matériau plus dur.
A partir du 8e siècle av. J.-C. au 5e siècle av. J.-C. (à l'époque de Hallstatt), la montagne abritait une colonie celtique. On trouve encore à son sommet les ruines des murs et des tombes d'une ancienne forteresse. À l'est et à l'ouest, le sommet a été aplati. Des traces d'activité celtique peuvent être trouvées dans les montagnes environnantes, comme dans toute la région de Heuberg.
Le nom Lemberg vient de la langue celtique, dans laquelle Lem signifie marécage ou tourbière. Son origine est probablement la rivière Bära, qui prend naissance au pied de la montagne. On pense qu'à l'époque préhistorique, son débit d'eau était plus important, rendant les environs marécageux.
Aujourd'hui, la tour Lemberg  à son sommet est une tour en acier de 34 mètres de haut au sommet de la montagne, construite en 1899.


Le peintre
Albert Birkle est né à Charlottenburg, alors ville indépendante et depuis 1920 partie de Berlin. Son grand-père et son père, Carl Birkle, étaient tous deux peintres, originaires de Souabe. Albert Birkle a été formé comme peintre décorateur dans l'entreprise de son père. De 1918 à 1924, il étudie à la Hochschule für die bildenden Künste/College of Fine Arts, prédécesseur de l'actuelle Universität der Künste Berlin. Birkle a développé un style unique inspiré par l'expressionnisme et la Nouvelle Objectivité/Neue Sachlichkeit. Ses sujets étaient des paysages solitaires et mystiques, des scènes typiques du Berlin des années 20 et 30, telles que des scènes du parc Tiergarten, des scènes de bar, etc., des portraits de personnages et des scènes religieuses. Dans son style de portrait, il était souvent comparé à Otto Dix et George Grosz. En 1927, Birkle a eu son premier one man show à Berlin, qui s'est avéré être un grand succès. il décide de refuser un poste de professeur à l'Académie des Arts de Koenigsberg afin de continuer à travailler de manière indépendante en tant qu'artiste et de se consacrer à des missions dans le domaine de la décoration d'églises, dont il est devenu un spécialiste. Alors que le national-socialisme était en route vers le pouvoir, Birkle s'installa à Salzbourg, en Autriche, en 1932. Néanmoins, il représenta l'Allemagne à la Biennale de Venise jusqu'en 1936. En 1937, son œuvre fut déclarée "entartée", ses œuvres furent supprimées. de collections publiques, et une interdiction de peindre lui a été imposée. En 1946, Birkle a reçu la nationalité autrichienne. Dans l'année d'après-guerre, il gagne sa vie en peignant des fresques religieuses pour diverses églises et en faisant des peintures à l'huile. Au cours de sa dernière année, il est de plus en plus revenu à ses thèmes berlinois des années 20 et 30.
Les premiers travaux d'Albert Birkle étaient associés à Otto Dix et Grosz, ce qui ne semble pas vraiment juste à la lumière de sa propre originalité, car les thèmes sociaux et autres sont régulièrement teintés d'éléments fantaisistes, grotesques et lunatiques dans son wirk. Dans le cas de Birkle, la peinture typique de la Nouvelle Objectivité est plutôt une exception.

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Saturday, October 1, 2022

SAN MINIATO HILLS PAINTED BY JOHN HENRY TWACHTMAN


JOHN HENRY TWACHTMAN (1853-1902) San Miniato Hills (140m) Italy (Tuscanny)  In San Miniato Hills (140m) 1892, oil on painting, 22 x 48cm, Private collection, New York
 
JOHN HENRY TWACHTMAN (1853-1902)
San Miniato Hills (140m - 459 ft))
Italy (Tuscanny)

In San Miniato Hills, 1892, oil on painting, 22 x 48cm, Private collection, New York



The hills
San Miniato sits at an historically strategic location atop three small hills (140m - 459 ft) where it dominates the lower Arno valley, between the valleys of Egola and Elsa rivers. Miniato is a town in the province of Pisa, in the region of Tuscany, ItalyIt used to carry the additional sobriquet al Tedesco ("to the German") to distinguish it from the convent of San Miniato al Monte in Florence, which is about 40 kilometres (25 mi) to the northeast. In medieval times, San Miniato was on the via Francigena, which was the main connecting route between northern Europe and Rome. It also sits at the intersection of the Florence-Pisa and the Lucca-Siena roads. Over the centuries San Miniato was therefore exposed to a constant flow of friendly and hostile armies, traders in all manner of goods and services, and other travelers from near and far. Archaeological evidence indicates that the site of the city and surrounding area has been settled since at least the paleolithic era. It would have been well known to the Etruscans, and certainly to the Romans, for whom it was a military post called "Quarto".

