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Thursday, April 18, 2024

SIDONIA MENSAE / LE VISAGE DE MARS VU PAR NASA MARS GLOBAL SURVEYOR

MARS GLOBAL SURVEYOR (1996-2007) Sidonia Mensae nd) Planete Mars

MARS GLOBAL SURVEYOR (1996-2007)
Sidonia Mensae nd)
Planète Mars 


Le relief
Cydonia Mensae, connu aussi sous le nom de "Le Visage de Mars" est un relief martien situé dans le quadrangle de Mare Acidalium. Il est à l'origine d'un exemple de paréidolie. Le 25 juillet 1976, au cours de sa 35e orbite, l'orbiteur Viking 1 survole Mars autour du 41° de latitude nord. C'est lors de ce passage qu'est pris le fameux cliché du « visage de Mars ». Si les scientifiques y voient un banal jeu d'ombres et lumière sur le relief, à l'époque, certains passionnés de vie extraterrestre ont cru y déceler une structure artificielle. Depuis, de nouvelles photos du visage prises par la sonde Mars Global Surveyor avec une résolution bien supérieure ont montré qu'il s'agit d'une colline érodée. Dans la zone de Cydonia à proximité du « visage », un peu plus au sud-ouest, il y a une autre colline ressemblant à une pyramide à cinq faces, mise en évidence par Vincent DiPietro et Gregory Molenaar et nommée en conséquence D&M. Les spéculations autour de ce « visage » atteignent un tel niveau que la NASA en fait une des cibles prioritaires de son nouvel orbiteur, Mars Global Surveyor. Jim Garvin, chef scientifique du programme d'exploration de Mars de la NASA, déclare « nous avons photographié le « visage » dès que nous avons pu en avoir un bon aperçub ». Ainsi, le 5 avril 1998, soit 22 ans après les images prises par Viking 1, Mars Global Surveyor photographie la région avec une résolution dix fois supérieure à celle de Viking 1, grâce son imageur Mars Orbiter Camera. Comme attendu, le cliché ne dévoile qu'un massif montagneux classique et aucun signe d'un éventuel visage. 


La mission
Mars Global Surveyor (MGS) également désignée par son sigle MGS, est une mission spatiale développée par le centre JPL de la NASA qui a étudié de 1997 à 2006 l'atmosphère et la surface de la planète Mars en circulant sur une orbite héliosynchrone autour de celle-ci. La sonde spatiale devait répondre aux nombreuses interrogations soulevées par les données collectées dans le cadre du programme Viking lancé 20 ans auparavant portant sur l'histoire de la planète, la structure de sa surface et de son atmosphère ainsi que sur les processus dynamiques encore à l’œuvre. L'agence spatiale américaine lance la conception de Mars Global Surveyor en 1994 à la suite de l'échec de la mission martienne Mars Observer. MGS reprend les principaux objectifs de celle-ci, mais, afin de limiter son coût, la sonde spatiale réutilise les instruments et les équipements développés pour Mars Observer. Elle est construite et testée en un temps record puis lancée en novembre 1996. Pour se placer sur son orbite de travail autour de Mars, la sonde spatiale inaugure le recours à l'aérofreinage qui permet de réduire la quantité d'ergols transportée et donc d'abaisser les coûts. Le déploiement incomplet d'un panneau solaire rallonge la phase d'aérofreinage qui s'achève en février 1999, soit 15 mois après la date prévue. La phase de recueil des données scientifiques débute alors et se prolonge jusqu'en octobre 2006 établissant un nouveau record de longévité. Les découvertes réalisées grâce à la mission et les images spectaculaires prises par la caméra contribuent à renouveler l'intérêt des scientifiques mais également du grand public pour la planète Mars. L'altimètre laser de MGS dresse la première carte topographique de la planète mettant en évidence les différences spectaculaires entre les hémisphères nord et sud. Le spectromètre infrarouge TES découvre des régions où abonde l'hématite grise qui pourrait signaler la présence d'eau dans le passé et qui, à ce titre, fera l'objet d'investigations poussées par les missions spatiales suivantes. Le magnétomètre détecte un magnétisme rémanent présent dans la croute de certaines régions qui constitue sans doute le vestige d'un champ magnétique qui s'est éteint il y a 4 milliards d'années. Enfin, la caméra MOC fournit des images haute définition qui démontrent la complexité des paysages martiens, permettent de découvrir de nombreuses formations originales comme les traînées noires, les ravines associées potentiellement à la présence d'eau dans un passé lointain ou non, et plus généralement contribuent à reconstituer l'histoire de la planète. 

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Sunday, April 14, 2024

LE PIC ALEXANDRA PHOTOGRAPHIÉ PAR VITTORIO SELLA EN 1906

VITTORIO SELLA (1859-1943) Alexandra Peak / Mount Stanley (5, 091m) Congo - Uganda border  In Alexandra peak , western glacier, photographie à la chambre, 1906

VITTORIO SELLA (1859-1943)
Alexandra Peak / Mount Stanley (5, 091m)
Congo - Uganda border

In Alexandra peak , western glacier, photographie à la chambre, 1906


Le photographe
Vittorio Sella est un alpiniste et photographe italien qui a hérité sa passion pour la montagne de son oncle, Quintino Sella, fondateur du Club Alpin Italien. Il accomplit de nombreuses ascensions remarquables dans les Alpes, le premier hivernage au Cervin et au Mont Rose (1882) et la première traversée hivernale du
Mont Blanc (1888) et des Rouies (1900).
Il participe à diverses expéditions hors d'Italie :
- Trois dans le Caucase en 1889, 1890 et 1896 où un sommet porte encore son nom ;
- L'ascension du Mont Saint Elias en Alaska en 1897 ;
- Sikkim et Népal en 1899 ;
- Gravit le mont Stanley en Ouganda en 1906 lors d'une expédition dans le Rwenzori ;
- Reconnaissance au K2 en 1909 ;
- Au Maroc en 1925.
Lors d'expéditions en Alaska, en Ouganda et au Karakoram, il accompagne le duc des Abruzzes, le prince Luigi Amedeo di Savoia.
Sella continue la pratique de l'escalade jusqu'à ses vieux jours, complétant sa dernière tentative sur le Cervin à l'âge de 76 ans ; une ascension dont il a dû interrompre la montée suite à un accident dans lequel l'un de ses guides s'est blessé. Il mourut dans sa ville natale pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa collection photographique est désormais gérée par la Fondation Sella.
Ses photos de montagne sont encore aujourd'hui considérées comme parmi les plus belles jamais réalisées.
Jim Curran estime que « Sella reste probablement le plus grand photographe de montagne. Son nom est synonyme de perfection technique et de raffinement esthétique. »
La qualité des images de Vittorio Sella s'explique en partie par l'utilisation d'une caméra de visualisation 30 × 40 cm, malgré la difficulté de transport d'un tel appareil, à la fois lourd et fragile dans des endroits inaccessibles ; pour pouvoir le transporter en toute sécurité, il a dû fabriquer des pièces spéciales pouvant être rangées dans des sacoches. Ses photographies ont été largement diffusées, soit dans la presse, soit dans les galeries, et ont été unanimement saluées ; Ansel Adams, qui a pu en admirer trente et un lors d'une exposition organisée au Sella American Sierra Club, a déclaré qu'ils lui avaient inspiré « un sentiment d'émerveillement religieux ». Beaucoup de ses clichés ont été pris en montagne pour la toute première fois dans l'Histoire, ce qui leur confère une grande valeur artistique, historique mais aussi scientifique ; par exemple, on pourrait mesurer le déclin des glaciers du Rwenzori en Afrique centrale.

La montagne
Le pic Alexandra (5 091 m) fait partie du mont Stanley situé dans la chaîne du Rwenzori, la plus haute montagne de la République démocratique du Congo et de l'Ouganda, et la troisième plus haute d'Afrique, après le mont Kilimandjaro (5 895 m). et le mont Kenya (5 199 m).
Le mont Stanley se compose de deux sommets jumeaux et de plusieurs sommets inférieurs qui sont :
Pic Margherita (5 109 m), Pic Alexandra (5 091 m), Pic Albert (5 087 m), Pic Savoia (4 977 m - 16 330 pieds), Pic Ellena (4 968 m - 16 300 pieds), Elizabeth Peak (4 929 m), Phillip Peak (4 920 m), Moebius Peak (4 916 m) et Great Tooth (4 603 m).
Le pic et plusieurs autres sommets environnants sont suffisamment hauts pour supporter des glaciers. Le mont Stanley doit son nom au journaliste et explorateur Sir Henry Morton Stanley. Il fait partie du parc national des Monts Rwenzori, un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le mont Stanley a été escaladé pour la première fois en 1906 par le prince Luigi Amedeo di Savoia, duc des Abruzzes (1873-1933), J. Petigax, C. Ollier et J. Brocherel. Il est également connu pour ses explorations de l'Arctique et pour ses expéditions d'alpinisme, notamment au Mont Saint Elias (Alaska-Yukon) et au K2 (Pakistan-Chine). Margherita Peak doit son nom à la reine Margherita d'Italie, cousine du prince.