The painter
John Henry Twachtman was an American painter best known for his impressionist landscapes, though his painting style varied widely through his career. Art historians consider Twachtman's style of American Impressionism to be among the more personal and experimental of his generation. Twachtman was born in Cincinnati, Ohio and received his first art training there, including studying under Frank Duveneck. Like some white artists of means and European heritage of the era, Twachtman then proceeded to Europe to further his education. He enrolled in the Academy of Fine Arts in Munich in 1875 and visited Venice with Duveneck and William Merritt Chase in 1878. His landscapes from this time exhibit the loosely brushed, shadowy technique taught at Munich. Twachtman also learned etching, and sometimes carried etching plates with him that he could use to spontaneously record a scene. After a brief return to America, Twachtman studied from 1883 to 1885 at the Académie Julian in Paris, and his paintings dramatically shifted towards a soft, gray and green tonalist style. During this time he painted what some art historians consider to be his greatest masterpieces, including Arques-la-Bataille, in the collection of the Metropolitan Museum of Art in New York, and Springtime, in the collection of the Cincinnati Art Museum. In 1886 he returned to America. In 1890, he bought a farm in Greenwich. He often painted and exhibited with fellow artist Julian Alden Weir, and spent considerable time at the art colony in Cos Cob. His presence was vital to the colony. In addition to his oil paintings, Twachtman produced drawings in pastel. He taught painting at the Art Students League from 1889 until his death in 1902. Twachtman was close friends with Julian Alden Weir and the two often painted together. In Connecticut his painting style shifted again, this time to a highly personal impressionist technique. Twachtman painted many landscapes of his farm and garden in Greenwich, often depicting the snow-covered landscape. He executed dozens of paintings of a small waterfall on his property, capturing the scene in different seasons and times of day. In the summers of 1900–1902, Twachtman visited Gloucester, Massachusetts, another center of artistic activity in the era, and produced a series of vibrant scenes that anticipated a more modernist style yet to gain prominence in American art. Twachtman died suddenly in Gloucester of a brain aneurysm, aged 49. Today, his works are in many museum collections including the Metropolitan Museum of Art, New York; the National Gallery of Art, Washington, D.C.; and the Museum of Fine Arts, Boston.
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Monday, September 26, 2022

THE CASTKILL MOUNTAINS PAINTED BY THOMAS COLE


THOMAS COLE (1801-1848) Catskill Mountains (1,279 m - 4,180 ft) United States of America (New York State)  In Castkill Mountains House, The 4 elements, oil on canvas, 1843-44. private collection
 
THOMAS COLE (1801-1848)
Catskill Mountains (1,279 m - 4,180 ft)
United States of America (New York State)

In Castkill Mountains House, The 4 elements, oil on canvas, 1843-44. private collection

The mountains
The Catskill Mountains (1,279 m - 4,180 ft) also known as The Catskills, are a physiographic province of the larger Appalachian Mountains, located in southeastern New York. As a cultural and geographic region, the Catskills are generally defined as those areas close to or within the borders of the Catskill Park, a 700,000-acre (2,800 km2) forest preserve forever protected from many forms of development under New York state law.
Geologically, the Catskills are a mature dissected plateau, a once-flat region subsequently uplifted and eroded into sharp relief by watercourses. The Catskills form the northeastern end of the Allegheny Plateau (also known as the Appalachian Plateau).
The Catskills are well known in American culture, both as the setting for many 19th-century Hudson River School paintings and as the favored destination for vacationers from New York City in the mid-20th century. The region's many large resorts gave countless young stand-up comedians an opportunity to hone their craft. In addition, the Catskills have long been a haven for artists, musicians, and writers, especially in and around the towns of Phoenicia and Woodstock.