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Wednesday, April 10, 2024

LE MONT SINAÏ/ JABAL MUSA PEINT PAR DAVID ROBERTS

 

DAVID ROBERTS ( 1796-1864) Mont Sinaï / Jabal Musa (2,285 m) Egypte  In " Ascent of the Lower Range of Sinai, February 18th 1839"  1849

DAVID ROBERTS ( 1796-1864)
Mont Sinaï / Jabal Musa (2,285 m)
Egypte

In " Ascent of the Lower Range of Sinai, February 18th 1839" , Lithographie de Louis Hague, 1849

La montagne
Le mont Sinaï (2 285 m  ou Jabal Mūsā ou Gabal Mūsā (en arabe : "Montagne de Moïse" ou "Mont Moïse"), également connu sous le nom de Mont Horeb ou Jebel Musa (une montagne du même nom au Maroc), est une montagne dans la péninsule du Sinaï en Égypte. Elle est considérée comme l'emplacement le plus probable du mont Sinaï ,la montagne sacrée décrite dans la Bible. Ce dernier est mentionné à plusieurs reprises dans le Livre de l'Exode (et d'autres livres de la Bible) ainsi que dans le Coran. Selon la tradition juive, chrétienne et islamique, le mont Sinaï est le lieu où Moïse a reçu les Dix Commandements, les Tables de la Loi.
Le mont Sinaï est une montagne modérément élevée près de la ville de Saint Katherine dans la région du Sinaï. Il est situé juste à côté du mont Katherine (2 629 m - 8 625 pieds), le plus haut sommet d'Égypte.
Les roches du mont Sinaï se sont formées à la fin de l'évolution du bouclier arabo-nubien (ANS). Le mont Sinaï présente un complexe annulaire composé de granites alcalins pénétrés dans divers types de roches, y compris des roches volcaniques. Les granites varient en composition du syénogranite au granit de feldspath alcalin. Les roches volcaniques sont alcalines à hyperalcalines et elles sont représentées par des coulées et des éruptions subaériennes et du porphyre subvolcanique. En général, la nature des roches exposées du mont Sinaï indique qu'elles proviennent de profondeurs différentes.
Il y a deux routes principales vers le sommet. La route la plus longue et la moins profonde, Siket El Bashait, prend environ 2, heures et demi à pied, bien que des chameaux puissent être utilisés. La route la plus raide et la plus directe (Siket Sayidna Musa) monte les 3 750 "marches de pénitence" dans le ravin derrière le monastère.
Le sommet de la montagne comporte une mosquée qui est encore utilisée par les musulmans. Il possède également une chapelle orthodoxe grecque, construite en 1934 sur les ruines d'une église du 16e siècle, qui n'est pas ouverte au public. La chapelle renferme le rocher qui est considéré comme l'endroit où furent remise à Moïse, les Tables de la Loi. Au sommet se trouve également la "Grotte de Moïse", où Moïse aurait attendu avant de recevoir les Dix Commandements. 

Le peintre
Son travail commence à être connu et apprécié. En 1824, il rencontre Charles Dickens qui le prend en sympathie et l’introduit dans le monde. Il fait la connaissance de William Turner qui lui conseille de voyager : « c’est à l’étranger qu’on apprend la peinture ». La peinture l’attire et il commence ses voyages
Il quitte Londres en août 1838, traverse la France, embarque à Marseille et parvient à Alexandrie, après une escale à Malte le 24 septembre. Il se rend immédiatement au Caire et il loue un bateau avec douze hommes d’équipage pour remonter le Nil. Il parvient à l’extrême Sud de son voyage, à Abou Simbel, en Nubie le 8 novembre. À l’aller comme au retour, il fait une grande quantité de dessins et d’aquarelles des grands sites égyptiens. La grande surprise vient de la taille gigantesque des monuments. Il ne manque pas de dessiner des personnages devant pour montrer l'échelle. Il note dans son journal « Nous sommes un peuple de nains visitant une nation de géants ». Certains temples sont encore ensablés quand il les dessine. L’ensablement était une méthode de construction. N’ayant pas de moyens de levage, on construisait des rampes de sable, pour monter les pierres sur des rondins, jusqu’à les poser sur les pierres précédentes. À la fin de la construction, on désensablait le temple et il apparaissait alors dans sa taille impressionnante. Le temple d’Edfou est un exemple de cet ensablement. Les vents de sable, depuis l’Antiquité ont aussi une part de responsabilité dans cet ensablement, l’extérieur du temple d’Abou Simbel en est un autre exemple.
Il revient au Caire le 21 décembre avec plus de cent dessins et aquarelles, et séjourne là jusqu’à son départ en Terre Sainte. Introduit dans le milieu arabe, il fait de nombreux croquis et aquarelles au Caire, y compris dans les mosquées.
Il écrit : « Je suis le premier artiste, du moins anglais, à être venu ici. Les travaux des Français ne donnent pas l’impression de ces vestiges admirables comme je le sais maintenant »
Avec deux compagnons anglais, il part pour la Terre Sainte le 7 février 1839. Ils sont accompagnés de cinq serviteurs armés. Ils portent tous un costume local et sont portés par des chameaux. Ils vont jusqu’à Baalbek, mais il tombe malade et décide le 8 mai de repartir pour Beyrouth, puis de gagner Alexandrie et revenir en Angleterre
Il arrive à Londres, après deux escales, à Malte et Gibraltar, le 21 juillet 1839. Il montre ses œuvres originales, en obtient un grand succès et il est élu membre de la Royal Academy (RA) le 10 février 1841.
Il se met ensuite au travail avec Louis Haghe pour son grand œuvre, un recueil de 247 lithographies, gravées par son ami Louis Hague, d’après ses croquis et aquarelles. Louis Hague est le fils d’un architecte et il a appris la gravure. Mais l’influence de son père est notable, les lithographies doivent beaucoup aux rendus des dessins d’architecture. Le trait a beaucoup d’importance et les œuvres ressemblent à des gravures aquarellées. 
 
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Sunday, April 7, 2024

JEBEL AÏSSA  PEINT PAR  AZOUAOU MAMMERI

AZOUAOU MAMMERI (1890-1954) Jebel Aïssa (2,236 m- 7,336ft) Algérie  In Le Bouvier Et Son Troupeau, Musée national des Beaux Arts d'Alger, Belouizdad

AZOUAOU MAMMERI (1890-1954)
Jebel Aïssa (2,236 m- 7,336ft)
Algérie

In Le Bouvier Et Son Troupeau, Musée national des Beaux Arts d'Alger, Belouizdad

La montagne
Jebel Aïssa (2 236 m) en arabe جبل عيسى‎ ou Mont Issa est une montagne située à l'ouest de l'Algérie,  la 4ème plus haute du pays. Elle fait partie de la chaîne des Ksour de l'Atlas saharien, au sein du plus grand système montagneux de l'Atlas. Le Jebel Aïssa est situé dans la province du Naâma et constitue l'un des principaux sommets des montagnes de l'Atlas saharien.
Le parc national de Jebel Aissa est une zone protégée au sein de la montagne depuis 2003.
La chaîne des Ksour (جبال القصور‎) ou Jebel Ksour, s'étendant sur les provinces de Béchar et d'El Bayadh, c'est la chaîne la plus occidentale de l'Atlas saharien, avec la chaîne de l'Amour plus à l'est.
L'art néolithique, sous forme de pierres gravées représentant des chevaux, des éléphants et d'autres animaux, se retrouve dans différentes grottes et parois à travers le massif (comme à Thyout).

Le peintre
Azouaou Mammeri (en kabyle: Azwaw At Mɛemmer,),  est un peintre algérien.Issu de la tribu des Aït Yenni, il est le plus illustre représentant de la famille Mammeri qui, depuis les débuts de la présence française en Kabylie a fourni de nombreux Amin-El-Oumena et des caïds à l'administration. Il appartient à la même famille que l'écrivain et anthropologue Mouloud Mammeri. Son petit-fils Azwaw Mammeri (1954-2021), qui signe « Azwaw », est également peintre.
De 1906 à 1909 il suit les cours de l'École Normale d'Alger (Bouzaréah) et part visiter la France avec un groupe d'élèves.
Il est nommé instituteur en octobre 1909 à Toudja, près de Béjaia. Il y fait la connaissance d'Édouard Herzig qui le conseille à ses débuts de peintre.
En 1913 il est nommé à Gouraya entre Cherchell et Ténès et y est remarqué par Léon Carré qui lui fait partager durant huit mois son savoir pictural.
En 1916 il se rend à Fès auprès de son cousin précepteur du prince Mohamed (futur Mohamed V) fils du Sultan Moulay Youssef, et il est successivement professeur à Fès et Rabat, puis professeur de dessin d'ornement au collège musulman de Rabat.
En 1921 Léonce Bénédite acquiert pour le Musée du Luxembourg ses deux premières toiles exposées. Revenu en Algérie en 1922, rappelé comme caid du douar des Beni-Yenni, Azouaou Mammeri obtient en 1922 du Gouvernement général d'Algérie une bourse d'études pour l'Espagne dont il ramène en 1924 de nombreuses toiles peintes à Cordoue, Grenade, Séville ou Tolède. Il retourne au Maroc en 1927, et occupe les postes de professeur de dessin à Fez, d'inspecteur régional des arts indigènes à Rabat en 1928, et le 1er janvier 1929 est nommé inspecteur des arts marocains à Marrakech poste qu'il conservera jusqu'en 1948. Il fonde après sa retraite un musée des Arts indigènes à Dar Si Said (Marrakech), une école et des orchestres de musique andalouse et de chants berbères, disposant d'une émission hebdomadaire sur Radio Rabat.
Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1950.
Il sera également illustrateur pour Jérôme Tharaud (Marrakech ou les seigneurs de l'Atlas, 1920), et Thérèse Gadola (La féerie marocaine).
Azouaou Mammeri est représenté à l'exposition des « Peintres algériens » organisée en 1963 à Alger pour les « Fêtes du 1er novembre » .


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Thursday, April 4, 2024

LES FALAISES DE DIEPPE  VUES PAR  CLAUDE MONET

CLAUDE MONET (1840-1926) Les Falaise de Dieppe (nd) France  In La Falaise de Dieppe, huile sur toile, 1882,Kunsthaus, Zurich
 
 
CLAUDE MONET (1840-1926)
Les Falaise de Dieppe (nd)
France

In La Falaise de Dieppe, huile sur toile, 1882,Kunsthaus, Zurich


Le peintre
Oscar-Claude Monet, plus connu sous le nom de Claude Monet, était l'un des fondateurs de la peinture impressionniste française et de la peinture de paysage en plein air. Le terme « impressionnisme » est dérivé du titre de son tableau « Impression, soleil levant », qui fut exposé en 1874 dans la première des expositions indépendantes montées par Monet et ses associés en alternative au Salon de Paris.
L'ambition de Monet de documenter la campagne française l'a amené à adopter une méthode consistant à peindre plusieurs fois la même scène afin de capturer le changement de lumière et le passage des saisons exactement comme l'artiste japonais Hokusai (1760-1849) l'a fait avec ses 36 vues. du mont Fuji.
Monet a été volontiers qualifié de "moteur de l'impressionnisme". La compréhension des effets de la lumière sur la couleur des objets et des effets de la juxtaposition des couleurs entre elles était cruciale pour l'art des peintres impressionnistes. La longue carrière de peintre de Monet s'est déroulée dans la poursuite de cet objectif...
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Sunday, March 31, 2024

LES GRANDS MULETS  PEINTS PAR   EUGÊNE VIOLLET-LE-DUC


EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC  (1814-1879) Les Grands Mulets (refuge à3051m) France (Haute-Savoie)  In " La jonction au dessus des Grands Mulets " 1869, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Charenton-le-Pont, France

EUGÈNE VIOLLET-LE-DUC  (1814-1879)
Les Grands Mulets (refuge à 3051m)
France (Haute-Savoie)

In " La jonction au-dessus des Grands Mulets " 1869, Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Charenton-le-Pont, France
 
Le relief
Les Grands Mulets (3051m) est un refuge situé dans le Massif du Mont-Blanc en France, dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé sur une des voies d'accès du Mont Blanc, très prisée par les skieurs, dans un univers glacier de haute montagne, il appartient au Club alpin français. Ce refuge est équipé du gaz, de couvertures et du nécessaire de cuisine. Le refuge actuel a été construit en 1960 et inauguré le 7 août, il remplace le précédent refuge construit en 1896. Le premier refuge des Grands Mulets, l'un des précurseurs de ce type, fut construit en 1853 avec une charpente en bois transportée à dos d'hommes et de mulets. 
 
 L'artiste
Eugène Viollet-le-Duc est un architecte français. Aujourd'hui, il est surtout connu auprès du grand public pour ses restaurations de constructions médiévales, édifices religieux et châteaux dont Notre-Dame de Paris, Pierrefonds, Carcassonne, le mont Saint-Michel et le château de Roquetaillade. Mais Viollet-le-Duc est aussi historien, théoricien, pédagogue, dessinateur, professeur, écrivain, décorateur, archéologue, alpiniste...
Il écrit plus de cent ouvrages dont certains auront un succès international et sont toujours publiés aujourd'hui : le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIVe siècle, Entretiens sur l'architecture et son Histoire d'une Maison.
Ses ouvrages sont toujours accompagnés d'une dense iconographie pédagogique permettant ainsi la compréhension de ses livres, ce qui explique, entre autres, son succès à l'étranger.
Son Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIVe siècle contient plus de 3 700 dessins et reste aujourd'hui la plus grande base de données iconographiques existante sur le Moyen Âge. Ce livre aura une influence sur l'Arts and Crafts et le style Victorien en Grande-Bretagne, mais aussi sur tous les mouvements du renouveau gothique en Europe. Ses dessins et ses idées seront repris et copiés par de nombreux architectes, tels William Burges, Anton Gaudi, Hector Guimard... On retrouve l’influence des dessins du Dictionnaire directement dans l’esthétisme des œuvres Arts and Crafts de Edward Burne-Jones, Dante Gabriel Rossetti et William Morris à l’Exposition Universelle de Londres en 1862.
Il pose les bases de l'architecture moderne par ses écrits théoriques marqués par le rationalisme. Son livre Entretiens sur l'architecture est considéré « comme fondateur de l'architecture moderne ». Ce livre préconisera aussi l’utilisation de matériaux modernes en architecture comme le fer, ce qui influencera la construction du premier gratte-ciel à Chicago (1885) par Le Baron Jenney, qui dira de Viollet le Duc « ses recherches et ses trouvailles dépassent tout ce qu’un autre auteur a pu écrire ». De son côté Frank Lloyd Wright affirmera que « les Entretiens était le seul livre sensé sur l'architecture au monde .
Il est aussi considéré aujourd'hui comme le théoricien incontesté de l'Art Nouveau et en sera avec presque trente ans d'avance le premier protagoniste.

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Thursday, March 28, 2024

LE MONT BLANC  PEINT PAR  CHARLES-HENRI CONTENCIN

CHARLES-HENRI CONTENCIN (1898-1955) Le Mont Blanc (4805,59m) France - Italie  In "Le Mont Blanc vu de La Route de Saint-Gervais à Megève, France" huile sur toile 46 x 55cm ,Courtesy John Mitchell Gallery, London
 
CHARLES-HENRI CONTENCIN (1898-1955)
Le Mont Blanc (4805,59m)
France - Italie

In "Le Mont Blanc vu de La Route de Saint-Gervais à Megève, France" huile sur toile 46 x 55cm ,Courtesy John Mitchell Gallery, London


La montagne
Le mont Blanc  (4805,59m) en italien : Monte Bianco, dans le massif du Mont-Blanc, est le point culminant de la chaîne des Alpes. Il est le plus haut sommet d'Europe occidentale et le sixième sur le plan continental en prenant en compte les montagnes du Caucase, dont l'Elbrouz (5 643 mètres) est le plus haut sommet. Il se situe sur la frontière franco-italienne, entre le département de la Haute-Savoie (en France) et la région autonome de la Vallée d'Aoste (en Italie) ; cette frontière est l'objet d'un litige historique entre les deux pays. Le sommet, objet de fascination dans de nombreuses œuvres culturelles, a depuis plusieurs siècles représenté un objectif pour toutes sortes d'aventuriers, depuis sa première ascension en 1786. De nombreux itinéraires fréquentés permettent désormais de le gravir avec une préparation sérieuse. Afin de déterminer son altitude précise et quantifier l'évolution de celle-ci, des géomètres experts font l'ascension périodiquement. La dernière mesure connue, en 2023, est de 4805,59m. Le seuil de surfréquentation du mont Blanc est atteint, avec 300 à 400 départs par jour en été. Lors du sommet du Conseil national de la montagne qui s'est tenu à Sallanches, fin août 2006, il a été estimé que 25 000 à 30 000 personnes se sont lancées en 2005 à la conquête du mont Blanc. Avec l'ouverture des nouveaux marchés (Russie, Chine, Inde), ce sont 50 000 à 100 000 personnes qui pourraient demain tenter l'aventure, le chiffre de 200 000 ayant même été avancé. Ces perspectives sont cauchemardesques pour les défenseurs du site et pour certains responsables politiques de la vallée, comme le maire de Saint-Gervais-les-Bains, commune sur laquelle se situe le mont Blanc. Lors de l'été 2003, avec la sécheresse et une fréquentation accrue du site, plusieurs dizaines de tonnes de détritus et déchets divers ont été laissées par les alpinistes qui campaient dans le secteur du refuge du Goûter. L'association Pro-mont Blanc a édité en 2002 le livre Le versant noir du mont Blanc qui expose les problèmes actuels et futurs qui se posent pour conserver le site en l'état.

 
Le peintre
Charles-Henri Contencin, est un peintre de montagne français. Élevé par sa grand-mère dans l'Oberland bernois jusqu'à l'âge de 10-12 ans, il demeure toute sa vie un passionné de montagne. Il fait la grande guerre dans l'infanterie et il reçoit la Croix de Guerre. Il travaille ensuite dans un cabinet d'architecte puis à la Compagnie des chemins de fer du Nord et enfin à la SNCF où il sera responsable des ouvrages d'art. Doué pour le dessin, industriel et artistique, il a suivi des cours de dessin à l'école ABC de dessin de Paris3. En plus de ses dessins professionnels il est également auteur d'affiches et de prospectus publicitaires pour les chemins de fer sous le pseudonyme de « Charles-Henri ». Il est surtout connu pour sa peinture de montagne et laisse, en la matière, une œuvre importante. Il est entré à la SPM en 1929, en a été secrétaire général de 1950 à 1953, puis président de 1954 à 1955. Il a exposé régulièrement au Salon des artistes français. Il a également exposé au Salon des indépendants, de 1927 à 1938, notamment des tableaux représentant des paysages de Haute-Savoie et du Midi, au Salon de l'école française en 1932 : Neige à Chamonix et Argentière (vallée de Chamonix) et au Salon d'hiver de 1945 à 1950. Sa palette est caractéristique et il apprécie tout particulièrement les effets de lever ou de coucher de soleil sur la neige ou les glaciers.