The painter
Thomas Cole (1801– 848) was an American artist known for his landscape and history paintings. He is regarded as the founder of the Hudson River School, an American art movement that flourished in the mid-19th century. Cole's work is known for its romantic portrayal of the American wilderness.
In New York, Cole sold five paintings to George W. Bruen, who financed a summer trip to the Hudson Valley where the artist produced two Views of Coldspring, the Catskill Mountain House and painted famous Kaaterskill Falls and the ruins of Fort Putnam. Returning to New York, he displayed five landscapes in the window of William Colman's bookstore; according to the New York Evening Post Two Views of Coldspring were purchased by Mr. A. Seton, who lent them to the American Academy of the Fine Arts annual exhibition in 1826. This garnered Cole the attention of John Trumbull, Asher B. Durand, and William Dunlap. Among the paintings was a landscape called "View of Fort Ticonderoga from Gelyna". Trumbull was especially impressed with the work of the young artist and sought him out, bought one of his paintings, and put him into contact with a number of his wealthy friends including Robert Gilmor of Baltimore and Daniel Wadsworth of Hartford, who became important patrons of the artist.
Cole was primarily a painter of landscapes, but he also painted allegorical works. Cole influenced his artistic peers, especially Asher B. Durand and Frederic Edwin Church, who studied with Cole from 1844 to 1846. Cole spent the years 1829 to 1832 and 1841 to 1842 abroad, mainly in England and Italy.
Thomas Cole died at Catskill on February 11, 1848. The fourth highest peak in the Catskills is named Thomas Cole Mountain in his honor. 

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Saturday, September 10, 2022

MORVEN SKETCHED BY A. G. CARRICK / H. M. THE KING CHARLES III

A. G. CARRICK / H.M KING CHARLES III former PRINCE OF WALES (bn.1948) Morven / A' Mhòr Bheinn ((871 m -2858 ft) United Kingdom (Scotland)  In View of Morven From Bovaglie, Balmoral, watercolour, 1994. Courtesy The  Royal Trust Collection

A. G. CARRICK / H.M KING CHARLES III former PRINCE OF WALES (bn.1948)
Morven / A' Mhòr Bheinn ((871 m -2858 ft)
United Kingdom (Scotland)

In View of Morven From Bovaglie, Balmoral, watercolour, 1994. Courtesy The  Royal Trust Collection

The mountain
Morven (871 m -2858 ft) in scottish galeic A' Mhòr Bheinn, is a Corbett (mountains between 2,500–3,000 feet (762.0–914.4 m) in height with a prominence over 500 feet (152.4 m); solely imperial measurement thresholds) in Aberdeenshire, Scotland. It has not to be confused with Morven in in Caithness.
The poet, Lord Byron, who spent some of his childhood in the area, mentions the mountain in his poem, When I Roved a Young Highlander mentioned in it Mary Duff, his first love.
The hill gives its name to one of the houses at Aboyne Academy.


The painter
Arthur George Carrick is actually H.M. the King Charles III, former Prince of Wales.
When he began showing his paintings, he was too nervous to display his name so displayed under a pseudonym. Arthur George are two of his names (Charles Phillip Arthur George) and one of his titles is Earl of Carrick. King Charles III is an experienced watercolourist.  He has been painting for most of his adult life, during holidays or when his official diary allows. King Charles' interest began during the 1970s and 1980s when he was inspired by Robert Waddell, who had been his art master at Gordonstoun in Scotland. In time, King Charles met leading artists such as Edward Seago, with whom he discussed watercolour technique, and received further tuition from John Ward, Bryan Organ and Derek Hill.
The Royal Family has a tradition of drawing and painting, and King Charles’ work first came to public notice at a 1977 exhibition at Windsor Castle at which other Royal artists included Queen Victoria, The Duke of Edinburgh and The Duke of York.
King Charles paints in the open air, often finishing a picture in one go and his favourite locations include The Queen's estate at Balmoral in Scotland and Sandringham House in Norfolk, England. Sometimes King Charles  III paints during his skiing holidays, and during overseas tours when possible.
The copyright of King Charles' watercolours belongs to A. G. Carrick Ltd, a trading arm of The King's Charities Foundation. Over the years King Charles III has agreed to exhibitions of his watercolours and of lithographs made from them, on the understanding that any income they generate goes to The Prince of Wales's Charitable Foundation.
Money from the sale of the lithographs also goes to the Foundation but the paintings themselves are never for sale.
In the 1980s King Charles III, then Prince of Wales,  began inviting young British artists to accompany him on official tours overseas and record their impressions, a tradition that has continued to this day.
Reference :
- The prince of Wales paintings  