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Monday, March 25, 2024

FUJIYAMA / 富士山    PHOTOGRAPHIÉ PAR  KOYO OKADA / 岡田紅陽


KOYO OKADA (1895-1972) // 岡田紅陽 Fujiyama / 富士山 (3, 776 m) Japon   In "Mount Fuji mist and bamboos", 1950, photo
 
KOYO OKADA (1895-1972) // 岡田紅陽
Fujiyama / 富士山 (3, 776 m)
Japon

 In Mount Fuji mist and bamboos, 1950, photo

 
Le photographe
Kōyō Okada (岡 田紅陽) est un photographe japonais, lauréat de l'édition 1954 du Japan Photography Society Award. Koyo Okada a consacré toute sa vie à photographier le mont Fuji.
Il photographiait le Mont Fuji, vêtu d'un kimono provenant de son hôtel de style japonais préféré, et ses voisins l'appelaient « Koyo-san » . Il est né à Uonuma, dans la préfecture de Nigata, et son arrière-grand-père, son grand-père et son père étaient artistes. Il s'est intéressé à la  photos lorsqu'il était à l'université Waseda et il a siasi le mont Fuji vu du village d'Oshino à l'âge de 21 ans. Depuis lors, une relation de plus de 50 ans avec le Mont Fuji a commencé.

La montagne
Le légendaire mont Fuji ou Fujiyama (富士山) est situé sur l'île de Honshu et est le plus haut sommet du Japon à 3 776,24 m (12 389 pieds). Plusieurs noms lui sont attribués : « Fuji-san », « Fujiyama » ou, de manière redondante, « Mont Fujiyama ». Habituellement, les japonais appellent la montagne « Fuji-san ». Les autres noms japonais du Mont Fuji, sont devenus obsolètes comme : Fuji-no-Yama (ふじの山 - La Montagne du Fuji), Fuji-no-Takane (ふじの高嶺 - Le Haut Sommet du Fuji), Fuyō-hō ( 芙蓉峰 - Le Pic du Lotus), et Fugaku (富岳/富嶽), créés en combinant le premier caractère de 富士, Fuji, et 岳, montagne.
Le mont Fuji est un stratovolcan actif dont la dernière éruption remonte à 1707-1708. Le mont Fuji se trouve à environ 100 kilomètres (60 mi) au sud-ouest de Tokyo et peut être vu de là par temps clair.
Le cône exceptionnellement symétrique du mont Fuji, recouvert de neige plusieurs mois par an, est un symbole bien connu du Japon et est fréquemment représenté dans les œuvres d'art et les photographies, ainsi que visité par les touristes et les grimpeurs.
Le mont Fuji est l'une des trois montagnes sacrées du Japon (三霊山) avec le mont Tate et le mont Haku. C'est également un lieu spécial d'une beauté pittoresque et l'un des sites historiques du Japon.
Il a été ajouté à la Liste du patrimoine mondial en tant que site culturel le 22 juin 2013. Selon l'UNESCO, le mont Fuji « a inspiré les artistes et les poètes et fait l'objet de pèlerinage depuis des siècles ». L'UNESCO reconnaît 25 sites d'intérêt culturel dans la localité du mont Fuji. Ces 25 sites comprennent la montagne elle-même, le sanctuaire Fujisan Hongū Sengen et six autres sanctuaires Sengen, deux maisons d'hébergement, le lac Yamanaka, le lac Kawaguchi, les huit sources chaudes d'Oshino Hakkai, deux moules d'arbres de lave, les vestiges du culte Fuji-kō dans le Grotte Hitoana, chutes Shiraito et pinède Miho no Matsubara ; tandis que sur les basses Alpes du mont Fuji se trouve le complexe du temple Taisekiji, où se trouve le siège central du bouddhisme Nichiren Shoshu.

Friday, March 22, 2024

NĀ PALI   PEINTES PAR    DAVID HOWARD HITCHCOCK 




DAVID HOWARD HITCHCOCK (1861-1943) Nā Pali (1219m) Etats-Unis (Hawaï)  In Nā Pali Coast, oil on board, Honolulu Academy of Art
 
 
DAVID HOWARD HITCHCOCK (1861-1943)
Nā Pali (1219m)
Etats-Unis (Hawaï)

In Nā Pali Coast, oil on board, Honolulu Academy of Art


Les collines
Le parc d'État de la côte de Nā Pali est un Parc d'État hawaïen situé au centre nord - ouest de Kauaiʻ, la plus ancienne île hawaïenne habitée. La côte de Nā Pali elle-même s'étend au sud-ouest à partir de la plage de Ke ʻe et s'étend jusqu'au parc d'État de Polihale. Les na pali (hautes falaises) le long du littoral s'élèvent jusqu'à 1219 mètres au-dessus de l'océan Pacifique, comptant parmi les plus hautes de la planète. Le parc d'État a été créé pour protéger la vallée de Kalalau.

L'artiste
David Howard Hitchcock, né à Hilo dans l'archipel d'Hawaï et mort à Honolulu, est un peintre américain. Il étudia à Paris et retourna à Hawaï en 1893, où il continua ses études avec Jules Tavernier. Durant ses voyages dans les années 1900, Hitchcock explora les régions volcaniques des îles Hawaï, et en juillet 1907 il fit sa première visite de l'île de Kaui, où il peint le Canyon de Waima. Il visita et peint l'île de Maui en 1915 et 1916. Il fut le membre précurseur de la Volcano School d'Hawaiï, et ses peintures les plus importantes datent d'une période étalée entre 1905 et 1930. Hitchcock peint plusieurs peintures murales à Honolulu et exécuta des vues spectaculaires de Hawaii pour la vaisselle de l'Inter-Island Steam Navigation Company. Durant la fin des années 1920, après son voyage à New York, il appliqua le style impressionniste. En 1894, Hitchcock devint un des fondateurs de la Kilohana Art League. En 1927, il exposa plusieurs peintures à l'inauguration de la Honolulu Academy of Arts, où il eut une rétrospective en 1936. Ses peintures furent exposées à la Alaska-Yukon-Pacific Exposition à Seattle en 1909 (où il fut primé) et à la Panama-Pacific International Exposition à San Francisco en 1915. En 1939 il exposa à la Exposition internationale du Golden Gate à San Francisco et à l'Exposition Universelle de New York 1939-1940. Hitchcock mourut à Honolulu le 1er janvier 1943.
Plusieurs des peintures d'Hitchcock sont généralement visibles à la Honolulu Academy of Art.

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Tuesday, March 19, 2024

CASTLE HILL PEAK   PEINT PAR   AUSTEN DEANS



AUSTEN DEANS (1915-2011) Castle Hill Peak(1,996m) Nouvelle Zélande  In "Camp in the Kowai", 1952. Oil on canvas. Christchurch Art Gallery/Te Puna o Waiwhetū,

 

AUSTEN DEANS (1915-2011)
Castle Hill Peak (1,996m)
Nouvelle Zélande

In "Camp in the Kowai", 1952. Oil on canvas. Christchurch Art Gallery/Te Puna o Waiwhetū, 

 

Le peintre
Alister Austen Deans était un peintre néo-zélandais, connu pour ses paysages et pour son travail d' artiste de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale. Né à Christchurch dans une famille d'agriculteurs bien connue, Deans s'est intéressé à l'art dès l'adolescence. Il a étudié les beaux-arts à la Canterbury College School of Art avant de retourner travailler dans la ferme familiale. Il s'est porté volontaire pour le 2e corps expéditionnaire néo-zélandais au début de la Seconde Guerre mondiale et a été affecté au 20e bataillon. En 1941, il est nommé assistant artiste de guerre, sous la direction de Peter McIntyre. Cependant, il a été blessé lors de la bataille de Crète et est devenu prisonnier de guerre. Autorisé à peindre pendant sa captivité, son travail était un témoignage utile de la vie d'un prisonnier de guerre. Après la guerre, il étudie la peinture à Sir John Cass Technical Institute en Angleterre avant de s'installer à Canterbury. Il fut un peintre prolifique de la région des collines de Canterbury. Il a été fait Officier de l'Ordre de l'Empire britannique en 1995. Au cours de sa carrière de peintre.

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Saturday, March 16, 2024

MONT KYFFIN  DÉSSINÉ PAR  EDWARD ADRIAN WILSON

EDWARD ADRIAN WILSON (1872-1912) Mont Kyffin (1, 670m -5, 480ft) Antarctique (Nouvelle-Zélande)

EDWARD ADRIAN WILSON (1872-1912)
Mont Kyffin (1, 670m -5, 480ft)
Antarctique (Nouvelle-Zélande)

L'artiste
Edward Adrian Wilson, surnommé « Oncle Bill » était un médecin anglais, explorateur polaire, historien naturel, peintre et ornithologue. Wilson a participé à deux expéditions britanniques en Antarctique, la Discovery Expedition (1901-1904) et la tragique expédition Terra Nova (1907-1912), toutes deux sous la direction de Scott.
Le Dr Edward A. Wilson est - considéré comme l’un des meilleurs artistes ayant jamais travaillé en Antarctique. Naviguant avec le capitaine Scott à bord du « Discovery » (1901-1904), il est devenu le dernier d'une longue tradition d'« artistes d'exploration » d'une époque où le crayon et l'aquarelle étaient les principales méthodes permettant de produire des enregistrements scientifiques précis de nouvelles terres et d'espèces animalières. Il a combiné des techniques scientifiques, topographiques et paysagères pour produire des images précises et magnifiques du dernier continent inconnu. La force de son œuvre fut telle qu’elle contribua également à fonder la tradition de la peinture animalière moderne. Wilson a notamment capturé sur papier l’essence du vol et du mouvement des oiseaux marins de l’océan Austral.
De retour avec le capitaine Scott à bord du « Terra Nova » (1910-1913) en tant que chef du personnel scientifique, il a continué à decrire le continent et sa faune avec une habileté extraordinaire. Choisi pour accompagner le capitaine Scott au pôle Sud, ses derniers dessins sont issus de l'un des voyages épiques les plus célèbres de l'histoire de l'exploration. Parallèlement à son travail scientifique, le crayon de Wilson a capturé la découverte de la tente de Roald Amundsen au pôle Sud par le capitaine Scott. Wilson mourut, avec les autres membres du British Pole Party, pendant le voyage de retour, en mars 1912. Les dessins et les peintures furent créés au prix d'un travail personnel considérable dans les conditions glaciales dans lesquelles Wilson travaillait. Il souffrait souvent gravement du froid lorsqu'il dessinait, ainsi que de la cécité des neiges ou de coups de soleil aux yeux. Ils constituent un remarquable témoignage de l’une des grandes figures de l’époque héroïque de l’exploration de l’Antarctique. Le livre a été produit en complément des « Carnets de la nature d'Edward Wilson » par deux des petits-neveux de Wilson, pour marquer le centenaire de sa mort.

 
La montagne

Le mont Kyffin (1, 670m -5, 480ft) est un relief brun rougeâtre avec un éperon en pente s'étendant sur4 milles marins au nord, à l'extrême nord de la chaîne du Commonwealth, se projetant du côté Est de Beardmore. Un glacier s'éleve précipitamment au-dessus de lui. Découvert par l'expédition antarctique britannique, 1907-1909 et nommé en l'honneur d'Evan Kyffin-Thomas, l'un des propriétaires du Register, compagnon de voyage de Shackleton lors du voyage depuis l'Angleterre. La chaîne du Commonwealth est une chaîne de montagnes escarpées orientées nord-sud, longue de 60 milles marins (110 km; 69 mi), située dans les montagnes Queen Maud sur la côte Dufek du continent Antarctique. 

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Tuesday, March 12, 2024

PICO DE MARIA COMPRIDA PEINT PAR AGOSTINHO JOSE DA MOTA

AGOSTINHO JOSE DA MOTA (1824-1878) Pico de Maria Comprida (1926 me Brésil   In Paisagem do Rio de Janeiro, huile sur toile, 130 x 79cm

AGOSTINHO JOSE DA MOTA (1824-1878)
Pico de Maria Comprida (1,926 m)
Brésil

 In Paisagem do Rio de Janeiro, huile sur toile, 130 x 79cm

 
La montagne

Le Pico da Maria Comprida (1,926m) est connu parmi les grimpeurs brésiliens pour abriter la voie d'escalade Maria Nebulosa , qui fut également la première voie du pays avec plus de 1000 mètres de longueur. Avec la nouvelle zone de protection, les habitants de la région et les alpinistes prévoient d'explorer ces attractions de manière durable et de promouvoir ainsi l'écotourisme et le tourisme rural dans la région.

Le peintre
Agostinho José da Mota était peintre, dessinateur et professeur brésilien. Ainsi, en 1837, il s'inscrit à l'Académie Impériale des Beaux-Arts. Il fut un brillant élève et, pour ses mérites et ses compétences démontrés, il reçut le prix d'un voyage en Europe en 1850. De retour au Brésil, en 1856, il est l'un des fondateurs de la Société de propagation des beaux-arts de Rio de Janeiro. Deux ans plus tard, il peint les portraits du couple impérial - Dom Pedro II (1825 - 1891) et Dona Teresa Cristina (1822 - 1889). La majeure partie de la production artistique d'Agostinho de Motta est constituée de paysages et de natures mortes. Sa représentation du paysage brésilien est parmi les meilleures qui impriment les valeurs et les normes de l'Académie Impériale des Beaux-Arts (AIBA), dans laquelle il a étudié et a ensuite été professeur, tant dans la formation de l'idée d'image nationale que comme dans la formation de l’image de l’empire. Agostinho Mota l'a fait pour ses œuvres artistiques, comme le portrait du couple impérial et les archives de la scène de l'époque.Les paysages d'Agostinho Motta sont les œuvres les plus célèbres de l'artiste. Ils se distinguent par la précision topographique, par le registre exact des dimensions des scénarios et par la compétence avec laquelle ils capturent les transpositions entre les différentes couleurs qui constituent ses extérieurs travaillés. Les scénarios choisis par l'artiste démontrent la dimension marquée de l'identité nationale qu'Agostinho Mota entendait représenter dans ses peintures, comme le Paysage de Rio de Janeiro, ci dessus influencé par les canons de l'AIBA.

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Saturday, March 9, 2024

LA SNIEJKA (LA NEIGEUSE)  PEINTE PAR CASPAR DAVID FRIEDRICH

CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840) La Sniejka.(1603m) Pologne-Tchéquie  In Das Riesengebirge landscape with Rising Fog, 1820


CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840)
La Sniejka (1603m)
Pologne-Tchéquie

In Paysage du Riesengebirge avec brumes, 1820, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
 

La montagne
La Sniejka (1603m), « la neigeuse », en tchèque) est la plus haute montagne des monts des Géants (Riesengebirge).  Elle est traversée en son sommet par la frontière entre la Pologne et la Tchéquie. On peut y accéder par un télésiège depuis la ville tchèque de Pec pod Sněžkou. Son point culminant est aussi celui de la Tchéquie. Le sommet a une superficie plane importante, de plus de 120 000 mètres carrés ce qui a permis d'y construire plusieurs bâtiments. La  Sniejka est le point de départ ou le but de nombreux chemin de randonnée pédestre, dont le chemin de l'Amitié tchéco-polonaise, cyclistes et de ski de fond.Le bâtiment le plus ancien est la chapelle Saint-Laurent, haute de 14 mètres et située du côté polonais. Les travaux de construction ont commencé en 1653 mais durent être interrompus à cause d'un litige territorial entre le comte de Schaffgotsch et le comte Czernin, ce dernier revendiquant la propriété du sommet de la montagne. Finalement, la chapelle fut construite entre 1665 et 1681. Depuis quelques années, une messe rassemblant hommes d'église tchèques et polonais y est célébrée le 10 août à l'intention des victimes d'accidents de montagne ainsi que des secouristes. La Sniejka se situe au niveau du jet stream ce qui lui donne son climat perturbé avec des rafales de vent pouvant être très violentes (345,6 km/h le 9 mars 1990). Le climat est polaire alpin proche d'un climat subpolaire (les moyennes de juillet et d'août sont proches des 10 °C).

Le peintre
Caspar David Friedrich, est un  peintre et dessinateur allemand, considéré comme l'artiste le plus important et influent de la peinture romantique allemande du 19e siècle, est particulièrement connu pour deux de ses tableaux: Le Voyageur contemplant une mer de nuages (1818) et La Mer de glace (1823-1824). En 1834, lors de la visite de l'atelier de Friedrich, le sculpteur David d'Angers a un mot célèbre pour définir l'art de Friedrich : « Cet homme a découvert la tragédie du paysage. »
D'après les propres écrits de Friedrich, tous les éléments de la composition ont une signification symbolique. Les montagnes sont des allégories de la foi ; les rayons du soleil couchant symbolisent la fin du monde préchrétien et les sapins représentent l'espoir. Les tonalités souvent froides, l'exposition claire et les contours contrastés des tableaux de Friedrich mettent en relief l'aspect mélancolique, les sentiments de solitude et d'impuissance de l'homme face aux forces de la nature, que le peintre a voulu exprimer tout au long de son œuvre. En 1820, Friedrich reçoit le grand-duc Nicolas (1779-1845), futur empereur de Russie, dans son atelier à Dresde. Celui-ci lui achète quelques tableaux mélancoliques pour sa résidence d'été à Peterhof, et lui commande un tableau devant représenter un paysage nordique dans son « effroyable beauté ». Ce tableau, Le Naufrage de l'Espoir (1820), aujourd'hui disparu, a longtemps été confondu avec un tableau de 1823/24, La Mer de glace. Ce tableau qui dépeint le naufrage d'un bateau écrasé par des blocs de glace renoue avec le thème de la mort et de la Nature toute-puissante.