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Monday, August 1, 2022

LE SIGNAL DE LA SAUVETTE - MASSIF DES MAURES PAINTED BY DAVID HOCKNEY


DAVID HOCKNEY (bn. 1937), Le Signal de la Sauvette / Massif des Maures (776m - 2,546 ft) France (Var)

 
DAVID HOCKNEY (bn. 1937),
Le Signal de la Sauvette / Massif des Maures (776m - 2,546 ft)
France (Var)

In Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), acrylic-on-canvas. 2.1 m × 3.0 m, 1972


About the painting
This very famous painting was done durin summer 1972, by the pool of Tony Richardson's house "Le Nid du Duc"  looking at the Massif des  Maures mountain range, near La Garde-Freinet close to Saint Tropez.

The mountain
The Signal de la Sauvette (776m - 2,546 ft) is the highest point of the Massif des Maures. It is located in the South-East of France, in the Var department, in the Provence-Alpes-Côte d'Azur region.
The Massif des Maures (in Provençal: lei Mauras or lei Mauro) is a small mountain range in the south of France, located i between Hyères and Fréjus. It is one of the natural regions of France.


The painter
David Hockney (born 9 July 1937) is an English painter, draughtsman, printmaker, stage designer and photographer. An important contributor to the pop art movement of the 1960s, he is considered one of the most influential British artists of the 20th century. At the Royal College of Art, Hockney featured in the exhibition Young Contemporaries—alongside Peter Blake—that announced the arrival of British Pop art. He was associated with the movement, but his early works display expressionist elements, similar to some works by Francis Bacon. When the RCA said it would not let him graduate in 1962, Hockney drew the sketch The Diploma in protest. He had refused to write an essay required for the final examination, saying he should be assessed solely on his artworks. Recognising his talent and growing reputation, the RCA changed its regulations and awarded the diploma. After leaving the RCA, he taught at Maidstone College of Art for a short time.  A visit to California, where he subsequently lived for many years, inspired him to make a series of paintings of swimming pools in the comparatively new acrylic medium rendered in a highly realistic style using vibrant colours. The artist moved to Los Angeles in 1964, returned to London in 1968, and from 1973 to 1975 lived in Paris. Hockney has a home and studio in Kensington, London and two residences in California, where he has lived on and off for over 30 years: one in Nichols Canyon, Los Angeles, and an office and archives on Santa Monica Boulevard in West Hollywood, California. 


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2022 - Wandering Vertexes...
by Francis Rousseau

 

Tuesday, July 26, 2022

MOUNT EBAL PHOTOGRAPHED BY FELIX BONFILS

FELIX BONFILS (1831-1885) Mount Ebal (940m - 3, 080 ft) Palestine (Cisjordanie)   In Vue de Naplouse et du Mont Ebal postcard, Hallwylska Museet.
 
FÉLIX BONFILS (1831-1885)
Mount Ebal (940m - 3, 080 ft)
Palestine (Cisjordanie)

In Vue de Naplouse et du Mont Ebal postcard, 1878, Hallwylska Museet.

 
The mountain
Mount Ebal or Har ʿĒyḇāl or Jabal ‘Aybāl (940m - 3, 080 ft) is one of the two mountains in the immediate vicinity of the city of Nablus in the West Bank (biblical Shechem), and forms the northern side of the valley in which Nablus is situated, the southern side being formed by Mount Gerizim. The mountain is one of the highest peaks in the West Bank. Mount Ebal is approximately 17 km2 (6.6 sq mi) in area ] and is composed primarily of limestone. The slopes of the mountain contain several large caverns which were probably originally quarries, and at the base towards the north are several tombs.
In 1980, a structure on Mount Ebal was discovered by Israeli archaeologist Adam Zertal during the Manasseh Hill Country Survey.  The University of Haifa and the Israel Exploration Society excavated the structure over eight seasons from 1982 to 1989, and uncovered scarabs, seals, and animal bones dating to the Iron Age I period.  Today, most archeologists agree that the structure was a site of an early Israelite cultic activity. Zertal suggested that the structure was possibly the altar described in the Book of Joshua as where Joshua built an altar to Yahweh and renewed the Covenant in a large ceremony. This identification is controversial and has been disputed by a number of archaeologists. In February 2021 a portion of the site was destroyed by the Palestinian Authority and the stones were ground up and used to pave a nearby road.
In the Book of Joshua, after the Battle of Ai, Joshua built an altar of unhewn stones there, the Israelites then made peace offerings on it, the Law of Moses was written onto the stones, and the Israelites split into the two groups specified in Deuteronomy and pronounced blessings and cursings as instructed there.