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Wednesday, March 6, 2024

FJORD D'OSLO / ÎLE DE JELØYA  PEINTE PAR  EDVARD MUNCH


EDVARD MUNCH (1863-1944) Fjord D'oslo / Ile de Jeløya (140m) Norvège  In " The Island ", huile sur toile, 1900, Collection privée

EDVARD MUNCH (1863-1944)
Fjord D'oslo / Ile de Jeløya (140m)
Norvège

In " The Island ", huile sur toile, 1900, Collection privée


A propos de ce tableau

L'ile de Jeløya a l'extrémité du Fjord d'Oslo est connue pour avoir été une des sources d'inspiration principales des paysages peints par Edvard Munch.

Le relief
Le fjord d'Oslo est un fjord du Sud de la Norvège, débouchant au large sur le détroit de Skagerrak, et au fond duquel se trouve la capitale du pays : Oslo. Il mesure 17 kilomètres de long pour un kilomètre de large au passage le plus étroit au niveau de la ville de Drøbak. Géologiquement, il correspond au rift d'Oslo. L'ile de Jeløya était en fait une péninsule du fjord d'Oslo, mais elle a été séparée du continent en 1855 par le canal de Moss-, un canal de 20 mètres de large construit à travers l' isthme bas. Le pont-canal -constitue le lien entre Jeløya et le continent à Moss. Avec 19 km2 , Jeløya (140m) est la plus grande île du fjord d'Oslo. Géologiquement, Jeløya est en grande partie constituée d'un jeune type de roche de lave de la période Permienne  D'autres îles du fjord d'Oslo formées au cours de la même période comprennent Revlingen, Eldøya  Missingene et Søsterøyene. Du grès Ringerike se trouve dans certaines parties de Jeløya et des céphalaspides fossiles ont été trouvés. La plus grande moraine norvégienne de la période glaciaire traverse Jeløya, va à l'est de Moss et Rygge et continue à travers la Suède jusqu'en Finlande. Jeløya est un site sur lequel beaucoup de manisons de campagne et de fermes sont intallées, notamment Grønli gård et Kubberød gård. Grimsrød gård a hébergé Edvard Munch pendant plusieurs années. Roed gård a été créé en tant que centre artistique et culturel combiné. Alby gård abrite l'une des galeries d'art les plus connues de Norvège, la Galleri F 15.

Le peintre
Edvard Munch, prononcé est un peintre et graveur expressionniste norvégien. Edvard Munch peut, a posteriori, être considéré après l'exposition berlinoise de 1892, comme le pionnier de l'expressionnisme dans la peinture moderne. Il est très tôt réputé pour son appartenance à une nouvelle époque artistique en Allemagne et en Europe centrale. L'importance de son œuvre est aujourd'hui reconnue en Europe et dans le monde. Les œuvres de Munch les plus connues sont celles conçues au début des années 1890, notamment Le Cri. Son œuvre ne connaît véritablement le succès dans les pays nordiques qu'à partir de 1909, grâce à la grande exposition rétrospective organisée par son ami Jappe Nilssen et par Jens Thiis, directeur de la galerie nationale d'Oslo. Le peintre absent est momentanément convalescent dans une clinique privée de Copenhague, après y être entré en état de dépression nerveuse, victime de troubles graves du comportement, physiques et nerveux, en 1908.  Ses techniques de prédilection sont essentiellement la peinture et la tempera sur carton. Il est aussi un pionnier de l'art accessible à tous, un art dévoilé, montré et non caché, dans les rues et les espaces publics, dans les divers lieux de nature.Edvard Munch a toujours été captivé par les paysages de rivage du fjord d'Oslo (ci-dessus), qu'il a découverts dans sa jeunesse par des chemins de terre, puis jeune artiste depuis la mer grâce à Hans Jaeger, capitaine affréteur de petits navires d'excursion et de cabotage de loisir. Quelques-unes de ses contrées sont devenues des lieux emblématiques de sa vie.

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Sunday, March 3, 2024

MONT KATAHDIN  PEINT PAR   MARSDEN HARTLEY

 
 
 
 
 
MARSDEN HARTLEY (1877-1943) Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft) United States of America (Maine)  In Mt. Katahdin Oil on fiberboard, 55.9 x 71.1 cm. (1941) Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC

MARSDEN HARTLEY (1877-1943)
Mount Katahdin (1,605 m - 5,267ft)
United States of America (Maine)

In Mt. Katahdin Oil on fiberboard, 55.9 x 71.1 cm. (1941) Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Washington DC


La montagne
Le Mont Katahdin (1,605 m) est la plus haute montagne de l'État du Maine et le terminus nord du sentier des Appalaches. La montagne, située à un mile au-dessus du niveau de la mer, domine les lacs et les forêts du Maine. Nommé Katahdin par les Indiens Penobscot, ce qui signifie « la plus grande montagne », Katahdin est la pièce maîtresse du parc d'État de Baxter. Le nom officiel est "Mont Katahdin", comme l'a décidé le Conseil américain des noms géographiques en 1893. Parmi certains Amérindiens, Katahdin était considéré comme la demeure du dieu de la tempête Pamola, et donc une zone à éviter.
Il était connu des Amérindiens de la région et des Européens au moins depuis 1689. Il a inspiré des randonnées, des escalades, des récits, des peintures et même une sonate pour piano. La zone autour du sommet fut protégée par le gouverneur Percival Baxter à partir des années 1930. Katahdin est situé à proximité de la Hundred-Mile Wilderness.
La première ascension enregistrée du « Catahdin » a été réalisée par les géomètres du Massachusetts Zackery Adley et Charles Turner, Jr. en août 1804. Dans les années 1840, Henry David Thoreau gravit Katahdin, qu'il écrivait « Ktaadn » ; son ascension est enregistrée dans un chapitre bien connu de The Maine Woods. Quelques années plus tard, Theodore Winthrop a écrit sur l'ascension qu'il fit dans Life in the Open Air. Les peintres Frederic Edwin Church et Marsden Hartley ont souvent peint des paysages de Katahdin.

Le peintre
Marsden Hartley était un peintre, poète et essayiste moderniste américain.
Hartley a commencé sa formation artistique au Cleveland Institute of Art après que sa famille ait déménagé à Cleveland, Ohio, en 1892. En 1898, à 22 ans, il s'installe à New York pour étudier la peinture à la New York School of Art sous la direction de William Merritt Chase, puis fréquente la National Academy of Design. Hartley était un grand admirateur d'Albert Pinkham Ryder et visitait son studio de Greenwich Village aussi souvent que possible. Son amitié avec Ryder, ainsi que les écrits de Walt Whitman et des transcendantalistes américains Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson, ont largement inscliné Hartley à considérer l'art comme une quête spirituelle. Hartley voyage pour la première fois en Europe en avril 1912 et fait la connaissance du cercle d'écrivains et d'artistes d'avant-garde de Gertrude Stein à Paris. Stein, avec Hart Crane et Sherwood Anderson, encouragéèrent Hartley à écrire ainsi qu'à peindre. En 1913, Hartley s'installe à Berlin, où il continue à peindre et se lie d'amitié avec les peintres Vassily Kandinsky et Franz Marc. Il collectionnait également l'art populaire bavarois. Son travail durant cette période était une combinaison d’abstraction et d’expressionnisme allemand, alimenté par sa marque personnelle de mysticisme. À Berlin, Hartley développa une relation étroite avec un lieutenant prussien, Karl von Freyburg. Les références à Freyburg sont un motif récurrent dans l'œuvre de Hartley, notamment dans Portrait d'un officier allemand (1914). La mort de Freyburg pendant la guerre a durement frappé Hartley. Hartley retourna aux États-Unis au début de 1916 mais Il vécut de nouveau en Europe entre 1921 et 1930, avant de retourner définitivement aux États-Unis. Il peignit alors dans tout le pays, au Massachusetts, au Nouveau-Mexique, en Californie et à New York. Il retourna dans le Maine en 1937, après avoir déclaré vouloir devenir « le peintre du Maine » et dépeindre la vie américaine locale. Il s'alignait ainsi sur le mouvement régionaliste, un groupe d'artistes actifs du début au milieu du 20e siècle qui tentaient de représenter un « art américain » distinct. Il continua à peindre dans le Maine, principalement des scènes autour de Lovell, jusqu'à sa mort à Ellsworth en 1943. La plupart de ses peintures de montagnes du Maine font aujourd'hui partie des collections du MET. 

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Thursday, February 29, 2024

CAPE NORTH  PEINT PAR JOSEPH SYDNEY HALLAM


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953) Cape North (532m) Canada (Nouvelle-Ecosse)  In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada


JOSEPH SYDNEY HALLAM (1898-1953)
Cape North (532m)
Canada (Nouvelle-Ecosse)

In Cape Breton Harbour, 1950, huile sur toile puis sérigraphie, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

Le relief
Cape North (532m) est un promontoire situé à l'extrémité nord-est de l'île du Cap-Breton situé dans le comté de Victoria, Nouvelle-Écosse, Canada. Cape North contient les reliefs de Pollett's Cove Wilkie Sugar Loaf et Aspy Fault ainsi que les zones non constituées en société de South Harbor et Dingwall. Les Miꞌkmaq l'appelaient Uktutuncok, ce qui signifie « la plus haute montagne ». On prétend que le Cap Nord a été la « prema tiersa vista » (première terre vue) par l'explorateur John Cabot. Malgré la polémique toujours en cours, l'événement est commémoré par le parc provincial Cabots Landing . Le phare de Cape North a été construit en 1874 avec une balis anti brouillard ajoutée en 1906. Il a été supprimé en 1989 et remplacé par une balise électronique en 2010.

Le peintre
Joseph Sydney Hallam est né à Manchester, en Angleterre, et a déménagé au Canada avec sa famille à l'âge de 12 ans. J.S. Hallam a étudié l'art à la Hamilton Technical School, à la Toronto Central Technical School et à l'Ontario College of Art, sous l'enseignement de J.W. Beatty.
En 1921, il travaille pour l'imprimerie torontoise Sampson-Matthews Ltd. Cette collaboration perdura pendant des années et plusieurs J.S. Les peintures Hallam ont été reproduites sous forme de sérigraphies par Sampson-Matthews entre 1942 et 1953.
Les peintures qu'il a réalisées représentant des sites et des villages historiques canadiens ont été exposées à l'Exposition nationale canadienne et reproduites dans le magazine Canadian Homes and Gardens.
Dans les années 1930, l’artiste travaille l’aquarelle et est membre de la Société canadienne des aquarellistes. Il était également membre de la Société des artistes de l'Ontario (en tant que président en 1948) et du prestigieux Arts and Letters Club de Toronto.
J.S. Hallam fut également un collègue de Franklin Carmichael, membre du Groupe des Sept, chez Sampson-Matthews.
J.S. Hallam se considérait avant tout comme un illustrateur publicitaire et a laissé sa marque dans ce domaine. Au cours des années 1940, en plus de travailler à Sampson-Matthews, il enseigne le soir à l'Ontario College of Art. Il devient membre associé de l'Académie royale canadienne en 1943 et membre à part entière en 1950.
J.S. Les peintures de Hallam représentent souvent des scènes simples, montrant des ports en Nouvelle-Écosse, des fermes au Québec, des routes secondaires en Ontario, des gens nageant sous de petites chutes, des églises, des lacs et des bois d’automne.
J.S. Hallam est décédé en 1953 à l'âge de 55 ans.
Œuvres de J.S. Hallam sont détenus par le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée des beaux-arts de l'Ontario, l'Art Museum of London, en Ontario, la reine Elizabeth II et d'autres prestigieuses collections privées.
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Monday, February 26, 2024

DJEBEL SAGHRO   PEINT PAR  HENRY OSSAWA TANNER



HENRY OSSAWA TANNER (1859-1937) Djebel Saghro (2,712m) Maroc  In The Good Shepherd (Atlas Mountains, Morocco) (c. 1930) Oil on fiberboard, 75.8 x 91.3 cm. Smithsonian American Art Museum, Washington DC (Gift of Mr. & Mrs. Norman Robbins)

HENRY OSSAWA TANNER (1859-1937)
Djebel Saghro (2,712m)
Maroc

In The Good Shepherd (Atlas Mountains, Morocco) (c. 1930) Oil on fiberboard, 75.8 x 91.3 cm. Smithsonian American Art Museum, Washington DC (Gift of Mr. & Mrs. Norman Robbins)

 

La montagne
Le djebel Saghro (2,712m) appelée en berbère : Adrar Saghru est une montagne du Sud marocain qui  se situe à l'est de Ouarzazate, à 70 km au sud du Haut Atlas central, dominant les vallées du Drâa à l'ouest et au sud, et celle du Dadès au nord. Il constitue la partie orientale de l'Anti-Atlas. Son histoire géologique est très ancienne avec une alternance de phases volcaniques, de sédimentation puis d'érosion. Les premiers reliefs volcaniques sont constitués de trachytes et de rhyolites. Leur érosion a formé des conglomérats et des grès. Il y a eu ensuite des périodes de sédimentation continentale, puis marine (gisements de trilobites). Le soulèvement de la période hercynienne donne la forme générale du massif. Plusieurs épisodes tectoniques avec issue de roches magmatiques (dolérites), puis volcaniques au Tertiaire  avec libération de phonolithes se prolongent jusqu'à l'orée du Quaternaire. L'érosion complète la morphologie actuelle du massif. Des mines sont exploitées sur le versant nord à Tiouit (or, argent). Les villages, peu nombreux, se réduisent à quelques petites maisons entourées d’un bouquet de palmiers ou d’amandiers. Les nomades de la tribu des Ait Atta y font paître leurs troupeaux de chèvres et de moutons en attendant la transhumance vers le Haut Atlas comme dépeint dans cettet oile d'Henry Taner, Le Berger de Dieu.  


Le peintre
Henry Ossawa Tanner est un peintre afro-américain qui atteignit la renommée internationale pour ses peintures de paysages et d'inspiration religieuse. Henry Ossawa Tanner1 est né à Pittsburgh, en Pennsylvanie.  En 1864, il suivit sa famille à Philadelphie où il commença à se passionner pour les arts. Dès 1876, il se met à dessiner des paysages et des animaux vus au zoo de Philadelphie. De 1879 à 1885, il suit des études à la Pennsylvania Academy of the Fine Arts et a pour professeur Thomas Eakins6 Thomas Hovenden et William Merritt Chase. Henry Ossawa Tanner ouvre son propre atelier de peinture en 1886 à Philadelphie. En 1888, il s'installe à Atlanta où il ouvre un studio de photographie et parallèlement, enseigne le dessin à l'Université Clark. Une exposition de ses œuvres organisée par l'évêque méthodiste Joseph Crane Hartzell et son épouse lui permet de recueillir suffisamment d'argent pour fuir les États-Unis dont le racisme ambiant le décourage. En 1891, Henry Ossawa Tanner voyage en France, où il s'installera, il s'inscrit à l'Académie Julian où il étudie la peinture avec Jean-Joseph Benjamin Constant et Jean-Paul Laurens puis rejoint l’American Art Students Club de Paris. Il arrive à Étaples en 1900, là où se trouve la colonie artistique d'Étaples, sur les conseils de son ami Paul Dessart. Tout en vivant en Normandie, il garde un studio rue de Fleurus à Paris. En 1912, il voyage au Maroc en compagnie d'Hilda Rix Nicholas et d'Annie L. Simpson. En 1897, Henry Ossawa Tanner sort de l'ombre lorsque le gouvernement français achète sa peinture "The Raising of Lazarus" exposée au Salon de Paris. Grâce à ses peintures d'inspiration religieuse, il atteint une réputation internationale. En 1927, il sera le premier afro-américain à être élu membre de l'Académie américaine des beaux-arts.

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Friday, February 23, 2024

LES CATSKILLS  PEINTES PAR  HERMANN HERZOG

HERMANN HERZOG (1832-1932) Catskill mountains (1,274m) United States of America (New York State)  In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

HERMANN HERZOG (1832-1932)
Catskill mountains (1,274m)
United States of America (New York State)

In Caribou by a Mountain Lake, Huile sur toile, 1865.

 La montagne
Les Catskill Mountains ou simplement les Catskills, sont une région de reliefs de l'État de New York, située au nord de la ville de New York et au sud d'Albany. En dépit de leur nom, les Catskills ne sont pas des montagnes au sens géologique du terme, mais plutôt un plateau érodé, constitué de plateaux et de collines ayant subi une érosion intense.
Elles constituent le prolongement vers l'est, ainsi que les plus hauts sommets, du plateau des Allegheny. Elles sont parfois considérées comme une partie de la chaîne des Appalaches, même si les deux chaînes ne sont pas géologiquement liées. Les Catskills sont situées à l'ouest du fleuve Hudson (Hudson River) et traversent cinq comtés : l'Ulster, le Greene, le Sullivan, le Delaware et le Schoharie.

Le peintre
Hermann Ottomar Herzog est un peintre paysagiste allemand qui a vecu aux EtatsUnis. Il s'inscrit à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf en 1849, où il se forme auprès de Johann Wilhelm Schirmer. Plus tard, il fait plusieurs voyages d'études en Norvège, en Suisse, en Italie et dans les Pyrénées et peint de nombreux paysages de montagne, en particulier de la Norvège, avec une maîtrise du dessin et une couleur attrayante, sans être si poétique. En 1869, il voyage en Amérique du Nord et s'arrête particulièrement dans le Yosemite. Il vit jusqu'à sa mort à Philadelphie.On rattache son œuvre à l'école américaine de peinture dite " Hudson River School". Peintre très prolifique, Herzog a peint presque un millier de tableaux.