The photographer
Félix Bonfils was born in Saint-Hippolyte-du-Fort (France).  He moved to Beirut in 1867 where he opened with his wife and his son Adrien, the photographic workshop Maison Bonfils, he renamed in 1878 F. Bonfils and Co.
Bonfils photographed in Lebanon, Egypt, Palestine, Syria and Greece as well as in Constantinople from 1876.  He was very active as soon as he arrives in Lebanon: his catalog mentions more than 15,000 prints in the early 1870s, made from nearly 200 negatives, and 9,000 stereoscopic views.
His works became famous thanks to tourists from the Middle East who brought his photographs as souvenirs. His views could be purchased individually, but they were also available as albums.
However, these photographs, produced by the workshop, could sometimes be the work of his son Adrien or assistants of the company.
In 1876 he returned to Alès (France), where he opened another studio around 1881. The one of Beirut was not closed. His wife Marie-Lydie and his son kept it opened and active after this death in 1885. This establishment was still very active in 1905, when a fire destroyed it.  The Bonfils business continued for several decades after the death of its founder. It was bought in 1918 by Abraham Guiragossian, a partner since 1909, who kept its name. It is mentioned in the Blue Guide in 1932.

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Wednesday, July 20, 2022

THE GREAT SUGAR LOAF PAINTED BY GEORGE BARRET Sr.

GEORGE BARRET Sr. (1730-1784) The Great Sugar Loaf (501 m-1,644 ft) Ireland  In Powerscourt House, Co. Wicklow with the Great Sugarloaf mountain, 1760, oil on canvas,  73,3 x 97,1 cm, Yale Center for British Art, Paul Mellon collection

GEORGE BARRET Sr. (1730-1784)
The Great Sugar Loaf (501 m-1,644 ft)
Ireland

In Powerscourt House, Co. Wicklow with the Great Sugarloaf mountain, 1760, oil on canvas, 
73,3 x 97,1 cm, Yale Center for British Art, Paul Mellon collection

The mountain
The Great Sugar Loaf  (501 m-1,644 ft),  not to be confused with Sugar Loaf  in Brazil or with Sugar Loaf Mountain in USA neither with  the Pain de Sucre in France...  is the 404th–highest peak in Ireland on the Arderinscale, however, being below 600 m it does not rank on the Vandeleur-Lynam or Hewitt scales].  The mountain is in the far northeastern section of the Wicklow Mountains, in Ireland, and overlooks the village of Kilmacanogue. The profile of the mountain means it can be mistaken for a dormant volcano. It owes its distinctive shape, however, to the erosion-resistant metamorphosed deep-sea sedimentary deposit from which its quartzite composition was derived.
According to Irish academic Paul Tempan, the term "sugarloaf" is widely applied in Britain and Ireland to hills of conical form, in much the same way that the name pain de sucre is used in France. Tempan also notes that there is a widespread misconception that the term refers to a kind of bread, when it refers in fact to the stalagmite-like form in which sugar was sold up until the 19th-century, prior to the advent of granulated sugar. The traditional method for making a sugarloaf was complex, involving repeated purifications, moulding and a leaching process gradually to refine the mass of sugar, by ridding it of its associated molasses and eventually all trace of colour, leaving it a glistening white. This form of sugar is still used in the German alcoholic drink, Feuerzangenbowle. Tempan notes that a 1935 article by Eoin MacNeill in the Journal of the Royal Society of Antiquaries of Ireland (JRSAI), on placenames mentioned in the Togail Bruidne Dá Derga, suggested that Irish: Ó Cualann could refer to "sheep of Cualu", but considered it unlikely.