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Tuesday, February 20, 2024

MONT ZEIL / URLATHERRKE  PEINT PAR  ALBERT NAMATJIRA

ALBERT NAMATJIRA (1902-1959) Mount Zeil / Urlatherrke  (1,531 m - 5,023 ft) Australie  In Mount Zeil, watercolor on paper, 1945, Menzies International Fine Art & Sculpture

ALBERT NAMATJIRA (1902-1959)
Mount Zeil / Urlatherrke  (1,531 m - 5,023 ft)
Australie

In Mount Zeil, watercolor on paper, 1945, Menzies International Fine Art & Sculpture

La montagne
Le mont Zeil/ Urlatherrke (1 531 m) est une montagne du Territoire du Nord de l'Australie située dans la localité du mont Zeil , dans l'ouest des MacDonnell Ranges. C'est le plus haut sommet du Territoire du Nord et le plus haut sommet du continent australien à l'ouest de la Great Dividing Range. Le nom du mont Zeil dans la langue occidentale d'Arrernte est Urlatherrke, en référence aux chenilles Yeperenye. On pense que le mont Zeil a été nommé pendant ou après l'expédition d'Ernest Giles en 1872, probablement en l'honneur du comte Zeil, qui s'était distingué par des explorations géographiques au Spitzberg ; une note de bas de page dans le journal publié de Giles implique que la nomination a été initiée par son bienfaiteur, le baron Ferdinand von Mueller.
Les MacDonnell Ranges, une chaîne de montagnes sont situées dans le Territoire du Nord et couvrent 3 929 444 hectares . La chaîne est une série de montagnes longues de 644 km (400 mi) situées au centre de l'Australie et constituées de crêtes parallèles s'étendant à l'est et à l'ouest d'Alice Springs. La chaîne de montagnes contient de nombreuses brèches et gorges spectaculaires ainsi que des zones d'importance autochtone. Les chaînes ont été nommées en l'honneur de Sir Richard MacDonnell (le gouverneur de l'Australie du Sud à l'époque) par John McDouall Stuart, dont l'expédition de 1860 les a atteint en avril de la même année. L'expédition Horn a étudié les chaînes dans le cadre de l'expédition scientifique en Australie centrale. Parmi les autres explorateurs de la chaîne figuraient David Lindsay et John Ross. Les sources des rivières Todd, Finke et Sandover se forment dans les chaînes MacDonnell. La chaîne est traversée par l'Australian Overland Telegraph Line et la Stuart Highway. Faisant partie de l'écorégion de broussailles xériques des Central Ranges, composée de prairies sèches et broussailleuses, les chaînes abritent un grand nombre d'espèces endémiques, dont la rainette centrale. Cela est principalement dû aux microclimats que l’on trouve autour des piscines rocheuses froides.
Les chaînes MacDonnell étaient souvent représentées dans les peintures d'Albert Namatjira.

Le peintre
Albert Namatjira, né Elea Namatjira, était un artiste aborigène de langue occidentale originaire des MacDonnell Ranges en Australie centrale. Pionnier de l'art australien aborigène contemporain, il fu tl'Australien indigène le plus célèbre de sa génération.
Né et élevé à la mission luthérienne d'Hermannsburg près d'Alice Springs, Namatjira s'est intéressé à l'art dès son plus jeune âge, mais ce n'est qu'en 1934 (32 ans), sous la tutelle de Rex Battarbee, qu'il a commencé à peindre sérieusement. Les aquarelles de l'arrière-pays richement détaillées et influencées par l'art occidental de Namatjira s'écartent considérablement des dessins abstraits et des symboles de l'art aborigène traditionnel et inspirent l'Ecole de peinture d'Hermannsburg. Son nom est très célèbre en Australie et des reproductions de ses œuvres sont accrochées dans de nombreuses maisons à travers le pays. Il est  considéré comme le modèle aborigène de celui qui a réussi dans la société dominante.
Bien qu'il ne soit pas le premier artiste aborigène à travailler dans un style européen, Albert Namatjira est certainement le plus célèbre. Ses arbres troncs blancs lumineux, ses gorges remplies de palmiers et ses chaînes de montagnes rouges virant au violet sous la lumière  crépusculaire sont devenues caractéristiques de l'école d'Hermannsburg. La mission Hermannsburg avait été établie par des missionnaires luthériens en 1877 sur les rives de la rivière Finke, à l'ouest de Mparntwe (Alice Springs).  

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Friday, February 16, 2024

VOLCÀN SAN JOSÉ   PHOTOGRAPHIÉ PAR   ROBERT GERSTMANN


ROBERT GERSTMANN (1896-1960) Volcán San José (5,856m) Chili - Argentine  Photographié en 1932 à bord d'un aéroplane


ROBERT GERSTMANN (1896-1960)
Volcán San José (5,856m)
Chili - Argentine

Photographié en 1932 à bord d'un aéroplane

 Le volcan
Le San José (5 856 mètres) est un volcan des Andes centrales d'Argentine (province de Mendoza, Tunuyán) et du Chili (Région métropolitaine de Santiago).
Il est situé à 40 kilomètres au sud du volcan Tupungato, à quelque 80 kilomètres à l'est-sud-est de Santiago du Chili, et à 80 kilomètres à l'ouest de la ville argentine de San Carlos.
Son altitude est de (sommet sud-oriental) et 5 820 mètres (sommet sud-occidental).
Le volcan comporte plusieurs sommets secondaires. La première ascension du sommet nord du San José date de l'année 1920 (5 740 mètres). C'est en 1931, qu'Otto Pfnninger et Sebastián Krückel surmontèrent le sommet principal (sommet sud-est). Ils furent surpris de découvrir l'importance du cratère et des glaciers qui occupaient l'intérieur de ce dernier.
À 3 130 mètres d'altitude se trouve le refuge refugio Plantat, qui fut édifié en par Enrique Plantat en 1937, utilisant les plans d'un refuge déjà existant dans les Alpes. Au début, il était pourvu d'eau potable et de chauffage ainsi que d'autres commodités, mais il s'est dégradé faute d'entretien.
Lorsqu'on aborde le volcan du côté chilien, près de la localité de San Gabriel, il surprend par son énorme taille et contribue à impressionner les touristes.

Le photographe
Robert Gerstmann fut un photographe très connu en Amérique du Sud. Gerstmann était un ingénieur électricien né à Vienne qui, dans sa jeunesse, développa un intérêt pour la photographie. En 1924, il immigre au Chili et de là se rend en Bolivie, où il réalise quelque 5 000 photographies, dont une sélection apparaît sous forme de photogravures dans son Bolivie, 150 Grabados en Cobre (1928), réédité en 1996 par la Fundación Quipus en La Paz. Gerstmann a parcouru de longues distances, photographiant l'altiplano de La Paz au sud jusqu'à la frontière argentine, à l'ouest jusqu'à la frontière chilienne et à l'est jusqu'aux Yungas, Cochabamba, Santa Cruz et les basses terres le long des Ríos Beni et Mamoré. Seuls Tarija et le Chaco ont échappé à son objectif. Cinq de ses photographies illustrent le magazine National Geographic "The Heart of Aymara Land" de Stewart E. McMillan (février 1927), et plusieurs apparaissent dans Bolivia (Guía Sinóptica) 1929 de Gustavo-Adolfo Otero. Gerstmann s'installe à Santiago en 1929. Il publie d'autres photos. albums, dont Chili : 280 grabados en cobre (1932), Colombie : 200 grabados en cobre (1951) et Chili en 110 cuadros (1960 ?), et s'est essayé au cinéma en Bolivie. On pense qu'il est mort à Santiago ca. 1960. Plusieurs milliers de ses plaques de verre se trouveraient dans une université d'Antofagasta.

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Tuesday, February 13, 2024

L'ÉRUPTION DE L'ASAMA  GRAVÉE PAR  J.C. STAD


 

JOSEPH CONSTANTINE STADLER (1755-1928) Le mont Asama / 浅間山 (2,508m) Japon (Honshu)   In Asama yama, Le tremblement de terre et l'éruption d'Août1783 gravée par Joseph Constantine Stadler pour le livre Illustrations of Japan (1822) d'Isaac Titsingh,  Oxford, Bodleian Library.

JOSEPH CONSTANTINE STADLER (1755-1928)
Le mont Asama / 浅間山 (2,508m)
Japon (Honshu)

In Asama yama, Le tremblement de terre et l'éruption d'Août1783 gravée par Joseph Constantine Stadler pour le livre Illustrations of Japan (1822) d'Isaac Titsingh,  Oxford, Bodleian Library.

 

Le volcan
Le mont Asama / 浅間山 (2,508m),  est un stratovolcan japonais se trouvant au centre de l’île de Honshū, à environ 140 km de Tokyo. C’est l’un des volcans les plus actifs du Japon. Ses plus violentes éruptions, aux temps historiques, datent de 1108 et 1783 (illustration ci dessus). Sa dernière éruption remonte à août 2019.
En 1108 , une puissante éruption plinienne souffle une partie de l'édifice volcanique. Les rougeoiements émis lors de cette éruption ont été visibles jusqu'à Kyoto, ville située à près de 300 km de distance. À partir du 9 mai 1783 commence une série d'éruptions dont la plus puissante a lieu du 3 au 5 août. Survenant après une année de mauvaise récolte, elle aggrave la famine de l'ère Tenmei. Les éruptions durent 4 mois et engendrent un lahar, une coulée boueuse de débris de roches volcaniques, qui dévaste les villages alentour.
Une série d'éruptions se produit en 2004, avec une activité maximale au mois de septembre ayant produit de nombreuses projections, bombes, scories et cendres (ces dernières retomberont jusqu'à une distance de 250 km).
L'écrivaine franco-belge Amélie Nothomb raconte une singulière marche sur le mont Asama dans sa nouvelle Les Myrtilles.
Le roman de l'écrivain japonais Natsuki Ikezawa intitulé Les Singes bleus met en scène une volcanologue attachée à la station de recherche du mont Asama.

L'artiste
Joseph Constantine Stadler  est un peintre et graveur allemand.sepcialisé dans les eaux fortes et les aquatinte. Il travailla en Angleterre de 1780 à 1812 et fut édité par John Boydell. À sa mort, il vivait à Londres dans le quartier de Knightsbridge.

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