The Painter
George Barret Sr. RA was an Irish landscape artist best known for his oil paintings, but also sometimes produced watercolours. He left Ireland in 1762 to move to London where he soon gained recognition as a leading artist of the period. He exhibited at the Society of Artists of Great Britain and was able to gain patronage from many leading art collectors. Barrett with other leading members left the Society in 1768 to found the Royal Academy, where he continued to exhibit until 1782. Barrett appears to have travelled extensively in England including the Lake District and the Isle of Wight, Wales, and Scotland to undertake commissions for his patrons. He suffered from asthma and this caused him to move in 1772 to Westbourne Green, at the time a country village to the west of Paddington. While he earned considerable quantities of money from his paintings, he has been described as being ‘'feckless'’ with money. He was helped in 1782 by Edmund Burke, with whom he had become friends when Burke attended Trinity College, Dublin. On Burke's recommendation he obtained the appointment of master painter of Chelsea Hospital, a post he held until his death in 1784. At the time of his death his widow and children were left destitute, but the Royal Academy granted her a pension of thirty pounds a year.
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by Francis Rousseau





Thursday, July 14, 2022

LA TABLE DE L'OISEAU SKETCHED BY CHARLES HAMILTON SMITH

CHARLES HAMILTON SMITH (1776-1859) La Table de l'Oiseau (403m - 1,322 ft) Antarctica - France   In Christmas Harbour,  Kerguelen's Land, watercolor,

CHARLES HAMILTON SMITH (1776-1859)
La Table de l'Oiseau (403m - 1,322 ft)
Antarctica - France

 In Christmas Harbour,  Kerguelen's Land, watercolor


The hill
The Table de l'Oiseau (403m - 1,322 ft) (Table ot the Bird) is a hill overlooking Port-Christmas by the north. Port-Christmas is one of the most isolated and difficult to reach points in the archipelagok.  Given the distance and especially the rugged topography, the site is almost never reached by land. However, it can be reached by sea after sailing for at least 100 nautical miles (190 km). The baie de l'Oiseau, at the bottom of which it is located, forms the first indentation at the northeast end of the Loranchet peninsula. The bay is closed to the north by Cap Français, to the south by Pointe de l'Arche (seen in the foreground).
While the shores of the bay are mostly rocky and often steep, the bottom is occupied by a strike, about 350 meters long, of black sand resulting from the erosion of the surrounding basaltic rocks. pours into the sea, after having collected runoff water from Mount Havergal on the one hand, and that from the outlet of Rochegude Lake on the other. This lake, located about 500 m from the shore and 40 m above sea level, marks the shoulder that separates Port-Christmas from Ducheyron Bay, to the west.
The anchorage at Port-Christmas allows you to anchor at a depth of 11 meters. It offers relatively safe shelter to sailors who frequent this particularly turbulent ocean sector of the Roaring Forties.

The artist
Lieutenant-Colonel Charles Hamilton Smith, was an English artist, naturalist, antiquary, illustrator, soldier, and... spy as well !. His military career began in 1787, when he studied at the Austrian academy for artillery and engineers at Mechelen and Leuven in Belgium (his native country). Although his military service, which ended in 1820 and included the Napoleonic Wars, saw him travel extensively (including the West Indies, Canada, United States, Southern and Northern Europe and ...Antarctica).
As a prolific self-taught illustrator (over 38,000 drawings!) He left quite an important number of books of beautifully watercolored landscapes taken all around the world. those nooks of watercolors are nowadays in the collections of the Yale Center From British Art. Among them :
- Views of France, Volume I (81 watercolors), Views of France, Volume II (93 watercolors),
- Views of England and Wales, Volume I (82 watercolors), Views of England and Wales, Volume II (74 watercolors),
- Views of Northern Europe, Volume I (68 watercolors), Views of Northern Europe, Volume II (78) watercolors),
- Views of Polar Regions (75 watercolors) (see above)
- Views of Spain, Volume I (69 watercolors), Views of Spain, Volume II (72 watercolors), But one of his noteworthy achievements was an 1800 experiment to determine which color should be used for military uniforms. He is also known in military history circles for Costume of the Army of the British Empire, produced towards the end of the Napoleonic Wars and an accurate depiction of contemporary British uniform.
As an antiquarian, he also produced, in collaboration with Samuel Rush Meyrick, Costume of the Original Inhabitants of the British Islands, 1815, and The Ancient Costume of England, with historical illustrations of medieval knights, ladies, shipsm and battles.
He also wrote on the history of the Seven Years' War and The Natural history of dogs.
Quite a productive fellow !
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